(Fusain perso, non contractuel).
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Par Charlotte ROTMAN:
… »Quels types de séparation avez-vous identifiés ?
Trois (lire les témoignages ci-dessous). Une forme de divorce a clairement à voir avec le féminisme des années 70 : cest le refus de la négation de soi. Ces femmes ont misé sur le «nous» et se sentent flouées. Elles ont parié sur la prédominance de la vie commune, sy sont consacrées, mais se rendent compte que leur mari menait sa vie de façon indépendante. Elles se sentent réduites à une dimension sociale : la mère, lépouse. Or, elles veulent que dans leur espace privé, toutes leurs identités soient reconnues. Pour redevenir elles-mêmes, il faut se séparer de la personne qui les nie. Dans ce cas, le divorce est difficile, car le «nous» était le plus important, et le «je» était noyé. Il signe un échec. Mais il permet lémancipation. Il permet de retrouver du pouvoir sur soi-même.
Ont-elles toujours les mêmes reproches vis-à-vis de leur conjoint ?
Pour certaines femmes, le «nous» est moins investi. Elles se plaignent donc moins dune assignation à leur rôle dépouse. Mais elles refusent ce qui dans la vie conjugale est perçu comme un obstacle à la réalisation personnelle. Le «je» devient primordial pour elles. Le divorce peut alors être une étape de leur développement. Je me construis tout au long de la vie, à un moment donné mon conjoint ne correspond plus à ce que je veux. Il y a alors une envie de se redéfinir. Cest plus vrai chez la jeune génération. Le conjoint a été un accompagnateur, elles lont rencontré tôt, mais ont progressé dans la vie, et il y a un décalage Elles peuvent choisir de rompre, même avec un compagnon aimable. Le divorce est une forme démancipation là aussi, mais plus douce, et permet le maintien du lien avec lancien conjoint.
Selon vous, le succès du divorce exprime aussi que lamour nest plus sans condition ?
Oui, cette nouvelle définition de lamour dérive de la demande dégalité entre les partenaires et de la défense de soi. On le voit bien dans un troisième modèle de séparation. Cest celui initié par les femmes qui ont parié sur la construction du couple, sans pour autant renoncer à mener une vie personnelle, et notamment professionnelle. Elles ne veulent pas que la femme soit du côté du «nous», et lhomme du côté du «je». Elles réclament un équilibre et une réciprocité. Elles veulent tout concilier »…(Extrait).
http://www.liberation.fr/vous/2011/11/16/le-divorce-est-une-revendication-feminine_774970
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« Elles se rendent compte que leur mari mène sa vie de façon indépendante. Elles se sentent réduites à une dimension sociale : la mère, lépouse. Or, elles veulent que dans leur espace privé, toutes leurs identités soient reconnues. Pour redevenir elles-mêmes, il faut se séparer de la personne qui les nie. »… »Elles peuvent choisir de rompre, même avec un compagnon aimable. Le divorce est une forme démancipation »… »Elles ne veulent pas que la femme soit du côté du «nous», et lhomme du côté du «je».
Si des mec étaient…VRAIMENT, exactement à la place où ils « cantonnent » des nanas ?
Ils tiendraient moins longtemps ! :##
Les raisons évoquées sont claires.
si l’un ou l’autre ne se retrouve plus à coté de l’un ou l’autre, c’est vraiment difficile de continuer ensemble alors le divorce est la bienvenue pour ne pas aller jusqu’au suicide un jour.
NB/ tu diras plutôt que les hommes demandent moins parce qu’ils souffrent moins mais je dirai aussi qu’il y a des hommes qui vivent ce que vivent les femmes selon toi . Biz grande sur
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Les femmes ont besoin de la MÊME liberté que les hommes !
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