Enterrer des victimes, vivantes :" Les femmes ne sont-elles pas des êtres humains ? ", fustige Tahira Abdullah, une des figures du mouvement féministe pakistanais. ]

[ Pakistan : plus de 600 femmes assassinées en 2007.
 » Les femmes ne sont-elles pas des êtres humains ? « , fustige Tahira Abdullah, une des figures du mouvement féministe pakistanais.

Au siège de la Commission des droits de l’homme du Pakistan (HRCP) à Islamabad, une modeste villa avec jardinet – où elle reçoit, Mme Abdullah ne décolère pas devant le  » crime barbare « commis en juillet contre les cinq femmes du Baloutchistan.  » Nous demandons que leurs auteurs soient arrêtés et traînés devant les tribunaux.  »

Mme Abdullah ne sait que trop l’immensité de la tâche. Exceptionnel par sa cruauté – l’enterrement des victimes vivantes – le meurtre collectif du Baloutchistan n’est qu’ » un anneau d’une longue chaîne « , soupire-t-elle. Selon la HRCP, 636 femmes ont été tuées au Pakistan en 2007, en vertu de la tradition du  » crime d’honneur « . Le vrai chiffre est probablement d’un millier, car de nombreux cas n’ont pas été recensés.

Les meurtriers sont toujours des proches de la victime : frère, père, cousins, convaincus de leur bon droit, fiers même d’avoir lavé l’ » honneur  » souillé de la famille. La femme incriminée se voit en général reprocher une liaison adultère (mais de simples allégations non étayées suffisent), la décision de se marier avec l’homme de son choix, une demande de divorce et même d’avoir été victime de viol. Sans compter les manipulations, les affaires fabriquées, où les femmes sont sacrifiées pour acheter la paix avec un clan rival.

Car ces crimes s’enracinent dans un ordre coutumier où la femme n’est qu’un objet, un bien, une monnaie d’échange au service des alliances stratégiques entre clans. Qu’on la nomme swara chez les Pachtounes, chatti chez les Sindis, khoon baha chez les Baloutches ou vanni chez les Penjabis, ce mécanisme qui réduit la femme à un instrument de règlement des litiges est identique. Quand un forfait a été commis, le clan offensé obtient réparation en recevant une ou plusieurs filles – futures épouses – de la part du clan auquel appartient l’agresseur. Ainsi l’équilibre social rompu est-il rétabli.

 » SORTIR DU SILENCE ET DU DÉNI « 
Un exemple récent a particulièrement choqué au Pakistan. A la frontière de la province du Sind et du Baloutchistan – la zone la plus rétrograde du pays – quinze filles (la plus jeune ayant 4 ans) ont été livrées à titre compensatoire à un clan dont l’un des membres avait été tué lors d’une dispute. La bagarre avait initialement éclaté à propos de… la mort d’un chien.

Dans la province du Nord-Ouest, ce type d’arrangement conclu entre les jirga (assemblées coutumières) des deux clans est célébré par des fêtes, note Minar Minullah dans l’étude qu’elle a consacrée à la swara pachtoune (Swara, the Human Shield. Ethnomedia, Islamabad, 2006). Anthropologue diplômée de Cambridge, adepte du documentaire ethnologique, Minar Minullah s’efforce de sensibiliser les dirigeants pakistanais à la  » violence sociale et culturelle  » que constitue une telle conception dévoyée de l’honneur.  » Il est temps, dit-elle, de sortir du silence et du déni.  »
Frédéric Bobin.(Source : Le Monde 26 09 2008)

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SI, elles ETAIENT des êtres humains, des mecs n’ACHETERAIENT pas leur sexe !

Il n’y a pas de bordel pour chiens : les ANIMAUX font ENCORE, la cour à une femelle…Qui accepte ou pas ( Hé oui! pas de viol non plus, ni de pédophilie… !)

« SORTIR DU SILENCE ET DU DÉNI  » ? ? ? Il n’y a RIEN à VOIR, RIEN à ENTENDRE, RIEN à DIRE : CIRCULEZ, à la SUIVANTE !!!

"Salope! salope! ce sont toutes des salopes!" …

http://sa.kewego.com/swf/p3/epix.swf

Markich – ah la salope – kewego
un individu danse et chante joyeusement sur une célèbre chanson paillarde

A écouter pour de meilleures relations homme/femme !Si, si, si !

Commentaires:
Posté par alice :
 » Ca me rappelle cette « chanson » jazzie il y a quelques années: « salope! salope!ce sont toutes des salopes! »
Plusieurs gars m’ont demandé « alors, salope? » dans les fêtes où c’était diffusé. Ben crois-moi ou non mais c’est aussi beaucoup à cause de ça et une pub yoplaît que je n’ai pas osé porter plainte pour l’agression que j’ai subie à la même époque.
Comme quoi, c’est pas anodin. »
Posté par alice, lundi 23 mars 2009 à 14:56
Le féminin l’emporte.

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Exceptionellll – Posté par adrikich [Voir Vidéoblog] le 18-03-2007 14:50:45
Que du talent markich !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Continue comme ça en attendant ton concert

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oh! le salop – Posté par kewegood [Voir Vidéoblog] le 15-03-2007 13:31:50
Effectivement c’est désolant.
Merci quand meme!

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Mais non, mais non ! Toujours à dramatiser les filles !

Et « l’humour » (!) alors !
Allez ! Courage, écoutez jusqu’au bout…Au moins pour ses fesses!

Le viol est moins grave que l’avortement ?

Posté par Lledelwin :
« Le cardinal Giovanni Battista Re (…)déclarant courageusement (…) que le viol est moins grave que l’avortement. Raison pour laquelle la mère qui a voulu l’avortement a été excommuniée mais pas le beau-père qui violait la fillette depuis qu’elle avait 6ans et qui – paraît-il – violait aussi régulièrement sa sœur. Une telle mise au point peut sembler choquante mais en réalité elle est dans la logique de la doctrine catholique. Pourquoi? Parce que le violeur donne la vie, certes un peu brutalement, certes c’est pas joli-joli mais l’avortement supprime un client potentiel du catéchisme voire deux quand ce sont des jumeaux. La perpétuation de l’espèce est une loi de la nature et la voix de l’espère résonne en chaque créature vivante. L’intérêt de l’espèce c’est de durer et de se perpétuer à n’importe quel prix. Dans le chimpanzé humain des premiers âges, la voix de l’espèce le poussait à violer sa femelle derrière un tas de bois et il a fallu quelques centaines de milliers d’années avant qu’il apprenne à dire bonjour à la dame et de demander la permission avant d’entrer dans la chambre à coucher. L’homme a gardé en lui une sorte de mélancolie secrète de ces temps primitifs où il pouvait assouvir ses instincts au moment où ça le prenait, et c’est de cette mélancolie qu’il est question dans le très beau livre de Freud « Malaise dans la Culture ». Cette frustration structurelle inhérente à la civilisation est le prix à payer pour ne pas vivre dans une jungle de violence où le fort dévore le faible, où les groupes rivaux s’exterminent, la liberté et le respect de l’individu humain passent par quelques renoncements, notamment celui du viol des femelles par les mâles. Le désir d’assouvissement brutal des intérêts de l’espèce ne cesse de lutter contre les intérêts de la civilisation. Les intérêts de l’espèce ressemblent à s’y méprendre aux intérêts de Dieu tel que le conçoivent généralement les religions. Le cardinal « Ré » fait son boulot de représentant des intérêts des lois de la Nature qui lutte contre les intérêts des lois de la Culture. Le viol est naturel, l’avortement est culturel. Comme la contraception découle du droit des femmes à choisir leur destin, pareil. L’argument de l’Eglise c’est que contrairement au viol, l’avortement menace l’Humanité d’extinction, ce qui n’est pas faux : un jour ou l’autre l’Humanité s’éteindra! Si les lois de la Nature l’emportent, peut-être qu’on en a pour 15 millions d’années, et si ce sont plutôt les lois de la Culture qui accompagnent nos destinées, 12 millions!

La vraie question c’est « qu’est-ce qui est préférable? » 3 millions d’années de plus à se massacrer et à se violer? Ou 3 millions d’années de moins mais dans le respect mutuel et la liberté des individus? J’aurais tendance à répondre à Mr le cardinal « Ré » que ses 3millions d’années de rab’ il peut se les mettre où ça lui chante! »

Posté par Lledelwin, lundi 23 mars 2009 à 23:25
Site Le féminin l’emporte.

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[ La vraie question c’est « qu’est-ce qui est préférable? » 3 millions d’années de plus à se massacrer et à se violer? Ou 3 millions d’années de moins mais dans le respect mutuel et la liberté des individus?
J’aurais tendance à répondre à Mr le cardinal « Ré » que ses 3 millions d’années de rab’ il peut se les mettre où ça lui chante! » ]

Moi ? RIEN à rajouter !!!

Les Grandes Aventurieres ; Le Courage Au Feminin …

« Les Grandes Aventurieres ; Le Courage Au Feminin

Exploits sportifs, expéditions risquées, aventures hors du commun : le monde de l’extrême suscite de plus en plus d’intérêt et d’initiatives parmi les femmes. Catherine Reverzy trace le portrait de quelques-unes de ces exploratrices et sportives de l’extrême. Catherine Destivelle, championne du monde d’escalade ; Laurence de la Ferrière, exploratrice du pôle Sud ; Nicole Viloteau, photographe naturaliste spécialiste des reptiles ; Alexandra Boulat, photo-reporter de guerre… Les différentes expéditions rapportées sont le point de départ d’une analyse psychologique : de quelle histoire de vie ces femmes sont-elles porteuses pour pouvoir prendre de tels risques ? En quoi l’exploit au féminin se différencie-t-il de l’exploit au masculin ? »

Résumé – Les Grandes Aventurieres ; Le Courage Au Feminin :
Exploits sportifs, expéditions risquées, aventures hors du commun : aujourd’hui, le monde de l’extrême suscite de plus en plus d’intérêt et d’initiatives parmi les femmes. Qui sont donc ces femmes intrépides qui, au nom d’une cause, d’un idéal ou d’une simple passion, font l’expérience de situations physiquement dangereuses, repoussent leurs limites et risquent jusqu’à leur vie ? A partir d’entretiens souvent originaux, Catherine Reverzy s’interroge sur le dépassement de soi, l’audace et le courage au féminin. Elle trace le portrait de quelques-unes de ces exploratrices et sportives de l’extrême qui suscitent l’admiration et le respect de tous : Christine Janin, première Française à l’Everest ; Catherine Destivelle, championne du monde d’escalade ; Laurence de la Ferrière, exploratrice du pôle sud ; Nicole Viloteau photographe naturaliste spécialiste des reptiles ; Alexandra Boulat, photo-reporter de guerre… Les différentes expéditions rapportées sont le point de départ d’une analyse psychologique, précise et rigoureuse : comment et pourquoi ces femmes reviennent-elles saines et sauves de situations dangereuses où le commun des mortels se perdrait ? De quelle histoire de vie sont-elles porteuses pour pouvoir prendre de tels risques ? Comment expliquer leur confiance en elles-mêmes et dans le monde ? Quelles sont les bases de leur personnalité ? Que nous apprennent-elles sur l’attrait et la peur de l’être humain pour l’inconnu de l’aventure ? En quoi l’exploit au féminin se différencie-t-il de l’exploit au masculin ? Chez un homme, le courage physique est moins surprenant, moins neuf. S’exposant au danger, désireuses de découvrir, souvent en solitaire, la nature sauvage, ces aventurières, déterminées à l’égal des hommes, font entendre un autre discours sur la féminité que celui, encore dominant, de la mode et de la ville. Sentiment de sécurité, goût du risque, plaisir de l’exploration, esprit d’aventure, peur, dépassement de soi : ces expériences de courage au féminin nous invitent, toutes et tous, à réfléchir sur nos propres émotions, nos désirs, nos choix, nos liens, le sens de notre vie… Et à reconsidérer nos limites, notre capacité d’avoir du cran, de prendre ou non notre vie en main, de nous sentir plus vrais, d’être plus libres.
« Les Grandes Aventurieres ; Le Courage Au Feminin  » -Catherine Revezzy. »
Source Chapitre.

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 » toutes et tous, à réfléchir sur nos propres émotions, nos désirs, nos choix, nos liens, le sens de notre vie,de prendre ou non notre vie en main, de nous sentir plus vrais, d’être plus libres »…

Comme : « ces aventurières, déterminées, à l’égal des hommes, qui font entendre un autre discours sur la féminité que celui, encore dominant »…

…Et sans « bijoux de famille », en plus; juste un petit minou ! !merci

l’émergence d’un féminisme africain ?

l’émergence d’un féminisme africain ?

« Jusqu’aux dernières années du vingtième siècle, la dimension de genre était largement méconnue dans les travaux d’histoire africaine.
En mars 2003, la Chaire d’études africaines de l’Université catholique de Louvain organisa un colloque pour faire connaître les fruits des recherches récentes sur l’histoire des femmes en Afrique dans les sociétés traditionnelles, coloniales et post-coloniales. Ce sont résultats de ce colloque que ce livre présente au public. Des thèmes que l’éducation, les migrations et les religions y sont abordés en référence à l’Afrique du Sud, au Cameroun, à la République démocratique Congo, à la Guinée et au Kenya.
Femmes d’Afrique dans une société en mutation : ce titre évoque la diversité des situations rencontrées par les femmes en Afrique. Les études de cas présentées dans ce volume illustrent comment les mutations socio-économiques, culturelles et anthropologiques des sociétés africaines ont marqué les conditions de vie féminines. Elles ont aussi influencé les modes de conscience des femmes et la manière dont elles se représentent leur rôle social.
Même si le terme – qui est d’origine occidentale – fait problème, il est sans doute légitime de parler de l’émergence d’un féminisme africain ».
Source Decitre.
« Femmes d’Afrique dans une société en mutation » (Broché)
Philippe Denis, Caroline Sappia, Danielle de Lame, Samuel Frouisou- Academia-Bruylant ]

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« l’histoire des femmes en Afrique dans les sociétés traditionnelles »…

C’est connu : sans le courage et la détermination des femmes, l’Afrique n’existerait pas « !!!

" Féminisation de la pauvreté, insécurité sexuelle et montée des intégrismes"…

Féminisation de la pauvreté, insécurité sexuelle et montée des intégrismes :
[  » C’était déjà la féminisation de la pauvreté, l’insécurité sexuelle et la montée des intégrismes qui avaient motivé, il y a dix ans, la première édition de ce recueil. Le constat négatif que je faisais alors, loin d’être obsolète, est plus que jamais d’actualité. Les nouveaux textes de cette rédition attestent une régression, une contre-libération menaçante. » Extrait de la seconde édition de cet ouvrage de base d’Antoinette Fouque.Préface de la première édition 1995
Il y a deux sexes. C’est là une réalité dont l’histoire devra, désormais, faire son quatrième principe, au-delà de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, si elle veut être en accord avec ses idéaux. Qu’est-ce que la reconnaissance intellectuelle, sociale, de cette réalité peut apporter au processus de démocratisation ? Comment penser et pratiquer une citoyenneté qui ait la parité pour principe ? Il y a deux sexes. La production de vivant est tripartite : un que multiplie un font un ou une à venir. Cette tripartition a toujours été dénaturée par le thème de la Trinité : trois ne font qu’Un seul. Comment rompre le cercle infernal du monos : monothéisme, monarchie, monosexualité ; autant de préfigurations de l’Universalisme ? On trouvera ici un ensemble d’essais de penser plus avant et différemment. J’appelle féminologie ce champ épistémologique nouvellement ouvert aux côtés des sciences de l’Homme, promesse d’enrichissement réciproque. Ces sciences des femmes s’efforcent de comprendre notre savoir forclos, à la fois inconscient et exclu. Elles s’ancrent dans le lieu de la gestation, le temps de la procréation : généalogie de la connaissance et connaissance de la généalogie. En retraversant les sciences de la nature et les sciences humaines, elles iront de la gynéconomie à l’éthique. Depuis toujours, je me suis efforcée de penser en femme d’action et d’agir en femme de pensée. J’ai choisi pour illustrer mon mouvement psychopolitique commencé il y a plus de vingt-cinq ans, de publier des textes situés entre deux dates symboliques, le 8 mars 1989 et le 8 mars 1995.
Antoinette Fouque. ]
Le genre en Action.

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 » Depuis toujours, je me suis efforcée de penser en femme d’action et d’agir en femme de pensée. »

C’est sûr, ça change …De de la majorité passive !

…Chapeau !

OK

" Nuestras Hijas de Regreso a Casa (NHDRC) naissait alors ".

Angels Barcelo
( Traduction anglaise sur la vidéo )

« Mai. 22 2009 | Marisela Ortiz. « Nuestras Hijas de Regreso a Casa » (NHDRC)
Nous attendons juste une résolution équitable
:

En 2001, ont Été trouvé les corps de Huit femmes tuées, apparemment à des dates différentes, jetés dans le Champ de coton « situé sur un passage très Fréquenté de Ciudad Juarez.
Nuestras Hijas de Regreso a Casa (NHDRC) naissait alors ; une organisation formée par des parents et proches des femmes assassinées disparues et moi, qui Avait été une enseignante de l’un d’eux pendant 3 ans…

A l’époque, nous étions à peine une demi-douzaine de familles, avec un trait commun: une de ses filles avaient été tuée dans une base de torture et d’autres ont disparu sans laisser de trace. Et unis par l’espoir d’unir les forces pour’obtenir Justice pour les enfants assassinés, et pour rêver au retour de ceux qui avaient disparu …

Nous avons essayé de faire notre chemin en affrontant les Autorités insensibles et corrompues, qui niaient l’accès des mères désespérées à la justice et la vérité. Et loin de les secourir, elles les menacent et les intimident ; nous entendons préserver leurs voix . C’est LORSQUE nous avons réalisé que nous devions crier Fort, pour être entendues dans Tous Les pays du Monde. Nous avons commencé ce voyage si long et si lourd que nous a conduite la recherche d’Autres possibilités …

C’est Lorsqu’ils Sont accompagnés par d’autres associations civiques, des Individus et des paramètres régionaux et un groupe de personnes du Nouveau-Mexique, États-Unis, qu’il interesse un CES pour porter l’affaire devant la Cour Intermericana de Droits de l’homme, …Au milieu D’UNE grande douleur, Parce Qu’ils avaient à lire l’ Horreur et que des mères découvraient l’immense torture appliquée à leurs Filles, écrite et illustrée avec des photos de Leurs corps mutilés horribles ; ils ont du attendre la FIN DE CHAQUE crise de larmes, de douleur quand elles apprenaient l’intensité de l’ immense souffrance DE LEURS filles avant d’être étranglée..

Maintenant, notre plus grand espoir est placé dans ce tribunal. Ensuite, L’État mexicain ne SAURAIT plus se soustraire mai accepter ses Responsabilités et Saura CE QUE décide la Cour Interaméricaine.
Un grand espoir bien sûr, que tout retourne pas à la vie ,inhumaine.

Peut-Etre qu’une mère pourra ÉVITER de passer par cette douleur de voir Une de ses filles violée, torturé, mutilé et assassiné… »

Voir aussi site Nuestras Hijas de Regreso a Casa
+ Le blog de Nicole Nepton

Des femmes savantes ? Si !

Des femmes savantes:

Maria AGNESI (Italienne, 1718-99), mathématicienne. Gertrude BELL (Anglaise, 1868-1926), archéologue. Ada BYRON, Ctesse LOVELACE (Anglaise, 1815-52), math. Jacqueline CIFFRÉO, découvre 1985 la comète qui porte son nom. Marie CURIE et sa fille Irène (voir Prix Nobel). Jeanne DIEULAFOY (Française, 1851-1916), archéologue qui portait un costume d’homme. Rosalind FRANKLIN (1920-58), recherches sur ADN. Sophie GERMAIN (Française, 1776-1831), math. Caroline HERSCHELL (Hanovrienne, 1750-1848), décrivit 3 nébuleuses. Sophie KOWALEVSKI (Russe, 1850-91), math. Stéphanie KWOLEK (Américaine), découvre 1965 le Kevlar. Mileva MAREC (1875-1934), femme d’Albert Einstein, physicienne. Margaret MEAD (Américaine, 1901-78), ethnologue. Lise MEITNER (Autrichienne, 1878-1908), physicienne, découvrit la fission nucléaire avec Otto Hahn et Fritz Strassmann. Maria MITCHELL (Américaine, 1818-89), découvrit une comète. Emmy NOETHER (Allemande, 1882-1935), math. Marguerite PEREY (Française, 1909-75), assistante de Marie Curie, découvre le francium. Pauline RAMART (Française, née Lucas 1880-1953), chimiste. Mary FAIRFAX SOMMERVILLE (Anglaise, 1780-1872), math. Sheila WILDNALL (Américaine), Pte du MIT. Jeanne VILLEPREUX (Fr., 1794-1871 ; ép. James Power), naturaliste…etc

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Et…Les « Blondes », alors ?

QUE des chimères de machos, relayées par des… machas !

Non ?! SI !!!

Les femmes en France : au 1-1- 05 : 31,1 millions, ( soit 51,4 % de la population ?! ).

Nombre de femmes (en millions, France métropolitaine).
– 1990 : 29,09 ;
– 94 : 29,35 ;
– 97 : 30 (dont de 15 ans et plus 24,2, mariées 12,2, célibataires 7, veuves 3,2, divorcées 1,6) ;
-98 : 30,13 ;
-2000 : 30,35 ;
-05 (au 1-1) : 31,1 (soit 51,4 % de la population).

Heuu ? Cela veut dire que SI elles le VOULAIENT…Elles pourraient CHANGER le mauvais sort des femmes…Qui ne sont pas AUSSI « bien loties », qu’elles ?

Comment ?…Faut pas rêver ?

" Elle avait eu la vie sauve car elle lui rappelait sa fille qui était morte"…

 » Paraguay :

Avancée majeure dans l’enquête sur les jeunes filles soumises à l’esclavage sexuel
13 août 2008

Les investigations portant sur les jeunes filles réduites à l’esclavage sexuel au Paraguay sous la dictature d’Alfredo Stroessner ont fortement progressé grâce au témoignage d’une femme.
Son intervention a encouragé d’autres femmes à sortir de l’ombre et à témoigner elles aussi au sujet de l’esclavage sexuel, ce qui a donné davantage de poids à l’enquête de la Commission justice et vérité.
Julia Ozorio Gamecho a été la première femme à se présenter devant la Commission pour parler de ce qui lui est arrivé lorsqu’elle a été contrainte à l’esclavage sexuel par l’armée au cours de cette dictature.
La Commission enquête en effet sur des milliers de violations des droits humains commises sous le régime du général Stroessner, entre 1954 et 1989, notamment sur les violences sexuelles infligées à des femmes. Des jeunes filles et des fillettes dont certaines n’avaient pas plus de sept ans ont apparemment été enlevées et « préparées » pour des responsables militaires de haut rang.
Le témoignage de Julia Ozorio Gamecho a permis à la Commission d’obtenir confirmation d’informations relatives au lieu où les jeunes filles étaient conduites après avoir été enlevées à leur famille. Là, elles été contraintes à se préparer à servir d’esclaves sexuelles pour des officiers haut placés de l’armée.
Yudith Rolón, de la Commission justice et vérité, a déclaré : « Nous admirons et apprécions à sa juste valeur le courage qu’il lui a fallu pour venir nous parler de ce qui lui est arrivé, des événement qui l’ont traumatisée de façon irrémédiable, à cause des tortures psychologiques et physiques qu’elle a subies.
« Elle a confirmé des faits sur lesquels la Commission justice et vérité enquêtait déjà. Nous savions qu’il existait de nombreux cas, mais personne n’avait voulu témoigner comme elle l’a fait. »
Il avait jusqu’alors été quasiment impossible de recueillir de tels témoignages en raison de la crainte de représailles. Certains des officiers qui utilisaient ces femmes comme esclaves auraient encore des liens avec l’armée.
Un ancien responsable de l’armée qui a aidé Julia Ozorio Gamecho à survivre pendant sa séquestration est également venu apporter son témoignage à la Commission, le 12 août.
Le cas de Julia Ozorio Gamecho sera intégré dans le rapport final de la Commission, qui sera présenté au gouvernement et à la société civile le 28 août. Son témoignage s’ajoute aux informations recueillies sur plus de 2 000 cas de violations des droits humains commises sous la dictature d’Alfredo Stroessner.
Le rapport s’intéressera également à la période de transition vers la démocratie, jusqu’à l’adoption de la loi portant création de la Commission, le 6 octobre 2003.
Julia Ozorio Gamecho était âgée de treize ans lorsqu’elle a été enlevée. Elle vivait à Nueva Italia, une ville située dans le département Central.
Elle a été enlevée par un colonel (vice-commandant de la Garde présidentielle) et deux soldats. Pendant les deux années suivantes elle a été retenue en captivité et soumise à l’esclavage sexuel par le colonel.
Elle a raconté que les filles qui pleuraient beaucoup ou qui n’étaient plus utiles – par exemple lorsqu’elles atteignaient l’âge de quinze ou seize ans et n’étaient plus considérées comme attirantes – étaient parfois tuées.
Julia Ozorio Gamecho a été libérée lorsqu’elle a eu quinze ans car son ravisseur ne s’intéressait plus à elle. Elle a dit qu’elle avait eu la vie sauve car elle lui rappelait sa fille qui était morte. Elle est partie en Argentine pour échapper au danger et s’est installée à Buenos Aires, où elle vit toujours.
Au bout de trente-sept ans elle est retournée au Paraguay pour y présenter son livre, intitulé Una rosa y mil soldados, dans lequel elle raconte ce qui lui est arrivé et les deux années où elle a servi d’esclave sexuelle.
Elle parle notamment de la nuit où elle a été enlevée : « Il m’a dit ces mots : « Beaucoup de filles sont passées ici. Certaines s’en sont sorties vivantes, mais d’autres n’ont pas eu cette chance. » […] Il m’a regardée pendant un long moment, avant d’ajouter : « Tu es une très jolie fille, alors s’il te plaît ne m’oblige pas à te tuer. »
« La première nuit a été horrible. Il n’existe pas de mots pour décrire l’horreur de cette nuit-là […] j’avais le corps recouvert de bleus et de traces de morsure. J’avais sur la poitrine une blessure profonde qui saignait. »
Julia Ozorio Gamecho a signalé qu’après avoir témoigné devant la Commission, elle a reçu deux appels téléphoniques anonymes menaçants. La Commission lui a de ce fait fourni une protection.
Julia Ozorio Gamecho, qui a raconté son histoire douloureuse et attiré l’attention sur ce qu’elle-même et de nombreuses autres jeunes filles ont vécu, souhaite maintenant créer une fondation pour protéger les jeunes femmes victimes de violences sexuelles.
Le général Stroessner a pris le pouvoir en renversant le président Federico Chávez, en 1954.
Sous son régime, des milliers de personnes ont été victimes de graves violations des droits humains, notamment d’arrestation arbitraire, de torture, de « disparition » et d’exil forcé.
Certaines de ces violations ont été commises dans le cadre de l’opération Condor, menée conjointement dans les années 1970 et 1980 par les gouvernements militaires de pays du sud de l’Amérique latine – Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Uruguay et Paraguay – dans le but d’éliminer leurs « opposants ».
Le général Stroessner est mort le 16 août 2006 à Brasilia, où il vivait en exil depuis 1989. Il avait quatre-vingt-treize ans.
Amnesty. »

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No comment : des fois je « fatigue » …