Désir et…ennui mortel ! "Urgent de rattraper le désir par la queue" ?

Par Marie-Laure Susini

… »Mais la jouissance est difficilement programmable, et le désir capricieux. Sonia Feerstack soulève un autre problème. Le devoir d’orgasme, cette injonction contemporaine, menace le désir féminin aussi sûrement que les dogmes féministes. Et la pornographie, « en substituant l’excitation au désir », en contribuant au souci de performances, ravale la sexualité à une technique des pratiques.

Il est donc « urgent de rattraper le désir par la queue »! Le drôle de jeu de mots emprunté à Picasso, me fait personnellement penser que la sexualité participe d’une création, au-delà donc des pratiques, ou des modèles. C’est pourquoi l’essentiel de ce livre, son intérêt, c’est que Sonia Feerstack manifeste un véritable engagement, une passion dans son propos: elle ne se résigne pas à voir les autres empêtrés dans des préjugés. Elle n’hésite pas à s’attaquer à l’image idéale des femmes d’aujourd’hui, elle incarne dans des mots de chair sa liberté de pensée. En réponse à la menace d’un néo-puritanisme, elle lance un « cri du corps ». Et voilà, écrit par une jeune femme éminemment sympathique, un manifeste à contre-courant, plein de bonne santé, et joyeux »…(Extrait).

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« Urgent de rattraper le désir par la queue » ?

Peut-être changer un peu de « refrain », pour… »intéresser »(!) les nanas ?

« Les femmes s’emmerdent au lit? »

Une …évidence(!), pour beaucoup trop d’entre elles !

Mais le recours à…la simulation(!) sauve plus d’une d’un ennui mortel! 😉

"Marre de vivre dans un monde où les femmes sont […] mentionnées comme étant la propriété passée, présente ou future d’un homme" !!!

Par Alexis Ferenczi

… »J’en ai marre de vivre dans un monde où les femmes sont la plupart du temps mentionnées comme étant la propriété passée, présente ou future d’un homme » explique Ariana Grande, 21 ans, avant de préciser: « Je n’appartiens à personne et vous non plus. »

…Et Ariana de citer ensuite la féministe Gloria Steinem. « C’est un sujet qui me tracasse depuis longtemps. Gloria Steinem a publié un article en 1969, ‘Après le black Power, voici la libération des femmes’ et 46 ans après, on n’y est toujours pas. »(Extrait).

http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/08/ariana-grande-feministe-reseaux-sociaux_n_7533412.html?utm_hp_ref=france

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Cela fait…75 ans(!) -oui! avec ma première…régurgitation !- que « J’en ai marre de vivre dans un monde où les femmes sont la plupart du temps mentionnées comme étant la propriété passée, présente ou future d’un homme » !!!

Marre de vivre dans un monde fait PAR des MECS POUR…. des MECS !

« Je n’appartiens à personne et vous non plus. »

Dont…ACTE !!!

Sale temps pour les machos !:##

Là où le masculin ne l’emporte plus ?

B6SaXrrIgAA29pg[1](image non contractuelle).

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Par Marine Le Breton

… »Avec cette initiative, Well Well Well apporte sa pierre à l’édifice. Elles rejoignent le petit comité de ceux qui ont déjà franchi le pas, Éliane Viennot, Cogito ergo sum, petit éditeur de Seine-Maritime, pour ne citer qu’eux.

Bien sûr, elles s’attendent à des critiques, même venant de la part de leurs lecteurs et lectrices. « Ce n’est pas la première fois que les féministes se mêlent de la langue, qu’elles ont déjà bien pendue », ironisait en 2012 l’auteure Sandrine Campese. La question qui va leur être posée sera sans aucun doute celle-ci: « n’y a-t-il pas des combats plus importants à mener? » Une interrogation qui a trotté dans la tête de Mathilde Fassin mais qui est persuadée que déconstruire la grammaire est « symboliquement très fort ». Quant à Marie Kirschen, elle n’en a « plus rien à faire de cet argument qui marche pour tout ».

Outre le fait qu’elle a trouvé cela excitant de déconstruire puis reconstruire la langue, elle est certaine que la grammaire a un impact fort dans la vie quotidienne. « C’est plus dur de se projeter quand on pense que le masculin est universel », souligne-t-elle en pensant à tous ces noms de métiers qu’on refuse de féminiser »…(Extrait).

http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/06/revue-lesbienne-well-well-well-regles-grammaire-non-sexistes_n_7511918.html?utm_hp_ref=France

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« C’est plus dur de se projeter quand on pense que le masculin est universel », souligne-t-elle »

En effet!

Je pense tout particulièrement à la fameuse « Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 »:

A ce jour,je cherche toujours où sont les… Droits des femmes et de la citoyenne !

Il faudrait obtenir que ces « Droits de…l’Homme »(!) deviennent tout simplement et fort justement

Des « Droits*…HUMAINS » !!!

Pour éviter que beaucoup trop… d’hommes(!) les* squattent à leur seul profit ! :##

Bravo et longue vie à « Well Well Well » ! 😉

Sénateurs (75¨% d’hommes!) et prostitution cool ? Les jeunes disent NON! à cette pratique inhumaine où les corps des femmes et des hommes peuvent s’acheter et se vendre !

« Prostitution, l’autre loi du marché- 4 juin 2015 à 18:36

TRIBUNE

« Le projet de loi sur la pénalisation des clients repasse, en deuxième lecture, vendredi 12 juin à l’Assemblée nationale : de jeunes militants féministes issus de plusieurs associations et syndicats lancent un appel aux députés pour que le texte détricoté au Sénat retrouve son contenu initial.

En 2015, les jeunes réclament, avec force, le vote d’une loi en faveur de l’abolition de la prostitution visant à mettre un terme à l’exploitation sexuelle des femmes ! Les jeunes ne souhaitent plus vivre dans un pays où le corps d’une femme peut être acheté. Nous défendons, au contraire, une société égalitaire, plus juste et solidaire, où les corps des femmes et des hommes ne peuvent ni s’acheter ni se vendre, et où la sexualité est faite de désirs réciproques au lieu d’obéir aux lois du marché.

Pourtant cette société est encore une chimère … »

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« Les jeunes ne souhaitent plus vivre dans un pays où le corps d’une femme peut être acheté. Nous défendons, au contraire, une société égalitaire, plus juste et solidaire, où les corps des femmes et des hommes ne peuvent ni s’acheter ni se vendre, et où la sexualité est faite de désirs réciproques au lieu d’obéir aux lois du marché.

Pourtant cette société est encore une chimère … »

Ahhhh! ces sénateurs de 65 ans et leur…sacré pénis

Qui dicterait, AUSSI, les lois au Sénat ? :##

[ Le "machisme décomplexé" du Sénat ] élu(!) par des FEMMES(!!) et des Hommes !!!

Par Clara Beaudoux

… »Le « machisme décomplexé » du Sénat

« Ce résultat décevant s’explique par des contournements scandaleux de la parité, permettant aux sénateurs de maintenir l’hégémonie masculine au Sénat en toute conformité avec la loi », explique de son côté Osez le Féminisme dans un communiqué, dénonçant le « machisme décomplexé » du Sénat. Le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a précisé cette idée lundi : « dans un certain nombre de départements concernés par le scrutin de liste, des sénateurs sortants ont préféré conduire une liste dissidente et, ainsi, être tête de liste, plutôt que d’être placés en troisième position, derrière une femme ». « Dans cinq départements à trois sénateurs de droite sortants, où l’élection se déroule désormais à la proportionnelle, la droite a déposé trois listes avec des têtes de liste hommes, le plus souvent sortants, pour contourner la parité. C’est le cas dans l’Eure, l’Eure-et-Loir, la Saône-et-Loire, la Sarthe et la Haute-Savoie », pointait également EELV, qui peut se vanter d’avoir deux groupes paritaires à l’Assemblée (9femmes/9hommes) et au Sénat (5 femmes/5 hommes).

Mais en ce qui concerne la place des femmes au Sénat, le mode de scrutin n’est pas le seul en cause… « Il faut agir sur les mentalités », indique Brigitte Gonthier-Maurin. « Forcément quand vous êtes extrêmement minoritaire vous le ressentez au quotidien. Vous savez quand on a un débat qui concerne la parité, les dérapages sont souvent là, les propos machistes aussi », ajoute la sénatrice PC. « C’est une chambre extrêmement conservatrice », ajoute-t-elle, avec les implications politiques qui en découlent : « Je pense que s’il y avait davantage de femmes, les questions d’égalité et donc aussi de transformation du pouvoir, des textes législatifs, avanceraient mieux ». « Quand une femme arrive au Sénat, son groupe l’envoie d’abord à la Culture ou aux Affaires sociales », complète Nathalie Goulet, sénatrice UDI-UDC »…(Exrait).

http://www.franceinfo.fr/actu/politique/article/senat-ou-sont-les-femmes-576755

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Tant qu’il y aura en MAJORITE(!) et PARTOUT(!) des mecs, pour nous gouverner !

Y compris dans les religions -toutes INVENTEES par des MECS!- qui gouvernent les… consciences !

Et dans les couples où encore beaucoup trop de maris/compagnons pensent/agissent à la place de leur compagne, parce qu’ils se prennent pour de « vrais » petits chefs, -super intelligents et seuls capables(!)- vu que c’est eux qui ont la fameuse « paire qui fait le chef » ! :##

ON a LA société que l’on MERITE!

"Des sénateurs pas exemplaires"… Qui nous "dicteraient" nos lois ???

Par Paul Desalmand

« Des sénateurs pas exemplaires –

Le Palais du Luxembourg, qui abrite le Sénat, est une maison de retraite pour politiciens au rancart. Que cette maison de retraite coûte cher, cela n’est pas très grave. Entre 300 et 400 millions d’euros par an : une goutte d’eau dans l’océan de la dette française qui se monte à 1 100 milliards d’euros et ne cesse d’augmenter. À y regarder de près, ça doit faire même un peu plus, mais annuellement une trentaine d’euros par contribuable, c’est supportable.

Un fait beaucoup plus gênant réside en ce que ces hommes politiques, qui devraient donner l’exemple, ne le font pas. Nous sommes dans l’univers de la gabegie, des privilèges, d’une moralité parfois douteuse. Le propos ne concerne pas tous les sénateurs, mais l’attitude de la majorité d’entre eux contribue à forger une image de marque déplorable. Laquelle suscite le mépris de l’homme de la rue pour les hommes politiques, pour le système parlementaire et au bout du compte pour la démocratie tout court.

La force d’un peuple tient dans la « vertu » chère à Montesquieu, ce que nous traduisons aujourd’hui par « sens civique ». Et d’abord dans celle des hommes et des femmes qui la dirigent. Un trop grand nombre de sénateurs paraissent en être dépourvus. C’est ce qui ressort de l’ouvrage de Robert Colonna d’Istria et Ivan Stefanovitch intitulé Le Sénat. Enquête sur les super-privilégiés de la République.

Les trois ordres

Le personnel du Sénat se répartit en trois catégories. Les chiffres sont ceux donnés dans l’ouvrage analysé. Ils ont légèrement évolué depuis [1].
1. Les sénateurs (331) ;
2. Les fonctionnaires (1226) ;
3. Les assistants des sénateurs (nombre impossible à déterminer exactement).
Les auteurs comparent ces trois catégories aux trois ordres de l’Ancien Régime, les deux premiers étant les ordres privilégiés (respectivement noblesse et clergé), le troisième constituant le tiers état, composé d’individus taillables et corvéables à merci.

Les sénateurs restent en fonction pendant la durée de leur mandat, autrefois de neuf ans, aujourd’hui de six. Le nombre de ces mandats n’étant pas limité et l’inertie aidant, on en voit qui demeurent plusieurs dizaines d’années dans la place. Les fonctionnaires sont là à vie et vu qu’il n’y a pas d’endroits en France où un fonctionnaire soit mieux traité, ils ne cherchent pas à partir. Les assistants sont tributaires de leur sénateur et partent avec lui. En tant qu’employeurs, les sénateurs peuvent s’en séparer sans trop de formalités. Le système est adouci par le fait qu’il s’agit souvent des conjoint (e) s, descendant (e) s ou ami (e) s.

Rémunération

Le traitement des fonctionnaires va de 2300 euros par mois à 20 000 euros pour les plus haut perchés. Le moindre huissier à ses débuts gagne donc plus qu’un professeur débutant qui a fait cinq ou six ans d’études après le bac. À cela s’ajoutent des primes de nuit qui concernent absolument tout le monde, même les jardiniers. La semaine est de 32 heures. Les vacances sont de quasiment quatre mois. Quelques chiffres encore : les 22 directeurs touchent autour de 15 000 euros mensuels : 220 administrateurs perçoivent entre 10 et 12 000 euros par mois.

La rémunération des sénateurs est constituée par une indemnité parlementaire de base auquel s’ajoutent diverses indemnités ce qui donne environ 11 500 euros. S’y ajoute une prime informatique (1 000 euros par mois), une enveloppe (6 900 euros) pour payer les collaborateurs, des indemnités diverses sur lesquelles nous reviendrons. Les déplacements SNCF sont gratuits en première classe pendant toute la durée du mandat et à 50 % pour les conjoints. Pour acquérir un logement ou payer les études de leurs enfants, les sénateurs peuvent emprunter à 2 %.

Les cinq plaies de ce corps politique

Les cinq tares mises en évidence dans cet ouvrage sont l’absentéisme, le cumul des mandats, les indemnités abusives, les dépenses sans contrôle, la tendance au lobbying.

L’absentéisme

Les avantages évoqués valent aussi bien pour les bosseurs que pour les rois fainéants. Car l’absentéisme est un mal endémique qui, en dépit du règlement, n’entraîne aucune sanction. Un membre de la haute Assemblée résume la situation ainsi : « Un gros tiers ne vient jamais, un deuxième gros tiers vient irrégulièrement et un petit tiers travaille beaucoup. » À la fin du mois, le traitement est le même pour tout le monde. Quelle entreprise pourrait s’offrir ce luxe ?

J’ai vu récemment, pendant une trentaine de minutes, la retransmission d’une séance. À aucun moment la caméra n’a balayé les travées où auraient dû siéger les sénateurs et pour cause. Le bon peuple aurait pu constater qu’elles étaient vides. Imaginons un cameraman qui, par gaminerie ou esprit de subversion, se soit arrêté longuement sur cet hémicycle déserté. Il aurait été renvoyé le lendemain puisqu’il s’agit de la chaîne du Sénat.

Quand Jean-Noël Guérini déclare solennellement que s’il est élu maire de Marseille, il démissionnera de son poste de sénateur, son adversaire, Jean-Paul Gaudin, lui-même sénateur-maire, ironise en disant que personne ne s’en rendra compte puisqu’il n’y va jamais.

Même lorsqu’ils sont présents – de préférence quand la télé est là – les sénateurs offrent un spectacle attristant. Christian Vélot, chercheur en biologie, rend compte ainsi de sa visite au Sénat le 22 mars 2006 :
Au-delà de cet absentéisme pitoyable, reste le déroulement des débats. Un brouhaha incroyable ! Personne ou presque n’écoute l’intervenant qui fait (ou plutôt qui lit) son discours. Chacun parle dans son coin avec ses voisins ou y va de ses petites activités personnelles. […] L’intervenant pourrait s’adresser à la porte de ses chiottes, ça ferait le même effet. Du balcon où nous étions situés, nous avions une vue plongeante sur les pupitres des sénateurs du groupe UMP. Pas un seul n’avait le projet de loi sous les yeux ! Raffarin et ses potes ont passé leur temps de présence (environ trente minutes) à causer entre eux et se marrer, certains tournant carrément le dos à l’intervenant. D’autres remplissaient des dossiers, regardaient leur agenda. Deux sénatrices au fond de l’hémicycle (et donc juste en dessous de nous), après avoir regardé ensemble un album photo, s’échangeaient leur permis de conduire, leur pièce d’identité. […] Et le plus drôle (enfin, façon de parler), c’est qu’à la fin d’une intervention, et uniquement s’il s’agissait bien sûr d’un intervenant de leur groupe, ils applaudissaient comme des automates.

Le cumul des mandats

Le cumul des mandats nuit aussi à la bonne marche de l’institution. Un sénateur peut être en même temps maire, conseiller régional et même président du conseil général ou président d’une dizaine de bidules. Comme on ne peut pas être partout, le cumul des mandats est surtout celui des rétributions.

Dominique Voynet, ancienne ministre verte, a beaucoup lutté contre le cumul des mandats à force de déclarations fracassantes. Mais quand elle est élue maire de Montreuil, elle conserve son poste de sénateur. Comme le dit un proverbe allemand, on ne mange pas la soupe aussi chaude qu’on la prépare. Et puis, Dominique Voynet a trouvé un argument imparable : en restant sénatrice, et donc en cumulant, elle pourra lutter plus efficacement contre le cumul des mandats. Il ne s’agit pas d’une plaisanterie. Elle l’a dit, sur France Inter, début juin 2008, à en croire les auteurs (p. 104-105).

Les indemnités abusives

Certains ont la fibre républicaine, mais d’autres, sont des profiteurs patentés. À l’image de Marcel Daunay. Ce bon vivant réussissait à se faire rembourser jusqu’à quatre repas par jour, présentait des notes d’hôtel en France alors qu’il était au Canada ou ailleurs, demandait des indemnités kilométriques alors qu’il disposait d’une voiture de fonction et, comme tous les sénateurs, ne payait pas le train. En 1992, ses différents frais atteignent 274 410 euros et englobent des passages dans des bars à hôtesses. Cette même année 1992, si on se fie aux demandes d’indemnités, Marcel Daunay a travaillé 488 jours ! Les abus prennent des proportions incroyables quand il s’agit des dignitaires. La retraite est accompagnée, pour eux, de quelques avantages non négligeables. Ainsi, Christian Poncelet, président du Sénat qui s’est résolu à passer la main, devrait bénéficier pour le reste de ses jours, s’ajoutant à ses retraites cumulées, d’un logement de 200 m2 à Paris, d’une voiture de haut de gamme, d’un chauffeur, d’une secrétaire et d’un policier attaché à sa personne. D’où une question que posent les auteurs : « Quels services Christian Poncelet a-t-il bien pu rendre au pays pour mettre à ce point le contribuable à contribution ? » Aux dernières nouvelles, suite à la pression médiatique, il aurait renoncé à l’appartement, mais seulement à la fin de son mandat de sénateur, en 2014. Il aura alors 86 ans.

À un degré plus modeste, vous qui, après 40 ans de travail, essayez de survivre avec une retraite inférieure à 1 000 euros par mois, vous serez heureux d’apprendre qu’un mandat de sénateur d’une durée de six ans donne droit à une retraite de 1869 euros.

Dépenses sans contrôle

La plus grande opacité règne quant aux finances. Le système de la « réserve parlementaire » permet, en particulier, des interventions diverses, sans aucune transparence et du meilleur effet pour le clientélisme. Mais que fait donc la Cour des comptes me dira-t-on ? Eh bien, au nom du principe de la séparation des pouvoirs, elle n’a aucun droit de regard à ce que disent les auteurs. Alors que c’est justement au nom de ce même principe qu’elle devrait être autorisée à regarder de près le registre des dépenses.

Tendance au lobbying

La vraie fonction du Sénat devrait être de tempérer les élans de l’Assemblée nationale, d’en nuancer les décisions. En réalité, s’il lui arrive de le faire, elle est surtout le lieu d’action des lobbys. Lobbys des producteurs de lait ou d’alcool, des grandes marques de tabac, des OGM, des armes à feu, des ventes à la découpe ou encore de la lutte contre l’ISF…

Les affidés des lobbys s’ingénient à dénaturer les lois mises laborieusement au point par les députés, même si ceux-ci n’échappent pas non plus aux pressions. Les auteurs donnent plusieurs exemples auxquels je renvoie. Nous sommes dans le domaine des groupes de pression, du lobbying et, pour tout dire, du trafic d’influence.

Nécessité et difficultés d’une réforme

À défaut de la supprimer [2], il importe donc de réformer cette institution et les deux auteurs font des propositions précises dans ce sens. Le dernier chapitre est intitulé « Quinze réformes pour un nouveau président. » Mais ce n’est pas facile. Le nouveau président justement, Gérard Larcher, élu au grand désespoir de Jean-Pierre Raffarin, a essayé de « réduire le train de vie de l’administration ». Mais, Le Monde du 16 février 2009 nous apprend que, le jour de la galette des Rois du personnel, les fonctionnaires l’ont hué. Gérard Larcher a rassuré, promettant qu’il n’y aurait pas de cataclysme. En termes clairs, cela signifie que l’on changera juste ce qu’il faut pour ne rien changer vraiment. La dépêche de l’AFP relative à cette bronca a été retirée parce que ces messieurs et dames préfèrent laver leur linge sale en famille. Une interview de Robert Colonna d’Istria, l’un des deux auteurs, qui circulait sur Internet, n’est plus disponible. L’opération mains propres n’est pas pour demain.

Mai 2010

COLONNA D’ISTRIA Robert, STEFANOVITCH Yvan, Le Sénat. Enquête sur les super-privilégiés de la République, Rocher, 2008, 18,50 €.  »

http://www.lafauteadiderot.net/Des-senateurs-pas-exemplaires

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« L’opération mains propres n’est pas pour demain. »

En effet !

« La dépêche de l’AFP relative à cette bronca a été retirée parce que ces messieurs* et dames* préfèrent laver leur linge sale en famille. »

Et c’est …* « ça », qui nous dicte nos lois ? ? ?

On a LA société que l’on mérite !!!

AAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhh !

69 275 pages vues en Mai; Merci pour l’intérêt ! :-))

Merci pour elles !

« Salut à toi, Dame Bêtise, toi dont le règne est méconnu […] Pour avoir tant d’amants, Comment fais- tu ? » Jacques Brel.

Tant d' »amants de Dame Bêtise », officient anonymement(!) ou pas, sur les réseaux sociaux, blog.fr ne faisant pas exception à la règle :##

Mais ce comportement cradingue, ne parvient heureusement pas, à faire baisser les bras à leurs victimes potentielles!

Au contraire ? ! 😉

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« Une Américaine de cent deux ans, qui fut à la tête de l’une des premières ONG de l’histoire, a dit en 2000 : « je vois que rien n’a changé pour les femmes depuis mon époque. On les bat, toujours, on les viole, et personne n’arrive à empêcher cela ».

Et « on » les assassine, aussi: le terme féminicide est de plus en plus présent

Partout sur la planète !

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Non, merci, on ne réclame pas un pénis à la place de notre performant minou, capable de fabriquer et de donner la vie…en plus de nous faire grimper aux rideaux!

Le féminisme exige juste l’E-GA-LI-TE des…DROITS femme/homme

C-à-d JOUIR des « Droits de l’Homme » ou encore « Droits Humains »

POINT / !

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Bienvenue à : Phuket,/Thaïlande, Trarza/Mauritanie, Miami- Floride/US Mascouche, Menlo Park et Mountain View-Californie/US, Trois-Rivières, Laval, et Lévis/Canada‎, Marrakech/Maroc, Bejaïa/Algérie, Sousse/Tunisie,
Croydon/ GB, Phoenix-Arizona/US,…

Derniers visiteurs:

@ ‎21‎:‎53: Marrakech, Maroc
@ ‎20‎:‎02: Elmshorn, Allemagne
@ ‎20‎:‎01: Trois-rivières, Canada
@ ‎18‎:‎23: Trarza, Mauritanie
‎@ ‎15‎:‎14: Sousse, Tunisie
‎@ ‎15‎:‎08: Limburg, Belgique
‎@ ‎14‎:‎40: Dublin, Irlande
@ ‎11‎:‎35: Menlo Park, Californie, US
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@ ‎09‎:‎12: Phuket, Thaïlande
‎@ ‎08‎:‎56: Phoenix, US
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@ ‎05‎:‎37: Mascouche, Canada
‎‎@ ‎04‎:‎32: Liège, Belgique
@ ‎04‎:‎02: Lévis, Canada‎
‎‎@ ‎02‎:‎29: Miami, Floride, US
‎@ ‎02‎:‎26: Bejaïa, Algérie
‎@ ‎01‎:‎43: Croydon, GB…

Entre autres…

Douce nuit et merci pour la visite 😉

"Croyances traditionnelles : plus une fille se marie tôt et moins elle aura par la suite un comportement immoral"

Lu sur The Daily Beast:

« Quelques chiffres suffisent à dire le calvaire que subissent des milliers de femmes au Nigeria, et particulièrement dans la région du nord-est, la plus conservatrice.

Le pays a la plus haute prévalence de fistule obstétrical – apparition d’un canal entre le vagin et la vessie qui entraîne l’incontinence – au monde, avec entre 400.000 et 800.000 femmes qui vivent avec ce handicap physique, et l’apparition de 20.000 nouveaux cas chaque année. Près de 90% des femmes touchées par ce mal ne sont pas soignées.

Dans l’état fédéral très rural et traditionnel du Hausa dans le nord, il est attendu que les femmes accouchent à la maison. « Toute femme qui pleure pendant qu’elle donne naissance est considérée comme faible », explique le site américain The Daily Beast dans un long article sur le sujet.

En cas de complication lors de l’accouchement, les risques pour une femme de développer la fistule sont élevés. « J’ai donné naissance à un enfant mort-né et j’ai contracté la fistule en même temps », explique Amina, une jeune fille qui habite dans l’état de Borno.

« La fistule obstétrical est très répandue parmi les adolescentes et touche principalement celles qui n’étaient pas encore assez matures physiquement pour avoir un enfant », explique le docteur Walter Ebam, qui a passé deux ans à traiter des femmes atteintes de la fistule au Nigeria.

Le risque est le plus élevé pour les jeunes filles mariées dès lors adolescence. Un récent rapport des Nations unies souligne qu’une proportion élevée des grossesses non-désirées sont issues de rapports sexuels non-consentis qui se déroulent souvent dans un contexte de mariage très précoce. Les adolescentes de moins de 15 ans qui tombent enceinte ont deux fois plus de chances de contracter la fistule, mais également de décéder lors de l’accouchement.

Les mariages d’enfants sont communs dans le nord du Nigeria. « Des croyances traditionnelles affirment que plus une fille se marie tôt et moins elle aura par la suite un comportement immoral », rapporte The Daily Beast. Selon les Nations unies, 62% des adolescentes mariées entre 15 et 19 ans au Nigeria ont accouché d’au moins un enfant. »

http://www.slateafrique.com/584055/nigeria-conditions-de-vie-femmes-accouchement-boko-haram

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« L’immoralité »(!) sociétale réside dans le fait que:

« Les adolescentes de moins de 15 ans qui tombent enceinte ont deux fois plus de chances de contracter la fistule, mais également de décéder lors de l’accouchement. » !!!

Saleté de planète misogyne ! :##

"Viagra" pour femmes ? "ne serait pas pris pour le propre plaisir des femmes, mais pour celui… de leur conjoint" !

AFP

« Un « Viagra pour femmes » pourrait être bientôt commercialisé aux Etats-Unis »(Le huffingtonpost)

Ce n’est pas nouveau, voir l’article ci-dessous…

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Par Gaëlle Rolin

… »Catherine Solano (1) doute de l’utilité, à grande échelle, d’un tel médicament. Pour elle, si les femmes réclament un booster de désir, ce ne serait pas pour leur propre plaisir, mais pour celui… de leur conjoint. « C’est ce que j’entends en cabinet ! Elles viennent d’abord parce que leur mari se plaint de leur manque d’envie. Si elles étaient seules, cela ne les dérangerait pas de ne pas avoir de sexualité. Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » Pour la sexologue, il s’agit davantage d’une demande intellectuelle, en réponse à une norme dictée par la société. « Pourquoi faudrait-il que les femmes prennent des médicaments pour être comme les hommes ? »

“Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? »

Pour elle, il faut aussi interroger le rôle de la pilule contraceptive sur la baisse de la libido. « C’est surtout le cas de celles qui agissent sur l’acné, et qui baissent le taux de testostérone. Malheureusement, on fabrique un médicament pour pallier l’effet du premier. » Et, selon elle, si la femme ne ressent plus de désir, le conjoint doit aussi apprendre à lui en donner. « Les hommes doivent aussi se remettre en question ».

Cette grande culpabilité qu’endossent les femmes dans ces situations, Elisa Brune la relève, de la même façon. « Il y a l’idée que si ça ne marche pas, elles n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes. Et comme elles sont inhibées par la morale et le manque d’information, elles le croient ! » Pour elle, cette pilule fonctionnera surtout si elle est couplée à une éducation qui incitera progressivement les femmes à se réconcilier avec leur corps.

Reste que, utile ou pas, le Lybrido est déjà accusé de débrider les femmes, qui seraient transformées par la dite pilule, en chasseuses d’hommes à l’appétit insatiable. « C’est le plus intéressant dans l’affaire », clame Elisa Brune. « Cela révèle de manière caricaturale, toutes les craintes sur la vraie nature des femmes et leur soi-disant appétit démesuré de sexe ! »
La société, après avoir conspué la frigidité féminine, cherché – et presque trouvé – une solution, aurait-elle désormais peur d’ouvrir une boîte de Pandore incontrôlable ? « Quand bien même, où est le problème de fond ? », s’interroge Elisa Brune. « L’ordre social repose depuis toujours sur la docilité volontaire des femmes. Elles sont de plus en plus libres, mais exploitent finalement assez peu ces nouvelles potentialités. » Le Lybrido donnera-t-il à certaines le déclic ? »…(Extrait)

http://madame.lefigaro.fr/societe/viagra-pour-femmes-vu-par-sexologues-181113-630106

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« Pour elle, si les femmes réclament un booster de désir, ce ne serait pas pour leur propre plaisir, mais pour celui… de leur conjoint. « C’est ce que j’entends en cabinet ! Elles viennent d’abord parce que leur mari se plaint de leur manque d’envie. Si elles étaient seules, cela ne les dérangerait pas de ne pas avoir de sexualité. Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » Pour la sexologue, il s’agit davantage d’une demande intellectuelle, en réponse à une norme dictée par la société. »

TOUT est dit !

“Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » :##

RIEN à rajouter !

Ou plutôt si: « manger » …autre « chose » qui vous mettrait l’eau à la bouche

Enfin, …au minou ! 😉

Insécurité féminine/violences maritales et… changements climatiques ?

(Illustration non contractuelle).

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Par Caroline Larouche

… » Les changements climatiques affectent aussi la sécurité des femmes.

Une étude canadienne sur les impacts des inondations au Saguenay, en 1996, a constaté que les séquelles physiques et psychologiques étaient plus marquées chez les femmes que chez les hommes. Lors de catastrophes naturelles, la violence faite aux femmes augmente, nourrissant leur insécurité. Les villes et villages dévastés obligent les hommes à migrer pour chercher du travail ailleurs, laissant derrière eux femmes et enfants.

En leur absence, les femmes subissent plus de viols, comme l’a rapporté l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

Un chef de police de la Ville de Montréal relate aussi dans l’étude que 25 % des appels reçus lors de la tempête de verglas de 1998 provenaient de femmes qui subissaient de la violence. À la suite de l’éruption volcanique du mont St. Helens, dans l’État de Washington, en 1980, les rapports de police dénotaient une augmentation de 46 % de la violence conjugale »…(Extrait).

https://mail.google.com/mail/u/0/?shva=1#inbox/14dbdc39eeb101b7

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« Lors de catastrophes naturelles, la violence faite aux femmes augmente, nourrissant leur insécurité….des appels reçus lors de la tempête de verglas de 1998 provenaient de femmes qui subissaient de la violence…À la suite de l’éruption volcanique une augmentation de 46 % de la violence conjugale »

Les mecs stressent ? Les femmes trinquent !

PS- cette habitude de dire violence « conjugale », pour violence… »maritale »(!!!), cache mal la REALITE* des… FAITS ! :## (Le nombre de femmes exécutées par leur conjoint, partout dans le monde, le* confirme)