(Ph. non contractuelle)
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Par Jean-Pierre Bellon
… »Vendredi dernier, Juliette, 15 ans, s’est jetée sous un train à Lisieux. À l’origine de son geste, une photo d’elle dénudée, vieille de deux ans, qui aurait circulé parmi les élèves de son lycée…
…Une tragédie en trois actes
Le cyberharcèlement lié au sexting est une tragédie en trois actes. Premièrement, elle commence avec une trahison : quelqu’un fait « fuiter » une photo. Viennent ensuite les partages, les relais… la photo tourne dans les portables. Troisièmement, toute la classe tombe sur la victime, l’insulte et l’humilie. La cible est alors piégée, victime de l’effet de groupe.
Malheureusement, les parents et les enseignants ignorent souvent ce qu’est le sexting et que les ados s’échangent régulièrement des photos d’eux dénudés. Je voudrais que l’on parle du cyberharcèlement dans les familles et dans les classes, que les adultes demandent aux ados pourquoi ils font ces photos ou pourquoi ils les relaient quand elles arrivent en leur possession. À quoi ça sert, si ce n’est à humilier quelqu’un, le mettre sous pression, le faire chanter ? « …(Extrait).
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Des ados, pervers…décomplexés !
Ils ont vraiment joui au moins ?
Sinon ce serait à désespérer de la perversité !
Pour se dédouaner de leur méchanceté crade, ils rejetteront la faute sur la suicidée: c’est elle l’unique coupable, circulez, moi je n’ai jamais fait de bêtises dans ma vie !
La capacité de nuisance d’une bande est sidérante, car la responsabilité de chacun(ne) est diluée…
N’empêche: il faut une bonne dose de saloperies déjà présentes en soi, si jeune, pour parvenir à se repaître de la souffrance d’autrui !
Je n’aurais pas pu lui pardonner, si l’un de mes enfants avait participé à une merde pareille: sa personnalité m’aurait fait horreur !