« crêpage de chignons » ou "émergence d’une police des mœurs" ?

Propos recueillis par Alexandre Coste

« Pour Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche du CNRS et membre de l’Observatoire rhônalpin de la laïcité, il est néanmoins naïf de ne pas vouloir voir qu’il y a aujourd’hui en France « l’émergence d’une police des mœurs qui vise principalement les jeunes femmes sur le thème de la pudeur »…

Marianne :…Depuis, le parquet, en se basant sur les témoignages de la victime et des auteurs de la rixe, a affirmé que cette altercation n’avait aucune origine morale ou religieuse…

Jacqueline Costa-Lascoux : Réserve faite des résultats de l’enquête dans ce cas précis, on observe l’émergence d’une police des mœurs qui vise principalement les jeunes femmes sur le thème de la pudeur. « Cachez ce sein que je ne saurais voir », les Tartuffe affirment leur présence ! Des incidents ont éclaté la semaine dernière à la piscine Mermoz à Lyon et dans plusieurs piscines du Grand Lyon où des filles en maillot de bain ont été agressées. Des garçons voulaient les faire sortir de l’eau et ils ont proféré des injures racistes contre les vigiles qui intervenaient. Ces jeunes gens portaient eux-mêmes des bermudas recouvrant un caleçon (pour cacher une virilité prête à s’exprimer car « une femme non couverte excite les hommes » disent-ils, reprenant pour ainsi dire les termes des mollahs du film du réalisateur Mehran Tamadon, Iranien). Des réseaux sociaux leur conseillent aussi le refus du bonnet de bain (« Ça fait kippa »). L’obscurantisme est décidément insondable !
Ce sont évidemment les femmes, qui sont les premières visées. Tous les intégrismes s’en mêlent. Qu’elles soient en « civil », vêtues d’une abaya (uniforme des filles de Boko haram) ou d’un niquab, elles sont surveillées : « Dès que je sors dans mon quartier, je me couvre pour ne pas être embêtée et traitée de… Montrer son corps, c’est blasphémer », me confiait récemment une mère d’élève »…(Extrait).

http://www.marianne.net/oui-on-observe-emergence-police-moeurs-100235769.html

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Une « police des mœurs » importée(!) grâce à laquelle on agresse et violente celles qui ne sont pas conformes à des modèles, eux aussi…importés ? :##

A force de ne vouloir rien voir en face, de ne rien entendre et de ne rien dire, on fait le jeu de ceux qui…OSENT tout, au nom de leurs convictions obscurantistes

Pauvre France !

Et pauvre de moi, qui espère toujours pouvoir me baigner un jour, torse nu dans une piscine municipale

L’érection des mecs est un problème qui les concerne seuls: ils doivent songer à domestiquer leur pénis, au lieu de s’en prendre aux femmes

Et dans l’impossibilité de le faire, peut-être songer à s’en …séparer ? :##

Sexualité: ce que veulent les femmes ?

« D’après le sondage réalisé auprès de ses membres féminines, le site révèle que les cinq choses que les femmes vont chercher dans le lit de leur amant sont dans l’ordre :

– le sexe oral (29%)

– des préliminaires plus longs (25%)

– de nouvelles expériences pour les changer de la routine avec leur partenaire officiel (22%)

– un pénis de plus grande taille (15%)

– jouer avec des sex toys (9%)

Dans son livre Amour Toujours !, le Dr Gérard Leleu, sexologue, rappelle que contrairement à la pensée commune, l’infidélité n’est pas un apanage masculin puisque « les femmes ont autant de besoin érotiques » qu’eux »….(Extrait).

http://www.medisite.fr/a-la-une-sexe-5-choses-que-les-femmes-infideles-veulent-au-lit.688859.2035.html

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Com sous l’article:

« Le manque de ces gestes, est sans doute une frustration pour beaucoup de femmes, mais en ce qui concerne l’infidélité, l’article oublie de mentionner des aspects psychologiques très importants.

Entre autres.

– La jalousie maladive et injustifiée du conjoint (les raisons, ça exigerait tout un article).

– La perte de crédibilité et de confiance en le conjoint.

– La perte de communication et de complicité.

Il est certes vrai que si on n’arrive pas à communiquer à son conjoint tous ces désirs énumérés dans l’article c’est qu’il y a des défaillances de communication et de complicité. »

Un bon début ! 😉

Il y manque « La perte de crédibilité et de confiance en…SOI!. »(De nanas. Popaul ne doute pas de sa capacité à donner du plaisir juste avec son incontournable…va-et-vient :## )

Confiance en soi boostée par ces mille et une petites attentions, qui font que la nana se sent…exister(!), bandante et désirée

Et non pas simplement prise pour un objet servant de…vide-couilles*, quand M. ressent un trop plein où l’on pense (expression* imagée d’un twitto)

La « sexualité à la manière des mecs » ne satisfait plus, à l’évidence

Sauf pour les femmes abonnées au simulacre de l’orgasme !

Ce site de rencontre…d’infidèles en jupons, entre autres, a encore de beaux jours devant lui…

Les sex-toys n’ont plus vraiment l’air de… pénis ?

Repéré par Aude Lorriaux

… »«L’industrie du sex-toy a longtemps été dominée par les mâles», avance Ti Chang, cofondatrice de la marque de sex-toy ultra-design Crave. «Et c’est pour cela que c’est très centré sur l’anatomie masculine. Ils se sont juste dits “oh, elle veut une grosse bite, alors nous allons tout simplement en reproduire une et lui donner différentes couleurs”», ajoute-t-elle. »

Archaïsme….

Ti Chang estime qu’«aucune femme n’a jamais désiré le genre de sex-toy en forme de pénis réaliste et de lapin» qui inondait le marché jusqu’au début des années 2000. Pour Robert Rheaume, le président d’une autre ligne de sex-toys de luxe, JimmyJane, ces jouets réalistes sont «intimidants et effrayants pour la plupart des gens». Kitsch et grotesques, résume Fusion. Il y avait donc là un remarquable marché pour des designers qui auraient absorbé les leçons d’Apple et d’Ikea, et les appliqueraient au marché du sexe. »…(Extrait).

http://www.slate.fr/story/104972/sextoys-penis-design-puritanisme

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« Pour Robert Rheaume, le président d’une autre ligne de sex-toys de luxe, JimmyJane, ces jouets réalistes sont «intimidants et effrayants pour la plupart des gens». Kitsch et grotesques, résume Fusion. »

S’il n’y avait que les sex-toys en forme de pénis à se montrer: « «intimidants et effrayants pour la plupart des gens». Kitsch et grotesques » !!!

TOUTE la MISOGYNIE familiale, sociétale et religieuse l’EST, hélas, pour les nanas ! :##

"Une île où on vit comme il y a 15 000 ans, sans chef, ni sorcier"… ni religions !

Par Ariane Nicolas

… »De leurs us et coutumes,(400 personnes), on ne sait presque rien, sinon qu’ils se nourrissent essentiellement de poissons et de tortues. Ils ne disposent ni de chef ni de sorcier, et, d’une manière générale, leur structure sociale ne répond à aucune organisation précise, d’après les observateurs. « Ils vivent comme il y a quinze mille ans », résume The Independent, qui leur consacrait un bel article en 1993. Rien ou presque n’a changé depuis. »…(Extrait).

http://www.francetvinfo.fr/monde/asie/oui-il-existe-bien-sur-la-terre-une-ile-habitee-que-personne-ne-parvient-a-approcher_1018637.html

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Pas de « missionnaires divers :

– Pour détruire leur civilisation au nom d’un dieu qui « laverait plus blanc » que les autres ?

– Pour ordonner aux femmes de se « rhabiller » ?

– Pas de Jihad ou de Croisades pour aller exterminer les îles voisines afin d’y imposer leur dieu ?

– Pas de chasse aux « sorcières », d’Inquisition, de stigmatisation d’homosexuels…

-Pas de société inégalitaire et violente en prônant la domination masculine et la soumission des femme

– Pas de lapidation et autres ignobles saloperies religieuses?

-etc, etc …

En fait, un petit paradis de respect et de tolérance ? :##

Des femmes en colère ? MOI aussi !!!

Encore féministe à 74 ans, et tout le temps qu'il le faudre ! (Photo non contractuelle).

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« 3 femmes en colère »: téléfilm dramatique de Christian Faure (2012)

Une féministe engagée, indignée de voir les nouvelles générations si peu préoccupées par sa cause, se remémore le passé, ses secrets et souvenirs perdus.

Alors que les combats passés sont toujours d’actualité et que les acquis sont ébranlés, cette comédie douce-amère rappelle que les femmes doivent continuer à se battre.

Résumé

Féministe convaincue, Alice Trajan, 78 ans, réalise un jour que le monde n’a pas tourné comme elle l’aurait souhaité. Si elle et ses homologues se sont battues avec acharnement pour défendre leurs droits, les jeunes filles d’aujourd’hui ne semblent pas préoccupées par les mêmes combats. Elle décide de ne pas passer sous silence son indignation et de coucher sur papier les valeurs auxquelles elle tient tant. Avec ses amies Marion et Olympe, elle prend le chemin du passé, celui des secrets et des souvenirs perdus. Ensemble, elles découvrent que chaque génération peut en apprendre aux autres, et qu’à tout âge, il faut se battre pour être une femme libre »…(Extraits).

Emmanuelle Touraine

http://www.programme-television.org/films-telefilms/drame/3-femmes-en-colere#98052787

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« 3 femmes en colère »: téléfilm dramatique de Christian Faure (2012), ce soir à 20h45 sur France2

Le plus écoeurant, c’est de voir des nanas* cracher dans la soupe féministe, et parler du féminisme comme d’une…saloperie féminine dirigée CONTRE le masculin en général

Dit en clair et en stéréo: les féministes se battent contre les…COM-POR-TE-MENTS(!) liberticides/dévalorisants/dominants/dégradants/féminicides, etc, adoptés par des hommes prônant le sexisme/machisme/patriarcat/ misogynie comme normes sociétales, mais elles ne se battent pas contre les mecs, en tant que…mec(!) !

Ces femmes qui crachent dans la soupe, bénéficient cependant, sans aucune…gêne(?), des conditions de vie améliorées, grâce aux luttes acharnées de QUI ? Des féministes, bien sûr!

 » Face à ces questions de fond, les féministes d’autrefois ont bataillé longuement, arrachant le droit de vote pour les femmes en 1945 seulement et bataillant ensuite pour le droit, sans autorisation préalable du mari, à ouvrir un compte en banque et exercer une profession (1965), pour le droit à la contraception (Loi Neuwirth, 1967), au remboursement de la contraception (1974), pour le droit à l’avortement (1974), pour le droit de divorcer plus facilement (1975)…

Comme les droits démocratiques et les droits sociaux, les droits des femmes stagnent (égalité salariale) ou régressent (avortement, contraception). Il y a matière à combat pour les féministes d’aujourd’hui, femmes et hommes réunis ! De nombreuses organisations féministes l’ont bien compris. Et avec elles, des forces associatives, syndicales et politiques »…(affirme Andrée OGER)

DES féministes n’aimeraient pas les mecs ? Et alors? Elles ont sûrement de bonnes raisons pour cela !

On remarque que des machos qui s’affichent ouvertement sexistes, ne déclenchent par contre pas une telle hostilité (haine ?)chez « Ces femmes qui crachent dans la soupe féministe », qu’elles… bouffent(!) pourtant chaque jour » d’une façon ou d’une autre; elles en raffolent, du macho car « ça le fait », considéré du point de vue de leur…dépendance affective !

MOI ? plus féministe…tu meurs! 😉

Et même pas honte, en plus, hahaha !

Au contraire même, tellement fière d’ouvrir ma « grande gueule », pour dénoncer les saloperies* misogynes/liberticides/violentes/dégradantes/féminicides,etc…

Sociétales* ET religieuses* !

JE, MOI, suis une « Femme en colère »

Et tout le temps qu’il le faudra  🙂

PS- encore dernièrement, une « cracheuse dans la soupe féministe », -collectionnant les machos qui la larguent ainsi que les petits faits avec eux,- tenait à spécifier (sur Facebook), que bien qu’elle dénonçait je ne sais plus quel comportement machiste(!)…il ne fallait surtout pas considérer sa démarche comme étant… féministe !

Pauvre d’elle et

Pauvre de nous !  😦

PS- Piqûre de rappel à la demande d’un (Visteur)

La misogynie existe partout où existent des hommes, des femmes et des…religions ?

Guerre des hommes et des religions inventées par eux, contre le  corps des femmes!(Gouache- Non contract.- Souris/légende)).

Par Gillian Schutte

 » Le corps des femmes a été un lieu de guerre depuis la création du patriarcat – une tendance misogyne qui a vu le corps féminin devenir le siège de brimades, de contrôle et d’oppression. Ainsi, le corps de la femme est largement devenu la cible de violence, de souffrance et d’exploitation plutôt que celle de joie, de plaisir et d’autonomie.

Une grande partie de cette violence est centrée sur le vagin à partir duquel toute vie humaine est conçue.

Le viol est une pratique masculine atrocement cruelle alimentée par une concoction horrible de droit masculin, de patriarcat retranché, de misogynie et de peur. Dans certains cas, il est entraîné par le manque d’estime de soi d’hommes chômeurs frustrés et furieux, démunis et « émasculés ».
Dans d’autres cas de viol est entraîné par l’arrogance pure du mâle privilégié, intitulé riche qui réduit sa partenaire à un trophée ou à un objet dont il a la propriété. Plusieurs fois, ce sont les hommes ordinaires qui sont connus par la victime en tant qu’oncles, voisins ou l’homme dans l’épicerie.

Il importe peu de savoir qui est le violeur, les dégâts infligés aux femmes sont les mêmes.

En Afrique du Sud, la guerre contre les femmes est rien de moins qu’une catastrophe nationale, et les femmes et les enfants sont devenus victimes d’une crise actuelle de la masculinité. Que ce soit centrée sur la paranoïa du blanc, un droit ou un privilège du désespoir économique, la rage est mise sur les femmes.

En fait l’Afrique du Sud a été classée comme le quatrième pays le plus dangereux de vivre en tant que femme.

Juste en Février de cette année, nous avons été soumis à une vague de gros titres centrés sur la violence contre les femmes. Non pas que ce mois-ci soit différent de tout autre mois en Afrique du Sud. Il se trouve que l’éventration particulièrement brutale et la mutilation génitale d’une jeune fille de 17 ans nommée Anene Booysen, a coïncidé avec la plus grande campagne mondiale que le monde ait jamais vu: « Un milliard Rising pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles » .

Il a également coïncidé avec l’indignation mondiale contre le viol collectif horrible et la torture de Jyoti Singh Pandey , la jeune femme indienne qui est mort de ses blessures au début de cette année.

L’Afrique du Sud ne pouvait plus garder le silence sur les viols aussi répugnants qui se passent à sa propre porte. Cela aurait été tout simplement moralement répréhensible.

Dans ce même mois une femme mariée sans nom a été décapitée par son mari, le torse d’un autre jeune femme a été retrouvé sans jambes et sans bras après la fuite de son voisin; deux corps de jeunes filles ont été retrouvés mutilés sexuellement et étranglés dans le veld. Ces incidents ont fait l’objet de manchettes mineures et ont été vite oubliés dans le sillage de l’assassinat présumé de Reeva Steenkamp par le médaillé d’or paralympique, Oscar Pistorius.

Le fait que ces victimes et les auteurs de ces crimes sont de différentes catégories de couches sociales et raciales, interpelle notre société à revoir ses préjugés au sujet de qui est exactement capable d’assassiner, de violer et de commettre des violences. La vérité c’est que la misogynie et la violence contre le féminin ne connaît pas de classe ou de race ou de barrières culturelles. Elle existe partout où existent les hommes et les femmes.

La violence contre les femmes est une épidémie qui s’étend à travers le monde. Elle est retranchée et massive. Selon des Statistiques des Nations Unies une femme sur trois sera battue ou violée au cours de sa vie. Nous pouvons blâmer carrément le patriarcat – une idéologie dominante et un système d’occupation avec ses nombreuses manifestations horribles dans le monde entier.

Le patriarcat joue dans divers degrés de cruauté et d’oppression dans les différents pays. Chaque continent a ses propres modes de violence de bure imposées aux femmes, pour les contrôler et leur dicter dans quelle mesure elles doivent se développer, comment elles sont autorisées à être sexuellement parlant, comment s’auto-réaliser et à quelle authenticité d’elles-mêmes, elles pourront accéder.

A l’Ouest, on voit les pratiques patriarcales de domination du monde, dans les structures de l’église où la misogynie institutionnalisé sévit – comme elle sévit dans les structures d’entreprise et gouvernementales. Ces pratiques se retrouvent dans les actes de viol et de violence domestique.

Et n’oublions pas que l’Europe reste le plus gros consommateur du commerce de la chair dans la traite des femmes et des enfants à travers une industrie d’esclavage sexuel retranché, qui révèle beaucoup de choses sur ce qu’un patriarcat réprimé est capable de devenir. Les réalités de ce monde souterrain de l’assujettissement et de l’horreur n’ont même pas commencé à être révélées parce que la vérité c’est qu’il y a très peu de survivants de cette machinerie bien huilée et bien cachée du viol systématique.

En Afrique et dans d’autres sociétés patriarcales, les femmes sont en état de siège quand elles se battent pour résister à l’énergie de l’hostilité et du contrôle des hommes, ainsi que dans la dévastation régnant dans les zones de guerre, tout en essayant de survivre à des difficultés économiques qui sont difficiles à imaginer.

Comme indiqué par le dramaturge américain et activiste de genre, Eve Ensler, qui a travaillé dans de nombreuses zones de viol du monde – que ce soit au Zimbabwe, où des viols généralisés ont eu lieu lors des violences au cours de l’élection ou de la Somalie, l’Egypte, l’Ethiopie, la Gambie et le Masailand où l’oppression des femmes, le mariage précoce et les mutilations génitales féminines sont répandus ou de la Guinée où les femmes ont subi des viols horribles durant l’agitation politique ou de la Somalie, le Soudan, la Sierra Leone et du Congo, où des milliers de femmes ont été violées et méthodiquement profanées, les femmes en Afrique rencontrent une guerre menée contre elles. Non sans l’aide de l’Occident soit.

Les statistiques sur le viol sont plus élevés dans les pays soumis à des guerres en cours, comme au Congo, où le viol est utilisé comme un moyen de sécuriser les minéraux pour les sociétés dans tout l’Occident. Cette pratique de détruire le corps des femmes devient une arme de multi-nationalisme qui est utilisée comme un moyen de sécurisation des minéraux. En violant les femmes et en commettant la destruction des communautés et des villages par des féminicides, les milices ont accès à des mines.

Il est clair que la violence sexuelle devient un instrument pour les sociétés et les intérêts capitalistes dans une société égoïste entre le patriarcat de l’Ouest et d’Afrique – générant un paysage apocalyptique dans lequel la guerre sur les femmes se manifeste à des niveaux alarmants de viol et de brutalité dans ce qui se joue comme un écho perturbateur et terrifiant du colonialisme.

Retour en Afrique du Sud, dans un pays de 50 millions de personnes, trois femmes sont tuées par leur partenaire intime chaque jour. On nous dit qu’une femme est violée toutes les dix-sept secondes, mais seulement une femme sur neuf le signale. Il est également signalé que seulement 14% des auteurs sont condamnés.

Certains ont dit que ces statistiques sont comparables à des statistiques de viol dans une zone de guerre. Certes, cette situation est intenable ?

Assurément, il est temps que nous, en tant que société, « Get It Together » pour aborder ce problème de front et avec détermination. Ce sont les hommes qui ont déclaré la guerre aux femmes et ce sont les femmes qui passent une quantité excessive de leur énergie à se protéger contre cette attaque de la violence masculine.

Nous avons besoin de nous lever à chaque occasion et de former une voix unifiée concernant le viol et la violence sur toutes les femmes – si une lesbienne noire est tuée dans un township par des gangsters homophobes ou si un « gros blanc » donne la mort à sa petite amie qui est un mannequin célèbre -la réaction doit être la même.

Nous devons former des mouvements de protestation de masse de femmes pour crier qu’on en a assez.

Nous avons besoin de ramasser des pots et des casseroles, des tambours, des cris primaux, des bannières, pour manifester notre indignation aux magistrats des tribunaux et aux postes de police et pour montrer notre colère. Nous avons besoin d’adhérer à ces voix qui travaillent pour nous assurer que le gouvernement entend nos exigences haut et fort et nous devons trouver des façons de faire en sorte qu’ils ne peuvent plus ignorer l’état d’urgence qui doit être déclaré concernant les femmes de l’Afrique du Sud.

Nous devons lutter contre cette guerre concernant la question plus large des causes sociales, et exiger un monde dans lequel les communautés sont des services qui créent des environnements sécuritaires pour les femmes.

Nous devons aussi travailler ensemble pour démanteler l’attente que le patriarcat a concernant notre langue, notre culture populaire, nos médias, les systèmes et les établissements d’enseignement judiciaires. Tout cela fait partie de la bataille.

La misogynie est institutionnalisée. Elle est ancrée dans nos vies quotidiennes et elle est rendue invisible par ceux à qui ont été remis ce soi-disant «dieu donné»/droit, de décider de leur supériorité sur les femmes.

Et pour les hommes, qui bêlent que tous les hommes sont les mêmes, considérez ceci: un seul homme dans environ 250 000 se prononcent contre le viol.

Jusqu’à ce que cela change, le silence de la majorité des hommes sur la réalité de cette guerre sur les femmes implique le collectif masculin.

Maintenant c’est c’est venu le moment où tous ensemble: hommes femmes doivent se lever et mettre fin à cette guerre contre le corps des femmes, la psyché des femmes, l’intelligence des femmes, les émotions des femmes et les vagins des femmes.

( Schutte est une cinéaste indépendante reconnue, écrivaine et militante pour la justice sociale. Elle est membre fondatrice de médias pour la Justice et co-productrice au portatifs Films .

Lire plus d’articles par Gillian Schutte .

Si vous souhaitez republier cet article de SACSIS, s’il vous plaît attribuer-lui l’auteur et citez « Le Service d’information de la société civile sud-africaine » comme source. »

Par Gillian Schutte · 25 février 2013 (Traduction Google)

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.sacsis.org.za/site/article/1582&prev=/search%3Fq%3Dwar%2Bagainst%2Bwoman%2Bbody%26hl%3Dfr%26rlz%3D1T4GUEA_frFR546FR546

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 » La vérité c’est que la misogynie et la violence contre le féminin ne connaît pas de classe ou de race ou de barrières culturelles. Elle existe partout où existent les hommes et les femmes. »

…Et les RELIGIONS, toutes inventées(!)par les mâles ? :##

Une Américaine de cent deux ans, qui fut à la tête de l’une des premières ONG de l’histoire, a dit en 2000 : « je vois que rien n’a changé pour les femmes depuis mon époque. On les bat, toujours, on les viole, et personne n’arrive à empêcher cela ».

On les assassine de plus en plus, aussi! Et partout sur la planète…

PS- Piqûre de rappel d’un précédent article.

"C’est le sexisme qui est un tue l’amour, un détourneur de séduction, un contrefacteur de l’humour. " !

Pas de barreaux sexistes pour les femmes !(Pastel gras, non contract.- Pointez souris/légende).

—–
Par Brigitte Grésy

… » Le sexisme désigne à la fois une idéologie qui érige la supériorité d’un sexe sur l’autre, entraînant un jugement sur l’intelligence, les compétences et le comportement, mais aussi des pratiques. Ainsi sont visés des actes allant du plus anodin en apparence, comme les blagues ou remarques sexistes, à la discrimination et aux diverses formes de harcèlement, voire à l’agression sexuelle. Mais si certains sont clairement visés par notre droit, d’autres y échappent largement, comme tout ce qui relève du sexisme ordinaire, tous ces petits signes, attitudes, propos et comportements qui, de façon sournoise, l’air de rien, délégitiment, déstabilisent, infériorisent les femmes, bien plus souvent que les hommes, dans le monde du travail, et entraînent une altération de leur santé physique et mentale. Il y a une tolérance au sexisme ordinaire dans les organisations de travail sans commune mesure avec la tolérance pour le racisme ou l’homophobie »…(Extrait).

http://www.huffingtonpost.fr/brigitte-gresy/une-pepite-inattendue-lagissement-sexiste_b_7887770.html?utm_hp_ref=france

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« Il y a une tolérance au sexisme ordinaire dans les organisations de travail sans commune mesure avec la tolérance pour le racisme ou l’homophobie. »

C’est peu de le dire !!!

Des femmes prennent même les manifestations du « sexisme ordinaire » -au travail, dans la rue, sur les blogs(!), ect- pour de… »l’humour »(!) ou pour un …compliment !!! :## ( Question: cela serait-il, aussi, en rapport étroit avec le niveau du… QI ?

Je pense, entre autres, à cette blogueuse qui demande: c’est quoi « abyssal »? au lieu de taper ce mot dans la barre de son ordi et de… LIRE(!) la définition. Ou bien à cette autre, « incapable » de copier-coller un texte en anglais dans Google traduction et de le lire en la langue qu’elle désire. ou encore à celle qui « s’excuse » 7 fois avant de parler, dans son com ?

En fait, auraient-elles au contraire(!) pigé, que plus elles se montrent « incapables », -le mot est faible- plus DES mecs apprécient ?)

« Il y a une tolérance au sexisme ordinaire dans les organisations de travail sans commune mesure avec la tolérance pour le racisme ou l’homophobie. » ?

Y a encore du boulot: la pente est raide et le chemin tortueux, surtout en raison de la complicité active de beaucoup trop de nanas ! :##

"l’affaire du bikini à Reims" ?

Un com sous l’article:

« Et « demander » à une inconnue de se rhabiller, probablement avec courtoisie, :-)) vous trouvez que cela n’a probablement pas un petit côté culturel si ce n’est plus; et que c’est simplement un different esthétique »

http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/28/affaire-bikini-reims-nesrine-mook-mise-en-cause-raconte-version-faits_n_7884944.html?utm_hp_ref=France

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« un petit côté culturel si ce n’est plus » ?

Quelle idée !!! :##

Cool : " Le bon Dieu est misogyne, Mais le… diable, il ne l’est pas ! " :-))

C’est la faute à Eve

D’abord elle a goûté la pomme
Même que ce n’était pas très bon
Y avait rien d’autre, alors en somme
Elle a eu raison, eh bien, non ?
Ça l’a pourtant arrangé, l’homme
C’était pas lui qui l’avait fait
N’empêche, il l’a bouffée, la pomme
Jusqu’au trognon et vite fait

Oui, mais c’est la faute à Ève
Il n’a rien fait, lui, Adam
Il a pas dit : « Femme, je crève
Rien à se mettre sous la dent »
D’ailleurs, c’était pas terrible
Même pas assaisonné
C’est bien écrit dans la Bible
Adam, il est mal tombé

Après ça, quand Dieu en colère
Leur dit avec des hurlements :
« Manque une pomme à l’inventaire !
Qui l’a volée ? C’est toi, Adam ? »
Ève s’avança, fanfaronne, et dit :
« Mais non, papa, c’est moi
Mais, d’ailleurs, elle était pas bonne
Faudra laisser mûrir, je crois »

Alors c’est la faute à Ève
S’il les a chassés d’en haut
Et puis Adam a pris la crève
Il avait rien sur le dos
Ève a dit : « Attends, je cueille »
Des fleurs, c’était trop petit
Fallait une grande feuille
Pour lui cacher le zizi

Après ça, quelle triste affaire
Dieu leur a dit : « Faut travailler »
Mais qu’est-ce qu’on pourrait bien faire ?
Ève alors a dit : « J’ai trouvé »
Elle s’arrangea, la salope
Pour faire et porter les enfants
Lui poursuivait les antilopes
Et les lapins pendant ce temps

C’est vraiment la faute à Ève
Si Adam rentrait crevé
Elle avait une vie de rêve
Elle s’occupait des bébés
Défrichait un peu la terre
Semait quelques grains de blé
Pétrissait bols et soupières
Faisait rien de la journée

Pour les enfants, ça se complique
Au premier fils il est content
Mais quand le deuxième rapplique
Il devient un peu impatient
Le temps passe, Adam fait la gueule
Il s’aperçoit que sa nana
Va se retrouver toute seule
Avec trois bonhommes à la fois

Là, c’est bien la faute à Ève
Elle n’a fait que des garçons
Et le pauvre Adam qui rêve
De changer un peu d’horizon
Lui faudra encore attendre
De devenir grand-papa
Pour tâter de la chair tendre
Si même il va jusque-là

En plus, pour faire bonne mesure
Elle nous a collé un péché
Qu’on se repasse et puis qui dure
Elle a vraiment tout fait rater
Nous, les filles, on est dégueulasse
Paraît qu’ça nous est naturel
Et les garçons, comme ça passe
Par chez nous, ça devient pareil

Mais si c’est la faute à Ève
Comme le bon Dieu l’a dit
Moi, je vais me mettre en grève
J’irai pas au paradis
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit
Le bon Dieu est misogyne
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah !

J'aime

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 » J’irai pas au paradis *
Non, mais qu’est-ce qu’Il s’imagine ?
J’irai en enfer tout droit **
Le bon Dieu est misogyne :yes:
Mais le diable, il ne l’est pas
Ah ! » :no:

* Too much !!!

** Me too !!!

"Car même dans un cercueil, je ne veux jamais être couchée ". Une artiste féministe et bisexuelle…

Frida Kahlo(tableau « la colonne brisée)

 » Membre du parti communiste, Frida Kahlo refuse le destin promis aux Mexicaines. Tout de suite, elle cherche à voyager, s’enrichir intellectuellement, à se faire connaître dans un milieu artistique très masculin. Ce qu’elle fera d’ailleurs. Frida deviendra même par la suite une icône féministe. Côté vie privée, elle épousera le peintre Diego Rivera, mais aura de nombreuses aventures, avec des hommes et… des femmes.

(1907-1954), dont la vie a été marquée par de graves problèmes de santé. Renversée par un bus à l’âge de 18 ans, elle s’en sort par miracle mais avec de multiples fractures. Sa jambe gauche, son bassin, ses côtes et surtout une partie de sa colonne vertébrale ont été brisés par la violence du choc, son abdomen transpercé.

Elle restera alitée pendant près de trois mois. Un an après l’accident, ses douleurs au dos l’obligent à se rendre de nouveau à l’hôpital. Immobilisée pendant des mois, contrainte de porter une série de corsets en plâtre, elle commence à peindre. On place un miroir au-dessus de son lit. C’est le début d’une série d’autoportraits dans lesquels il est souvent question de ses souffrances. Suite à son terrible accident, elle ne pourra jamais avoir d’enfants et fera de nombreuses fausses couches – autre thématique incontournable dans son œuvre.

Frida est morte à 47 ans seulement avec cette phrase superbe, demandant d’être incinérée, « car même dans un cercueil, je ne veux jamais être couchée« …

L’omniprésence de la douleur
Peinte en 1944, La columna rota est l’expression du mal physique et psychique profond dans la vie de Frida Kahlo. Cette année-là, elle doit porter un douloureux corset en acier durant 5 mois. Cette œuvre, l’une des plus connues de l’artiste, dévoile une colonne ionique brisée au centre de son corps déchiré et planté de clous.
Frida Kahlo, La columna rota (La colonne brisée), 1944, huile sur masonite, 39,8 x 30,5 cm (©Collection Museo Dolores Olmedo, Xochimilco, México. »

Source Museo Dolores Olmedo, Xochimilco, México

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Je suis tombée raide dingue de Frida, de son « village » Coyoacàn, de sa case bleue où je l’ai « vue » sur son lit, de son jardin où j’ai entendu ses pas, de son musée, de ses tableaux, de son histoire personnelle…

En plus, des amis mexicains chez qui on séjournait ( Un journaliste et sa compagne universitaire), n’ont pas tari d’anecdotes, lors de la visite…