… » Elle attire aussi, dans ce contexte, la violence exercée contre certains groupes de femmes par d’autres femmes. »
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CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME, DIX-SEPTIEME SESSION, MAI-JUIN 2011 | LA SESSION –
Le rapport de Rashida Manjoo:
Violences contre les femmes : la Rapporteuse déplore que la violence contre les femmes soit passée sous silence.
Le Conseil des droits de l’homme a examiné, le 3 juin 2011, un rapport sur la violence contre les femmes. La Rapporteuse spéciale sur la question de la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, M. Rashida Manjoo, a constaté que des manifestations multiples et superposées de discrimination exacerbent la violence contre les femmes.
Le rapport montre comment la coïncidence de la discrimination sexuelle et d’autres formes de discrimination, ainsi que leurs conséquences, sont des problèmes trop souvent négligés. Elle attire aussi, dans ce contexte, la violence exercée contre certains groupes de femmes par d’autres femmes. Mme Manjoo a rendu compte de ses missions en El Salvador, en Algérie, en Zambie et aux Etats-Unis.
Les intervenants dans le débat ont souligné l’importance pour les Etats de protéger les femmes contre la discrimination et l’exploitation et ont souligné, avec la Rapporteuse spéciale, l’importance d’une approche globale de la question. La plupart ont présenté les mesures prises par leurs propres gouvernements dans ce domaine.
17E SESSION, RAPPORT | LA VIOLENCE CONTRE LES FEMMES, SES CAUSES ET SES CONSEQUENCES
MME RASHIDA MANJOO, Rapporteuse spéciale sur la violence contre les femmes, ses causes et ses conséquences, a constaté que des manifestations multiples et superposées de discrimination exacerbent la violence contre les femmes. Le rapport montre comment la coïncidence de la discrimination sexuelle et d’autres formes de discrimination, ainsi que leurs conséquences, sont des problèmes trop souvent négligés. La Rapporteuse déplore en outre que la violence contre les femmes soit passée sous silence du fait que n’est prise en compte que la violence perpétrée par les Etats ou à leur instigation. La violence est le produit de l’interaction complexe de facteurs familiaux, individuels, communautaires et sociaux. Toutes les femmes ne sont pas exposées dans la même mesure aux actes et structures de la violence.
Le rapport propose une approche globale reposant sur les éléments suivants : les droits doivent être envisagés comme étant universels et interdépendants; la violence doit être située dans un continuum recouvrant la violence interpersonnelle et la violence structurelle; il faut tenir compte des discriminations individuelles et structurelles, y compris des inégalités structurelles et institutionnelles; enfin, il faut analyser les hiérarchies économiques et sociales entre femmes et entre femmes et hommes. Pour éliminer cette violence, il faut adopter une approche globale prévoyant des mesures contre la discrimination et la marginalisation systématiques des femmes. Cette approche tire parti des traités et déclarations adoptés par les Etats depuis plus de 40 ans : les instruments internationaux des Nations unies offrent en effet le cadre institutionnel permettant aux gouvernements, aux acteurs non étatiques et aux militants d’agir de manière concertée pour identifier, prévenir et peut-être mettre un terme à la violence contre les femmes ]…
Lire tout l’article http://www.aidh.org/ONU_GE/conseilddh/11/17_rapp_femmes.htm
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On « rapporte » beaucoup
RIEN ne change vraiment
En France… »ça » empire même, d’après les dernières statistiques…