(Ph. non contractuelle).
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Par Elise Desaulniers
… » Le fossé qui sépare les hommes et les femmes sur le plan de l’accès à l’orgasme est peut-être aussi important que celui qui les sépare en termes d’équité salariale ou dans les postes d’influence.
Une étude américaine révélait que si 91% des hommes avaient atteint l’orgasme lors de leur dernier rapport sexuel, ce n’était le cas que pour 64% des femmes. Pourtant, alors que l’orientation sexuelle n’a pas d’incidence sur la probabilité de jouir pour un homme, les lesbiennes ont davantage de chance d’atteindre l’orgasme que leurs consœurs hétéro (75% vs 61,6%)« …(Extrait).
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Catherine Maillard:
… »L’orgasme, parlons-en ! Il est contemporain de l’éjaculation pour la majorité des hommes. Ce qui donnerait à penser que malgré l’évolution des moeurs, la norme en vigueur reste à dominante masculine. La parole s’est libérée, toutefois la possibilité d’explorer librement dans le couple d’autres modalités ne va pas de soi. Dans les faits, la sexualité reste axée sur la performance coïtale ! »
La face sombre de la sexualité féminine:
« La vulnérabilité est une des composantes majeures de la sexualité féminine » témoigne Philippe Brenot. A la question : « Avez-vous éprouvé des émotions négatives intenses lors de rapports sexuels » la réponse est « oui » à 49 %, contre seulement 5 % des hommes. Les émotions qui y sont rapportées sont de l’ordre de la honte, de la peur, de l’angoisse… Des chiffres qui ont bouleversé le psychiatre : « Il y a quelque chose de l’ordre d’une position de fragilité de la femme sur le plan intime. Trop nombreuses sont celles qui se sentent obligées d’accepter des comportements malgré elles en rapport avec l’effraction de l’intimité corporelle ou de l’identité ». Les conséquences sont des phases de dépression, de dégout de soi, ou de rejet de la sexualité, qui ne trouvent cependant pas toujours avec le temps, une résolution. Philippe Brenot conclut : « Ce qui est terrible, c’est que les hommes n’en soient pas conscients »…( Extrait). http://www.doctissimo.fr/html/sexualite/femmes/15484-sexualite-feminine-devoilee.htm
» Trop nombreuses sont celles qui se sentent obligées d’accepter des comportements malgré elles, en rapport avec l’effraction de l’intimité corporelle ou de l’identité »… »Ce qui est terrible, c’est que les hommes n’en soient pas *conscients ».
Beaucoup trop le* sont, hélas, mais cela n’a AUCUNE incidence sur leur façon de se comporter: ils considèrent leur partenaire occasionnelle ou permanente, juste comme un …OBJET sexuel. Point.
« l’effraction de l’intimité corporelle ou de l’identité » ? qu’en terme choisis, des ‘viols consentis’, des ‘fellations COMPLETES obligées’, des ‘sodomies surprises’, et autres variantes hard ou immondes NON désirées, sont définis!
Elles le valent bien par leur propre attitude , consistant à accepter des ‘saloperies’ masculines dont « les conséquences seront des phases de dépression, de dégout de soi, ou de rejet de la sexualité » ?
… »qui ne trouvent cependant pas toujours avec le temps, une résolution. » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ainsi va le monde des femmes ?
« Avez-vous éprouvé des émotions négatives INTENSES lors de rapports sexuels » la réponse est « oui » à 49 %, contre seulement 5 % des hommes. Les émotions qui y sont rapportées sont de l’ordre de la honte, de la peur, de l’angoisse… »
« La honte, la peur, l’angoisse« …la routine du féminin.CON ?