Un peu d’humour…pour finir l’ année !

Reçu dans ma boîte/ mails :

RENCONTRES

– Astronaute recherche femme lunatique.
– Artificier cherche femme canon.
– Sourd rencontrerait sourde pour trouver terrain d’entente.
– Jeune homme désintéressé épouserait jeune fille laide même fortunée.
– Abeille épouserait frelon. Lune de miel assurée.

EMPLOI

– Metteur en scène cherche nain pour petit rôle dans court métrage.
– Cherchons décoratrice d’intérieur connaissant bien Louis XV et ayant moins de 30
ans.
– On recherche deux hommes de paille (1 grand, 1 petit) pour tirage au sort.
– Cannibale mélomane cherche travail dans opéra-bouffe.
– Offre bonne place de gardien de vaches. Paiement par traites.
– Inventeur produit amaigrissant cherche grossiste.

ACHAT – VENTE

– Cause fausse alerte, vends cercueil en ébène, jamais servi.
– Chien à vendre: mange n’importe quoi. Adore les enfants.
– Vends robe de mariée portée une seule fois par erreur.
– Petit prix: Un lot de livres auxquels il manque la plupart des pages.
Conviendrait à une personne n’aimant pas la lecture.
– A vendre: lot de 5 insignes du Mouvement de Libération de la Femme. Cause: mariage.
– A vendre jolie collection de pots de vin.

SERVICES

– Analphabète? Ecrivez-nous dès aujourd’hui pour obtenir une brochure gratuite sur nos formations accélérées.

DIVERS

– Homme sans histoires recherche éditeur pour devenir écrivain.
– Souffrant d’insomnies, échangerais matelas de plumes contre sommeil de plomb
– Echangerais voiture de sport endommagée contre chaise roulante en bon état.

PS- Je ne vois pas ce que j’écris, mes verres sont restés chez la nana qui m’a fait de supers ongles pour le réveillon !…A + !

Menu de l’année 2008…Reçu dans mes messages .

.*.MENU DE L’ANNÉE 2008.*.

Restaurant « La Grande Ceinture »

Propriétaires : SARKOZY – FILLON

MENU

Impôts Salés

Libertés grillées

Assiette de promesses soufflées

Petits salaires

Salade de baratin

Plateau de chômage

Flambée de prix

Gelée de crédits

Vins

Château Sarko 2007

(ce dernier crû, très léger, manque un peu d’oreille)

TVA en plus, et pas allégée celle-là.

" Excitant ce corps sans propriétaire "…

La solitude? ça n'existe pas !
Aquarelle; cliquer pour agrandir.

Si certaines gardent encore leurs illusions:

Source Marie Claire de Janvier 2009: « Le journal de David » ( de l’écrivain David Abiker)

 » J’étais sous les draps pour déposer un baiser au sud de son nombril…J’ai dû me rendre à l’évidence, elle venait de bâiller…
Donc je fais quoi? Je pourrais m’interrompre…et rejoindre mon côté de lit comme un gentil mari compréhensif.
Ouais je pourrais…
Mais je n’ai pas envie de ne plus avoir envie…en fait plus j’y pense et plus ça m’excite…Elle en devient un peu femme objet, lointaine lascive abandonnée. Oui comme si son âme était ailleurs…M’en fiche j’ai envie. Ma femme n’est plus qu’un corps à prendre. Excitant ce corps sans propriétaire…Alors je me décide. J’y vais je trompe ma femme avec cette fille qui bâille et qui lui ressemble.  »

Quand je pense à certaines qui se ruinent en porte-jarretelles et en cours de danse pratiquée par les strip-teaseuses, autour d’une barre de pompier…et qui pensent que leur âme présente un quelconque intérêt…

Alors qu’il suffit de …bâiller !

En fait, un pénis exigeant a besoin d’un vagin…pas d’une femme !…Un « truc » sans âme, est excitant …

 » Q’importe la coupe, pourvu qu’on ait l’ivresse »!

"Les nouvelles space girls"

Femme debout

Pastel gras, cliquer pour agrandir.

Source, Marie Claire Janvier 2009:

Les  » Jillaroos », par Emmanuelle Eyles.

[ « Je n’ai jamais vu autant de femmes,jeunes ou moins jeunes, citadines, cultivées, débarquer ici pour devenir jillaroos . Ce métier qui faisait fantasmer les hommes, fait aujourd’hui rêver les femmes qui se montrent à la hauteur du défi », dit Tim Biggs,directeur du Royal College à Katherine.

Nicky sait désormais construire des clôtures, abattre des buffalos sauvages, empoisonner les dingos- ces chiens sauvages qui terrifient le bétail-, rassembler le troupeau, les marquer au fer, castrer les veaux, inséminer les femelles…

Les directeurs de stations préfèrent travailler avec des femmes: « Les femmes ont moins de muscles, elles souffrent plus pour poser des clôtures et lors des campements sommaires qui accompagnent la transhumance. Mais elles sont plus patientes, plus douées avec les chevaux et le bétail, moins violentes que les hommes, et si passionnées. » ]

N’en jetez plus…

Et « bandantes », avec ça !…

Bonne et Heureuse Année 2009…Avec l’espoir d’ une vie moins violente et plus juste, pour des millions de femmes dans le Monde!

Bonne Année !
De l’île Maurice.( Tributaire d’un cyber…! )

Source Marie-Claire Janvier 2009:
( Par Emmanuelle Eyles. )

 » Le refuge des veuves maudites( Inde):
Chassées par leur famille au décès de leur mari, accusées de porter malheur, des milliers de femmes mendient dans les rues et y meurent.
Bouleversée par une telle inhumanité, Mohini Giri a ouvert le Ma-dham Center, un lieu d’espoir où elles démarrent une seconde vie avec leurs enfants…

…A 12 ans, dès ses premières règles, elle a emménagé chez le mari, qui s’est mis à la battre. Sa belle-mère l’a martyrisée, séquestrée, ne lui donnant que les restes à manger. Le mari est mort dans un accident de voiture, après lui avoir fait trois enfants,coup sur coup, car il voulait un fils. Une fois veuve, Anita s’est enfoncée dans la misère. Recluse, esclave de sa belle-mère, elle a du subir les assauts du beau-frère…aujourd’hui, elle a 29 ans… »

ET DES FEMMES TROUVENT QUE D’AUTRES EXAGERENT, A RELEVER TOUTES LES PETITES DISCRIMINATIONS…QUI DEBOUCHENT SUR DE GRANDES SALOPERIES, TÔT OU TARD…

OUPS! Mais bien sûr, CE NE SONT PAS CES MAL-TRAITANCES ( verbales ou physiques) QUI SONT ABJECTES ET INSUPPORTABLES…MAIS LES MOTS QUI LES DECRIVENT! ! ! :##

" Les religions qui aident à vivre, sont aussi les plus grandes massacreuses de l’histoire" !

violences religieuses
Monotype; cliquer pour agrandir.

Source le Point 11 déc. 2008:

 » Les trois religions d’un même Dieu unique – la juive, la chrétienne, l’islamique- n’ont cessé de déchaîner contre  » l’ infidèle » ( l’autre) une agression fratricide. Entre chrétiens- catholiques contre protestants-, les carnages ont décimé notre propre passé.

Au sein même de l’Islam, le conflit récurrent entre chiites et sunnites continue d’ensanglanter le Proche et le Moyen Orient.

…La déviance terroriste donne sa caution divine…à des conflits très humains…dans son aversion de l’Occident, de ses pompes et de ses oeuvres »…

Aimez-vous les uns les autres: assez d’hypocrisies!

– Car les femmes sont considérées par l’Église comme des sujets de seconde zone: interdites de prêtrise; cela s’explique quand on admet que les religieux , uniquement des HOMMES(!)ont osé parler au nom de…DIEU , pour fabriquer des religions, TOUTES, misogynes!

– Les violences maritales EXPLOSENT dans les pays les plus catholiques : Espagne, Irlande, Pologne, Amérique du Sud…

– Des femmes continuent à souffrir mille morts et aussi, à mourir au cours d’avortements sordides et inhumains, parce que des hommes refusent de domestiquer leur pénis, et qu’ un autre homme: le Pape, interdit l’avortement, la pilule et le préservatif! ! !
Ce qui est insupportable , ce n’est pas que de tels HOMMES existent, c’est la passivité des femmes, qui pourraient EXIGER TOUTES ensemble, le RESPECT de leur personne, AUSSI !

– La haine de l’homosexuel est inextinguible, sauf dans les séminaires …

– « L’amour » sexuel ardent des prêtres pour des milliers de bambins, à l’enfance volée et saccagée: la pédophilie explose dans de nombreux pays …en Amérique du Nord 2500 prêtres ont violé des milliers d’enfants…l’un d’eux a violé 1OO enfants dans un laps de temps de 30 ans.
Le Pape a ENFIN été OBLIGE, en 2008, de prononcer de vagues excuses, en Australie, car des milliers catholiques ont manifesté (!) et menacé de…boycotter les JMJ! Alors que le « Nouvel Obs », faisait état des viols commis par des prêtres depuis l’an… 2000!!!

Pourquoi ne pas se contenter de RESPECTER « l’AUTRE » ? ! …Dans TOUTE son intégrité physique et psychique !Le Respect, juste le Respect de l’AUTRE et la Terre s’apaisera *!

(* Car, au nom de « l’AMOUR », on commet tant d’ignominies, partout dans le monde !)

Encore une nouvelle année? OUI !… Si ça s’arrête un jour ! ! !

Vieillir en bonne santé physique et mentale.

Pour « Bertlam » :

Nous sommes en 2009 dans quelques jours et en 2010 : 70 ans !

Hé non ! Comme tu vois: pas de déambulateur, de GPS , d’urinoir, de coucouche ou autres joyeusetés…Ils attendent 100 ans maintenant… !

Saute dans ton bikini, on va faire un petit plongeon dans le lagon tout proche: la mer est à 29 degrés…

( Une ancienne du Lycée Leconte de Lisle )

Conte de Noël : à la rencontre de son double…

Mamita

…Il était une fois, une petite fille qui habitait une jolie maison taillée dans le roc. Tout autour s’étendaient des prés à l’herbe drue et un peu plus loin se dressait une immense forêt pleine de mystères.
Elle n’avait pas toujours habité là. Elle venait d’un lointain pays de soleil, où l’hiver enneigé ne s’aventure jamais. Elle avait été très malade et ne se souvenait de rien concernant sa vie passée. Elle restait persuadée qu’elle était née depuis quelques mois seulement, dans cette charmante demeure.
Elle restait des heures, assise devant la grande cheminée à contempler les images fantastiques qu’elle voyait surgir des flammes. C’est grâce à ces dernières, d’ailleurs, qu’elle avait su qu’elle venait d’un pays aux deux saisons.
Les flammes lui avaient appris aussi, qu’elle avait toujours été une petite fille. Tous les autres enfants grandissaient autour d’elle, sans qu’elle pût en faire de même. Elle n’avait ni parents, ni amis, hormis un petit garçon qui venait souvent rêver avec elle. La maison lui appartenait et il la prêtait à la fillette. À vrai dire, il avait été en quelque sorte obligé de l’accueillir, car il la vit se réveiller devant sa porte, par un beau matin clair. Elle frissonnait, il l’emmena se réchauffer devant la cheminée. Depuis, il ne lui avait pas dit de s’en aller.
Les mois se succédaient et il ne se passait pas de jour sans que son petit ami ne vînt la voir. Ils avaient inventé toutes sortes de jeux. Celui du mot cadeau par exemple. C’était simple. Ils s’asseyaient devant la cheminée. Il y régnait en permanence une douce chaleur, car les branches mortes de la forêt voisine, préféraient venir y finir leurs jours, plutôt que de pourrir dans le froid et l’humidité, rongées de vers.
Ils étaient donc assis en tailleur face-à-face, devant le feu et prononçaient à tour de rôle un mot qu’ils désiraient donner à l’autre. Ce dernier le goûtait, puis un suivant jusqu’à ce qu’il ait trouvé exactement le goût qu’il désirait. Ils recherchaient ainsi une infinité de saveurs dans une multitude de mots. Ils n’étaient jamais rassasiés.
Mais ils préféraient par-dessus tout le jeu du voyage. Ils s’installaient devant la cheminée et plaçaient entre eux une clochette, comme celle que portent les vaches des Pyrénées. Ils se tenaient les mains. C’était important afin qu’ils ne se perdent pas en chemin. Ils fermaient les yeux et au bout d’un temps plus ou moins long, la clochette se mettait à carillonner, comme si c’était Pâques. Dès qu’elle se taisait, ils ouvraient les yeux et se retrouvaient dans un pays ou un autre, différend à chaque fois.
C’est ainsi qu’ils se rendirent sur les vieux remparts de Saint-Malo, errèrent des heures dans Londres embrumée à la recherche d’un hôtel, rêvèrent aux pieds de ruines en Espagne…
Parfois, ils décidaient de voyager séparément et à tour de rôle. Il se retrouvait inlassablement à bord d’un voilier fendant une mer immense, et elle errait sans limites sur les plages dorées d’une île déserte.
Les jours avaient fui, l’automne touchait presque à sa fin et elle pensait à Noël à cause des flammes qui ne faisaient qu’en parler depuis quelque temps.
Le feu lui racontait à volonté ses Noëls passés et les Noëls présents du monde entier. Il suffisait qu’elle fixe les flammes pendant cinq secondes, pour que la magie opère. Alors, apparaissaient des rues illuminées où une foule euphorique dévalisait des magasins aux vitrines ruisselantes de lumière. La solitude avait signé la trêve de Noël : on ne voyait partout que des couples enlacés et des familles heureuses.
La fillette n’avait pas vu son ami depuis quelque temps, quand un soir, il vint à nouveau rêver auprès d’elle. Il lui annonça qu’il serait absent pour Noël, car il était invité chez des copains.
La petite avait entendu, mais pas vraiment réalisé, le sens des propos. Seulement, le lendemain, des images glacées surgirent des flammes brûlantes. Aucun son ne traversait l’épais brouillard recouvrant les rues soudain assombries et désertes. Le cœur serré, la fillette n’osa plus se tourner vers la cheminée, ni regarder les flammes. Elle ne supportait pas l’idée d’être toute seule pour Noël.
Elle quitta aussitôt la maisonnette et se dirigea vers la forêt pleine de mystères, où croissait la fougère rousse. Elle se retrouva sans l’avoir consciemment désiré, devant l’écurie de la jument « Acajou ». Cette coquine rendait enragé plus d’un, car une fois sellée et montée, elle refusait à la manière d’une ânesse bornée, de faire le moindre pas.
Dès leur première rencontre qui remontait à quelque temps, la jument Acajou avait longuement regardé la petite fille, de ses immenses yeux humides et tellement expressifs, avant de frotter vigoureusement le plat de son museau contre le pull marin.
Ce jour-là, la fillette lui tapotait tendrement la joue, quand elle l ‘entendit parler à voix basse.
– Qu’est-ce qui te rend si triste une veille de Noël ? demanda la jument.
– Mais tu parles ! s’exclama la petite fille.
– Ce n’est pas la première fois, mais tu ne m’entendais pas jusqu’ici, fascinée par la magie des flammes et par la présence de ton petit copain aussi. Mais tu n’as pas répondu à ma question, insista Acajou.
– S’il te plaît, emmène-moi dans la forêt pleine de mystères. Elle est si belle aujourd’hui, demanda la fillette, ignorant la question de la jument.
Sans attendre de réponse, elle roula une botte de paille à côté de la coquine et grimpa sur la selle.
La jument redressa fièrement la tête, balaya l’air de sa belle queue et avança l’air hautain, sans que sa cavalière n’eût à lui donner le plus petit ordre.
Elle prit la direction d’une clairière où dormait un étang. Une fois arrivée, elle fit la folle dans l’herbe humide et tendre, pendant que la fillette se dirigeait vers le miroir assoupi.
Elle s’approcha du bord et se pencha au-dessus de l’onde, pour suivre des yeux une grenouille qui y avait fait un plongeon. Elle vit bientôt l’image tremblotante d’une petite fille qui lui souriait avec tendresse. Quand la surface de l’eau redevint lisse et calme, elle s’aperçut que la créature de l’eau lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Elle tendit la main. Sa jumelle la prit dans la sienne et sortit du miroir liquide. Puis, elles se laissèrent tomber sur le sol tendre, s’embrassant à pleines joues, les bras tressant des colliers de caresses. Elles se promenèrent longuement riant et pleurant, se racontant des histoires de gouffres sans fonds et de nuits aux mille et un soleils. Des histoires à dormir debout, les yeux grands ouverts.
– Je suis sûre que tu entends les gens penser, dit la jumelle de l’étang.
– Tout à fait. Souvent je les écoute mentir dans leur tête. Leur bouche sourit et dit le contraire acquiesça la fillette.
– Je sais aussi que tu voyages dans le futur.
– C’est vrai et aussi souvent que je le désire. J’entends ce que l’on ne dit pas, je perçois ce que l’on ne voit pas. Je voyage à travers l’espace et le temps, sans bouger du lieu où je me trouve. Je peux communiquer avec certaines plantes et certains animaux. Mais le plus souvent, je m’enferme dans une sorte de bulle invisible, où jamais personne ne m’atteint.
La nuit tombait. La petite fille avait perdu sa tristesse, car elle savait désormais, qu’elle ne serait plus jamais seule. Il lui suffirait de le désirer très fort, pour que son amie de l’étang vienne la rejoindre en tout lieu et à toute heure. En réalité, sa jumelle avait toujours existé, mais elle n’en avait pris conscience qu’aujourd’hui, au moment où elle s’était regardée dans le miroir liquide.
La jument Acajou avait regagné ses pénates depuis belle lurette. Depuis que le carillon de l’écurie, annonçant le souper, avait retenti jusque dans son estomac.
La fillette et son double s’embrassèrent tendrement, avant de se séparer momentanément. La première regarda son amie grimper tout en haut d’un pin, où l’appelait un vieil écureuil qui détestait jouer seul à casse-noisettes. Puis elle prit d’un cœur léger, le chemin du retour inondé de la clarté d’une lune généreuse. Elle réchauffa dans sa poche un petit champignon solitaire qui frissonnait, et rencontra une vieille chouette qui prenait l’air sur le pas de son arbre. Elle haussa les épaules tout en levant les yeux au ciel quand elle vit la fillette sauter à cloche-pied dans le sentier couvert d’un tapis de mousse. Cette dernière ne put s’empêcher de sourire, car l’oiseau avait les mimiques de son aïeule quand elle la regardait autrefois, rentrer de l’école en zigzaguant du trottoir sur la chaussée et vice versa. C’étaient les flammes qui lui avaient raconté sa mère-grand de cette façon.
La petite fille se retrouva en un rien de temps devant la porte de la maisonnette et faillit se cogner à une vieille grosse branche qui se traînait péniblement vers sa dernière chaleur. Elle l’aida à franchir les quelques mètres qui la séparaient de la grande cheminée. La bûche à bout de souffle, ne tarda pas à ronfler de plaisir.
La fillette s’installa sans perdre une minute, devant l’âtre et osa regarder les flammes de tous ses yeux, ceux du dehors et celui du dedans. Celui qui entend mentir et ceux qui perçoivent les infimes nuances de l’arc-en-ciel. Aussitôt, défilèrent à nouveau, d’innombrables vitrines illuminées et bondées où s’agglutinaient des gens heureux. Ce soir-là, la petite fille s’endormit profondément, la tête dans les étoiles.
Le lendemain, en fin d’après-midi, assise à sa place préférée, elle posa la cloche devant elle et ferma les yeux très fort. Quelques secondes plus tard, le tintement résonna plus clair, plus joyeux et plus insistant que d’habitude. Elle ouvrit les paupières et se retrouva, étonnée, dans une pièce qu’elle ne connaissait pas.
Elle courut à la fenêtre et vit une rue brillamment éclairée, enveloppée de légères écharpes de brume. Des gens emmitouflés dans de chauds manteaux, se pressaient tout en échangeant des souhaits : « Merry Christmas ! »
Elle se retourna et fit des yeux, le tour de la pièce. Une fausse peau de zèbre toute moelleuse ainsi que des coussins tendres et soyeux, couleur de bonbons acidulés, égayaient un lourd tapis d’orient. La fillette s’engouffra dans un vaste manteau suspendu derrière la porte d’entrée. Elle se précipita dans la rue pour aller faire plein d’achats, en compagnie de sa petite amie de l’étang, venue la rejoindre selon son vœu.
Elles rentrèrent quelques instants plus tard, joyeuses et volubiles, croulant sous le poids de nombreux paquets.
Pendant que son double grignotait des chocolats fourrés et des marrons glacés, assis en tailleur sur la fausse fourrure, la petite s’affaira.
Elle disposa d’odorantes roses rouges dans un grand vase noir qu’elle plaça sur un coin du tapis.
Elle installa l’arbre de Noël au milieu de la pièce et se délecta un long moment à le décorer. Elle n’oublia pas d’y accrocher de vrais petits glaçons et de le saupoudrer de vrai givre, qui avaient accepté de ne pas fondre l’espace d’une nuit. Elle pensa aussi à accrocher l’étoile étincelante au sommet du sapin et disposa les cadeaux à son pied.
Ensuite, vint le moment de construire la crèche. Elle n’était contaminée par aucune religion, mais la naissance d’un bébé ne pouvait la laisser indifférente. Elle posa la boîte de carton qui avait contenu les guirlandes, contre le mur. Tout autour elle disposa du papier d’emballage froissé et modela une sorte de rocher creusé d’une grotte. Elle piqua des petites branches de sapin dans le « roc »pour simuler la végétation et plaça les personnages légendaires ; les bergers et les moutons en haut du rocher, les Rois Mages à l’entrée de la grotte, le papa et la maman encadrant le petit. Elle pouvait le poser dès maintenant sur sa couche, faite de paille d’emballage, car il était minuit. Elle accrocha enfin l’étoile tout en haut, pour que d’autres bergers puissent eux aussi repérer l’endroit et venir admirer le nouveau-né.
La fillette regardait ravie, son ouvrage, quand elle vit le bébé frissonner. Elle resta indécise une seconde, puis s’aperçut qu’elle avait oublié de placer l’âne et le bœuf. Elle répara aussitôt son oubli et bientôt, réchauffé par le souffle tiède des deux animaux, le tout-petit bâilla, ferma les paupières et s’endormit.
La petite fille se releva. Elle ressentit un vrai bonheur à contempler l’arbre si joliment paré, les roses qui éclaboussaient le mur de taches éclatantes, la crèche où somnolait le petit Noël et enfin, son amie endormie dans la fourrure.
Elle s’arracha à sa contemplation, enfila une nouvelle fois son manteau et ses bottes, ouvrit et referma sans bruit la porte d’entrée et se dirigea vers la cathédrale toute proche. L’église semblait sur le point de craquer sous le poids de la foule, des lumières et des chants sacrés. La fillette éprouva un véritable enchantement à écouter les orgues puissantes qui faisaient vibrer les vieilles pierres.
Faisant fi du temps et de l’espace, elle se retrouva un moment, au cœur des étoiles, évoluant dans la musique du cosmos, convaincue qu’elle ne serait plus jamais seule.

Féministe, moi ? OUI, si tu es contre les VIOLENCES faites aux femmes et NON pas CONTRE les hommes ! !

Machisme
Fusain; cliquer pour agrandir.

Il y a un amalgame que font…bon nombre de femmes, concernant le terme « Féministe »: en gros une hystérique ANTI-MEC et frustrée !

Les féministes COMBATTENT avec acharnement les …VIOLENCES faites aux femmes…PAS les MECS…! ! !
En général, elles sont même entourées de super-MECS : conjoints, fils, gendres…Parce qu’elles n’ accepteraient pas qu’il en soit autrement et parce qu’elles les ont choisis sur des critères opposés au machisme.

Mes meilleurs potes sont des….mecs, qui aiment (et respectent) les femmes, pas seulement leur sexe…Il en existe : je les ai rencontrés!

Dire :  » Je ne suis pas féministe  » c’est la même chose « qu ‘un juif qui serait antisémite » , dit Johanna B. Dans le docu  » Le bal des chattes sauvages  » ! ! !

« ON » ne peut pas être contre des femmes qui combattent,avec des mots, sans poings et sans armes, des violences…faites à d’autres femmes!

Ah! J’allais oublier :  » Le féminisme n’a jamais tué personne, tandis que le machisme TUE, TOUS les JOURS!( B. Groult)