" Théorie de la lecture plurielle" par François Brooks.

Mes romans(Photo: illustration non « contractuelle » !)

[ Chaque lecteur est, quand il lit, le propre lecteur de soi-même. L’ouvrage de l’écrivain n’est qu’une espèce d’instrument optique qu’il offre au lecteur afin de lui permettre de discerner ce que sans ce livre, il n’eut peut être pas vu en soi même. ]
(Marcel Proust, «À la recherche du temps perdu»)

Vous venez d’acheter un bouquin et vous sortez de chez votre libraire. Ce livre que vous allez lire n’existe pas encore, il n’a pas de signification structurée. Pour le moment, il n’est qu’un paquet de feuilles noircies de caractères symboliques comme le serait un livre chinois. À mesure que vous avancerez dans sa lecture, c’est vous qui allez créer cette œuvre qui n’est encore qu’une brique de feuilles tachées d’encre. Vous allez donner VOTRE signification à cet ouvrage qui est peut-être très loin de celle de l’auteur ou des autres lecteurs.

Chaque livre a besoin d’un lecteur pour le créer. Sans lui, il ne serait que papier et calligraphie. C’est pourquoi, après la parution d’un bouquin, l’œuvre n’appartient plus à l’auteur ; elle a sa vie propre, plurielle, aussi multiple que le nombre de lecteurs qui voudront la créer dans leur esprit… et toujours différente de celle de l’auteur. Faites l’expérience suivante : Prenez un texte et copiez-le simplement. Vous verrez comme sa signification change en l’écrivant.

Pire! Une nouvelle lecture du même texte apporte une vision différente. Je me souviens d’un type qui lisait toujours le même livre. On lui avait demandé s’il n’aimerait pas en lire d’autres. Il avait répondu : « Pourquoi est-ce que je lirais un autre livre? Je connais ce livre et je l’aime. Je n’en ai pas besoin d’autre. » Pour lui, chaque lecture était différente, toujours renouvelée ; lire toujours le même livre ne l’ennuyait donc pas.

Mais, même si nous pensons avoir une lecture variée, puisque c’est NOUS qui lisons, ne lisons-nous pas toujours à peu près le même livre? Voilà bien un paradoxe : on peut lire mille livres différents, si on y projette toujours le même regard, tous ces livres n’apporteront qu’une seule vision. Par contre, on peut lire toujours le même livre, si on y apporte notre ouverture d’esprit, ce ne sera jamais le même.

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Marianne Arnould et Jean-François Coremans, dans leur livre 100 livres en un seul, nous parlent du livre de Henri James, L’image dans le tapis :

Le motif dans le tapis

La comparaison entre composition littéraire et tapis d’orient renferme en elle-même toute la complexité de la démarche d’écriture. Elle traduit une intuition géniale de James qui sera à la base de la théorie contemporaine appelée lecture plurielle. Un tapis d’Orient est fait d’une multitude d’éléments qui en constituent la trame. Celle-ci sera perçue différemment suivant chacun, prenant un aspect plus chatoyant selon l’intensité de la lumière, par exemple. De même, chaque lecteur appréhende à sa manière une œuvre littéraire. Celle-ci prendra tout son sens en fonction de sa personnalité, son vécu et sa culture lui donnant un éclairage particulier. La nouvelle démontre donc que l’œuvre littéraire ne recèle pas un sens mais des sens ; tel est le secret de Hugh Vereker, dès lors intransmissible. ]
Source Philo5-méditations publiques-

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C’est pareil pour…Les articles de blog : des nanas et des mecs ressentiront de l’empathie…Ou une fureur extrême qui les conduiront à des insultes crades ou à des articles hostiles et diffamatoires…

En fait l’article fonctionne un peu comme un miroir, qui fait ressurgir chez le lecteur une part d’ombre ou de lumière, occultée sciemment ou non !

Dans l’un ou l’autre cas, c’est bien : on peut soit en profiter pour faire le ménage chez SOI,( et non pas tenter, en vain, de semer le bordel chez l’auteur!)…Ou bien « revivre » la part de lumière…

PS- idem pour les tableaux, bien sûr !

Amnesty International:" fillettes de 8 ans utilisées comme esclaves sexuelles"…

(Une vidéo parmi tant d’autres…)

[ Amnesty international, le viol, arme de guerre dans le monde :
Rwanda, Bosni-herzégovine,Congo, Inde, Ouganda,Soudan, Darfour, Guatemala, Tchéchénie, Burundi, Sierra Léone, Tchad, japon…etc.
La violence contre les femmes est souvent utilisée comme une arme de guerre, visant à les punir et à les déshumaniser, et à persécuter le groupe auquel elles appartiennent.
Les conflits qui ont eu lieu en Bosnie-Herzégovine et au Rwanda dans les années 1990 ont attiré l’attention sur le niveau des atrocités commises contre les femmes. Les meurtres, les viols systématiques et généralisés ainsi que les autres formes de violence sexuelle ont été utilisés dans le but de démoraliser l’ennemi et de l’exterminer. Au Rwanda, par exemple, les viols collectifs, les mutilations sexuelles et l’humiliation sexuelle (consistant, par exemple, à faire défiler des femmes tutsi nues en public) ont été des pratiques courantes pendant le génocide.
Lorsque le conflit cesse, la violence ne diminue pas forcément. Dans les sociétés ravagées par la guerre, la violence exercée contre les femmes est souvent très importante, au sein de la famille ou dans la communauté.

Natalie avait douze ans quand son village en République démocratique du Congo a été attaqué. “ J’ai vu mes sœurs et ma mère violées par de nombreux soldats. J’avais peur et je pensais que je pourrais être protégée si je rejoignais l’armée. Je voulais me défendre… Je n’avais que douze ans, mais pendant la nuit j’étais souvent battue et violée par les autres soldats. J’ai eu un bébé dès que j’ai eu quatorze ans. Je ne sais même pas qui est le père. Je me suis enfuie… Je n’ai nulle part où aller et je n’ai rien à donner à manger à mon bébé. ”

“Les femmes ont été, à bien des titres, au centre du carnage du Gujarat, et leurs corps ont servi de champ de bataille… Le corps des femmes a été employé comme une arme dans cette guerre, comme un symbole de dérision ou un moyen de déshonorer les hommes. Pourtant, on demande aux femmes de supporter tout cela en silence)”. Les autorités de l’État, le gouvernement central et la police n’ont pas su protéger ces personnes, et dans de nombreux cas, se seraient même associés aux agresseurs.

Le viol comme arme de guerre dans le monde
Partout dans le monde, le viol est utilisé de façon planifiée pour humilier et déshumaniser l’ennemi. Pour les femmes qui ont été torturées ou violées en temps de guerre, il est souvent impossible de prétendre à des soins médicaux et à une réparation en justice. Les enquêtes menées, par exemple, dans l’ex-Yougoslavie, dans le nord de l’Ouganda, dans l’est du Congo et en Inde ont démontré que la plupart des victimes de viol ne parlent pas par crainte d’être stigmatisées par la société ou repoussées par leur mari. Les témoignages montrent également que cette peur est tout à fait justifiée : certaines femmes violées n’ont jamais pu trouver de mari, tandis que celles qui étaient mariées ont souvent été abandonnées par leur époux.
Rwanda
D’après une estimation de l’Organisation des Nations unies, entre 250 000 et 500 000 viols ont été commis au cours du génocide de 1994. Les humiliations faisaient partie intégrante des sévices infligés : certaines femmes ont été contraintes de défiler nues en public ou de se livrer à des actes dégradants sur ordre de soldats et de miliciens.

Pour en savoir plus :

Rwanda, les femmes accablées par la tragédie
web.amnesty.org/actforwomen/rwa-070404-action-fra
Marquées à vie, les survivantes de viol vivant avec le Sida au Rwanda, Amnesty International,
AFR 47/007/2004, avril 2004.
web.amnesty.org/library/index/engafr4700 72004

Vidéo : « Silence on viole », Planète en question, RTBF, émission du 31/08/2004.
Un reportage bouleversant sur le viol comme arme de guerre au Kivu.
Darfour (Soudan)
Des fillettes âgées de huit ans et des femmes ont été victimes de viols ou utilisées comme esclaves sexuelles.
Pour en savoir plus :

Soudan, Le viol comme arme de guerre dans le Darfour, Amnesty International, AFR 54/084/2004
http://www.amnestyinternational.be/doc/art…
Guatemala
Pendant la guerre civile qui a marqué les années 70 et 80, les massacres des villageois maya ont généralement été précédés du viol des femmes et des jeunes filles. En décembre 1982, par exemple, des soldats guatémaltèques sont entrés dans le village de Dos Erres (La Libertad, département de Petén), situé dans le nord du pays. Lorsqu’ils sont repartis, trois jours plus tard, plus de 350 personnes -dont des hommes, des femmes et des enfants- avaient été tuées. Les femmes et les adolescentes avaient été systématiquement violées avant d’être abattues. L’enquête sur ce massacre a été entravée par des menaces de mort et des actes d’intimidation répétés contre les familles des victimes et les membres des équipes médico-légales. Aujourd’hui, en dépit des informations détaillées fournies par des témoins oculaires, personne n’a été traduit en justice.
Tchetchénie (Russie)
Comme pour beaucoup d’autres conflits, il est difficile d’évaluer le nombre de viols commis en Tchetchénie, car les femmes ont souvent honte et peur de témoigner. Un récent rapport de la Fondation Médicale de Londres analyse la situation de 35 demandeurs d’asile (16 hommes et 19 femmes) admis en son centre de soins, en tant que victimes du conflit tchétchène. Durant l’évaluation et le traitement, 16 femmes et un homme ont révélé aux cliniciens de la Fondation médicale avoir été violés. Dans 13 cas, les auteurs présumés étaient des soldats russes, dans trois cas, des policiers russes et dans le dernier cas, des rebelles tchétchènes. Sur ces 17 victimes, 10 étaient tchétchènes, cinq d’origine russo-tchétchène (notamment la femme qui a raconté son viol par des combattants tchétchènes) et deux russes.

Pour en savoir plus
Viols et autres tortures dans le conflit tchétchène : éléments de preuve fournis par des demandeurs d’asile arrivant au Royaume-Uni , Fondation Médicale, Londres, avril 2004. http://www.torturecare.org.uk

Bosnie-Herzégovine
Il est extrêmement difficile d’évaluer l’étendue des sévices sexuels auxquels les femmes ont été soumises en Bosnie-Herzégovine. Ces difficultés sont dues, entre autres, à la honte et à l’ostracisme social qui dissuadent de nombreuses femmes de parler de ce qu’elles ont subi. De plus, le chaos administratif qui a accompagné le conflit armé en Bosnie-Herzégovine a rendu presque impossible la collecte systématique de données, sauf dans quelques centres.
Toutes les parties au conflit ont commis de tels actes, mais les femmes musulmanes en ont été les principales victimes et les principaux auteurs des violences se sont recrutés au sein des forces armées serbes. Les éléments dont on dispose montrent que, dans certains cas, le viol des femmes a été effectué d’une façon organisée ou systématique, en détenant délibérément celles-ci pour les violer et leur faire subir des sévices sexuels.

Pour en savoir plus :

BOSNIE-HERZÉGOVINE, Viols et sévices sexuels pratiqués par les forces armées,
AMNESTY INTERNATIONAL, EUR 63/01/93
http://web.amnesty.org/library/inde…
Burundi
Le viol est devenu un fait indissociable de la crise au Burundi car, dans la majeure partie des cas, ceux qui commettent cet acte, qu’il s’agisse de militaires, de membres de groupes politiques armés ou de particuliers, ne sont pas traduits en justice.
Pour en savoir plus :

Burundi, Le viol, une atteinte aux droits humains passée sous silence, Amnesty International, AFR 16/006/2004, février 2004
web.amnesty.org/library/index/FRAAFR1600 62004
Sierra Leone
Les enlèvements, les viols et l’esclavage sexuel de femmes et de jeunes filles constituent l’un des aspects les plus abjects et révoltants du conflit armé qui a ravagé la Sierra Leone.
Pour en savoir plus :

Sierra Leone, Viols et autres violences sexuelles dont sont victimes femmes et jeunes filles, AMNESTY INTERNATIONAL, AFR 51/035/00, juillet 2000.
http://web.amnesty.org/library/inde…
RECHERCHE / HISTOIRE
Au Japon, les “ femmes de confort ” ont été traitées comme esclaves sexuelles, par l’armée japonaise durant la seconde guerre mondiale… ]

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minou

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" La guerre silencieuse"…

Congo (photo de Marie Claire)

« Je me souviens de cette femme qui m’avait demandé s’il y avait un endroit où elle pourrait aller et où elle se sentirait en sécurité. Je n’ai pas su quoi lui répondre, car je ne pense pas qu’un tel endroit existe.  »
(Collaborateur d’une organisation caritative interviewé à Abéché.)
 » Il ne fait pas bon être une femme ici. Et ça ne changera pas tant qu’il n’y aura pas de justice et tant que la violence contre les femmes ne sera pas prise au sérieux. »
( Journaliste tchadien interviewé à Abéché, dans l’est du Tchad.)

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Le Conseil de sécurité adopte une nouvelle résolution contre les violences sexuelles pendant les conflits

Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté, le 19 juin 2008, une nouvelle résolution qui exige « de toutes les parties à des conflits armés qu’elles mettent immédiatement et totalement fin à tous actes de violence sexuelle contre des civils ».
« On ne rétablit pas la paix dans le silence des viols et des violences faites aux femmes », a notamment déclaré Rama Yade, la Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme de la France, qui participait au débat. « Lorsque les violences sexuelles deviennent une arme de guerre, que le viol est perpétré selon un plan de terreur et d’asservissement planifié et systématique, le Conseil de sécurité est habilité à intervenir », a-t-elle ajouté.
La résolution 1820 (2008), qui a été adoptée hier à l’unanimité, exige que soient prises « immédiatement les mesures voulues pour protéger les civils, notamment les femmes et les filles, contre toutes formes de violence sexuelle », en imposant, par exemple, « les sanctions disciplinaires militaires appropriées et en observant le principe de la responsabilité du supérieur hiérarchique ».
Après avoir dénoncé la « guerre silencieuse » dont sont victimes les femmes et les filles, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies en faveur d’une politique de tolérance zéro à l’égard du personnel des Nations unies, qu’il soit militaire, policier ou civil.
« Je vais renforcer l’actuel code de conduite en maintenant la discipline la plus stricte, en vertu de laquelle la personne concernée et son encadrement seront tenus pour responsables », a déclaré Ban Ki-moon, à l’ouverture du débat qui était présidé par la Secrétaire d’Etat américaine, Condoleezza Rice.
Ban Ki-moon a également annoncé qu’il nommerait bientôt un Messager de la paix chargé « entièrement » du plaidoyer pour l’élimination des violences faites aux femmes.

Le 31 octobre 2000, le Conseil de sécurité avait déjà adopté (!!!) la résolution historique 1325 qui engage toutes les parties à des conflits armés à prendre des mesures spécifiques afin de protéger les femmes et les filles des viols et d’autres formes de violence sexuelle, et de mettre un terme à l’impunité pour crimes de guerre, notamment ceux qui ont trait aux violences sexuelles.Cette résolution est considérée comme l’une des pierres angulaires dans l’établissement d’un cadre stratégique pour promouvoir la contribution des femmes à la paix et à la sécurité et traiter de la violence sexiste contre les femmes.
Dans le quotidien suisse « Le Temps », Andrew Clapham, directeur de l’Académie de droit humanitaire de Genève, définit les implications juridiques de cette nouvelle résolution du Conseil de sécurité. « Les violences sexuelles sont considérées comme des crimes de guerre depuis les premières décisions des tribunaux spéciaux pour le Rwanda et pour l’ex-Yougoslavie, dans les années 90.
« La résolution 1820 rappelle que la lutte contre ce type de violence figure dans les statuts de la Cour pénale internationale, ce qui met les Etats signataires devant leurs responsabilités. Mais, le plus important réside dans le fait que le Conseil de sécurité considère désormais les violences sexuelles comme une arme de guerre, menaçant la paix et la sécurité mondiale. C’est le « mot magique » : la Charte des Nations unies autorise justement une intervention du Conseil en cas de menace à la paix et à la sécurité mondiale, sous la forme du recours à la force, de la création d’un tribunal ad hoc ou encore des sanctions ciblées.
« Le message est […] très clair, ajoute Andrew Clapham. Un groupe armé ou un gouvernement coupable de violences sexuelles peut désormais s’attendre à des représailles internationales. La responsabilité devient collective. Jusqu’ici, les auteurs de ce genre de crimes avaient une responsabilité individuelle. La résolution précise, en outre, que les crimes de violence sexuelle ne peuvent plus faire l’objet d’une amnistie ».
Source : Nations unies, New York.

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« On ne rétablit pas la paix dans le silence des viols et des violences faites aux femmes »…

Il n’y a pas besoin de guerres :
Un…Mari(!) a arraché les deux yeux de sa femme pour qu’elle ne puisse plus regarder d’autres hommes. Une souffrance horrible, une cécité à vie. À l’époque, en avait-on parlé ? Cette jeune femme, Samira, qui avait été mariée de force et avait déjà subi des violences répétées, avait fini par demander le divorce. Elle avait évoqué devant son patron la menace de son époux de lui arracher les yeux. Appel au secours en vain.
… Un jeune de 27 ans, avec la complicité d’un ami, a aspergé d’essence son amie, Valérie, 22 ans, avant de l’enflammer. La jeune femme, qui est hospitalisée à Strasbourg, a été brûlée au troisième degré. Si elle est aujourd’hui hors de danger, elle en gardera des séquelles à vie…
etc…

« On ne rétablira pas la PAIX dans le quasi-SILENCE des viols et des VIOLENCES faites aux FEMMES »…
Ni en minimisant les effets pervers de machistes fiers de leurs attibuts, et du folklore brutal, injuste et dégradant qui va avec…
La « Guerre Silencieuse » dans la…FAMILLE(!) et dans la SOCIETE(!) en général, AUSSI .

Avec 137 assassinées en France, en 2008, par leurs fiers glandus de conjoints…Le chemin de croix de beaucoup de nanas n’est pas terminé…(pas encore de chiffres pour 2009!)

Ainsi va le monde, AVEC le concours actif ou passif de… Nanas !

" L’ irréversibilité de la pédophilie"…

[ Pourquoi l’Église a mis si longtemps à réprimer la pédophilie ?
Élie Arié – Médecin- 17 Avril 2010-

Bien entendu, elle n’en a pas le monopole, ni dans les pratiques de ceux qui sont amenés à côtoyer des enfants sur lesquels ils ont autorité, ni dans sa façon de la gérer : l’Éducation Nationale laïque s’est aussi, pendant longtemps, contentée de déplacer les enseignants pédophiles et les envoyer sévir ailleurs (comme ça, davantage d’enfants pouvaient y avoir droit : une forme d’égalitarisme ?) « pour ne pas nuire à l’image de l’Institution ».

Littéralement, le «pédophile » désigne « celui qui aime les enfants » : et bien sûr qu’il faut aimer les enfants, surtout un chrétien qui se doit aimer tout le monde ; tout comme un « bibliophile » est celui qui aime les livres ; seulement, voilà, un bibliophile ne couche pas avec ses livres (sauf lorsqu’il s’endort dessus s’ils sont très ennuyeux).

En réalité, l’attitude de l’ Église vis-à-vis des prêtres pédophiles s’explique largement par le fait qu’elle a longtemps cru (sincèrement, je pense) et prêché que la confession, la pénitence et surtout prière suffisaient à guérir des mauvaises pensées –et pas seulement de la pédophilie ; alors on étouffe l’affaire, et on incite le coupable à beaucoup prier, ce qui le guérira forcément, avec l’aide de Dieu qui ne saurait lui faire défaut s’il prie avec assez de conviction.

Il a fallu beaucoup de temps pour que les connaissances de la psychiatrie et de la psychologie pénètrent le monde de l’ Église, qui s’est toujours beaucoup méfié de ces deux disciplines, et pour qu’elle admette que les choses ne se passaient pas comme ça, que celui qui est sexuellement attiré par les enfants le sera toute sa vie, que la protection juridique que lui offrait l’ Institution ne faisait que faciliter le passage à l’acte, et qu’il n’y avait d’autre solution que de ne plus le mettre à leur contact et de le cantonner dans des tâches administratives qui, même dans l’ Église, ne doivent pas manquer ;
mais admettre l’irréversibilité de la pédophilie, c’est reconnaître les limites de la puissance rédemptrice de Dieu et de la prière : on conçoit que cela lui ait été difficile, et le restera sans doute toujours. ]
Source Marianne.

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 » mais admettre l’irréversibilité de la pédophilie, c’est reconnaître les limites de la puissance rédemptrice de Dieu et de la prière : on conçoit que cela lui ait été difficile, et le restera sans doute toujours »

Sans doute !

Mais AUSSI, la politique de l’autruche qui cache sa tête dans le sable, pensant ainsi que l’on ne la voit plus !

Si on n’en parle pas: « ça » n’EXISTE pas !!!

Sauf pour les gamins « défoncés » et salis physiquement et aussi, abîmés psychologiquement.

Mais comme disait une Italienne interrogée après la bénédiction du pape (à Pâques) :  » On cherche à salir…L’Église(!!!), et tout le « reste »(les petits martyrs des prêtres !!!), ne l’intéresse pas ! »

Religions, que de saloperies commises en ton nom…

" La révolution des crabes"…

Court métrage d’animation d’Arthur de Pins( 2004 ). Drôle et décalé, il a déjà reçu 54 prix.


« Les crabes de l’estuaire de la Gironde ont un sérieux handicap : ils ne peuvent pas changer de direction et sont condamnés à marcher toute leur vie suivant la même ligne droite. Comment vivent-ils ce tragique destin ? »
De :Arthur De Pins
Prod :METRONOMIC »
Source vodmania.com

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… »ils ne peuvent pas changer de direction et sont condamnés à marcher toute leur vie suivant la même ligne droite ».

Comme beaucoup d’humains, condamnés à reproduire les mêmes schémas familiaux,sociaux, religieux,…De génération en génération ?

C’est curieux, cela me renvoie au… « Rhinocéros » d’Eugène Ionesco :

« On retrouve dans la pièce à la quelle Eugène Ionesco doit sa gloire internationale, le personnage de Bérenger, héros résistant, insoumis et rebelle. Quand la ‘rhinocérite’ s’abat sur le monde il est le seul à ne pas être atteint. Lorsque, pour être comme tout le monde il tente de contracter la maladie, on le lui refuse. Et, s’il reste homme, son rôle de résistant n’a plus de sens. » Source Evene.

Comment briser le moule pour être seulement SOI,-(dans le respect d’autrui)- même si ça DERANGE tous les autres ? …

Et…pour les crabes? Ne plus « marcher droit », mais…en zigzag, en rond, en carré…

ON te viole, TU fermes ta gueule !

 » Un traumatisme encore plus vivace du fait de la religion. « Nous sommes de confession musulmane. Pour nous, c’est la honte et l’humiliation pour toute la famille. Mais il était hors de question de ne pas porter plainte : il faut empêcher que cela ne se reproduise, insiste Lamine. Si d’autres victimes se sont tues, je leur en veux. Ces jeunes doivent être punis. Cela ne pourra pas rendre l’honneur à ma fille, mais il faut que justice lui soit rendue. »
* Les prénoms ont été modifiés.(Père d’origine Malienne)
(Louise Colcombet-Le Parisien-13/04/2010)

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[ Une adolescente violée porte plainte: sa famille doit fuir sa cité

Début avril, une jeune fille de 14 ans a porté plainte après avoir « été violé par une bande de jeunes », dans une cité des Ulis, dans l’Essonne, rapporte Le Parisien.
La jeune victime avait « déjà été violée, en décembre, dans une cave de la même cité ».
Une de ses amies a également porté plainte pour les mêmes faits.
A la suite de ces plaintes, quatre garçons âgés de 15 à 17 ans ont été interpellés et placés en détention.
Mais depuis la plainte, début avril, la famille de l’adolescente a vécu un véritable cauchemar, révèle Le Parisien.
« Des groupes de jeunes, parfois des filles, sont venus sonner à l’interphone (…) Nous étions barricadés chez nous, nous n’osions plus sortir. » raconte le père de la jeune fille, âgé de 48 ans.
Puis, le 4 avril, des jeunes ont lancé un cocktail Molotov dans le hall de son immeuble.
« Quand j’ai vu la fumée monter dans l’escalier, je me suis dit que nous ne pouvions vivre dans ces conditions », confie, écœuré, le papa au Parisien.
Pour le père, ces menaces, ces intimidations n’ont qu’un seul but: que sa fille « retire sa plainte ».
« Ils nous ont persécutés, mais nous irons jusqu’au bout », explique le papa en colère au journal.
Par prudence, la famille a déménagée de l’appartement.
Elle est hébergée par des amis, dans un autre département de l’Ile-de-France. Trois des enfants sont déscolarisés.
« Ce que nous vivons est inadmissible, je n’ai pas d’autre mot », confie le papa dans Le Parisien, « nous vivons à huit dans un deux-pièces ».
Leur demande de relogement n’a pas abouti selon Le Parisien.
Les parents de la jeune victime ne comprennent pas la « lenteur administrative » pour leur relogement, tout en regrettant l’attitude de la mairie:
« La première des choses à faire, c’était de nous contacter et de nous fournir au moins une aide psychologique. Nous sommes en état de choc », explique cet homme.
La préfecture, saisie du dossier, explique qu’il n’existe « pas de protocole spécifique pour ce genre de cas, et que le relogement prendra des semaines ».
Toutefois, une réunion entre les différentes parties (mairie, police, procureur adjoint, services sociaux) doit avoir lieu ce mercredi, selon TF1 News.]
Source le Post.fr

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Mais…Selon des nanas :  » Ces filles l’ont bien MERITE : quelque part c’est de leur FAUTE à ELLES…d’une manière ou d’une autre ! »

Des filles SOLIDAIRES de VIOLEURS : j’ai la RAGE !

De tout temps, hélas, des NANAS se sont montrées solidaires de… MECS puants .

Banaliser, minimiser, occulter, toutes les « violences » envers les femmes pour s’attirer la sympathie de…MECS !

Ainsi va le monde…Des femmes !

Même pas peur…

Un long chemin ( Huile sur carton )

…  » Cela fera bientôt un an que l’on se voit, me dit Visage-Pâle en guise de bienvenue.
Il est toujours aussi hermétique. Bon, il faudra faire avec. Je me jette à l’eau sans plus attendre.
– J’ai fait un rêve fantastique, qui je le crains, ne vous ferait pas hurler de plaisir si je vous le racontais.
Du coup, c’est moi qui ris dans ma tête, en visualisant Visage-Pâle « hurlant de plaisir » ; ah ! C’est trop !
– Dans la rêverie matinale qui a suivi ce songe, je suis tombée sur un épisode de ma vie, assez singulier : celui où je faisais du stop, poursuis-je. J’avais les moyens de payer mes déplacements entre Paris, Tours ou Rouen, mais une obscure raison me poussait à lever le pouce.
Cela a commencé un samedi matin, au mois d’août. Au hasard d’une balade, j’entre dans un PMU de la Porte de Versailles. J’ai envie d’approcher le monde des parieurs, pour essayer de comprendre cet engouement
Ce jour-là et celui d’après, Ekseption doit rencontrer seul, sa mère, venue de l’île Aux-Trois-Lagons pour un bref séjour. Nous avons convenu de nous retrouver, lui et moi, dans la soirée de dimanche chez une amie commune.
Dans la salle bondée et enfumée du PMU, des parieurs remplissent leurs bulletins en s’aidant le plus souvent, de journaux spécialisés étalés devant eux.
– Je peux ? dis-je à une nana aux longs cheveux noirs, plus très jeune, absorbée à cocher des petites cases.
En guise de réponse, elle libère un coin de table, tout en continuant son occupation.
Je commande un thé et m’amuse à scruter les nombreux acteurs de cette scène ordinaire de bistrot.
– Tu ne joues pas ? demande soudain la nana.
– Si tu veux bien m’aider, je me lance, lui dis-je avec sourire amusé.
– T’as jamais parié aux courses ? C’est bien vrai ? Tiens, regarde ce n’est pas difficile, dit-elle.
Joignant le geste à la parole, elle m’aide à remplir deux bulletins. Elle se lève bientôt.
– Il faut que je me sauve maintenant. Le samedi, je n’ai personne pour garder ma vieille mère. Salut !
Elle s’adresse à deux gaillards qui cherchent, des yeux, une place libre.
– Tenez, si vous voulez, la place est encore chaude.
Elle s’éloigne après un dernier signe amical de la main.
– Vous permettez ?
J’acquiesce. Ils se présentent. Deux kinés désireux d’étancher une petite soif, avant de reprendre la route en direction du circuit des Essarts. Ils comptent participer à une petite course de voitures qui précède celle des Formule 1.
Les nouveaux venus commandent des boissons fraîches et nous échangeons des propos anodins.
– Pourquoi ne viendriez-vous pas avec nous, puisque vous êtes libre jusqu’à demain soir, demande le plus grand des deux. Ce serait l’occasion de côtoyer le milieu de la course automobile.
– Pourquoi pas ? dis-je, après une courte hésitation.
Nous convenons de nous retrouver deux heures plus tard, devant le PMU. Ils ont diverses choses à régler. Quant à moi, je désire informer ma copine, de mon escapade imprévue, au cas où Ekseption rentrerait le premier, afin qu’il ne s’inquiète pas.
Deux heures plus tard, nous roulons vers Rouen. À midi, nous faisons halte dans une petite auberge.
Nous parlons de choses et d’autres, quand le plus petit des deux m’interpelle tout à trac.
– Dis donc, ça pourrait s’avérer dangereux pour toi de faire du stop. Tu pourrais tomber sur un malade. Après tout, tu ne nous connais pas.
– Si tu as l’intention de me violer, il faudra aussi te débarrasser de moi après, car tu ne seras plus en sécurité nulle part, dis-je, en le regardant droit dans les yeux.
– Qu’est-ce qui te prend ? dit le grand, irrité.
– Oh ! Si on ne peut plus déconner, maintenant ! répond son copain gêné.
Le week-end se passe merveilleusement bien, mais la « petite phrase » fait son trou dans un coin de ma cervelle. À partir de ce jour, je multiplie les occasions de faire du stop.
Dès la semaine suivante, je me dirige vers la Porte de Versailles. J’attends depuis à peine cinq minutes, quand un jeune homme au volant d’une voiture bleue, fatiguée, s’arrête à ma hauteur. Il me demande où je vais. Je le renseigne.
– Montez, c’est sur mon chemin, dit-il sans aucune assurance dans la voix.
Je sais qu’il ment. Il roule à petite allure, un peu indécis. Il tourne en rond, au hasard des petites routes de campagne, qu’il me désigne comme étant des raccourcis. Le jour commence à baisser. Je ne sais pas du tout où nous sommes. Au bout d’un long moment, il finit par entrer dans un chemin de terre.
– Où est-ce que vous allez, dis-je ?
– Je veux faire l’amour avec vous, répond-il en stoppant la voiture.
– Ca, c’est la meilleure que j’ai entendue depuis longtemps ! Mais moi, je n’en ai aucune envie, mais alors là, aucune. T’as des problèmes avec ta mère ? C’est ça hein ?
– T’as pas le choix, sinon je te laisse là et je fous le camp avec la voiture.
– OK et moi je porte plainte contre toi. Tu pourrais aussi me violer et pourquoi pas me tuer après. Et ce n’est pas aussi facile que tu pourrais l’imaginer.
Il prend peur. Sa mâchoire se crispe. Il fait demi-tour dans un nuage de poussière. La nuit est tombée. Au bout d’un quart d’heure, la voiture hoquette et le conducteur a juste le temps de la garer sur le bas-côté.
– On est en panne d’essence et je n’ai pas de tune, dit-il gêné.
Je descends de la voiture et m’éloigne à tâtons dans la nuit noire, en prenant la direction opposée.
Au bout d’un moment, une voiture arrive à vive allure. Je fais de grands gestes. Elle stoppe à ma hauteur. Une gueule énorme jaillit par la fenêtre de la portière, en aboyant furieusement.
– Sultan, couché ! dit le conducteur qui se penche légèrement afin de m’observer.
Je raconte brièvement ce qui m’arrive.
– Je peux vous déposer à la gare du prochain patelin, propose-t-il en ouvrant la portière.
Il roule à vive allure, pendant que les « Sixties » se déchaînent sur son lecteur de cassettes. C’est au moment où il s’éloigne de la gare, où il m’a laissée, que je me rends compte que j’ai roulé en Porsche.
Une autre fois, c’est une camionnette qui me prend en stop. Une demi-heure plus tard, le chauffeur me propose une partie de jambes en l’air. Je lui explique que je suis lesbienne et que les hommes me dégoûtent. Il me regarde, très émoustillé.
– Cela n’a aucune importance, t’as qu’à te laisser faire, insiste-t-il.
– Tenez, laissez-moi ici, dis-je, en désignant la bretelle d’accès d’une station-service.
Il hésite un moment. J’ouvre la portière. Il freine aussitôt. Je pense qu’il sait que je vais sauter.
La fois d’après, c’est un routier qui me propose de m’emmener. Le chauffeur me dévisage de la tête aux bottes en passant par mon chemisier écossais à manches longues et mon jean roulé du bas. Il a la tête et l’allure que je prête à Van Gogh en période de crise. C’est-à-dire les cheveux roux, les yeux fous et le visage animé de tics nerveux. Si j’avais l’intention de me faire peur pendant deux cents kilomètres, c’est bien parti pour. Il met en marche sa grosse machine, quand j’ouvre la portière.
– Deux secondes, s’il vous plaît. Je dois passer un coup de fil de la cabine d’en face, dis-je en évitant de le regarder
Nous voilà partis. Il monologue sur tout et sur rien pendant un bon moment.
J’acquiesce de temps à autre, par politesse. Tout à coup, sa conversation prend un tour plus précis. Il se met à raconter ses exploits sexuels. Comme dit la chanson : « même un enfant ne le croirait pas. »
– La dernière fois, j’ai pris en stop deux filles. Au bout d’une demi-heure, j’ai dû stopper le camion. Elles se sont jetées sur moi et on a fait l’amour comme des bêtes, là, dit-il en désignant derrière son siège, un couchage à demi caché par un rideau sale.
La nuit tombe. Dans la lumière des phares, il avise un panneau indiquant une aire de repos.
– Et si je stoppais là, on pourrait s’amuser un peu ?
– C’est non ! dis-je catégorique. Vous n’avez qu’à me laisser là et vous en aller.
– Et si je te sautais quand même ?
– C’est ça, et pourquoi pas me tuer ensuite, pour éviter la prison ?
– T’as raison, pourquoi pas ? dit-il, en ricanant bêtement.
– Eh bien vas-y ! Ne te gêne pas ! Tu te souviens que j’ai téléphoné avant le départ ? J’ai refilé le numéro de ton camion à ma copine, que je dois d’ailleurs rappeler à mon arrivée.
-Je me demande ce qui me retient de te foutre une branlée, dit-il, en bégayant de rage.
Le conducteur se renfrogne sur son siège. Il conduit à vive allure sous la pluie qui gicle des nombreuses roues du semi-remorque. Enfin on arrive. Il stoppe devant un Routier à l’entrée de la ville. Un concert de sifflets nous accueille. Le chauffeur demande une bière et moi le téléphone. Ekseption est heureux d’entendre le son de ma voix. C’est réciproque. Il vient me chercher. Le routier ne saura jamais, que je n’ai téléphoné à personne avant notre départ de Paris.
Il y a aussi cette fois où j’ai fait du stop en pleine ville, sur le boulevard, en face de la piscine de Rouen, pour aller à Paris. Une voiture s’arrête aussitôt. Elle démarre à peine, quand le conducteur sans dire un mot, pose la main sur ma cuisse recouverte de mon jean. Sans un mot, j’ouvre grand la portière et sors mes jambes dans le vide, m’apprêtant à sauter. Il freine brutalement. Je descends. Il redémarre un peu « secoué », dans un concert de klaxons et sous les quolibets de ceux qui le dépassent.
Je regarde Visage-Pâle, qui semble intéressé par mes propos.
– Vous pensez sûrement que je voulais me faire sauter, lui dis-je.
– C’est évident, répond-il, sans l’ombre d’une hésitation.
– Eh bien, vous avez tout faux. Si cela avait été le cas, je serais montée tout bonnement dans une chambre d’hôtel. En réalité, c’est comme si j’organisais à chaque fois, une sorte de combat de coqs dans une toute petite arène et sans spectateur. Arène où la violence et peut-être la mort pouvaient surgir réellement. J’en suis toujours sortie gagnante, morte de trouille, mais « vainqueuse ». Vous avez remarqué qu’il n’y a pas de féminin à vainqueur alors qu’il y en a à vaincu. Bref, j’avais perdu contre deux hommes, M. Hef, mon géniteur et Brutus, le mari violent. J’avais décidé de « gagner » contre tous les autres. Je ne sais pas ce qui a mis fin à ce comportement un peu suicidaire tout de même. Peut-être, la certitude acquise à un moment donné, que je saurais me défendre désormais contre « EUX ».
Visage-Pâle lorgne son petit réveil. Je lui tends son chèque déjà rempli.
Ekseption n’a jamais fait la moindre allusion à mon étrange comportement. A l’époque, je ne comprenais rien non plus à ma démarche. J’obéissais tout simplement à des pulsions concoctées par mon inconscient, un peu comme je l’avais fait quand j’avais épousé Brutus.
Inutile de préciser que, désormais, je me sens incapable de faire à nouveau du stop, pour quelque raison que ce soit « …

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Les premiers habitants de la Réunion: un melting pot, dès l’origine !

Le barreau- Roussin (Superbe litho de Roussin: habitants en habits d’époque, devant une belle case créole et son barreau (son portail!)

 » En 1690, la population de Bourbon comptait encore 200 habitants, surtout des Français, mais aussi des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Allemands, des Anglais, des Hollandais, des Indiens et des Malgaches (esclaves) ».
N’en jetez plus ! Ce qui explique la tolérance reconnue de la Réunion, envers les races et les religions diverses ?

[  » En 1646, 12 mutins (révoltés) de l’île de Madagascar se rebellèrent contre les autorités françaises installées à Fort-Dauphin (au sud de l’île). Plutôt que de les exécuter ou de les livrer aux Malgaches, le gouverneur Jacques de Pronis décida de les exiler sur l’île Mascarin (aujourd’hui La Réunion).

Les premiers mutins débarquent en 1643. Ils découvrent une prison de rêve, regorgeant de forêts, de gibiers, de rivières.

En 1663 deux Français, Louis Payen et Pierre Pau, sont les premiers colons qui s’installent sur l’île (volontairement ) avec 7 esclaves malgaches et 3 femmes noires, afin de coloniser l’île.

De Louis Payen on sait peu de choses, il est originaire de Vitry-le-François dans l’actuel département de la Marne.

Les serviteurs malgaches s’enfuirent dans les montagnes, où ils conçurent les premiers Réunionnais.

C’est à partir de d’arrivé des colons que l’on considère que la Réunion a eu ses premiers « vrais » habitants français.

Ils s’étaient installés à St Paul, dans l’Ouest, dans ce qu’on appelle aujourd’hui la « Grotte des Premiers Français », grotte naturelle creusée dans la falaise.

Pourquoi dans l’Ouest de l’île ?

Parce que la baie de St Paul est la plus pratique pour accoster les navires, et une des plus grandes baies existantes.

En 1667, plus de 200 Français débarquèrent sur l’île

En 1671, un nouveau contingent de 13 nouveaux colons arriva de Madagascar; ils étaient accompagnés de quelques Esclave noirs et cinq d’entre eux avaient une épouse malgache.

La pénurie des femmes d’origine française fut signalée dès 1674.

Quelques années plus tard, on réussit à faire venir quelques filles françaises «recrutées» à l’Hôpital général de la Salpêtrière (Paris) et jugées «aptes pour les îles».

En novembre 1678, quatorze jeunes filles en provenance de l’Inde s’installèrent dans l’île et se firent immédiatement épouser; elles furent à l’origine de 109 naissances réunionnaises.

En 1690, la population de Bourbon comptait encore 200 habitants, surtout des Français, mais aussi des Italiens, des Espagnols, des Portugais, des Allemands, des Anglais, des Hollandais, des Indiens et des Malgaches (esclaves).

À la toute fin du XVIIIe siècle, l’île Bourbon comptait 297 femmes sur un total de 734 habitants.

Dès le début de la colonisation de l’île Bourbon, il a existé une pratique de l’esclave, alors que cette pratique était interdite par un Edit royal de 1664.

Afin de contourner cet Edit, le terme esclave ne fut pas employé, on parlait plutôt de «serviteurs», de «domestique» ou de «Noir».

Pour information:

La «Grotte des premiers Français» est en fait un cimetière d’esclaves. Avant le 20e siècle, elle était appelée « Caverne ». Elle était le cimetière des esclaves noirs : à Saint-Paul, jusqu’en 1848, environ 50.000 esclaves ont été enterrés. Ça fait peu de temps que l’on a découvert où ! ]

Source facebook : Articles de Histoire du peuple noir
Liens L’esclavage à Bourbon: http://aphgreunion.free.fr/esclavage.html

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« Ce qui explique la tolérance reconnue de la Réunion, envers les races et les religions diverses ?  »

Peut-être, conseiller un petit stage sur place à des mecs et à des nanas intolérants de blog.fr ? !

Lilith- La lune noire.

lillith
( Photo : première représentation connue de Lilith, relief sumérien 1950…AVANT J.C)

 » Au commencement, il y avait la Grande Déesse, la déesse était la terre, et la terre était aussi la déesse. Les origines du culte de la Grande Déesse demeurent cachées dans le sombre crépuscule de l’époque préhistorique.
Elle régna pendant des centaines de milliers d’années. Au fil du temps, la Déesse-Mère fut renversée et chassée par des archétypes plus patriarcaux comme Yahvé, Dieu le Père et Allah. Ceux-ci triomphèrent respectivement dans les mondes judaïque, chrétien et musulman.

C’est seulement sous la forme apprivoisée de Marie, mère de Dieu, que certains aspects de la Déesse-Mère réussirent à survivre. Différentes madones noires représentées dans les anciens sanctuaires en sont le témoignage.

L’image de Lilith représente un aspect de la Grande Déesse. Dans l’ancienne Babylone, elle était vénérée sous les noms de Lilitu, Ishtar et Lamaschtu. La mythologie juive la dépeint de façon plus sombre; comme un mauvais démon de la nuit, une parfaite compagne pour Satan, en attente de mâles, et une meurtrière d’enfants. »
Source astro.com

[ Les origines de Lilith (Wikipédia) :

La Lilith primitive.Lilith est vraisemblablement l’écho d’un démon femelle sumérien, puis babylonien, Lilitû ou Ardat Lili. Ses traits dominants sont déjà son caractère aérien, sa sexualité et sa fécondité sans limite. Considérée comme un démon dévorateur, elle est liée à une déesse mère. Déesse-serpent, déesse ailée (donc alliant les caractères chtonien et aérien), pour Marija Gimbutas elle correspond à la déesse mère dont on retrouve la trace depuis le paléolithique supérieur. Elle serait présente dans l’épopée de Gilgamesh, Gilgamesh et le saule, sous le nom de Lillaka, récit dans lequel elle se rapproche de la déesse Inanna (Astarté). On la retrouverait également dans la « déesse-aux-serpents » de la civilisation minoenne, mais également sous les traits d’Isis, la déesse ailée de l’Égypte ancienne.
Elle aurait été reprise par la tradition juive aux temps de la captivité de Babylone. Aux temps bibliques, elle est une représentation symbolique du matriarcat préexistant au patriarcat, mais finalement supplanté par l’avènement de ce dernier. ]

Interprétation astrologique de Lilith:

« Durant mes années de pratique astrologique, j’en suis venue à utiliser la Lune Noire dans toutes mes analyses de thème comme un complément à l’interprétation de la lune. Je n’aurais jamais négligé cette influence. La Lune Noire décrit notre relation avec l’Absolu, au sacrifice comme tel, et montre comment nous lâchons prise. En transit, la Lune Noire indique une certaine forme de castration ou de frustration, fréquemment dans les domaines du désir, une impuissance de la psyché, ou une grande inhibition. D’autre part, elle indique où sont les remises en question par rapport à nous-même, nos vies, nos travaux et nos croyances. Je pense que c’est important, puisque ça nous donne l’opportunité de « lâcher prise » sur certaines choses. La Lune Noire montre où nous pouvons laisser l’absolu circuler en nous, sans laisser le « moi  » interférer, sans ériger de barrière formée par notre ego. En même temps, elle n’indique pas la passivité, au contraire, elle symbolise la volonté ferme d’être ouvert et confiant, de laisser le monde supérieur s’infiltrer en nous, de s’en remettre entièrement aux lois de l’univers, celles qu’on appelle Dieu. Pour nous préparer à cette ouverture, la Lune Noire crée un vide nécessaire. »
(Joëlle de Gravelaine, « Lilith und das Loslassen », Astrologie Heute Nr. 23)

Souce Astro.com-Traduit par: Danielle Dupuis.

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Pour une amie blog.

Bon W-E…ensoleillé !

"Au pays des Femmes" …

Sans père ni mari (Une photo du Film d’ Eric Blavier et Thomas Lavachery )

…« Un mode de vie qui leur garantit une vie paisible sans violence, haine ou jalousie dans une liberté et une liberté sexuelle sans égale. Pour combien de temps encore sauront-elles lutter pour préserver ce mode de vie sans dispute et ces relations humaines dans leur communauté ? »…

 » Au pays des femmes :
A l’autre bout du monde, au sud-ouest de la Chine sur les contreforts de l’Himalaya, une ethnie de 30.000 habitants encore peu connue préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers. Etonnante résistance du peuple Moso, ce « royaume féminin » isolé au bord du lac Lugu à 2.700 mètres d’altitude, où nos conceptions occidentales chancellent…
Dans cette enclave coupée du monde, la femme joue un rôle de premier plan. Les mères sont les piliers de la société, une société matrilinéaire, au sens où seule l’ascendance féminine est prise en compte et où la transmission du nom comme des biens est exclusivement féminine. La notion de père est inexistante. La famille se regroupe autour d’une ou de plusieurs générations de femmes ayant le même ancêtre féminin. Le père n’a aucun droit ni pouvoir sur ses enfants; ne faisant pas partie de la parenté, il est et reste à jamais un étranger.
Au pays des amants furtifs… Les hommes et les femmes ne vivent pas en couple. Sans qu’il s’agisse pour autant de « légèreté sexuelle » et tout en observant strictement le tabou de l’inceste, les liaisons se nouent et se dénouent sans aucune contrainte sociale. Sans mariage ni infidélité, cette société exclut si radicalement la possession que la jalousie en devient honteuse…Mis à mal par la politique assimilatrice des mariages forcés menée par la révolution culturelle dans les années cinquante à soixante-dix, le mode de vie des Moso est encore plus insidieusement menacé par les assauts du tourisme, de l’économie de marché et du désenclavement de la région. Tradition et modernité s’affrontent donc dans cette micro-société encore aujourd’hui sans père ni mari. Mais pour combien de temps ?
Source  » UN MONDE SANS PERE NI MARI « :
un film de Eric Blavier et Thomas Lavachery

 » Ce que nous retenons :
– le fait que dans des conditions de vie difficiles et une certaine âpreté voire pauvreté, personne ne vole les autres ou se querelle, personne ne cherche à s’enrichir sur le dos de ses voisins ou personne ne se laisse aller à l’oisiveté et à la misère. Une réelle solidarité existe et il n’y a pas d’exclus. Même lors des visites à la nuit tombée, personne ne reste seul dans la rue. La pauvreté ne signifie pas déchéance vers la misère, l’obscurantisme et la violence. Au contraire, elle n’interdit pas de vivre en paix, de s’aimer comme bon il vous semble et de vous aider à satisfaire vos besoins individuels matériels, sociaux et spirituels.
– tout les sujets de discorde sont évacués et si l’organisation sociale et économique comporte des contraintes, celles-ci sont acceptées au regard des avantages qu’elles comportent quant à la minimisation de la violence. Personne n’impose sa volonté à l’autre, la possession est exclue des valeurs de la culture de ce peuple.
– l’alcool, les drogues n’existaient pas avant l’arrivée des gens de la ville. La sexualité sert de défouloir dans une bonne humeur ambiante : chaque nuit, les hommes doivent se montrer capables de satisfaire les femmes qui les ont choisis pour partager leur lit (et ils ont toute la journée pour récupérer !). Se donner du plaisir avec le corps charnel et la production d’émotions est une valeur sociale aussi importante chez eux que le travail chez nous, semble-t-il, et les hommes doivent y exceller. Un homme qui ne serait plus accepté la nuit par une femme, atteint la pire des situations sociales.
– La propriété individuelle n’existe pas, surtout pas celle d’un homme sur une femme et ses enfants. Elle n’est que communautaire et familiale, elle n’est pas source de conflit dans un village car les productions sont réparties au prorata des contributions de chacun. Cependant l’homme doit faire un cadeau à la femme avant qu’elle l’invite à la rejoindre. L’homme qui n’aurait pas les moyens de se procurer un cadeau peut être aidé : la femme qui souhaite l’inviter va lui donner un cadeau, une poule, un objet et il suffira à l’homme de le lui rendre.
– Le chef n’a qu’une présence symbolique et un rôle limité à la présidence de certains rites sociaux lors des fêtes. Ces fêtes apparaissent comme bien plus rares et moins fastueuses que celles des indigènes des îles Trobriand. Le chef ne peut pas imposer sa décision au sein des familles. Les décisions sont collégiales entre femmes, la mère tranche lorsqu’il le faut. Les hommes n’ont rien à dire et leur capacité de violence masculine est écartée sur le plan social. C’est un des fondements de cette organisation pacifiste. Sur le plan religieux, les moines lamaïstes assurent les cérémonies selon des rites tibétains. Lors de la crémation du corps du défunt, les membres de la famille doivent s’en aller du bûcher sans se retourner, les moines assurent seuls les rites funéraires. Les moines ont un rôle secondaire pour le peuple Moso. Dans bien des peuples anciens comme contemporains, pour éviter le partage du patrimoine entre plusieurs fils, les parents gardent près d’eux l’héritier et les autres fils sont placés dans des monastères où ils travaillent pour le bien de la communauté. Les filles sont mariées et ont des enfants pour le développement du peuple. Chez les Moso, les fils qui n’héritent pas, n’ont pas besoin d’aller dans un monastère et aucun n’est placé hors de la famille. La mère garde ses enfants auprès d’elle sa vie durant et gère leurs biens matériels. Tous restent dans la communauté, personne n’en est exclu pour des questions de gestion de la propriété. Le fait pour une jeune femme ou une mère de changer d’amants si elle le souhaite n’a aucune conséquence économique et sociale dans la communauté, il n’y aucune menace pour les enfants et pas de sujets de querelle.
– Les couples s’organisent avec discrétion pour ne pas être sujets de disputes ou de gêne. L’amour est libre et durant la jeunesse, jeunes gens et jeunes femmes s’y adonnent jusqu’à satiété selon les volontés de chacun. Une jeune femme peut sans complexe avancer un nombre de partenaires supérieur à la centaine, une autre se contenter d’une cinquantaine, l’essentiel est de n’avoir fait aucun tord à l’un d’entre eux, de les avoir respectés et de les avoir satisfaits. Y arriver représente bien une prouesse digne d’éloges sans compter que ces hommes satisfaits sur le plan sexuel vont avoir moins tendance à quitter le village ou à se chercher querelle entre eux pour des peccadilles. Chacun a sa chance, à lui de la saisir et à être patient le cas échéant. Brutaliser une femme ou la violer, comme aux îles Trobriand, n’a aucun sens puisque les possibilités sont réelles de pouvoir un jour faire l’amour avec elle, il suffit de gagner sa confiance pour qu’elle vous dise oui au moins une fois ! Apparemment les femmes préfèrent les joies de l’amour à la chasteté et n’ont pas envie de les perdre ou de s’en priver.
– des civilisations ou du moins des organisations sociales disparaissent sous nos yeux alors qu’elles renferment des solutions de paix, de relations humaines et sociales solidaires, d’absence de gaspillage ou de gestion de la pénurie, de vision de l’amour et du plaisir, notamment sexuel, pour nous dans nos sociétés de violences croissantes et d’inégalités criardes aux valeurs communes en perdition. Au lieu d’accumuler le capital et les richesses, de conquérir les terres des voisins si les siennes sont trop pauvres, le peuple Moso nous montre qu’il ne faut pas se priver d’amour et d’abord d’amour charnel, que ni des questions de propriété, ni des questions politiques ou religieuses, ni l’éducation d’enfants, ne doivent venir enfermer un couple dans un statut social qui inévitablement l’obligera à connaître les disputes, le manque de respect, des menées manipulatrices ou agressives envers l’autre, voire le divorce ou la haine, et au mieux une longue et indicible déshabitude de l’intimité de l’autre. Une communauté dans laquelle les individus n’ont pas d’objet de querelles est d’autant plus forte pour préserver la richesse du partage de ses sentiments les plus purs, de ses moments d’amour les plus libres même si ceux-ci ne durent pas toute une existence humaine commune sous un même toit. La volonté de ces femmes de ne point vivre avec l’homme élu de leur cœur peut paraître choquante pour nos mentalités et nos éducations mais pouvons-nous les accuser d’un égoïsme démesuré au point de préférer le jeu du désir, le plaisir chaque fois renouvelé de l’attente et de la préparation de la rencontre, aux petites et grandes misères de la vie commune plus aptes à éteindre la flamme de l’attirance vers l’autre, à perdre l’élan amoureux qu’à le développer ? Où est la sagesse et l’art de vivre l’amour humain ?. Une chose est certaine, les manières de vivre du peuple Moso sont en train de changer et la volonté du gouvernement chinois de parvenir à ses fins par des voies moins brutales, ne fait aucun doute même s’il n’utilise semble-t-il pas ici les méthodes criminelles qu’il déploie dans le Tibet voisin et que depuis dix ans, cette région du Yunnan et du pays des nuages n’est plus interdite d’accès. Ce film documentaire prend ainsi toute sa valeur dans cette restitution d’une organisation sociale dans laquelle la pratique de l’amour l’emporte sur les guerres, la misère, les viols et le rejet de l’autre. La femme-avenir de l’homme habite pour quelques temps encore, souhaitons le, davantage les berges du lac Lugu que nos villes et nos campagnes des pays dits civilisés… et les Roméo du peuple Moso n’ont pas à suivre longtemps la course de la lune avant de se languir dans les bras de leur bien-aimée d’une nuit. Cela a de quoi nous fasciner comme ces touristes chinois qui montent dans ces villages mais ne suffit-il pas pour nous de changer nos regards entre nous hommes et femmes ?
– enfin, en regardant ces photos du lac Mères, traduction française du mot Lugu, nous devons nous souvenir d’un autre lac à près également de 3 000 mètres d’altitude dans les Andes et berceau du peuple atlante lorsque les visiteurs venus de Vénus débarquèrent là pour transmettre leur forme de vie à une espèce vivante sur notre planète. Le peuple Moso s’est-il retiré au bord de ce lac par simple commodité pour fuir les autres et vivre ainsi en paix et en amour ? Les fondateurs de ce peuple ont-ils voulu reproduire la démarche originelle installée à Tiahuanaco des milliers d’années auparavant sachant que s’ils « revenaient », leur endroit serait idéal pour les retrouver ? Avant que cette culture ne disparaisse sous la pression des cultures chinoises et occidentales, est-il encore possible de trouver des traces de ces légendes fondatrices qui nous relieraient à ces origines d’avant le dernier grand cataclysme qui forcément laissa des traces significatives à travers la chaîne de l’Himalaya, surtout si elle échappa au déluge ?  »
Source «Un monde sans père ni mari»

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 » Un mode de vie qui leur garantit une vie paisible sans violence, haine ou jalousie dans une liberté et une liberté sexuelle sans égale. »

 » Pour fuir les autres et vivre ainsi en paix et en amour ?  »

Pendant des Millénaires, le MODE de VIE prôné par des…MECS confortés par des RELIGIONS créées par eux(!), n’a pas abouti aux prouesses GARANTIES ci-dessus …

Prouesses réalisées par un mode de vie…SANS père, ni mari !

Conclusion: « COPIE » de MECS à revoir ?