A la donneuse de leçons, socialiste (!) : relire « HOLD-UPS, arnaques et trahisons » d’Antonin André et Karim Rissoul ?

… » Lors de son mandat de 4 ans, le pire a côtoyé le meilleur, on ne peut passer sous silence les affaires Frèche, Guérini, de la Fédération du Nord, le pacte de Marrakech avec DSK et j’en oublie sans doute, où Aubry soit jouait l’autruche, soit la reine des combines, soit la cheffe implacable selon que les personnes mises en cause l’aient ou non soutenue auparavant.

D’un point de vue électoral le bilan est donc quasi parfait mais pour le reste …… »

http://www.perdre-la-raison.com/2012/09/martine-aubry.html

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Concernant  « le reste »(!), on ne  devrait témoigner aucun respect pour ceux qui trichent, en politique – et en religion (!!)- et refuser de les entendre(!!!) en donneur de leçons, suite à leurs magouilles  ?

Il  dire qu’il y a encore des gens pour s’étonner de la désaffection de citoyens pour la politique, alors que ceux pour qui ils votent, ch…t sur la morale la plus élémentaire ?

Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

3 réflexions sur « A la donneuse de leçons, socialiste (!) : relire « HOLD-UPS, arnaques et trahisons » d’Antonin André et Karim Rissoul ? »

  1. Ce qui suit n’a rien à voir avec le texte ci-dessus mais une fois de plus gmail censure les courriels que j’essaie de vous envoyer. J’utilise donc ce moyen. Votre sang ne fera qu’un tour…:

    « L’excision minimaliste », lâche compromission avec l’innommable

    par Bruno Guigue mardi 23 février 2016

    Confortablement installés sur leur canapé en cuir, deux médecins de Cleveland, dûment assujettis au serment d’Hippocrate, viennent de prôner, dans une prestigieuse revue spécialisée, « la tolérance des sociétés libérales » à l’égard de l’excision. Mieux encore, ils suggèrent son raffinement chirurgical dans l’intérêt bien compris de ses bénéficiaires féminines. Avec une excision « minimaliste » et aseptisée, disent-ils, on pourra concilier le respect de l’identité culturelle et le souci de la santé publique. On se frotte les yeux, on croit rêver : non, c’est bien ce qu’ils affirment. Car peu importe, à leurs yeux, que cette mutilation sexuelle infligée annuellement à 200 millions de fillettes soit une des pires ignominies de la planète. Peu importe, aussi, que l’Organisation mondiale de la santé s’époumone, de campagne en campagne, à prôner son abolition, obtenant peu à peu quelques maigres résultats
    Il importe de respecter les traditions, disent-ils. Mais depuis quand la tradition devrait-elle inspirer le respect lorsqu’elle torture des enfants ? En quoi est-elle respectable, quand elle les martyrise atrocement à seule fin de les priver d’un plaisir futur ? Au nom de quel principe peut-on exercer une violence sanguinaire sur ce qu’il y a de plus intime chez l’être humain ? Parce que cette ignoble pratique bafoue un droit humain élémentaire, l’intégrité physique de la personne, l’on devrait s’interdire la moindre indulgence à son égard. Et le minimum qu’on puisse faire, à défaut de pouvoir imposer sa suppression, c’est de la dénoncer sans relâche, c’est d’user de persuasion pour contribuer à la faire disparaître. A contrario, on voit bien à quel point le relativisme culturel, poussé jusqu’à l’absurde, nous rend complices de ce qui devrait au contraire nous indigner sans réserve.
    Mais apprécions jusqu’à la lie la merveilleuse subtilité de nos experts en bistouri. Au terme quelque peu choquant de « mutilation génitale », ils préconisent en effet, tout simplement, de substituer le terme beaucoup plus amène « d’altération génitale ». Voilà qui change tout ! Adieu l’épouvantable « mutilation », bienvenue à la fréquentable « altération ». Du coup, la « tolérance » à l’égard de l’excision prend corps, elle se dote d’une doctrine solide. « Pour les Drs Kavita Shah Arora et Allan J. Jacobs, rapporte l’AFP (23/02/2016), deux types d’excisions pourraient être tolérées : celles qui n’ont aucun effet durable sur l’apparence ou le fonctionnement des organes génitaux, ou celles qui modifient « légèrement » leur apparence, sans avoir d’effet durable sur la capacité de reproduction ou sur l’épanouissement sexuel des femmes ».
    Le procédé intellectuel utilisé par les pieds nickelés de l’obstétrique, ici, n’abusera personne : c’est l’euphémisation de l’innommable. Car une excision préalablement euphémisée, (« altération » au lieu de « mutilation »), au fond, ne peut être qu’anodine, aseptisée ; elle devient une sorte d’ablation « soft », de mutilation en douceur, de chirurgie fine sans douleur ni séquelle. A leur façon, nos gynécologues charcuteurs sont nominalistes : en changeant le nom, ils croient changer la chose. Ils refusent de voir que « l’excision minimaliste » demeure à coup sûr une ignominie maximale. Il faudra cependant qu’ils expliquent comment le coup de bistouri, administré avec toute la bienveillance requise par la sacro-sainte tradition, évitera de « modifier l’apparence » ou de « léser le fonctionnement des organes sexuels ». Et pour y parvenir, nous leur souhaitons, à notre tour, « bien du plaisir ».

    Discussion:

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-excision-minimaliste-lache-178020?debut_forums=0#forum4513584

    Peter Bu 24 février 23:30
    Curieux qu’aucune contribution au débat ne pose la question de la motivation des deux « médecins », Drs Kavita Shah Arora et Allan J. Jacobs. Avec de telles affirmations leur clientèle risque d’exploser..

    eric 25 février 02:43 @Peter Bu Vous imaginez bien que si l’auteur a pris soin de recopier les noms a coucher dehors avec un billet de logement de ces deux medecins, c’est bien parce que cela apporte un plus au debat…. Apres, il n’est meme pas besoin de chercher leurs motivations. C’est du reste bien ce que fait l’auteur. Ils sont justes « ignobles », par nature en quelque sorte……

    eric 25 février 02:57
    @Peter Bu
    Ah oui et, la motivation, je l’ai resume plus haut. Elle est developpee ici http://m.jme.bmj.com/content/early/2016/02/21/medethics-2014-102375.full En gros, cela fait 30 ans qu’on se bat pour la supprimer sans que les chiffres ne diminuent notablement, si on essayait un autre truc. Si vous lisez l’anglais, vous verrez que c’est bien borde de partout dans le politiquement correcte. En particulier dans la theorie des genres, qui comme la reforme de l’orthographe, n’existe pas…. Ce qui gene les critiques comme l’auteur, ce n’est pas que ce serait un progres pour les petites somalienne, mais c’est qu’elle prend l’exemple de l’acceptation de la circonsition pour defendre cette idee. D’ou l’idee qu l’auteur, ici, s’interesse moins au destin des 200 millions de petites filles par an qu’a la denonciation de l’obscurantisme judeo musulman…

    njama 25 février 03:00 @Peter Bu
    il y a plusieurs options possibles, qui peuvent être convergentes :
    > l’argent, car la circoncision est un big business aux States, et la chirurgie plastique d’une manière générale
    > justifier d’une certaine manière la circoncision (qui passe pour minimaliste), en l’ excusant indirectement par l’excision « minimaliste » (ces deux médecins sont-ils « neutres », juifs, musulmans, non-juifs, non-musulmans, circoncis, ou non ? ce qui pourrait être un critère pour apprécier leur indépendance d’esprit> penser sincèrement que l’excision « minimaliste » est un moindre mal, un peu comme l’avortement en milieu hospitalier est beaucoup plus sûr que fait par des faiseuses d’anges .

    > Mowgli 25 février 02:30
    Moi, je trouve ça très bien, l’excision et l’infibulation, car les gamines qui y passent risquent de crever ou de finir stériles.
    Ça fait autant de pondeuses de culs-levés en moins.
    Pour une fois que ces abrutis ont inventé quelque chose d’intelligent, profitons-en !

    Réponse à
    eric 25 février 02:57  @Peter Bu

    J’ai lu l’article (anonyme) dont vous m’avez fourni le lien et je n’ai pas cru mes yeux. http://m.jme.bmj.com/content/early/2016/02/21/medethics-2014-102375.full

    D’une part, il affirme que « la plupart d’enfants mâles américains sont circoncis ».  « The majority of male children in America are circumcised.1 »  Toutefois, le renvoi (1) n’en fournit aucune preuve.

    D’autre part, il comporte des affirmations sur l’utilité sanitaire de la circoncision qui ne sont non plus étayées.

    Si la majorité de mâles américains étaient circoncis, il ne s’agirait plus seulement des juifs mais aussi des protestants, catholiques, musulmans, athées…: c’est pour le moins surprenant.

    Si les bénéfices de cette pratique pour la santé étaient prouvées scientifiquement l’Europe aurait déjà décidé d’en profiter.

    Dans un tel contexte, je doute encore plus de la sincérité des auteurs de ces deux textes (je n’ai pas lu les autres références citées). Vous avez sans doute raison en écrivant que le « destin des 200 millions de petites filles (excisées) par an » les intéresse moins que la justification de la circoncision. Et encore moins que l’argent récolté par les médecins pour ces opérations.

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