"Le cadavrier" ? Les cadavres y sont !

Pas du tout
Photo illustrant les violences faites aux femmes…je trouve qu’elle a beaucoup de chance; d’autres sont DEJA dans…un cercueil!

Barbecue:
« Une mère et ses enfants morts dans un incendie: « Le corps de la mère portait des blessures » et… une odeur de viande grillée ?

Bétonnée:
 » Un drame du même genre s’est produit il y a quelque temps près de chez moi ( à peine 3km) Un homme avait tué sa femme car elle lui avait annoncé le divorce, il l’avait (sa femme) mise dans du béton et caché sous un escalier, leur fille (10 ans) avait entendu des bruits et son père l’a « rassuré » en disant que c’était sa mère qui avait fait un mauvais rêve. Le père aurait ensuite avoué à son beau frère qu’il avait tué sa soeur et le beau frère se serait empressé de téléphoné la gendarmerie. Suite à ça la gendarmerie l’a localisé sur son portable et une fois retrouvé il n’a pas dit une seul parole et s’est suicidé avec un couteau de cuisine d’une trentaine de centimètre. Ils avaient 2 fille, une de 10 ans et l’autre de 16. » (com d’une habitante, de la Sarthe)

A bout portant:
 » Un homme de 78 ans tente de tuer sa femme ( Journal de l’’île du 13 janvier 2009)
Il a tiré un coup de gomme-cogne sur son épouse pendant son sommeil. Grièvement touchée au visage, elle a été évacuée vers le CHR.
– Hier Ginette est venue me voir ; elle revenait de la gendarmerie où elle avait porté plainte pour les menaces de mort répétées de son mari. »

A la tenaille,( le même jour) :
31 ans ,il menace son ex avec des tenailles.
L’épouse :
– Lorsqu’il ne boit pas, il se conduit très bien. Les enfants seront trop malheureux si leur père allait en prison ».

A coup de gourdin:
 » Ma femme était très infidèle, très. Elle n’avait pas la lumière à tous les étages mais un feu permanent la consumait au-dessous de la ceinture. Las de la corriger avec la branche devenue trique devenue baobab en pleine croissance, je me suis décidé un jour à la faire passer de vie à trépas, d’un seul coup d’un seul de gourdin sur la cafetière. Et pan ! Explosée, la cafetière !…
… Puis je l’ai ensevelie au fond du jardin, Au printemps il bourgeonne, ensuite viennent les fleurs, essentiellement des chrysanthèmes, et dès le mois de juin apparaissent les premiers osselets. Je dois dire que c’est assez beau à voir, voire à revoir, et surtout à entendre, le soir, quand le vent d’ouest frénétique vire au sud poétique et fait tintinnabuler comme un concert de clochettes les radius, les cubitus, les tarses et les métatarses, les astragales et le sternum « ….( post d’un bloggeur).
J’ajouterais : des sanglots longs et monotones…

Conne et infidèle…il pourrait décider d’en changer ?
Au prix des femmes de ménage , des prostituées, et de l’heure de punching-ball, dans une salle de gym ? Hors de question!

Comment, le « gourdin », ce n’était qu’une histoire ? Ah bon, me voilà rassurée, alors…

« Il » devrait en remettre une couche, car, de toute évidence des nanas ADORENT « ça »!!!

Elles en reprendront bien un peu, alors ? (du VRAI ) :

[  » – Catherine Durand, dans son article paru en mars 2005, dans le magasine Marie-Claire, écrit ceci:  » Mâchoire décrochée, fracture du nez, éclats de verre dans les seins, hématomes sur tout le corps, la tête claquée contre les murs, déchirure de la rétine, cuir chevelu éclaté, amputée des doigts, des orteils et du nez après avoir été brûlée au troisième degré par aspersion d’essence… Cette litanie d’horreurs n’est pas extraite d’un rapport d’Amnesty International sur un camp de torture dans un pays ravagé par la guerre, mais une chronique ordinaire de la violence conjugale en France, puisée dans les archives des associations par Marie-Victoire Louis, chercheuse au CNRS. Dans le même article, elle constate que : « les paquets de cigarettes préviennent que « le tabac tue »; et aussi, que la prévention routière nous alerte sur le fait que « chaque jour, quinze personnes sont victimes du non respect des feux.

… »L’AFP a rapporté 29 meurtres de femmes au cours de l’été 2004″.
Elle demande en conclusion : » Mais encore combien de femmes massacrées, de famille brisées et d’enfances piétinées, pour que notre société tout entière s’insurge »?
]
Extrait du roman: « le village des vagins  » ( Paru en 2007 et épuisé)

Combien de temps, encore, pour que cessent ces horreurs ? Hhhhheeeeeuuuuu…l’éternité « leur » appartient ? !

Violences MARITALES…et non pas CONJUGALES ! ! !

berlingots
Pastel gras; cliquer pour agrandir.

…  » Dans la très catholique Espagne: entre 2002 et 2003, le nombre de femmes battues a augmenté de…34 °/° ! Ce pays européen demeure obstinément autiste, en ce qui concerne les graves maltraitances des Mâles envers leurs propres femmes. Je cite le Canard Enchaîné qu’une amie m’envoie par courrier : « En Espagne, José Luis Zapatero vole au secours des femmes battues, avec un plan d’urgence destiné à « fournir une protection permanente et immédiate aux épouses en situation de danger » ( journal Libération, du 26 juin 2004). Ce geste humanitaire hérisse le poil de la droite qui s’oppose à ce projet de loi supposé « transformer une action positive en faveur de la femme, en discrimination négative contre l’homme « . Fin de citation.
Autrement dit, les femmes qui sont en « danger » peuvent bien continuer à crever sous les coups des Mâles, cela ne présente strictement aucune « urgence ». Par contre une loi qui stigmatiserait la conduite inqualifiable et indigne de ces brutes ordinaires, et peut- être, les sanctionnerait effectivement, est tout bonnement insupportable à l’ego des Mâles. Amen ! L’Eglise de Rome, par la bouche de l’un de ses prélats, affirme que tout cela c’est la faute des femmes elles- mêmes, la conséquence de la  » libération féminine ».
Je pense que l’Eglise a raison: les femmes sont COUPABLES ! Coupables de passivité ! coupables d’absence de cohésion féminine, cette force qui soude un groupe et le rend inattaquable. Au lieu de ressentir et développer un sentiment de cohésion identitaire femelle, beaucoup de femmes assimilent les repères qui fondent l’hégémonie du Mâle dominant. Elles ne savent plus penser pour les femmes, elles pensent comme les hommes…
Un fait-divers envahit ma mémoire.
i- Télévision, 24 juillet 2004: un bus portugais roule dans le Sud de la France. Les passagers entendent des bruits inquiétants et s’aperçoivent que le bus penche d’un côté. Ils demandent à maintes reprises au chauffeur, pressé d’ arriver en Espagne, de s’arrêter. Sans succès! Plusieurs d’entre eux joignent des gendarmes à partir de leur G S M. Une patrouille est dépêchée. A l’arrivée, les gendarmes constatent que les voyageurs ont réussi à faire stopper eux-mêmes le bus. Après expertise, il s’avère que ces gens étaient en danger de mort.
Ces passagers ont refusé, qu’une tierce personne mette leur vie en danger et ont agi, en conséquence ! Ils ont compté sur eux-mêmes et non pas sur des autorités qui, peut-être, seraient arrivées trop tard. Ou qui n’auraient pas bougé, comme ces gendarmes français qui n’ont pas bronché, malgré les appels au secours d’une femme qui avait aussi appelé SOS Femmes battues. Elle a fini par être assassinée. Les pandores avaient jugé (!) qu’il ne s’agissait que d’une « simple » querelle familiale. Contrairement aux Juifs, aux « Arabes », aux Noirs, aux Homosexuels, les Femmes, elles, sont tuées… « par amour » ! Dans une quasi indifférence!
Rien, d’étonnant alors, que des femmes en danger physique, psychologique et familial se taisent, terrassées d’impuissance, de honte aussi , et attendent ! Certaines se suicident.
La messe est dite, Amen ! Circulez ! Il n’y a rien à voir, rien à dire, rien à entendre, RIEN ! La chape de plomb sociale, religieuse, familiale et planétaire, a depuis longtemps enseveli le destin originel et original des femmes, dans un vacarme assourdissant qui n’en finit pas et que personne n’entend ! Pas même les féministes, devenues autistes, elles aussi ; retournées à leurs casseroles ou bien à leur carrière.
Quel Politique mâle ou femelle, a pris en compte tout le « Manifeste des femmes des cités » (paru dans le Nouvel Obs)… J’ai les yeux qui débordent, le cœur en plomb et la gorge nouée…J’ai mal aux femmes « larguées » de la Terre … »

Extrait de l’épilogue du « Village des Vagins  » ,vendu chez Virgin et Autrement ; ( Paru en septembre 2007…et épuisé, lui aussi ! )