« …le lendemain, elle parvint à convaincre un groupe de femmes de son village dexercer vengeance. Ensemble, elles attaquèrent lhomme, le battirent « jusquà ce quil soit noir et bleu » et accepte de sexcuser publiquement de ses actions ».
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(Passionnant)
[ Les justicières de lUttar Pradesh Auteure :Helene Lecuyer
On ne peut pas sempêcher de la trouver sympathique, avec sa gouaille, son caractère peu commode et son laathi porté hardiment sur lépaule. (Le laathi, cest le long bâton de bois quutilisent ici les policiers pour maîtriser les foules).
Sampat Pal Devi est née dans le district de Banda, dans lUttar Pradesh, une des régions dInde les plus reculées, les plus pauvres, les plus féodales. Là-bas, les femmes sont mariées alors quelles sont encore des enfants et savent tout juste écrire leur nom. Fille de berger, mariée à 12 ans à un vendeur de glace, mère à 15 ans, Sampat Pal Devi aura 5 enfants. Après la naissance de ses deux premières filles, elle aurait voulu se faire ligaturer les trompes. Sa belle-mère a refusé, exigeant que Devi essaie, encore et encore, jusquà donner naissance à un garçon.
Sampat Pal Devi avoue en gloussant quelle na jamais été très soumise: formant des lettres à la craie sur les murs ou du doigt dans la poussière, alors que ses parents avaient refusé de lenvoyer à lécole. Sexprimant à visage découvert devant les étrangers, alors que la tradition aurait voulu quelle rabatte modestement le pan de son sari sur son visage et reste muette.
Cest en 2006 que son existence a pris le tournant qui la menée à ce quelle est aujourdhui: le chef craint et admiré dun gang de plus de 20 000 femmes; lhéroïne de deux films, un documentaire présenté aux Oscars et un long-métrage à paraître durant la semaine de la femme, en mars 2013; linvitée, cette année, de la plus grande émission de TV-réalité indienne: Big Boss.
Alors quelle était témoin, pour la énième fois, dune séance de coups assénés par un voisin à sa femme, elle ne put sempêcher intervenir: « pourquoi ne vois-tu pas que ta femme est un être humain, tout comme toi ? » Devi raconte que loin de sarrêter, le voisin continua de battre sa femme, tout en linsultant, elle, pour sêtre mêlée de ce qui ne la regardait pas. Elle rumina sa rage rentrée toute la nuit, et le lendemain, parvint à convaincre un groupe de femmes de son village dexercer vengeance. Ensemble, elles attaquèrent lhomme, le battirent « jusquà ce quil soit noir et bleu » et accepte de sexcuser publiquement de ses actions. Après ce coup de colère, ce coup déclat, les demandes affluèrent des villages alentours, provenant de femmes elles aussi battues par leur mari et demandant à Sampat Pal Devi de les protéger. Jusquà ce que les femmes autour de moi deviennent assez fortes pour défendre leurs droits, je ne cesserai de me battre pour elles, déclare-t-elle dans une interview accordée en 2010.
Sampat Pal Devi prend les affaires des femmes en main: violences domestiques, harcèlement à la dot, mariage des enfants, elle débarque dans les villages avec ses troupes des femmes habillées de saris rose fluo et armées de laathis pour rétablir la justice. Notre force réside dans notre nombre. Elle intervient dans les affaires de corruption, lorsque les employés des services publics exigent des pots-de-vin, voire des faveurs sexuelles en échange de lélectricité, de quelques heures de travail dans les campagnes indiennes, le gouvernement offre aux fermiers des travaux dutilité publique rémunérés pour les aider à arrondir leurs fins de mois. En 2008, dans une action très médiatisée, elle et 400 de ses compagnes avaient pris dassaut le bureau local de la compagnie délectricité, pour forcer cette dernière à rétablir le courant, coupé depuis 15 jours.
Pendant ce temps, à Delhi, à Bombay, à Bangalore, à Chennai, dans toutes les grandes mégalopoles indiennes, les classes moyennes sont en émoi. Une étudiante qui attendait son bus après une soirée passée au cinéma a été sauvagement violée par six hommes dans ce même bus, lequel a continué à rouler dans les banlieues résidentielles de Delhi, tandis que lami qui laccompagnait et avait tenté de la défendre était battu à coups de barre de fer. Lépisode est bien évidemment horrible, révoltant dautant plus que lon sait que les viols sont très fréquents en Inde, et tout particulièrement dans le Nord de lInde et à Delhi, surnommée « la capitale du viol » et que lorsque les victimes parviennent à dépasser la peur de la stigmatisation, trop souvent elles trouvent un accueil peu compatissant dans les stations de police cest le fameux: Que faisait-elle dehors à cette heure-là ? et le: Elle la bien cherché, habillée comme elle létait. Quon sait encore que le taux de condamnation reste extrêmement bas, inférieur à 30% alors que trop souvent le système judiciaire dans son ensemble estime que sil ny a pas trace de combats coups de griffe, bleus cest quil ny a pas eu viol.
La classe moyenne sindigne. Elle tweete. Elle poste sur Facebook. Elle fait circuler des SMS . Elle organise des veillées aux chandelles. Elle lance des pétitions: « la peine de mort pour les violeurs » (le viol en Inde encourt une peine maximale demprisonnement à vie), elle propose une journée « dinaction » pour les femmes, le 26 décembre: ce jour-là, ne sortez pas de chez vous, nallez pas travailler, ne vous occupez pas de vos enfants, ne cuisinez pas. Elle resserre ses rangs ponctuellement et sporadiquement, comme elle le fait chaque fois que ses membres sont touchés.
Tandis que Sampat Pal Devi organise, pour défendre la cause des femmes, des cours de maniement du laathi et inflige elle-même les châtiments, la classe moyenne réclame, pour létudiante de 23 ans violée à Delhi, une justice rapide: une castration, une pendaison publique, une balle dans la tête, peut-on lire, entre autre sur Twitter ou dans les journaux à lappel de stars de Bollywood ou autres figures publiques.
Le viol, rampant en Inde, serait-il découragé si les peines encourues par les violeurs étaient plus drastiques ? Les violeurs seraient-ils moins nombreux sils nétaient pas titillés par la lascivité des danses de Bollywood ? Violeraient-ils moins sils nétaient pas si frustrés sexuellement, comme semble le penser Om Prakash Chautala, homme politique de létat de lHaryana qui recommande dabaisser lâge du mariage pour offrir un exutoire à toutes ces hormones mâles ?
Personnellement, je ne le pense pas.
Ce que je crois, cest que ce qui sest passé à Delhi est lié à ce qui se passe chaque jour, dans les villages de lUttar Pradesh, où pour reprendre les termes de Sampat Pal Devi, la société est contre les femmes, elle refuse de les nommer, de les éduquer, elle les marie trop jeunes et les troque pour de largent. Et que cest de volonté et daction politique dont il est besoin en Inde, pour que les femmes en saris roses naient plus besoin de prendre la justice entre les mains.
Le Ministre de lIntérieur de lUnion Indienne quant à lui vient dannoncer une mesure immédiate pour lutter contre les viols: les vitres teintées seront désormais interdites pour les autobus et ils devront circuler lumières allumées pendant la nuit.
Il y a une dizaine de jours, jai eu loccasion de rencontrer Rakesh Maria, le chef de la brigade anti-terroriste de Bombay. Il expliquait que depuis les attentats de 2008, ses équipes essayaient de prévoir limprévisible. Je veux croire que dans sa lutte contre le terrorisme, lEtat Indien voit un peu plus large que Sushilkumar dans sa lutte contre le viol. Et que bientôt, il verra que forcer une femme, cest plus quune question doccasion ou même de frustration. Le parking souterrain peut remplacer avantageusement le bus. La silhouette dune femme qui se penche pour remplir une bassine au point deau peut être aussi excitante que celle dune danseuse de Bollywood qui tournoie autour dun tronc darbre.
Lorsque dans les villages de lUttar Pradesh, le mariage ne sera plus perçu par les hommes comme une façon dacheter le corps des femmes pour en faire ce que bon leur semble, peut-être que dans les rues de Delhi, les hommes cesseront de penser que les corps des femmes quils croisent sont à prendre .
Et pour entendre Devi déclarer dans le texte, quelle et Gandhi, ils nont pas le même style » ]
http://helenelecuyer.unblog.fr/2012/12/20/des-bus-de-delhi-aux-champs-de-luttar-pradesh/
Transmis par Pierre( Merci! )
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Wouhaaaa !
Savoir qu’une nana comme Sampat Pal Devi existe, devrait donner de la fierté et de l’espoir à toutes les femmes mal traitées ou pas, de la Terre
Pourquoi pas d’autres nanas comme elle, aux quatre coins de la planète:
« Tandis que Sampat Pal Devi organise, pour défendre la cause des femmes, des cours de maniement du laathi et inflige elle-même les châtiments, la classe moyenne réclame, pour létudiante de 23 ans violée à Delhi, une justice rapide: une castration, une pendaison publique, une balle dans la tête, peut-on lire, entre autre sur Twitter ou dans les journaux à lappel de stars de Bollywood ou autres figures publiques ».
» Notre force réside dans notre nombre » !
Hé oui ! Sur blog.fr on en est encore aux insultes et au soutien ouvertement actif (com), concernant des saloperies d’individus mâles et femelles envers des articles dénonçant le mauvais sort des femmes dans le monde !
Il faut de « tout » pour faire un monde dit-on: le pire aussi, apparemment!
« Elle rumina sa rage rentrée toute la nuit, et le lendemain, parvint à convaincre un groupe de femmes de son village dexercer vengeance. Ensemble, elles attaquèrent lhomme, le battirent « jusquà ce quil soit noir et bleu « …
Longue vie à Sampat Pal Devi !!!
Je pense que les femmes ne seront jamais prises au sérieux tant quelles ne se manifesteront pas par quelques actions déclats ..
Discuter, argumenter..prendre le chemin de la raison ..face à des individus qui nen ont quune soulager leurs pulsions de braguette. Le reste du monde n’existe pas pour eux …leur univers est fort réduit…
La défense pacifique des droits des femmes est fort louable elle doit faire crouler de rire les barbus de tous poils
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« La défense pacifique des droits des femmes est fort louable elle doit faire crouler de rire les barbus de tous poils
Je le crois aussi, hélas !
Je suis intimement persuadée que rien ne bougera vraiment, concernant le mauvais sort fait aux femmes partout dans le monde
Sauf si une majorité d’entre elles décidait de se battre à armes égales:
Tu bats ta femme ? Tu seras roué de coups !
Tu as violé cette nana ? On te coupera le pénis…
Et pourquoi pas, les testicules en même temps, pour te couper l’envie, par pure charité chrétienne, bien entendu ?
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Bravo à ce groupe de femmes 😉
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Castration As Punishment For Rapists: A Probable Solution?
By Preetika Nanda:
The feeling of revulsion at the sight of every news report regarding sexual violence has made me indignant. What we witness today is a predicament which has taken an insidious stronghold.
The very fact that we use various nomenclatures such as rape, mass rape, date rape, marital rape, systematic rape, corroborates the omnipresence of the heinous act of violence. It has enveloped every aspect of our existence.
Owing to the ubiquity of the coercive crime, it becomes all the more important for us to understand what is rape. The psychological and sociological impact of rape goes beyond describing it as a non-consensual act of sex.
Rape is an act of violence. It is a hegemonic force to uphold patriarchy. It is a brutal catalyst to punish, a catalyst to fight back rejection, a tool to satisfy sexual frustration. Rape is the act of possession. It is the historical weapon of war, of instilling fear, of enslavement. It is about establishing and re-enforcing power relations. Rape is violation of individuals aesthetics. Rape is pseudo-machismo. Rape is regarding the right of a woman over her body with complete disdain. It is a complete disregard for a womans choice to say no. It is abating the womans right to live a decent, dignified and a safe life.
According to Sec 376 of Indian Penal Code 1860 the maximum punishment awarded to the accused is 7 years (maximum) after which he walks free. On the other hand, for the victim, rape, becomes a perpetual fight for survival, a fight with oneself and with ones family. Both arising from the taboos and stigmas our overpowering society imposes on itself through established norms and values. In the throes of this smothering struggle, they face an uphill battle securing redress and then social acceptance.
Combined with a judicial system on the point of collapse, where cases routinely take years to be processed, and an almost total lack of modern forensic capability on the part of investigators, it is easy to see why the existing rape laws are not a major deterrent.
Further, most of the cases go unreported, owing to societal pressures and shame which is bestowed upon the victim, although there is no fault of hers. Compromises are sought, to the extent of proclaiming the crime as a dispute or a misunderstanding and a myriad of propositions are hunted for, to completely annihilate, the common knowledge that a crime has been committed.
Thus, the conviction rates for rape in India are extremely low, faced by a double headed spear of societal coercion (devoid of rational thought) and the failure of the judicial system in enforcing existing laws and considering, crime against women, a serious offence.
When the State advocates women empowerment, reservations, gender equality and so on, it should provide an atmosphere conducive to change, through concrete implementation of policies and laws, rather than merely talking about the above mentioned discourses. These important facets of a just society will be rendered as ostentatious, until systematic and structural steps are undertaken to address them.
So, recently when Additional Sessions Judge at Delhis Rohini Court Kamini Lau suggested castration as an alternative punishment for rapists while hearing a case, is a suggestion worth acknowledging (keeping aside the debate on castration as of now). Hence, I shall take the liberty of quoting her further- The Indian legislatures are yet to address the issue (of rape) with all seriousness by exploring the possibility of permitting imposition of alternative sentences of surgical castration or chemical castration, particularly in cases involving rape of minors, serial offenders and child molesters or as a condition for probation, or as an alternative sentence in case of plea bargaining.
Talking about castration- Chemical castration is administration of medication designed to reduce libido and sexual activity, usually in the hope of preventing rapists, child molesters and other sex offenders from repeating their crimes. In surgical castration, the testes or ovaries are removed through an incision in the body.
I understand that castration is being pointed out as a punishment and a punishment is meant to set examples through fear. Having said that, chemical castration to me sounds like a treatment given to diseased person, rather than a punishment. It reduces the sexual drive, agreed, but can it help to bring down the rising number of rape cases, assuming and understanding that rape is NOT an act of sex alone? I doubt. Moreover, I can draw a parallel between surgical castration and retribution. Revenge, for an act of sex. And I reiterate that Rape is much more.
Even if we consider that castration may act as a deterrent. What consequences does it bear for the victim after the crime has been committed? Can it relieve her from the horror, from the pain- physical, emotional, mental and psychological? From injury, from humiliation, from the trauma?
These are the questions one needs to ask.
Thus, we are focusing on the punishment, instead of addressing the roots of the problem. We need to understand why rape is so prevalent. Why, each and every day we come across reports of sexual abuse? The dire need of the situation is to formulate a holistic approach to address this grave problem, which not only benefits the victim, but also the accused. An assiduous framework which incorporates the society, the Government and various institutions to bring about an all pervasive change. A concoction of ideas, debates, researches, discussions, rational understanding and questioning not only on part of the elite stakeholders but also in our very own drawing rooms.
Read more at http://www.youthkiawaaz.com/2011/09/castration-as-punishment-for-rapists-a-probable-solution/#HATq465vUxJj4FpV.99
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Rapists of Delhi student should be castrated!
Thursday, December 20, 2012
What happened in Delhi to that hapless innocent medical student is something which makes me hang my head in shame. Such men are not humans and they should not get the due process of law. I have always advocated castration for them. Law has to be severe to prevent such crimes. The so-called advocates of humanness for criminals might never have had to go through such situations. It is not just a case of violation of a woman, it is a murder of her dreams, her aspirations, her happiness and also those of her parents and near and dear ones who might have looked forward to so happy a time. Giving these devils a three-year sentence is not going to reform them. They should be castrated and put to heavy labour for life till death. Killing them would be too good for them. They should be shamed in public and their photos put up at vantage points.
Society has no obligations towards those who abuse its civility. Neither can you apportion the blame for such acts to the parents of the perpetrators. Parents can only do so much and nothing more.
In a nation which has a culture of calling the woman a mother, this is unforgivable. And what do the politicians and media do? Debate and debate on such incidents inanely ad nausea till the next case!
Our whole criminal jurisprudence has to be overhauled and the severest of punishment meted out to those who destroy the peace and tranquility of society. Its taken centuries for society to become civil. Are we going to let it be lost?
S. Krishna kumar, Dombivli
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It is a national shame and am shocked to read the gang-rape of a young student by four persons in a moving bus and in which the victim was assaulted and struggled for her life for 25 minutes in the capital of the country, Delhi on Sunday night. This is a brutal sexual assault.
I strongly feel that crimes like rape, molestation, murder, assault and eve-teasing against women is increasing at an alarming rate and has reached the saturation point. It has become unsafe for women to come out from their houses and walk on the roads and bylanes.
The main reason for increase in the crime against women is that they are the soft targets without any resistance and with outdated laws, the anti-social elements commit the crime without any fear about the law due to the long process of investigation and trial and go scot-free on bail for many years; finally the case is diluted, unsolved and disappears due to pressure tactics by influential people or due to bribery. On the other hand, the victim is totally shattered in mentally and physically and in some cases out of shame they commit suicide as they consider rape is worse than murder in the eyes of society. The urgent need of the hour is that the government must amend the law for rape and make it tough with severe punishment of life or death sentence to culprits to give justice to the victim.
Bhagwan Thadani, Mumbai
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Its the general attitude of men towards women which is to be blamed for these atrocious acts. The way a woman is treated at home spills on the way we treat a woman on the road. Delhiites have been known to treat woman as a sex object. A brides family is looked down upon by the bridegrooms family at the time of wedding as if the brides family has been undergoing a legal punishment for committing a heinous crime.
To some extent women too are responsible as they hardly file a police complaint against their husbands/ boyfriends/ brothers when they are being beaten up at home or being ill-treated. The buck has to stop at home and women should not take things lying down. A man who lifts his hand on a woman is a downright rat and a loser and needs to be dumped, so what if he is the husband? The worst is that a rape victim herself feels the complete pressure of society and therefore very often does not even approach for process or leaves the process midway.
Finally the law towards rape crime should be made so stringent that any potential rapist should lose his libido when he even thinks of committing this barbaric crime.
Chandrakant Kotian, Vikhroli
http://www.afternoondc.in/letters/rapists-of-delhi-student-should-be-castrated/article_71808
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A permanent tattoo on the forehead
Tattoos attract attention. So why not engrave them on the foreheads of the rapists, following the old school yet popular technique of ‘Mera Baap Chor hai’ in Bollywood films.
A tattoo as a visible marker of humiliation can be a feasible idea to defame a rapist in public eye. Rosy Xess, a mass communication student believes that « tattoos can be a social contributor this way and not remain just a ‘fashion statement’. »
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