Com de Peter Bu (Visiteur)sur mon article: » Elle a dû…coucher » !
» NOUS SOMMES D’ACCORD que le sexisme (mépris et méfiance de l’autre sexe, agressivité et abus de la position dominante envers lautre sexe) est un fléau.
JE NE SUIS PAS D’ACCORD quand on accuse tous les hommes français ou presque (81%) d’attitudes sexistes, surtout si cette opinion est fondée sur la confusion précitée:
« 81% des femmes interrogées se disent confrontées au sexisme, soit à »une idéologie qui érige la différence sexuelle en différence fondamentale entraînant un jugement sur lintelligence, les comportements et les aptitudes ». »
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J’ai entendu Madame la Ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, commenter cette enquête sur France Inter. Elle m’a fait rire quand elle a affirmé que ces 81% pouvaient parfois comprendre des manifestations d’un « sexisme amical » (ou « aimable », « compréhensif » – je regrette d’avoir oublié l’adjectif exact) du genre : « Il faut la laisser partir, elle doit chercher ses enfants à l’école ». Sans doute un écho de 1968 quand on refusait la galanterie masculine comme une manifestation sexiste.
« Ne mettez pas tout dans le même sac, vous n’arriverez pas à le soulever ». (Stanisaw Jerzy Lec).
(N.B. Mesdames, laissez donc aux hommes la possibilité de vous protéger de croire qu’ils sont là pour vous protéger. Ils en ont besoin pouvoir avoir confiance en eux et contrairement aux apparences, cette confiance est aussi facile à miner que celle des femmes en elles-mêmes. Déjà, la « dépersonnalisation » induite par notre civilisation planétaire et nos modes de vie s’y applique puissamment…)
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LE SEXISME EST UNE CHOSE, LA DIFFÉRENCE SEXUELLE EN EST UNE AUTRE. Contrairement à ce qu’affirme l’enquête citée, cette différence ne relève pas de l’idéologie, elle est une réalité. Comment pourrait-on constater le contraire? Si on admet que les femmes et les hommes diffèrent les uns des autres, il semble difficile de nier le caractère f o n d a m e n t a l de cette différence. Enfin, il est évident qu’un « caractère fondamental » conditionne « lintelligence, les comportements et les aptitudes ».
Ce n’est pas un problème, bien au contraire, c’est une chance: les différences entre les humains, sexuelles, culturelles et bien d’autres, enrichissent nos existences et augmentent la probabilité de survie de notre espèce.
Les problèmes commencent et ne s’arrêtent plus quand on en déduit que chez les femmes ces qualités sont n é c e s s a i r e m e n t moindres (cela signifierait, par exemple, que pour un employeur même l’homme le plus stupide vaut mieux que une femme instruite et douée pour son travail…), ou bien quand on prétend que dans aucun domaine, en aucune circonstance, un homme et une femme ne peuvent agir de la même façon et d’atteindre les mêmes résultats. Un tel (dé)raisonnement n’a rien à voir avec la logique, pas plus qu’avec l’observation.
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Le sexisme est un fléau, mais ce genre d’études bâclées (en tout cas, c’est l’impression que donne le résumé de Libération ou de l’émission de France Inter de l’enquête précitée) détourne l’attention du problème lui-même vers la contestation des pourcentages « à la louche » jetés à la tête du public.
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P.S.
1) Si « 92% des « 81% des femmes qui… » doutent de leurs capacités, cela ne vient pas principalement du « sexisme au travail ». Ce doute a des racines bien plus profondes et plus anciennes , ancrées dans le terreau fécond des églises monothéistes, puis dans toute une cohorte d’autres idéologies, de pratiques sociales et de politiques.
2) Une contribution au débat évoque la maternité comme un problème pour les employeurs. Faire naître les enfants est un acte utile à toute la société qui doit en supporter « le coût », mais cette solidarité doit-elle passer par les entreprises? Pourquoi pas, mais suivant leur taille la charge n’est pas la même. Dans les toutes petites entreprises le « risque maternité » est parfois très élevé. L’ensemble des entreprises et/ou l’Etat ne devraient-ils pas en tenir compte ? »
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« Mesdames, laissez donc aux hommes la possibilité de vous protéger de croire qu’ils sont là pour vous protéger. »
Cher Peter, connaissez-vous le dicton: « On lui donne le doigt et il vous prend le bras » ? 😉
» ils en ont besoin pouvoir avoir confiance en eux et contrairement aux apparences, cette confiance est aussi facile à miner que celle des femmes en elles-mêmes »
MOI, JE, pense que partager TOUT le QUOTIDIEN harassant des femmes, pour moitié, serait plus profitable …aux deux
Pour une vie de couple plus sereine, plus tendre et plus durable !
Je pense aussi qu’il faut APPRENDRE aux… femmes(!) à se « protéger », elles-mêmes !
A minima, parce que notre Jules préféré n’est pas en tous lieux à nos côtés
Et je pense que la…SOCIETE française est encore trop largement sexiste…
« En dehors de son plein gré »
Et sans même qu’elle en ait conscience !
Ce n’est pas LA vérité, juste la mienne 😉