Par Marie-Laure Susini
… »Mais la jouissance est difficilement programmable, et le désir capricieux. Sonia Feerstack soulève un autre problème. Le devoir d’orgasme, cette injonction contemporaine, menace le désir féminin aussi sûrement que les dogmes féministes. Et la pornographie, « en substituant l’excitation au désir », en contribuant au souci de performances, ravale la sexualité à une technique des pratiques.
Il est donc « urgent de rattraper le désir par la queue »! Le drôle de jeu de mots emprunté à Picasso, me fait personnellement penser que la sexualité participe d’une création, au-delà donc des pratiques, ou des modèles. C’est pourquoi l’essentiel de ce livre, son intérêt, c’est que Sonia Feerstack manifeste un véritable engagement, une passion dans son propos: elle ne se résigne pas à voir les autres empêtrés dans des préjugés. Elle n’hésite pas à s’attaquer à l’image idéale des femmes d’aujourd’hui, elle incarne dans des mots de chair sa liberté de pensée. En réponse à la menace d’un néo-puritanisme, elle lance un « cri du corps ». Et voilà, écrit par une jeune femme éminemment sympathique, un manifeste à contre-courant, plein de bonne santé, et joyeux »…(Extrait).
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« Urgent de rattraper le désir par la queue » ?
Peut-être changer un peu de « refrain », pour… »intéresser »(!) les nanas ?
« Les femmes s’emmerdent au lit? »
Une …évidence(!), pour beaucoup trop d’entre elles !
Mais le recours à…la simulation(!) sauve plus d’une d’un ennui mortel! 😉