" Nous, les mecs" (Daniel Welzer-Lang).

 » Nous, les mecs, nous devons, avec les femmes, et de notre place spécifique, clore le chapitre de la domination masculine. Pour cela, il nous faut faire l’inventaire de la virilité. Savoir ce que nous devons en garder. Ce qu’il est important que les femmes apprennent à son sujet. Et ce qui doit être jeté aux oubliettes. Parce que les hommes, majoritairement déstabilisés dans leurs certitudes, se posent aujourd’hui de nombreuses questions mais n’ont pas toujours les mots pour les exprimer ni l’occasion de le faire, Daniel Welzer-Lang a choisi de leur parler, de dire comment l’on devient homme, par quelles souffrances, épreuves et joies l’on passe, et ce que cela signifie concrètement que d’être un mec affectivement, sexuellement et professionnellement.
Il s’adresse également aux femmes qui, plus souvent qu’on ne le croit, appellent de leurs voeux un livre qui leur expliquerait avec simplicité ce que, de nos jours, les hommes pensent, vivent et ressentent. »
Daniel Welzer-Lang, Nous, les mecs. Essai sur le trouble actuel des Hommes, Paris, Payot, 2009, 192 p. Source l’AISLF.Daniel Welzer-Lang est membre de l’AISLF.

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 » Titulaire d’un doctorat de sociologie, de sciences sociales et d’une habilitation à diriger des recherches, Daniel Welzer-Lang est professeur de sociologie et d’études du genre, à l’Institut de sciences sociales Raymond-Ledrut (Département de sociologie à l’Université Toulouse-le Mirail).

Il est également membre du Centre d’études des rationalités et des savoirs (Cers)(CIRUS (UMR 5193 du CNRS) de l’Université de Toulouse-le Mirail) depuis 2003. Il publie des ouvrages traitant de la question du masculin et du genre, de l’homophobie et également des violences masculines, des sexualités (échangisme, libertinage, bisexualités), du travail du sexe… Il parle notamment du paradigme asymétrique pour expliquer comment hommes et femmes ne parlent pas le même langage ni ne voient la même réalité sociale. Ses travaux reprennent les avancées des théories féministes sur le patriarcat, l’oppression des femmes, la domination masculine.

Il emploie souvent la méthode de l’observation participante pour ses enquêtes sociologiques. »
Source Wikipédia.

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C’est QUOI un mec ?

Pour MOI ? Une femme comme les autres, que les sociétés et les religions ont « déréglée » !

Mais certains ont pu passer « au travers »…OUF !!! 😉

51 "pays" ont visité mon blog…Merci aux visiteurs !

un parfum de lavande ( Huile sur toile: « Comme un parfum de lavande »)

J’ai reçu des visites des 51 pays suivants( En tout 77 000 pages vues et 42 000 visiteurs en 2 ans et demi) :
France(FR), Belgium (BE),Tunisia (TN),Canada (CA) ,Reunion (RE),Switzerland (CH),Morocco (MA), Algeria (DZ),United States (US),Brazil (BR),United Kingdom , Guadeloupe (GP), Romania (RO), Senegal(SN),French Guiana (GF),Netherlands (NL),Italy (IT), Martinique (MQ) ,Cote D’Ivoire (CI),Germany (DE) ,Mauritius (MU),Benin (BJ),Burkina Faso (BF),Hungary (HU),Portugal (PT),Austria (AT),Ireland (IE),Poland (PL),Luxembourg (LU),Greece (GR), Bulgaria (BG), Oman (OM),Indonesia (ID),Gabon (GA),Nigeria (NG),Madagascar (MG),New Caledonia (NC), South Africa (ZA),Paraguay (PY),Djibouti (DJ),Thailand (TH),Iran, Islamic Republic of (IR)Israel (IL), New Zealand (NZ),Hong Kong (HK),Mali (ML),Mauritania (MR) ,Lebanon (LB), Korea républic of (KR), Mali (ML),

Je suis très émue de penser que ma « voix » ait porté si loin…

Un gros bisou à tous et…Merci !

Brésil: " Recoller les morceaux " !!!

 » Amnesty International: Brésil- recoller les morceaux: L’expérience des femmes avec la violence urbaine au Brésil .
Le présent rapport donne un aperçu de ce qu’est la vie pour les femmes dans de nombreuses régions du Brésil d’aujourd’hui. Chez les femmes, les communautés socialement exclues vivent leur vie dans un contexte de constante criminalité et de violence policière.

Le rapport met l’accent sur les histoires largement incalculables de femmes qui luttent pour vivre leur vie, pour élever leurs enfants et luttent aussi pour la justice au milieu de la police et de la violence criminelle. Il met en lumière quelques-unes des formes de violation des droits de l’homme contre les femmes en particulier.  »

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A consulter :

Brésil recoller les morceaux

Maria da Penha, électrocutée par son mari …Après avoir été blessée par balles et devenue paraplégique…

Maria da Penha
 » Une loi relativement peu connue à l’étranger : la loi Maria da Penha; cette femme a lutté pendant…vingt-ans pour faire valoir ses droits et ceux des femmes brésiliennes« .
(Photo:Maria da Penha recebe o título de cidadã baiana.(Alberto Coutinho AGECOM )

 » La presse brésilienne a relaté deux faits-divers bouleversants.
Le premier, publié ce matin, raconte comment une femme réfugiée avec ses deux enfants dans un commissariat a révélé aux policiers l’enfer conjugal. Un cauchemar qui a duré près de douze ans.

Le mari de cette dernière, Moizes Cipriano, la battait régulièrement sur la crâne et utilisait des armes artisanales pour la menacer et l’agresser. La famille fut séquestrée durant de longues années, et pour dissuader l’épouse de prendre la fuite avec les enfants, il avait opté pour une méthode d’intimidation radicale. Un cercueil, récupéré dans la décharge d’une entreprise, était utilisé pour lui montrer à quoi pouvait ressembler son ultime demeure. En cas de désobéissance, il menaçait de jeter son cadavre dans le cercueil en bois.

Le deuxième cas concerne l’assassinat filmé d’une femme par son ex-mari. La vidéo, diffusée à une heure de grande écoute, a ému l’opinion car le meurtrier avait a huit reprises menacé de mort la victime, reçu une interdiction de s’approcher de son ex-épouse et avait par trois fois fait l’objet d’une demande d’emprisonnement par le parquet. Cette chronique d’une mort annoncée a révélé les lacunes d’un système qui a du mal à protéger les personnes vulnérables.

Cela a aussi mis en lumière une loi relativement peu connue à l’étranger : la loi Maria da Penha.

Cette loi, relative à la violence familiale, a été promulguée en 2006. Les dispositions légales prévoient la création de tribunaux spéciaux pour juger les violences familiales et domestiques et des mesures de protection et d’assistance immédiates aux femmes.

La loi éponyme rend hommage au courage d’une femme qui a lutté pendant vingt-ans pour faire valoir ses droits et ceux des femmes brésiliennes.

Maria da Penha Maia Fernades, pharmacienne, a subi les violences de son mari, Marco Antonio Heredia Viveros, un universitaire colombien, durant six années. En 1983, ce dernier a tenté de la tuer par deux fois, la première avec une arme à feu et la deuxième par électrocution. Elle restera paraplégique.

Neuf années plus tard l’agresseur sera condamné à huit années de prison. Avec les recours juridiques et les réductions de peine il en effectuera que deux.

Maria da Penha n’en restera pas là. Son combat la poussera à recourir aux instances juridiques régionales.

Seront respectivement saisis le CLADEM (comité latino américain de défense des droits de la femme) et la Commission Interaméricaine de Droits Humains de l’OEA (Organisation des États Américains) en 2001, qui condamnera le Brésil pour négligence et omission et demandera le versement d’une indemnisation à la victime.  »
Par Informel Groupe Ailleurs le 22 janv. 2010:
Source le post.2/01/2010.

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Ne pas laisser passer la violence machiste, MÊME en PAROLES !!!

Ne pas se contenter de pleurnicher…

La HONTE c’est pour les MACHOS, pas pour les nanas qui HURLENT les graves TRAUMATISMES et les TORTURES infligées par leur conjoint…

La HONTE c’est aussi pour TOUS les pays qui ferment, plus ou moins, les yeux…

La HONTE…C’est pour nous TOUS, qui adoptons la politique des 3 singes: ne rien VOIR, ne rien ENTENDRE, ne rien DIRE…(Par solidarité de genre pour des mecs, par soumission naturelle pour des nanas « confirmées » dans leur soi-disant médiocrité originelle ?)

Les religions portent une écrasante part de responsabilité dans le mauvais sort fait aux femmes, PARTOUT dans le Monde.

Des nouvelles "fraîches" d’Haïti…

Viol www.art112ism.orghtmlviol.htm

Kolekti Fanm Pou Devlopman (Visiteur)
http://kofadevhaiti.ht
dimanche, 25. avr, 2010 @ 00:21:35

Le KOFADEV (Kolektif Fanm Pou Devlopman)denonce avec force les violences dont subissent les femmes haitiennes. Apres le seisme du 12 janvier, tous les violeurs qui ont ete condanmes pour viols et crimes sont en liberte.

Ils reviennent pour se venger de celles qui les ont accuses en proferant de les violer a nouveau et de les tuer.
Les femmes en Haiti sont plus que jamais exposee.

Elles vivent dans la peur et l’angoisse. Elles ne sont pas en securite.

Elles sont livrees a elles-meme.

KOFADEV

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HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhh…

minou fusil

La spirale infernale…

DV (Photo:une scène « terrible » du film)

[  » DV Domestic Violence » Un film de Shun Nakahara 2005

On l’aura deviné, le sujet du film est un vrai problème au Japon, auquel a décidé de s’attaquer Shun Nakahara.

Couple marié depuis trois années, Yasuko (Yuka Hanabusa) et Shougo (Kenichi Endou) ont tout des conjoints ordinaires. Sauf que Yasuko continue de travailler et que Shougo supporte de plus en plus mal cette situation. Il commence à mettre des bâtons dans les roues de Yasuko pour l’obliger à rester au foyer. Peu à peu il devient de plus en plus agressif et exigeant, allant jusqu’à inscrire les jours où il lui fera l’amour sur un calendrier mural, qui décrit également toutes les tâches jounalières de Yasuko. Jusqu’au jour où il en vient à la frapper. C’est le début d’un engrenage de violences physiques chaque jour plus insupportables.

Yasuko, femme initialement active, va tenter assez tôt de chercher de l’aide mais, en dépit des conseils d’une femme qui a vécu sa situation, elle tarde à prendre des mesures plus radicales pour s’éloigner de Shougo. Mais plus que l’incapacité de Yasuko à échapper à son mari (au début par amour, ensuite par peur), le film tend à montrer la lâcheté de la société japonaise dans son ensemble. Dans un pays ou le ciment social reste fort et la criminalité faible, c’est le foyer qui est un lieu de violence. Incapables de relâcher la pression socialement, nombre de japonais tournent leur rancœur, colère ou simplement désarrois vers leurs proches. D’où un nombre de cas non négligeable de parricides, matricides, violences conjugales, infanticides depuis plusieurs années au Japon.

La scène la plus forte du film est certainement celle où Yasuko et Shougo sont dans un karaoké. Après avoir violemment heurté le crâne de Yasuko avec le micro, Shougo s’en va un moment aux toilettes, donnant l’opportunité à Yasuko, le visage en sang, de demander à un employé d’appeler la police. Mais ce dernier refuse arguant du fait qu’il ne peut prendre une telle décision sans l’accord des autres clients, en l’occurence Shougo. Yasuko fuit et se réfugie dans un Kouban (commissariat de proximité), où le policier refuse de prendre son témoignage ou même de l’aider (il va jusqu’à la culpabiliser) lui disant « ce qui à trait au foyer, se règle au sein du foyer ». Le film est d’autre part très critique envers les services sociaux qui sont incapables de faire quoi que ce soit, obligeant Yasuko à trouver elle-même une solution à son problème.

Shougo, superbement interprété par un Kenichi Endou impeccable qui passe du mari adorable à l’époux violent, désire posséder Yasuko comme on possède un objet, ou plus exactement un chien voire un esclave. Son côté puéril et son égoïsme (le film montre souvent des mères de famille avec un enfant, comme pour mettre l’accent sur l’absence d’enfant au sein du couple Yasuko/Shougo, Shougo se voulant l’enfant dont la mère s’occuperait exclusivement) lui font détruire tout ce qui est extérieur à sa relation avec Yasuko. Après avoir eu raison du travail de cette dernière, il ira jusqu’à détruire toute les photos d’eux deux, à l’exception d’une seule.

DV offre donc une vision très pessimiste d’un problème souvent occulté, sous prétexte qu’il fait partie de la sphère privée, dans un pays où c’est seulement récemment que la loi a été changée pour que la violence domestique soit reconnue comme un acte criminel.
Il tente également d’en décrypter les mécanismes avec la gradation des violences, d’abord morales puis physiques, fait mieux comprendre comment Yasuko se fait prendre dans un piège en forme de spirale infernale. ]
Source l’Agenda de Sancho

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 » Lâcheté de la société japonaise dans son ensemble » ?…

Lâcheté de TOUTES les sociétés…

Lâcheté UNIVERSELLE…De TOUS !!!

Une scène « terrible » du film ?

Je ME revois …

Bêtement, des femmes croient que des flics, donc que la SOCIETE est là pour les PROTEGER…Alors que des politiques, des policiers, des lois, sont issus de la MÊME sphère NATURELLEMENT dominante…Et encore trop souvent violente et injuste à l’égard des femmes…

Leur SEUL salut en cas de violences extrêmes ?…La fuite ! En abandonnant TOUT, absolument TOUT, derrière elles…

Un peu comme si un violent cataclysme les projetait…Sur une planète inconnue, sans repères…Mais l’amour de la vie …Peu à peu RECREE la vie, et…

Le BONHEUR est alors possible, avec un amour de mec, des amours d’enfants, un amour de famille et une vie superbe, SI on est prête à en payer le prix…SURHUMAIN !!!

« Ce » BONHEUR existe, je l’ai rencontré…

" Pile tu perds, face tu gagnes pas"…(iA)

nu(« nu »: fusain)

[ « SALOPE ! » Apologie de la salope
Posté par shiloune.

 » Nous connaissons toutes ça au moins une fois dans notre vie…
-Le jour où on est en jupe et qu’on ne sourit pas à un abruti qui nous siffle.
-Le jour où on se laisse aller dans les bras d’un bel inconnu.
-Le jour où, au contraire on se refuse à un homme. Il y a des dizaines d’autres exemples de cette logique masculine…
Nous connaissons toutes le fameux « toutes des salopes sauf ma mère ». A ça j’ai envie de répondre : « oui mais ta mère est la salope d’ autres mecs… »
C’est un concept misogyne : les hommes nous traitent de la sorte lorsqu’ils ressentent une frustration ou au contraire le sentiment de nous avoir « possédées ».
En gros, dans n’importe quelle situation, nous sommes toutes des salopes.
Les femmes aussi se traitent entre-elles, ainsi, lorsqu’elles ont un sentiment de rivalité.
Il convient alors de faire le lien entre cette rivalité et notre système qui l’entretient !

Comme dirait Isabelle Alonso : « Pile tu perds, face tu gagnes pas ».
La salope est une femme insultée avant tout, quoi qu’elle ait fait. « Salope » est une insulte à caractère sexiste au même titre que « sale nègre » est une insulte à caractère raciste. ]
Source : la révolte des violettes est en marche.

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Saaaalooope !

…Ça arrive aussi dans un blog féministe, quand un macho tombe sur un article qui lui renvoie une image détestable…De lui-même!

Il est d’autant plus vindicatif, que les nanas de son entourage lui ont laissé croire qu’un « VRAI » mec, c’était…çà !!!

RACISME, SEXISME, MÊME COMBAT…

" Zhaodi, ce prénom FEMININ, signifie : apporte-nous un fils " !!!

Les femmes en Chine ?

[ Les femmes chinoises, les oubliées de la modernisation
par Isabelle Attané.

Un milliard trois cents millions de Chinois aujourd’hui, c’est 20 % de la population mondiale. De cette masse colossale, plus de six cents millions sont des femmes : un peu moins de la moitié. Dans le reste du monde, pourtant, lorsqu’une attention comparable est accordée aux hommes et aux femmes, c’est un peu plus de la moitié de la population qui est féminine. Avortements sélectifs de filles et surmortalité féminine anormale, en particulier dans la petite enfance, sont à l’origine d’un déficit féminin croissant qui constitue l’un des défis les plus importants pour la Chine du XXIe siècle.

En dépit de la modernisation économique, la femme chinoise reste en effet « inférieure à l’homme » dans une société profondément patriarcale et toujours très attachée à une descendance masculine. En Chine, une fille n’est chez ses parents que de passage car, à son mariage, elle partira pour se dévouer à la famille de son mari. Dès lors, elle ne doit plus rien à ses propres parents, pas même de s’occuper d’eux quand ils seront devenus vieux. Cette charge incombe aux fils et aux belles-filles. Dans les campagnes, on sait qu’il faut « élever un fils pour préparer sa vieillesse », puisqu’on ne touchera jamais aucune pension de retraite. Pour des centaines de millions de paysans, un fils est la seule assurance vieillesse, la seule garantie contre la maladie ou l’invalidité. Élever une fille, dit un dicton chinois, c’est cultiver le champ d’un autre.

Aujourd’hui encore, « la naissance d’un garçon est accueillie par des cris de joie et des pétards. Mais quand une fille voit le jour, les voisins se contentent de ne rien dire ». La superstition pousse encore nombre de parents à nommer leur fillette Laidi (littéralement : « Un garçon va suivre »), Pandi (« En espérant un fils ») ou Zhaodi (« Apporte-nous un fils »)… En outre, cette préférence traditionnelle pour les fils est aujourd’hui exacerbée par la baisse du nombre d’enfants. Alors, quand la politique de contrôle des naissances n’autorise qu’un seul enfant, deux au maximum, et que l’on veut à tout prix un fils, il faut empêcher, dans la mesure du possible, la naissance d’une fille (par un avortement sélectif) ou, quand elle survient néanmoins, tout faire pour qu’elle ne prive pas ses parents d’un fils. On ne déclare pas cette fille à l’état civil. On la cache ou, dans les cas extrêmes, plus ou moins consciemment, on la néglige au point d’entraîner son décès prématuré.

Mais ces discriminations envers les femmes dépassent le cadre strictement démographique. Car depuis la mort de Mao, en 1976, le vœu d’une Chine égalitaire, l’espoir que les femmes puissent enfin « soutenir leur moitié de ciel », compter autant que les hommes dans la société, n’est plus. Les réformes engagées par Deng Xiaoping, à la fin des années 1970, ont ébranlé les maigres acquis sociaux des décennies passées ; les inégalités sociales se creusent depuis dans le pays, et les femmes figurent au nombre des laissés-pour-compte de cette société post-maoïste. À plus d’un titre, la femme a même vu son statut régresser. Elle a été forcée de renouer avec des pratiques dont elle fut victime pendant des siècles, à l’époque impériale : infanticide (remplacé aujourd’hui par les avortements sélectifs de filles), prostitution, trafic, vente d’épouses, adultère, suicide… Elle y a aussi perdu dans son intimité profonde de mère, privée de la possibilité d’enfanter à son gré par une politique de contrôle des naissances toujours très coercitive. Dans le monde du travail, elle n’est pas non plus à l’honneur. Avec les réformes économiques, en effet, de nouvelles rivalités surgissent entre hommes et femmes sur le marché du travail. Un chômage plus fréquent que chez les hommes, des qualifications insuffisantes et des discriminations dans l’accès à l’emploi rendent sa situation souvent précaire.

Certes, une fois le bilan fait des avancées et des reculs, la Chinoise d’aujourd’hui est bien mieux considérée que la Chinoise de l’époque impériale et demeure malgré tout mieux lotie que la plupart des femmes à travers le monde en développement, y compris en Asie. Pourtant, ce que la condition féminine a gagné des réformes n’est guère à la hauteur de ce que les formidables progrès économiques de la Chine pouvaient laisser espérer. ]
Source Sisyphe.

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«  Elle a été forcée de renouer avec des pratiques dont elle fut victime pendant des siècles, à l’époque impériale : infanticide (remplacé aujourd’hui par les avortements sélectifs de filles), prostitution, trafic, vente d’épouses, adultère, suicide
Elle y a aussi perdu dans son intimité profonde de mère, privée de la possibilité d’enfanter à son gré par une politique de contrôle des naissances toujours très coercitive »…

No comment…