[ « Toutes des putes »
le livre à scandale
« Moi, je ne serais pas capable de tuer une femme, je naurais pas les tripes pour le faire. Mais les violer, cela ne me procure aucun remords ». Cette phrase est de lécrivain espagnol Hernan Migoya. Sa nouvelle intitulée « Le violeur», extraite de son livre Todas putas (« Toutes des putes »), constitue un vrai plaidoyer en faveur du viol. Une agression sexuelle, « cest aussi de lamour », écrit lauteur. Et le violeur, un être « incompris », « marginalisé ».
Dès sa parution, en mai, ce livre fait scandale. Les défenseurs des droits de la femme réclament son retrait. La maison dédition accède à leur demande. Mais, peu après, une centaine dintellectuels espagnols crient à la censure et publient un manifeste en appui à louvrage : Todas putas revient en librairie. Fin juillet, laffaire rebondit encore.
Daprès la presse, la copropriétaire de la maison dédition nest autre que la directrice de lInstitut de la femme, un organe gouvernemental chargé de la protection de la condition féminine en Espagne !
Une trentaine dorganisations féministes portent plainte contre elle devant le défenseur du peuple espagnol (médiateur entre la population et ladministration). Laffaire suit son cours.
Quant à lauteur, il néprouve aucun remords. À un journaliste, il a expliqué quil avait toujours voulu être célèbre » ]…(Extrait).
Espagne – Mort au machisme ! Auteur(e)s : Ranvier, Sabrina
Gazette : Femmes et science – La conquête inachevée, Vol. 25, no 6, p.34-37. Sujets : Femmes dans le monde / Violence
Lire TOUT l’article passionnant : http://www.csf.gouv.qc.ca/gazette/article.php?article=3348&recherche=&auteure=0&theme=8
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» À un journaliste, il a expliqué quil avait toujours voulu être célèbre »…
On s’en serait douté !
Qu’un type écrive ce genre de truc, ce n’est pas étonnant: toutes les sociétés génèrent ses cancers sociaux. Nous avons eu, entre autres: Oreilles Sales…
Mais que des gens défendent ces textes au nom de la liberté d’expression c’est franchir la ligne du bien vivre ensemble pour les femmes et les hommes.
AUCUN vivre ensemble n’est possible sans le RESPECT de l’AUTRE, à défaut du respect de SOI…
La liberté d’expression, comme toutes les autres libertés, a ses limites !
« la copropriétaire de la maison dédition nest autre que la directrice de lInstitut de la femme, un organe gouvernemental chargé de la protection de la condition féminine en Espagne »
La pire ennemie de la femme? La femme !!!