Bande dessinée géniale à lire absolument …
« Cest un véritable coup de cur pour cette année en bande dessinée. Marie Moinard, éditrice des Ronds dans lO, a réuni des artistes, illustrateurs, scénaristes autour du thème des violences faites aux femmes, avec le soutient dAmnesty International. De lexcision, au viol, le mariage forcé pour une mineur, cette bande dessinée sengage dans cette bataille du respect des droits de la Femme.
Les rapports sont accablants : 70 millions de femmes sont excisés dans le monde, dont 55.000 en France, 20 millions de victimes de traite à des fins sexuels, et autant sur les viols collectifs, les mariages forcées pour les mineurs, femmes battues etc… des violences qui sont dénoncés ici dans ce collectif dartistes de la bande dessinée. Ces histoires sont à la fois bouleversantes, choquantes, très proche dun côté très obscur du XXIe siècle sur le rapport aux femmes dans la violence. Ces femmes ont perdu une part delle, et il leur est difficile de sen sortir, de retrouver ce côté volé, violé, mais si on peut y entrevoir un espoir mais rare.
Awa a un petit ami, elle voudrait prendre la pilule. Mais lors de sa visite au médecin, il lui annonce quelle a été excisée. Awa ne sent pas entière, en parlant avec sa mère, elle va lui ouvrir les yeux sur les libertés dune femme, renvoyant au passé les rites ancestraux. Elle veut être une femme à part entière !
Une main, une cheville ; avec une menotte large sans serrure, une chaîne se défile dune case à lautre, dans le texte, une femme parle, nous la connaissons tous mais au fil de la chaîne on la oubliée, absente du banc de lécole. En France, le mariage forcé est interdit.
Cristina est native des pays de lEst, elle correspond sur internet avec Paul, elle en fait son fiancé français, elle va le rejoindre, il va lui donner un avenir moins rose, ou le rose, cest le néon dun hôtel, dans le noir, à peine éclairé… Paul, en échange dune somme dargent élevé, va « dresser » Cristina, et bientôt comme dautres, elle rejoint les rangs de la prostitution forcée.
Marie est amoureuse, elle aime un garçon, ils partagent les mêmes idées, le même engouement pour la vie… mais il nest pas un prince charmant, dans son côté sombre, il cogne la belle Marie, et Marie se cache, se dissimule derrière des artifices dhabillements, daccessoires. Derrière ses lunettes noire, elle a peur de parler, de le dénoncer « …
Par Julien Alles.
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Le thème du viol est traité par un mec qui raconte, entre autres qu’un policier a déclaré à propos de viols multiples:
» Celle-là c’était un peu une allumeuse »…
Il dit aussi ceci : » Les gens ne se sentent pas concernés tout le temps que ces violences ne les touchent pas directement. »
On l’a bien compris : ça n’arrive qu’aux autres …
Bonjour petite soeur.
Oui ça n’arrive qu’autres, mais ce qui dérange le plus c’est cette honte que doit porter la femme violée, la femme battue, se sentant coupable, elle !!Jusqu’à quand devra t elle porter ce lourd fardeau toute seule, elle seatraitée d’allumeuse comme cette fillette qui était abusée par son père, durant des années, elle n’osera jamais avouer une atrocité pareille car sa propre ne la croit pas, et lui plus tard dira que c’est elle qui a commencé , elle le provoquait avec ses tenues.Comment devrait s’habiller une fillette de 13ans devant son père, sensé la protéger.
Bisous
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Des fois je me dis que les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre sur la même planète !
Je t’embrasse.
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