" Un universel masculin"

Femme debout (Peinture: « Femme debout »)

[ Un autre regard sur la liberté des femmes avec Simone de Beauvoir
DE LA BURQA A LA MAUVAISE FOI
– Elie Guedj pour Evene.fr – Avril 2010

« Le Deuxième Sexe » est un jeune sexagénaire. Autrefois tranchant, il permet aujourd’hui de rappeler, au-delà du voile intégral, l’empreinte masculine des monothéismes et de prévenir les femmes de l’illusion d’une justification de la liberté dans la foi. Les enseignements de Beauvoir, loin d’être surannés, sont d’une incontestable actualité… et un véritable recours…

…Le recours à l’auteur du « Deuxième Sexe » permet alors de rappeler contre le mensonge du dogme ou des commandements, l’importance de la vérité culturaliste au sujet de la condition féminine : « On ne naît pas femme, on le devient. » La femme est une fabrication et non un destin (une nature) biologique, historique, psychologique ou surtout théologique. Une fabrication que la philosophe interroge à travers les mythes monothéistes. Imperturbable archaïsme du modèle édénique confessant grossièrement à la fois un universel monothéisme irrévocablement androcentrique, un monde fait par et pour l’homme, et une idée de la femme déterminée exclusivement en fonction des intérêts et causes du mâle. L’homme rêve, sans réciprocité possible, la femme en fonction de ses besoins (projection des peurs et des désirs, craintes et espoirs, etc.), et la mystification religieuse (tradition juive antiféministe, paulinisme, littérature chrétienne de Paul Claudel), confondue dans la totalité de ce processus d’aliénation, la construit et l’entretient dans une essence immuable.

Diabolisée ou célébrée, la femme répond, tel un objet malléable, aux injonctions pragmatiques (souvent contradictoires) et aux besoins de domination ou de reconnaissance masculines (Eve pallie à la solitude d’Adam). Consacrée comme « héroïne de sainteté » ou maîtresse sanctifiée de la maison (voir le shabbat dans ‘Le Livre de ma mère’ d’Albert Cohen), la femme semble condamnée, comme le décrit minutieusement Beauvoir, à ne pouvoir se choisir, assignée éternellement à un rôle de « servante » matérielle, affective, sexuelle ou ontologique. Bref, une telle hiérarchisation des sexes, loin d’avoir capitulé sous les moments progressistes de l’histoire (mouvement des Lumières, Mai 68, etc.) a persévéré au sein des chapelles, des mosquées ou des synagogues.
Le voile n’étant que la face paradoxalement impudique, ostentatoire en République de cette aliénation religieuse inhérente et fondatrice à l’esprit des trois monothéismes. ]
Lire la suite de Un autre regard sur la liberté des femmes avec Simone de Beauvoir »
Source Evene.

*********************************************************************************************

 » Lire et relire « …

" Un choix réactionnaire? "

taslima_nasreen[1]
[ Avec la sortie le 30 mars de « Libres de le dire », un recueil de « conversations mécréantes » avec Taslima Nasreen, Caroline Fourest confirme sa position d’intellectuelle engagée. Professeur à Sciences Po Paris, journaliste à France Culture et au Monde, fondatrice de la revue féministe, laïque et antiraciste Pro Choix, la notion de dialogue est chez elle primordiale. Rencontre avec une intellectuelle qui porte un regard critique sur le voile…

Vous portez donc un autre regard sur le voile lorsqu’il est mis dans un pays musulman ?

Bien sûr. On a tendance à dire que c’est moins grave que les femmes portent le voile ici, que ce n’est pas comme si on était en Iran ou en Arabie saoudite… C’est exactement le contraire. Les démocrates qui se battent en Iran, même si elles sont voilées, se battent pour une société plus sécularisée et démocratique. Mettre le voile dans une société déjà démocratique et sécularisée, c’est vraiment vouloir un retour en arrière concernant la vision de la pudeur et des femmes. Quand Lila et Alma Levy ont décidé de porter le voile, on nous a dit qu’on était d’abominables féministes intolérantes à essayer d’y lire des motivations cachées. Les gens disaient que c’était anodin, une révolte d’adolescentes… Mais ces jeunes filles ont écrit un livre, dans lequel elles expliquent que la lapidation est un choix et que les gens qui s’embrassent dans la rue sont des pervers qu’il faudrait mettre en prison. Penser que la pudeur oblige à cacher ses cheveux parce qu’ils sont impurs ou suscitent la débauche va de pair avec une vision sectaire et réactionnaire de la société. Lire la suite de: Un choix réactionnaire ?]
Source evene.

*********************************************************************************************

« Mahomet tu te construis la religion qui t’arrange » a décrété sa première femme Khadija.

Idem pour TOUS les religieux (de toutes les religions),qui « arrangent » les affaires des mâles, leurs semblables

A…"Macholand", on adore les femmes…

( Une erreur l’a fait paraître en « caché » !)
Machisme à vomir (Fusain: « Machisme? Beurk! »)

… [ Aujourd’hui, il est rare qu’on s’oppose publiquement au principe d’égalité des sexes. Il passe pour un acquis tellement consensuel qu’il n’y a plus rien à ajouter. Pensée magique. Prétendre allez plus loin et mettre le principe en pratique provoque un regard vide. Qu’est-ce qu’elles veulent encore ? Puisqu’on est tous d’accord ! Même que les femmes, on les adore ! Affaire classée. Mettre le sujet sur le tapis, c’est comme affirmer que la Terre est ronde. Il fut un temps où c’était subversif. Aujourd’hui ça passe pour tellement évident que c’est dépassé.

Sauf que non. Pas évident, pas dépassé. Le principe d’égalité continue à fabriquer de l’inégalité à tour de bras. La preuve, on l’a tous les jours depuis qu’une femme, est en position éligible. Nous sommes en 2007 et c’est la première fois ! Depuis un siècle et demi de république ! Comme dit la pub, toutes les premières fois sont difficiles. Là, manifestement, le corps social fait une poussée allergique. La confrontation entre principe et réalité, ça fait mal !

On peut, on doit même, critiquer, contester, débattre. C’est à ça que ça se reconnaît, une démocratie… Encore faut-il, dans un contexte électoral, que ce soit des idées qu’on agite. Des idées politiques et sociales, autant que possible. La simple apparition de Ségolène Royal a entraîné un tsunami de réactions. Les unes s’attaquent à ses prises de position. Une minorité, digne de débat. Les autres s’attaquent à sa légitimité. Une majorité, symptomatique du malaise dès qu’on passe du principe qui donne bonne conscience (pas de différences entre hommes et femmes) à la réalité qui inquiète (qu’est ce qu’elle fout là celle-là ?). On décline ainsi toute une variation sur le même thème… Marianne, oui, Ségolène, non. En principe, oui. En vrai, non. En voici quelques exemples, non exhaustifs…

« On va quand même pas voter pour elle juste parce que c’est une femme ! » Outre que personne n’a demandé à personne de voter pour elle ‘juste parce que c’est une femme’ , personne n’a non plus noté que ça fait cent cinquante ans qu’on vote pour des hommes parce que c’est tout ce qu’il y avait en rayon. Vous dîtes ? Y’avait des différences entre eux ? Y’avait le choix ? Ben y’a qu’à donner le choix ! Facile ! Suggestion pour l’UMP : choisir une femme ! Non ? C’est vrai qu’ils préfèrent payer des amendes plutôt que de faire voter pour des femmes ! Juste parce que c’est des femmes ? Ça marche que dans un sens alors… Y’a des moments, j’ai du mal à suivre…

« Elle est pas compétente ». Je me souviens que Balladur ne connaissait pas le prix d’un ticket de métro et que Giscard ignorait celui d’une baguette de pain. On en déduisait que ces grands bourgeois étaient loin du quotidien, mais pas qu’ils étaient incompétents. Mitterrand n’y connaissait rien en économie. On en déduisait qu’il était plus près des grands principes que des réalités. Pas qu’il était incompétent. Ségolène, elle, n’est pas à la hauteur paraît-il. Elle sait même pas combien on a de « sous-marins-nucléaires-lance-engins » ! Oh la nulle, elle est nuuuulle ! ! Si elle le savait, on dirait qu’elle est laborieuse, qu’elle a tout appris par cœur mais qu’elle est pas brillante… On pense à la fameuse phrase de Françoise Giroud : « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. » ? (journal Le Monde – 11 Mars 1983). Car la question ne se pose pas pour ses concurrents. On les critique, certes, mais pas sur le mode condescendant que se permet le moindre plumitif inconscient de ses archaïsmes mentaux. Le message est toujours le même. Il n’y a pas si longtemps, des malades refusaient d’être opérés par une chirurgienne, des passagers descendaient de l’avion s’ils apprenaient que le pilote était une pilote. Les limites imposées aux femmes reculent, les préjugés changent de place mais restent en l’état. La même phrase, prononcée par un homme ou une femme n’est pas perçue de la même manière. Il n’y a pas de masculin à Bécassine. Des bourdes, ils en font tous, à longueur de temps. Si c’est un homme qui fait une bourde, celle-ci est isolée de celle qui la précède et de celle qui la suit. Il reste lui même. C’est tout. Si c’est une femme, la bourde qu’elle fait la transforme en gourde qu’elle est. Nuance. Vous trouvez que j’en rajoute ? Vous en voulez une, de bourde, que personne n’a relevé à ma connaissance ? Ça se passe sur TF1 le 5 février. Nicolas Sarkozy, à une question sur l’ouverture des magasins le dimanche, répond (à peu près, je cite de mémoire mais le sens y est) : « il faudrait que les magasins ouvrent le dimanche parce que les femmes n’ont pas le temps de faire LEURS courses en semaine puisqu’elles ont déjà leur boulot, les tâches ménagères, les devoirs des enfants, etc… » C’est pas de la belle bourde, ça ? Elle est pas rutilante, à l’heure de l’égalité affirmée ? Elle aurait pas mérité de soulever des questions ? Apparemment non. On va pas souiller l’image d’un véritable homme d’État avec des considérations sur la double journée de la domesticité. On pourrait peser l’importance respective du travail des femmes et du nombre de sous-marins-nucléaires-lance-engins-qui-ne-lancent-jamais-rien. Parions qu’on ne le fera pas. Sarko, on lui pose pas ce genre de question. Il est dispensé de CAP de président parce qu’il lui manque une patte au chromosome.

Variations sur le même thème : « Elle a pas la dimension. Elle a pas la carrure. Elle a pas la force. Elle a pas l’étoffe. Elle a pas les épaules. Elle a pas la voix… » Disons le tout net, elle a pas les couilles ! Et ça déroute… A force de ne voir, depuis des millénaires, que des hommes l’exercer, le pouvoir est aussi sûrement associé à la virilité que la sardine à l’huile et le chou à la crème. Les hommes y sont chez eux, ils baignent dedans. C’est leur milieu naturel. Et la République leur domaine réservé. Ceux qui ont un peu de mémoire se souviennent pourtant que la stature apparaît avec la fonction. Avant de devenir président, Mitterrand avait une image vieillotte, limite ringarde, de politicien de la IVème république. Chirac, lui, passait pour une sorte de gangster opportuniste limite dangereux, fan de tête de veau et de louches officines. Gageons qu’ils auraient gardé ces images s’ils n’avaient pas été élus à la « fonction suprême » qui permet, tatsoin, de réécrire l’histoire à posteriori.

« Elle a pas un bon taux de présidentiabilité (sic…) » Variante technocratico-cornecul de la précédente. Traduction : elle a pas un bon taux de testostérone. Cherchez pas plus loin, y’a pas plus loin. On est au top.

« Elle est pas outillée » Ben voilà ! Fallait oser ! Roger Hanin, beauf suprême
déjà ébouriffant dans sa nostalgie du bordel d’Afrique du Nord, qui est aux femmes ce que la plantation coloniale est aux Noirs, a au moins le mérite d’exprimer clairement ce que d’autres emballent dans le fumeux. C’est quoi, au juste, l’outil dont Ségolène n’est pas pourvue ? Demandez à Glucksman, Bruckner, Finkielkraut, Gallo, Benhamou et autres transfuges… Eux, ils savent.

« Elle fait la fille ». De très loin la palme de la tartuferie. Ségolène dénoncerait les effets du machisme ambiant sur sa personne et sur sa candidature, mais elle jouerait de sa féminité, sans scrupule ! Décryptons : être une femme est un désavantage, faudrait pas que ça se transforme en avantage ! Voilà qui serait scandaleux ! Nos vertueux défenseurs des valeurs républicaines veillent au grain. Elle a pas le droit ! Elle a des arguments que les autres n’ont pas ! Elle est belle ! Elle sourit ! Elle met des jolis petits habits ! Gageons que si elle la jouait austère, tailleur strict et col roulé on la trouverait puritaine, prude et coincée… Qu’une femme de pouvoir dissimule sa féminité et on la traite de mec. Qu’elle la laisse voir et on la traite comme une gonzesse. Pile tu perds, face tu gagnes pas, un petit jeu dont on ne se lasse pas. Elle fait la fille, faut pas qu’elle s’étonne d’être attaquée. Ça me rappelle quelque chose. Elle est en mini jupe, faut pas qu’elle s’étonne d’être agressée. Quel que soit son statut, une femme reste coupable de l’animosité qu’on lui oppose.

« Elle joue les victimes » : Le grand mot est lâché ! Victime ! Si c’est d’un cambriolage ou d’un ‘accident’ de la circulation, on peut le revendiquer. Mais si de près ou de loin on a l’air de suggérer que c’est de discrimination sexiste qu’il s’agit, censure immédiate ! La presse reprend le terme à tort et à travers, dénonce cet abus qui consisterait à « jouer les victimes » à « se poser en victime ». Victime de quoi, s’indignent-ils ? Comment pourrait-on être victime de quelque chose (le sexisme) qui n’existe pas ? On a inventé le mot « victimisme » pour discréditer la parole de celles qui osent élever la voix contre des violences qu’on ne reconnaît qu’une fois par an, le huit mars, pour mieux les passer sous silence le reste du temps.

« Elle est autoritaire ». A priori, l’autorité, qu’on qualifie volontiers de naturelle, a toujours fait partie de l’équipement minimum du leader politique. On imagine mal un dirigeant donnant dans la timidité, voire l’humilité… Mais si le dirigeant est une dirigeante, l’autorité devient un défaut. Pour illustrer cette idée, on passe une séquence où Ségolène demande à un journaliste d’attendre qu’elle ait fini de parler pour poser sa question. Il l’a interrompue au milieu d’une phrase, alors qu’elle s’adressait à quelqu’un d’autre. Ségolène lui parle de respect. Commentaire des journalistes : elle est sèche, cassante, elle fait sa maîtresse d’école. Sourions au passage de constater que l’image d’ « autorité » d’une femme ne renvoie pas à un général ou à un chef de bande, mais à une maîtresse d’école ! On en est là… Il a été prouvé maintes fois, par des études en tout genre, qu’une femme qui prend la parole a beaucoup plus de risques d’être interrompue avant la fin de son propos qu’un homme. Nous l’avons toutes expérimenté, et Ségolène ne fait pas exception. Elle demande à son interlocuteur, simplement, en douceur, de respecter sa parole. Le journaliste, scandalisé, se sent infantilisé, ramené à la seule époque de sa vie où une femme a exercé un pouvoir sur lui. Il n’a pas conscience qu’il n’aurait pas interrompu un homme. C’est comme ça. Il faut le vivre pour savoir que ça existe. On écoute davantage un orateur en fonction de son statut, qu’en fonction de l’intérêt de ce qu’il dit.

« Moi, une femme, j’ai rien contre, mais pas celle-là ». M’est avis que la bonne, celle qui ferait l’unanimité, serait un peu comme la femme parfaite, celle des magazines, belle, cultivée, pas chiante, bonne mère, bonne épouse, bonne femme d’affaires, bonne cuisinière, bonne maîtresse, bonne à tout faire, quoi… Même qu’elle aurait pas le temps de faire de la politique… A noter que cet argument a beaucoup été repris par des femmes du PS, dont on peut penser que quand elles disent : pas celle là, elles pensent : plutôt moi. A méditer pour ceux qui affublent les femmes de qualités spécifiques de gentillesse.

« Comme chuis une femme, je peux dire du mal… ». C’est Michèle Alliot-Marie qui a dit quelque chose comme ça. Sous entendu : sans me faire taxer de misogynie. MAM se trompe. Une femme peut tenir des propos misogynes et un homme des propos féministes. Le répètera t-on assez. Il s’agit de politique, il s’agit de vérité, il s’agit de rapports de domination, il s’agit de culture patriarcale. Les femmes le vivent. Les femmes féministes le vivent et l’analysent. Les hommes féministes l’analysent et ne le vivent pas. Les hommes pas féministes n’en ont rien à battre.

« C’est pas parce que c’est une femme qu’on peut pas la critiquer ». Certes. Et c’est pas parce que c’est une femme qu’on peut se permettre de la traiter comme une demeurée, une intruse, une clandestine, une accusée… Elle est une candidate unique en son genre. Malheureusement. Il vaudrait mieux pour la démocratie qu’une femme candidate et éligible n’attire plus l’attention en tant que telle.

Dites vous bien les filles qu’à travers Ségolène Royal, c’est vous, c’est nous qu’on juge. Nous toutes. C’est sur nous qu’on ironise, c’est nous qu’on déconsidère. Mépris, condescendance, cynisme, ignorance. Gageons qu’on aurait utilisé contre toute autre femme en position éligible les même arguments. De droite à gauche, de télé en magazines, on aurait infligé le même traitement à Alliot-Marie, Aubry, Guigou, comme jadis aux jupettes ou à Cresson. Il s’agit de nous intimider, il s’agit de nous maintenir sous contrôle. Il s’agit de garder les choses en l’état et les femmes à leur place. Et de continuer à prétendre contre toute évidence que l’égalité homme-femme est une réalité dans les esprits.

Au moment où j’écris ces lignes, j’écoute d’une oreille distraite un débat sur LCI, « Politiquement show », de l’excellent Michel Field. On parle de Ségolène et de la campagne. Ils sont cinq. Cinq hommes, déblatérant à l’infini, comme L’autre soir, chez Guillaume Durand, (excellent aussi, bien sûr..) on parlait de… Ségolène. Outre l’animateur, dix invités. Huit hommes, deux femmes. Je vous laisse deviner le temps de paroles des unes et des autres. Et ainsi de suite. Qui a la parole ? Pour dire quoi ? D’où nous parle t’on ? Qui parle en notre nom ? Si vous n’avez pas bien compris le sens du mot androcentrisme, allumez la télé… A partir du moment où le credo officiel affirme que l’égalité est acquise, il n’y a plus de différence de point de vue entre les hommes et les femmes. Donc, il n’y a pas lieu de tenir compte du sexe des invités à s’exprimer sur les plateaux de télé. Seul le hasard (la compétence ?) mène à ce déséquilibre qui, de toutes façons, passe inaperçu.

Paraphrasons Voltaire. Je ne sais pas si je voterai Ségolène. Mais je me battrai jusqu’au bout pour que sa candidature soit respectée. C’est de la légitimité des femmes qu’il s’agit.]
Isabelle Alonso !
(Source: http://www.isabelle-alonso.com)

*********************************************************************************************

RIEN ! Rien ne changera en profondeur, parce que les femmes ELLES-MÊMES, en MAJORITE, se satisfont de leur rôle de citoyenne de dernière zone…

Non, non, elles ne se voient pas en martyres, pour elles il est NATUREL de se soumettre à la loi des mâles !

Elles se voient NATURELLEMENT, inférieures aux hommes: c’est là leur « PLACE »!

A tel point qu' »elles » déclarent encore en…2009 (!): »Celles qui veulent être leurs égales en paieront les pots cassés! »(TEXTO)…

Nul n’est besoin de machos pour faire le sale boulot contre les femmes…

Des femmes le font avec un talent RARE,…PERVERS et INHUMAIN : les millions d’assassinées « familiales », « sociales », « religieuses »,etc, en témoignent…CHAQUE jour !!!

PS-  » Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours » B. Groult.
Et les religions aussi, par dogmes interposés…

Chantons ces vérités qui défilent:

" Na minha bolha"…

Suite au post »Ma vie est une overdose »-(La « Forteresse Vide »de Bruno Bettelheim,par Tingy)…

Na minha bolha

Eu nasci assim
Eu sinto as coisas
Que você não pode imaginar
Minha vida é uma overdose
Um estouro de emoções
Eu quero dizer-lhe coisas
Tenho medo de todas essas sensações
Meu corpo é uma ferida
E quando você cuida de mim
Cuidado com a overdose
Eu sou frágil e eu estou me afogando
Nunca mencionam osmose
Meu sofrimento é perpétuo
A vida nunca vai ser rosa
Minha ansiedade é continua
Meu dia é a minha psicose
Estou com medo e eu não posso dizer nada
E tão perto de você, eu me pergunto
Como tranquilizar-me do seu sorriso …

Melina

http://www.pensador.info/colecao/paesdemel/

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

Dans ma bulle

Je suis né comme ça
Je ressens des choses
Que tu n’imagines même pas
Ma vie est une overdose
Un trop plein d’émotions
Je voudrais vous dire des choses
J’ai peur de toutes ces sensations
Mon corp est une écchymose
Et quand tu t’occupes de moi
Attention à la surdose
Je suis fragile et je me noie
Ne me parle jamais d’osmose
Ma souffrance est perpétuelle
La vie ne sera jamais rose
Mon angoisse est continuelle
Mon quotidien c’est ma psychose
J’ai peur et je ne peux rien dire
Et si prés de toi je me pose
Rassure-moi de ton sourire…

Publié par « pticoeur »
(Source JePoème )

*********************************************************************************************

Merci Melina…

Je goûte fort ta traduction à la lumière de ma propre langue

" Avant que "TROP TARD" nous crucifie "…

En soi (Tableau: S’aimer, SOI)

C’est après
Quand tous les mots d’amour deviennent rafales qui blessent
On se dit s’est passé, il recommencera plus
On s’dit encore regarde, il m’aime plus fort qu’avant
C’est après
Quand tous les chants d’amour deviennent violents sanglots
Quand les amis se lassent de vous voir retomber
Et que votre âme, en vous, veut tout laisser tomber
C’est après
Quand la lumière du jour ravive la douleur
S’accrocher aux souv’nirs, au doux temps de l’amour
Et faire semblant de croire que ce temps reviendra
C’est après
Quand on n’arrive plus à cacher ses blessures
Les bleus du corps c’est rien quand c’est le coeur qui crie
Où est passé le temps, le doux temps de l’amour ?
C’est après
Quand le miroir ne montre que l’ombre de vous-même
Quand le miroir se brise tant vous vous faites horreur
Quand il ne reste rien que l’envie d’en finir

C’est avant
Avant la première scène, avant la première gifle
Avant qu’on s’habitue à trouver ça banal
Avant que l’amour s’use est vire à l’amertume
Avant qu’il soit trop tard
Avant qu’il fasse trop nuit
Avant de n’être plus que l’ombre de soi-même
Avant qu’on n’en arrive à l’inacceptable
C’est avant
C’est avant qu’il faut dire : « non ! »…

…Avant que « TROP TARD » nous crucifie.
Avant que l’après n’impose sa loi.
Avant les larmes.
Avant la mort.

Nicole-Cage Florentiny
( Poète,romancière, dramaturge. Professeur de Lettres et d’Espagnol, psychothérapeute. Nombreux prix littéraires…)
Extrait de son livre : « Et tu dis que tu m’aimes »
(WWW.nicole-cage-florentiny.com)

^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^

« Pour Lyliane ,
Ce cri de femme, pour dire et refuser l’inacceptable…
Caracas le 19/07/07
Nicole
»

" Ma vie est une overdose"…

la Forteresse Vide 0 (Tableau: la « Forteresse Vide ») -Pour une amie…Un peu autiste, comme moi 😉

Dans ma bulle

Je suis né comme ça
Je ressens des choses
Que tu n’imagines même pas
Ma vie est une overdose
Un trop plein d’émotions
Je voudrais vous dire des choses
J’ai peur de toutes ces sensations
Mon corp est une écchymose
Et quand tu t’occupes de moi
Attention à la surdose
Je suis fragile et je me noie
Ne me parle jamais d’osmose
Ma souffrance est perpétuelle
La vie ne sera jamais rose
Mon angoisse est continuelle
Mon quotidien c’est ma psychose
J’ai peur et je ne peux rien dire
Et si prés de toi je me pose
Rassure-moi de ton sourire…

Publié par « pticoeur »
(Source JePoème )

« Sortir sa bite et son couteau »,..

Pénis de glace( photo: non pas celle-ci ! )

Elkabbach se défend contre Marianne2
Emmanuel Lévy- Marianne – Mercredi 21 Avril 2010

[ « Non, je ne suis pas machiste ! », s’est-il exclamé revenant sur notre chapeau « Jean-Pierre Elkabbach a sorti sa bite et son couteau pour interviewer Sophie de Menthon, candidate à la direction du Medef contre Laurence Parisot. » « J’ai mis le pied à l’étrier à de nombreuses journalistes, et même à quelques politiques », plaide Jean-Pierre Elkabbach pour justifier de son respect du beau sexe et d’ajouter « en tant que pied-noir, peut-être que contrairement à vous, j’ai réglé depuis longtemps mes problèmes sur cette question. » Nous n’en doutons pas. Mais dans notre esprit, l’expression « sa bite et son couteau », remise au goût du jour par le Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, isolé mais déterminé à battre son ex ami de 30 ans, ne désigne nullement des machos mais plus certainement des hommes résolus et prêts à foncer sabre au clair. ]

*********************************************************************************************

Et…DES nanas elles « sortent » quoi ?

RIEN! Elles « foncent »…dans RIEN !

Elles caressent « la bite » dans le sens du poil, et igorent « le couteau » !

Elles continuent comme avant: métro, boulot, femme de ménage et Marie couche toi…

AVEC le sourire: merci CHEF !

Et…On dirait par chez moi :  » pendant c’temps là, cabris y mange salade ! »

PS- Vous avez remarqué ? Le terme « machiste » n’a pas la côte, là…

Débat sur le préservatif sur Marianne 2…

Phallus ( Photo: Même des fleurs s’y mettent! )

Seulement ceux qui déclinent leur identité, qui ne profèrent pas d’injures ou qui ne diligentent pas de chasse aux sorcières y sont les bienvenus ! ( ça change de blog.fr, c’est sûr!!!)

Posté par Cricrie le 21/04/2010 17:06

Un point pour Lyliane (= Tingy), tout outil de libération qu’ elle est, la contraception me semble bien être une corvée, et que beaucoup de machos trouvent encore le moyen de trouver la grossesse non désirée l’ unique responsabilité de la femme qui n’ a pas su se protéger, et c’ est pourtant pas difficile de ne pas oublier de prendre la pilule… etc etc etc… discours si souvent rabaché, si connu, si fatigant.

Monsieur Arié, vous n’ aurez jamais à vous faire avorter, que vous l’ ayez voulu ou non, vous n’ aurez jamais à vous sentir coupable d’ avoir oublié ci ou ça, (ce qui n’ est pas le cas pour probablement 1 sur femme sur 2 que vous avez rencontré dans votre vie, famille incluse)….alors de grâce, restons-en au débat sur le préservatif (si tant est qu’ il y ait débat). Merci.

*********************************************************************************************

Posté par Lyliane Lavilgrand ( = Tingy) le 21/04/2010 09:57

 » Et de reconnaître que ça n’est pas à cause du Pape mais parce que c’est pulsionnel et urgent que les hommes ne mettent pas de préservatif.  »

 » Il apparaîtrait nettement plus judicieux, pour lutter contre l’épidémie de SIDA, d’agir sur les préservatifs féminins. »…

La « pulsion et l’urgence » …Ont bon dos, vu du prisme masculin…

Il serait intéressant de savoir, jusqu’où des nanas seraient prêtes à aller pour dé-responsabiliser ENCORE plus « LEURS » mecs, du point de vue sexuel bien sûr, mais aussi familial , social, religieux…( Je pensais à la contraception « féminine », aux corvées ménagères « féminines », au statut religieux « féminin », au statut social « féminin, etc…)

Même s’il est déjà entendu que le seuil de tolérance de bon nombre d’entre elles est déjà égal à l’infini…

PS- Est-il interdit de « cracher » par terre et tout « seul », si une « urgence »…Masculine, ne peut souffrir la pose d’un préservatif ?
Égoïsme et non « respect » de l’autre…Qui n’est plus, alors, qu’un OBJET de plaisir ?

" Teste le pipi de ton grand benêt de fils"…

[ Cannabis: toi aussi, teste le pipi de ton grand benêt de fils!
Hypos – Blogueuse associée

Le flicage des ados est de plus en plus à la mode. La blogueuse Hypos nous fait découvrir un test d’urine qui donne la possibilité aux parents de savoir si son enfant consomme du cannabis. Un nouveau gadget pour parents angoissés, une nouvelle manne pour le marketing pharmaceutique.
Trouvé ce matin sur Top Santé, « un test pour savoir si votre adolescent est clean ».
« Tous les parents inquiets pourront désormais savoir en quelques minutes si leur ado consomme ou non du cannabis grâce au Narcocheck. Déjà en vente libre sur internet et bientôt dans les rayons des pharmacies, le Narcocheck devrait dissuader les ados qui ont l’habitude de fumer un joint après les cours.

Destiné aux parents, ce test pratique et très simple d’utilisation est semblable à un test de grossesse. Il suffit de le plonger dans l’urine de la personne concernée pour connaitre son niveau de consommation. »


Ce test pratique et très simple d’utilisation ?


Mais bien sûr !

A croire que les marketeux n’ont JAMAIS fait de gosses…



Parce que, comme tous les parents normalement constitués, je ne vois pas très bien comment je pourrais exiger de mon grand couillon de fils – qui me dépasse de deux têtes – qu’il pisse tous les matins dans le petit flacon que je lui tendrais au réveil !… ]
Source Marianne