Y a-t-il une LIMITE à la « liberté de religion »? Logiquement, au nom de la « liberté de religion » en France, les musulmans pourraient faire valoir aussi, l’application de la charia, non ? Pourquoi s’arrêter à l’une ou l’autre des « normes doctrinales, sociales, culturelles, et relationnelles » ? (La charia représente diverses normes doctrinales, sociales, culturelles, et relationnelles édictées par la « Révélation ».)
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« Le tribunal administratif de Grenoble a récemment contraint la prison de Saint-Quentin-Fallavier à servir des plats halal aux détenus musulmans qui le souhaitent. La justice a fait valoir la liberté de religion. »
…Laffaire a débuté en mars dernier lorsquun dénommé Adrien K. a demandé au directeur de la prison de bien vouloir permettre que ses détenus de confession musulmane puissent disposer de menus composés à partir de viande halal. Une requête à laquelle le directeur a refusé de donner suite. Suite à ce refus, Adrien K. a décidé de saisir le tribunal administratif, ce qui a donné lieu à la décision que lon connaît. Rendue le 7 novembre, celle-ci contraint ainsi le directeur à servir « régulièrement » des menus composés de produits halal et ce, « dans un délai de trois mois »…
Source planet.fr
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Quand ces détenus-là ont commis crimes et délits, ils savaient qu’ils risquaient la prison commune où sont servis des repas communs et non des « menus » confessionnels particuliers, non ?
Oups, j’oubliais, pour des religions et des religieux: c’est à la SOCIETE de s’ADAPTER aux RELIGIONS, et non pas l’inverse !
Et apparemment pour la…Justice, aussi !
Logiquement, au nom de la « liberté de religion » en France, pourquoi la Justice, par la grâce de ses juges, n’exigerait-elle pas aussi, l’application de la charia ?
Parce que personne ne l’a encore saisie, en ce sens ?
Au fait, la « liberté de religion » a-t-elle une LIMITE, dans n’importe quelle religion ?
La « liberté sociétale » est encadrée par des lois. Les revendications confessionnelles concernant l’application de « diverses normes doctrinales, sociales, culturelles, et relationnelles édictées » par telle ou telle religion, n’ont rien à faire dans un pays laïque. Elles doivent être circonscrites à la sphère privée.
Pourquoi, alors, ne pas appliquer la « liberté de religion »(!), concernant l’excision ? Pourquoi la pénaliser puisqu’elle se pratique AUSSI, au nom d' »une doctrine sociale, religieuse et culturelle » ?
Dire qu’il y en a encore certains pour s’étonner que Marine Le Pen se voit, de plus en plus, pousser des ailes !
« (…) Ne voit-on pas, sous couvert de démocratie et douverture à la société civile, se créer des Conseils municipaux des cultes, des Conseils ou Observatoires régionaux de la laïcité, organismes aux noms accrocheurs qui tous, sous prétexte douverture, voire doecuménisme, comprennent es qualités des membres des communautés religieuses.
La laïcité nest en rien concernée par un oecuménisme quelconque
naboutissant quà semer la confusion dans les esprits. De plus, la
reconnaissance des cultes est en contradiction avec larticle 2 de la loi de 1905. Une intégration des cultes dans un organisme officiel de la République est tout simplement contraire à la législation, nen déplaise aux tenants dune laïcité ouverte.
Pourquoi refuser dabroger purement et simplement la circulaire
Guéant instaurant les Conférences sur la liberté religieuse ?
Pourquoi des responsables politiques sévertuent-ils à vouloir créer
des structures intégrant des membres des communautés religieuses ?
Pourquoi des financements cultuels, travestis en culturels, sont-ils
continuellement mis en place par ces responsables devenus, grâce à
la décentralisation, de véritables potentats ?
Tout simplement, se justifient-ils, pour nouer un dialogue. Mais ce
dialogue ne peut-il sinstaurer lors de consultations ponctuelles, sans avoir à intégrer dans des instances officielles de lÉtat des représentants des communautés religieuses ? » (Extrait d’un article de Roger CORDIER.)
Le juge « halal » aurait dû lire ce texte avant de se prononcer.
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