460 décès liés aux violences conjugales…

Tombe 2(Photo: noire violence…)
La mortalité liée aux violences conjugales est sous-estimée
LEMONDE.FR avec AFP | 22.06.10 | 16h06

 » Le nombre de décès liés aux violences conjugales est sous-estimé en France, selon une étude présentée, mardi 22 juin, tandis que le Sénat doit examiner dans la soirée une proposition de loi sur les violences faites aux femmes.

Alors que l’on retient fréquemment le chiffre officiel de 156 femmes mortes en 2008 sous les coups de leurs conjoints ou ex-conjoints, une étude de la société Psytel estime qu’il y aurait eu de l’ordre de 460 décès liés aux violences conjugales.

Ce chiffre, qui porte sur 2006, est « un ordre de grandeur, une estimation, car le comptage est très difficile », a expliqué à la presse Marie-Dominique de Suremain, experte de Psytel, spécialisée dans la prévention des violences faites aux enfants, aux adolescents et aux femmes.

Ces 460 décès recouvrent non seulement les cas de femmes (137) et d’hommes (31) tués par leur conjoint mais aussi les décès « collatéraux » sur les enfants (14), ainsi que les suicides des agresseurs (46) et des victimes (232). Les chiffres mêlent données judiciaires, policières, sanitaires. En général, « les hommes tuent les femmes qui veulent partir et les femmes tuent les hommes qui ne les laissent pas partir. »

« Les situations les plus dangereuses sont les séparations et les moments de visite du conjoint aux enfants », a expliqué Françoise Brié, de Solidarité Femmes.

Psytel a étendu son analyse à l’Europe des 27, évaluant à 3 500 le nombre de décès liés aux violences conjugales en 2006.

Les intervenants ont aussi déploré l’usage trop fréquent – notamment dans la presse – de termes comme « crime passionnel » qui occultent la notion de violences conjugales.

Le Sénat examine à partir de mardi après-midi un texte consensuel très attendu pour renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, avec comme mesures innovantes une « ordonnance de protection » des victimes et la création d’un délit de « violence psychologique ».  »

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Partir sans tuer son conjoint violent et possessif, pour une femme ?
Quasi IMPOSSIBLE, AVEC des enfants et SANS travail !

Pourquoi j’ai réussi à ne par tuer le mien ?
Je travaillais: je me suis accroupie sur le plancher d’un taxi, cachée dans les toilettes d’un avion et j’ai débarqué SEULE à Orly par un petit matin froid de Mars…
J’ai TOUT abandonné derrière moi, j’ai TOUT reconstruit ailleurs!

Il m’avait déjà saccagé 13 ans de ma vie, je n’allais pas pourrir d’autres années en tuant le père de mes petits.

Et… si cela s’était reproduit, avec un autre compagnon ?

JE serais passée à l’acte, SANS AUCUN DOUTE: pendant son sommeil drogué et ligoté, JE l’aurais castré!

PLUS JAMAIS CA.

JA-MAIS !

PS- J’ai TOUT raconté dans « le Père-Ver », (2000-épuisé), un ouvrage impudique et violent , qualifié de … « livre volcan », par une journaliste.
Il a aidé des femmes à comprendre qu’ « IL » ne changera PAS, et à partir, quand il en est encore temps…
Comment je le sais ? Elles me l’ont raconté oralement ou par écrit …

Aujourd’hui ? « Il » a déménagé et se « terre »(c’est un lâche, comme la majorité d’entre « eux ». « Ses » enfants ne le voient plus)…

Moi ? Je suis HEUREUSE à un point tel, que…ce serait impudique de le raconter ;)…

Scandale en Australie…

Vidéo: Une Réunionnaise crée le scandale en Australie.
Clicanoo.com- publié le 19 juillet 2010:

 » Depuis juin dernier, des milliers d’internautes ont pu découvrir Alizée Séry en plein strip-tease au sommet d’Ayers Rock, la montagne sacrée des aborigènes. Sur cette photo, tout allait bien encore : elle n’avait pas encore atteint le sommet (photo DR).

Pas sûr que l’Île de la Réunion Tourisme apprécient le buzz créé par cette jeune Réunionnaise de 25 ans chez nos voisins australiens. Elle s’appelle Alizée Séry et, depuis la fin du mois de juin, on peut voir sur le net une vidéo où la demoiselle se dénude largement au sommet d’Ayers Rock, la célèbre formation rocheuse du centre de l’Australie qui attire chaque année de nombreux touristes. Son strip-tease sur la montagne considérée comme sacrée par les aborigènes a ainsi fait scandale dans le pays. Dans les lignes du journal australien The Sunday Territorian, la stripteaseuse avait expliqué « n’avoir eu en aucune manière l’intention d’offenser la culture aborigène », soutenant au contraire vouloir « rendre un hommage à la grandeur de cette montagne ». Sur le site du Northern Territory News and Sunday Territorian, on découvre l’argumentaire de la Réunionnaise qui rappelle que « traditionnellement, les aborigènes vivaient nus ». La « prestation artistique » de la danseuse a provoqué la colère de la communauté aborigène et des autorités locales. Le média australien rapporte ainsi que le Central Land Council, représentant les indigènes de la région où se trouve Ayers Rock, demandait le 28 juin dernier l’expulsion immédiate de la danseuse exotique. Le lendemain, c’est une autre responsable de la communauté qui se disait « dégoûtée », considérant le geste de la Réunionnaise comme une insulte. « Je sens bien que les gens ne m’aiment pas et qu’ils veulent que je quitte le pays », déclarait Alizée Séry le 4 juillet dernier. On ne sait pas si la Réunionnaise, également surfeuse et joueuse de harpe, a depuis quitté l’île continent. »

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Infiniment moins trash que la prose porno de certaine nana de blog.fr, qui proposait de la visiter par l’un des trous qui conviendrait au quidam ( tout en se permettant de monter des cabales outrancières, contre TOUTES celles qui n’ont pas l’heur de lui plaire !)…

OUI, CHACUN(E)a le droit de s’EXPRIMER les…féministes et tous(tes) les « autres », AUSSI ( MRD!).

Heureusement : Les CHIEN(NE)S aboient, la caravane PASSE.

PS- Ceci dit, cette jeune fille se DOIT de respecter les CROYANCES des aborigènes , et leur sites « sacrés », …CHEZ EUX, en plus!

RESPECTER « l’autre » , pour avoir DROIT au RESPECT de …SOI-MÊME et de TOUS. Y a ENCORE du boulot, sur blog.fr, aussi !

" Les testicules du Diable "…

mandragore ( Y a pas photo: c’est…Diabolique!)
… » On la cueillait sous les gibets, où elle était engraissée par la semence des pendus, dans les endroits déserts, les oreilles bouchées de cire « …(Source 1jardin 2plante).

…«également appelée dans d’autres écrits « pomme d’amour » ou « devil’s testicles »…
D’une taille pouvant atteindre 60 à 80 cm, elle peut peser plusieurs kilos et présente une vague apparence humaine, avec un tronc, des jambes et même (en étant imaginatif) une tête et un sexe…
…Cette racine humanisée, « la main de gloire », source d’envie mais aussi de crainte révérencieuse, fait l’objet ,essentiellement au moyen âge, d’un culte macabre, d’ailleurs interdit par l’église. Les précautions lors de la cueillette sont classiquement énoncées dans les écrits de Paracelse ( Von Hohenheim, 1493-1541) dont il existe diverses variantes décrites, mais figurent dans des manuscrits plus anciens, tels que ceux de Josèphe (37 à 90) ou Théophraste : La nuit du vendredi, lorsque les mandragores sont lumineuses après l’orage, il convient de les rechercher au pied d’un gibet ,où le sperme du pendu leur apporte vitalité, ou sur les places de supplice ou de crémation. Un chien noir affamé, animal condamné, est attaché au pied de la plante, et ,excité par le son du cor, est appelé au loin, devant franchir trois cercles concentriques inscrits à terre autour de la mandragore à l’aide d’un poignard magique. La plante émet lors de l’arrachage un cri d’agonie insoutenable, tuant l’animal, et l’homme non éloigné aux oreilles non bouchées de cire. La racine devient magique après lavage, macération et maturation en linceul ; elle représente l’ébauche de l’homme, « petit homme planté » ou « homonculus ». Ainsi choyée, elle reste éternellement fidèle à son maître et procure à son possesseur, prospérité prodigieuse, abondance de biens, et fécondité. De ce fait, elle est vendue très chère en raison du risque à la cueillette, et ce d’autant plus que la forme est humaine, de préférence sexuée par la présence de touffes judicieusement disposées.
La mandragore est tombée dans l’oubli. Il nous en reste un peu de vérité historique en rapport avec les débuts de l’anesthésie , et surtout beaucoup de fables. »
La légende de la Mandragore par Hotton J.
Source (histoire de l’anesthésie et de la réanimation.)

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La Mandragore :On raconte aussi que cette plante mène au paradis perdu .

Vivement que j’en trouve une…

"Je veux" Zaz…

clip officiel:http://www.dailymotion.com/swf/video/xcn628
…Fini l’hypocrisie…

J’en ai marre des langues de bois…

J’vous en veux pas, moi j’suis comme ça…

…Moi j’veux crever la main sur le coeur…

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Rien de tel comme re-mise en forme…

Comme dit mon petit voisin quand il rentre de boîte bien « pété »: « J’suis chaud là! »…

Education=liberté ? ? ? Hélas, pas pour toutes !!!

Vidéo: run for freedom.

 » STOPTHETRAFFIKglobal | 24 mai 2010

Le trafic humain c’est être recruté, être trompé et être forcé à travailler à sa place comme dans des usines, des fermes, des maisons privées, beaucoup se sont faits vendre leurs corps à des inconnus.

La plupart de ces trafficked concerne des filles et les jeunes femmes.

Trop de ces filles n’ont jamais eu une éducation.

Si aux filles ne sont pas données la même éducation et les mêmes occasions de formation qu’aux garçons, elle ont moins d’options, sont plus vulnérable elles tombent dans le trafic. C’est aussi simple que cela.

L’éducation c’est le choix de moyens de formation. Le choix signifie la liberté.
Etre candidate à la liberté.

L’argent subventionné sert à soutenir 4 projets dans les points chauds de trafic, en courant, en se promenant, le jogging, ramper, clocher ou en se déplaçant sur des roues; cela donne leur billet de liberté pour la vie des filles vulnérables.

S’engager. Obtenir par la sueur. http://www.freedomticketforlife.org  »

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 » Human trafficking is to be recruited, deceived and forced to work in places like factories, farms, private houses, many are made to sell their bodies to strangers.

Most of those trafficked are girls and young women.

Too many of these girls have never had an education.

If girls are not given the same education and training opportunities as boys, the fewer her options and the more vulnerable she is to trafficking. Its as simple as that.

Education and training means choice.
Choice means freedom.

Run for freedom.

Get sponsored to raise money to support 4 projects in trafficking hot-spots by running, walking, jogging, crawling, hobbling or racing around on wheels and give vulnerable girls their freedom ticket for life.

Sign up. Get sweaty. http://www.freedomticketforlife.org  »

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 » Si aux filles ne sont pas données la même éducation et les mêmes occasions de formation qu’aux garçons, elle ont moins d’options, sont plus vulnérable elles tombent dans le trafic. C’est aussi simple que cela.

L’éducation c’est le choix de moyens de formation. Le choix signifie la liberté.  »

Et…La LIBERTE signifie…Le CHOIX

LE choix de SA propre VIE !!!!!

Enfin…En principe

Car VU ce qu’en font BEAUCOUP trop de femmes, qui ont la chance de vivre dans des « pays libres »…C’est le formatage SOCIAL et RELIGIEUX qui a triomphé: une mise sous tutelle féminine…

On a la vie que l’on mérite

A CHACUNE la SIENNE

" Blues Castillan"- Antonio Gamoneda.

Lauréat du prix national de Poésie en 1988 et du prix Cervantès en 2006, Antonio Gamoneda est considéré comme l’un des plus grands poètes espagnols contemporains…
[ la vie, ce mensonge, cette “fiction nécessaire” nietzschéenne, sera décrite sans complaisance, de l’intérieur et du cœur, sans concession aucune — “Il ne saurait y avoir d’aboutissement à la vie d’un poète”, écrivait Cioran, car “la joie n’est pas un sentiment poétique”. Gamoneda choisit la honte pour inaboutissement.
Long poème narratif, Description du mensonge s’effrite en versets dramatiques, en aphorismes angoissés, en “blocs rythmiques” nerveux, et sans chronologie, dans le désordre propre aux intenses poésies séquentielles. Un bestiaire étrange envahit ici et là le flux heurté des pensées et des images, cette “marée obscure et obstinée” (Jacques Ancet, préfacier et traducteur) dont l’écume hallucinatoire rappelle tout à la fois le “Bateau ivre” rimbaldien et le Kaddish d’Allen Ginsberg.
Dans le Blues castillan Gamoneda se dévêtait pour souffrir avec les transis, dans Description du mensonge il choisit seul d’aller nu dans le froid. Altruisme et masochisme illuminés par des sensations, par des émotions physiques tour à tour inquiétantes et envoûtantes. “La rouille s’est posée sur ma langue comme la saveur d’une disparition” ]…

Blues de comptoir

…S’il vient un autre jour avec ses mains
et son papier me fixer en silence,
j’espère savoir pourquoi il me fixe
pourquoi il est vieux, grand et pourquoi pèsent
au fond de mon cœur ces yeux fatigués.

Article de Nicolas Cavaillès
(mars 2004
Source Sitarmag.com

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 » Orphelin de père dès le plus jeune âge, témoin des atrocités de la guerre civile et marqué par son engagement contre le franquisme, l’oeuvre du Castillan se noue autour des thèmes de l’exil, de la souffrance et de la mort, à tel point que dans l’un de ses recueils majeurs, ‘Description du mensonge’, il définit la poésie comme le ‘récit de la manière dont on va vers la mort’ .
Pour son recueil ‘Blues Castillan’ l’auteur revendique aussi bien l’influence de la culture afro-américaine et le spiritual, que l’héritage du poète turc Nazim Hikmet. L’oeuvre grave et tourmentée de Gamoneda n’empêche pas des parenthèses heureuses comme le recueil sur l’enfance ‘Cécilia’ ou des expériences littéraires atypiques comme ‘Le Livre des poisons’, essai médical érudit et poétique. Discret, solitaire, Antonio Gamoneda aurait pu voir sa poésie demeurer confidentielle comme elle l’a été pendant de nombreuses années. Heureusement son immense talent n’est pas passé inaperçu et son oeuvre est désormais louée unanimement, même au-delà des frontières espagnoles. »
Source evène

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Pourquoi pèsent au fond de mon coeœur ces femmes harassées ?

" Ma fille Marie "- Nadine Trintignant(Fayard).

[ Pour ceux qui ne l’ont pas lu voici certains passages..

« …. Je dormais pendant que ton meurtrier te tuait à coup de poing d’une violence que Delajoux, le chirurgien, a comparée à la force d’une moto projetée contre un mur… »
« … cette sorte d’homme ne cherche pas les femmes soumises, mais les femmes libres et indépendantes, pour mieux les écraser. Les humilier. Dominer à tout prix….. »

« …Ce soir, en pensant que le lendemain était un dimanche, que le réveil ne sonnerait pas, j’avais doublé ma dose de somnifères. Réveillée et claire, aurais-je senti ta terreur ?… »
« …les « femmes battues ». Comment leur dire de ne pas accepter ? Jamais ! Elles sont un million et demi en France. En 1999, il n’y a eu que dix-sept mille plaintes… La plupart des cogneurs ont bénéficié de non lieu. U n sur trois a été jugé. Ils ont écopé de peine avec sursis…»

« ….le processus….la première baffe arrive…ils demandent pardon, pleurent…petit à petit, patients comme des bêtes guettant leur proies ils mettent les femmes dans un état de dépendance psychique….elles ont honte d’abord…se sentent coupables d’être battues…ont peur ensuite… »

« …on peut adorer sa fille, partager l’amour, le travail, le rire et même des confidences de femmes avec elle, et ignorer tout un pan de sa personnalité… »

« …et souvent, te voyant sombre, te voyant mauvaise mine, je n’osais violer le mur de ton intimité. Aujourd’hui, je m’en veux de mon respect imbécile… »

« …Monter le film est une façon de te voir bouger, parler, rire et pleurer. Quand j’ai trop envie de te toucher, je me sauve. La nuit quand je n’arrive pas à dormir, je vais à mon ordinateur pour t’écrire cette longue lettre. C’est une autre façon d’être au plus prés de toi… »

« …Après le procès de ton meurtrier, je rejoindrai peut être les mouvements qui tentent d’aider les femmes…dont certaines, comme toi, meurent sous les coups de ceux qui, croyaient elles, les aimaient. Il faut les secourir. Ce que je n’ai pas su faire pour toi, peut être arriverai-je à le faire pour tes sœurs de souffrance. Peut être saurai-je trouver les mots pour qu’elles parlent à leur tour. Qu’elles portent plainte avant que le pire n’advienne pour elles. Je t’aime, ma fille chérie. Je t’aime à jamais. Peut être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. J’arriverai à penser à toi avec douceur, et à te sourire. Peut-être. Je ne suis sûre de rien. »

Toute la douleur d’une mère qui a perdu son enfant transperce au fur et à mesure des pages. Cette haine envers cet homme que toujours elle cite « ton meurtrier », ces reproches de n’avoir pas osé, de n’avoir pas compris, de n’avoir pas deviné. Quand un homme frappe, il n’y a aucune notion d’amour. Ce n’est même pas de la jalousie. Il n’y a aucun mot pour définir ces actes. Le long récit de souvenirs qui reviennent pendant les opérations que doit subir Marie Trintignant, l’attente, l’angoisse. La détresse et la douleur qui submergent cette mère à la perte de « sa fifille », Son combat pour survivre à sa mort. Sa colère envers certains médias sans scrupules, et surtout cette haine envers B. Cantat, qui aurait pu sauver sa fille, peut être. Elle évoque sa lâcheté et souhaite très fort le voir condamné. Condamné pour avoir frappé Marie, condamné pour l’avoir laissée mourir au lieu d’appeler les secours, condamné pour son égoïsme, d’avoir téléphoné à ses amis plutôt qu’a un médecin, condamné pour avoir accusé Marie d’avoir « commencé » la dispute. Toute mère comprendra aisément, la rage de Nadine Trintignant, cette haine envers B. Cantat, qui aujourd’hui la fait tenir debout pour son fils, Vincent, pour les enfants de Marie, et pour sa fille Marie.

En annexe du livre, il y a sept lettres. Des lettres écrites à différentes époques de la vie de Marie Trintignant. Cela va du petit mot d’enfant au message d’amour éclatant. Correspondance d’une fille à sa mère.

…Un petit livre pour une douleur insondable: des pages d’amour,de douleur, de haine ]
Source Ciao.

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minou fusil

Un bouquet pour Marie …

Rendez-vous le dimanche 1er août 2010 à 16h45, à l’entrée du cimetière située avenue du Père-Lachaise, métro Gambetta.

MORTE COMME TANT D’AUTRES
SOUS LES COUPS DE CELUI QUI DISAIT L’AIMER

Le 1er août 2003, l’actrice Marie Trintignant est morte, à l’âge de 41 ans, des coups portés par son compagnon, le chanteur Bertrand Cantat, du groupe Noir Désir.

Condamné à une peine de huit ans de prison, Bertrand Cantat a été libéré en 2007. Extrait du texte que j’avais écrit alors : « Tous les trois jours, en France, un conjoint meurtrier sort de prison, après une peine plus ou moins longue, plus ou moins purgée. Ces condamnés ont-ils été incités à travailler sur eux-mêmes, à prendre conscience de leur dangerosité, à rechercher les causes de leur violence ? » Suite ici : http://encorefeministes.free.fr/cantat.php3 (La réponse est : non.)

Voir des réactions de membres de notre réseau : http://encorefeministes.free.fr/trintignant.php3
Plusieurs d’entre nous étaient présent-es en 2003, lors de ses obsèques, témoignant de notre solidarité avec toutes les femmes victimes d’un compagnon violent.

La violence dans la famille reste la première cause de mort et d’invalidité des femmes âgées de 15 à 44 ans. Dans tous les pays et dans tous les milieux sociaux, les brutalités du mari (ou compagnon, ou ex-compagnon) sont la forme la plus répandue de violence contre les femmes.
En France, on dénombre au moins une centaine de mortes et 15 000 blessées par an. L’Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (2000) a montré qu’un foyer sur dix est le lieu de violences conjugales masculines, et ce résultat est comparable à ceux des pays voisins.

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Le réseau « Encore féministes ! » invite à un rassemblement près de la tombe de Marie Trintignant, au cimetière parisien du Père-Lachaise, le dimanche 1er août, à 17h.
Plusieurs d’entre nous viendront directement du pique-nique féministe mensuel dans le jardin du Luxembourg, dont l’invitation est adressée aux membres habitant la région parisienne. Si vous êtes de passage à Paris et voulez vous joindre à ce pique-nique, vous êtes bienvenu-e : demandez-moi des précisions !

Nous apporterons un bouquet, et inviterons chaque personne présente à déposer une fleur sur la tombe en ayant une pensée solidaire pour toutes les femmes victimes de violence conjugale. Nous rappellerons notre devise : « Le féminisme n’a jamais tué personne, le machisme tue tous les jours » (Benoîte Groult).

Rendez-vous le dimanche 1er août à 16h45 à l’entrée du cimetière située avenue du Père-Lachaise, métro Gambetta.Attention, ce n’est pas l’entrée qui se trouve boulevard de Ménilmontant et, si vous venez par là, il faut traverser le cimetière en montant.
Si vous arrivez plus tard que 16h45 et nous retrouvez près de la tombe, après l’entrée avenue du Père-Lachaise allez tout droit jusqu’au bout de l’avenue des Etrangers morts pour la France, dépassez le crématorium et continuez ; vous arrivez à l’avenue transversale I que vous prenez à gauche. La tombe de Marie Trintignant est presque au bout de la parcelle 45.

Merci de répondre si vous venez !
Ensuite, nous nous retrouverons dans un café voisin.

Adelphiquement*,
Florence Montreynaud

*Adelphiquement dérive de adelphité, notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents. Le mot adelphité est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

Réseau « Encore féministes ! », chez Chiennes de garde, Maison des associations, boîte n°11, 5 rue Perrée 75003 Paris
Notre réseau mixte et international compte à ce jour 4 257 membres (personnes et associations) dans 55 pays.
Il y a sûrement dans votre entourage des féministes prêt-es à se déclarer comme tel-les, pour peu qu’on le leur demande. Prière de leur proposer de signer le manifeste sur le site http://encorefeministes.free.fr/ ! L’union fait la force !

Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste « NON à la pub sexiste ! » sur le site http://www.lameute.fr/index/
Joignez-vous aux Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

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 » Condamné à une peine de huit ans de prison, Bertrand Cantat a été libéré en 2007″

4 ans de prison, pour une femme qui a agonisé pendant des heures, sans AUCUNS soins, après avoir été tabassée avec des coups d’une violence inouïe au visage…

« LUI » ? Il pète, il chie, il baise…Il paraît même qu’il …CHANTE !!!

On a LA société qu’on mérite !

" LUI ?"

 » Bertrand Cantat reprend goût à la vie (amoureuse)
Libé Next-24 JUILLET 2008-

Bertrand Cantat Noir Désir Marie Trintignant
Presque cinq ans jour pour jour après l’altercation qui l’a vu tuer accidentellement sa compagne Marie Trintignant, Bertrand Cantat, leader du groupe de rok français culte Noir Désir, semble broyer de moins en moins de noir et avoir de plus en plus de désirs. Y compris amoureux.
Comme le révèle le journal Paris Match à paraître demain, la voie de la rédemption semble pavée d’amour. Une femme, une nouvelle compagne tient la main de Bertrand quand celle-ci n’est pas accrochée à sa guitare. Une brune, aussi jolie que mystérieuse. Aurait-il trouvé là son étoile ?

Depuis le 15 octobre 2007, date à laquelle Bertrand Cantat a obtenu sa libération conditionnelle pour bonne conduite carcérale, il renoue en toute discrétion avec une vie qui reprend des couleurs : grâce à la musique, tout d’abord, puisqu’il a retrouvé ses compagnons d’aventure. Pour jouer de la musique, en fabriquer, simplement. Pour que la vie se retende comme une corde de guitare, et redevienne intense, harmonieuse, vraie. Si son complice de la première heure, Serge Teyssot-Gay, avait évoqué le retour en studio d’un des bands les plus chers à l’histoire du rock français cet hiver, aucun album ne semble pourtant prévu. La loi interdit a Bertrand Cantat d’interprêter aucune chanson qui ferait la moindre allusion aux événements qu’il a vécus avant l’expiration officielle de sa peine (en juillet 2011). Mais il peut composer, écrire, chanter, faire un album sur tous les autres sujets…  »
Source libé next.

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… » après l’altercation qui l’a vu tuer accidentellement sa compagne Marie Trintignant »…

… » l’état du visage de Marie Trintignant quand elle a été conduite à l’hôpital semble exclure qu’il s’agisse d’une chute. Il était trop tuméfié » précise Me G. Kiejman.