Il massacre la mère de ses enfants à coups de couteau
jeudi 30 juillet
Hier, vers 9 h, Elodie Boudia, 19 ans, a été sauvagement assassinée par le père de ses deux enfants sur le terrain de sports chemin Bambou à Petite-Île. Nicolas Calpétard, 25 ans, a frappé avec rage son ex-cUn sourire doux. Des petites joues rondes et un regard tendre. Elodie avait encore lapparence dune enfant. La jeune femme navait que 19 ans. Par amour, elle avait déjà mis au monde deux marmailles et cela faisait quatre ans quelle vivait avec le papa, Nicolas Calpétard. Mais, le 14 juillet dernier, elle avait décidé de le quitter. Elle en avait marre des coups, des menaces, des insultes qui pleuvaient sur elle.
IL SORT LARME DE SON SACDepuis quinze jours, Elodie avait trouvé refuge chez sa mère, chemin Bambou à Petite-Île. Cest là quelle a été sauvagement assassinée hier matin par le père de leurs deux petits garçons âgés de 3 ans et 1 an et demi. Le drame sest déroulé à quelques mètres seulement de la case familiale et sous les yeux du petit frère et de la petite sur de la victime. Cest un scénario de la pire horreur qua mis en scène le jeune Nicolas Calpétard. Il a supplié Elodie de bien vouloir discuter une nouvelle fois de leur fraîche séparation, une séparation quil vivait au plus mal. La jeune femme, ne se doutant absolument pas de ce qui allait lui arriver, a accepté de se jeter dans la gueule du loup. Hier matin, peu après 9 h, elle quitte la maison de sa maman où elle a trouvé refuge avec ses enfants. Nicolas lui a donné rendez-vous vers 9h30 sur le terrain de sports situé à deux pas de là, le long du chemin Bambou.
La toute jeune mère de famille gagne en marchant le terrain de foot. Elle nest pas seule. Sa plus jeune sur, Blandine, 11 ans (lire par ailleurs), laccompagne. Son petit frère de 15 ans est déjà sur place. Cédric joue tranquillement au ballon avec trois de ses copains. Il nest pas étonné de voir sa sur arriver. Nicolas Calpétard est là depuis quelque temps déjà. Il lattend. La discussion sengage sur le bord du terrain de jeu communal tandis que les adolescents continuent de taper la balle. Il est question de la séparation que Nicolas refuse de toutes ses forces. Il est question aussi de la garde des enfants. Elodie veut pouvoir soccuper de ses deux petits garçons. Le père sy oppose. Le ton commence à monter. Cest alors que Nicolas a dit à ma sur quil allait lui montrer une photo. Il a mis la main dans son sac mais ce nest pas une photo quil a sortie, cest un grand couteau, se remémore avec terreur la petite Blandine qui a assisté à la scène de tout près. Elodie, quand elle voit la lame surgir du sac, entame un rapide demi-tour.
IL CONTINUE DE LA PLANTER AU SOL
Elle tente de prendre la fuite. Mais en vain. À peine la jeune femme a tourné le dos que déjà son agresseur lui plante un premier coup de couteau. Il y en aura six autres selon des témoins du drame. Car Nicolas ne sarrête pas là. Il poursuit son ex-concubine sur plusieurs mètres en continuant à la poignarder. Cédric, le petit frère de la victime, aperçoit sa sur en détresse. Il sélance à toute vitesse vers lauteur et tente de larrêter. Mais Nicolas se retourne, le regard méchant, et menace de le planter. Les enfants appellent alors au secours de toutes leurs forces. La petite Blandine galope vers la maison de sa maman pour quon appelle la gendarmerie. Cédric interpelle des employés communaux qui travaillent non loin de là. Mais lorsque ces derniers arrivent au chevet de la victime, il est trop tard. Nicolas Calpétard a déjà fini son uvre.
Lassassin na eu peur de rien. Hier, il a agi devant plusieurs témoins. Il sest acharné sur le corps dElodie quand elle était debout mais aussi quand elle sest écroulée. Il a continué à la frapper de son couteau alors quelle gisait sur le sol, assure Cédric, retourné de ne rien avoir pu faire pour sauver sa grande sur. Et après avoir commis lirréparable, Nicolas ne sest pas rendu. Il ne sest pas poignardé à son tour. Non, le jeune meurtrier a préféré prendre la fuite. Heureusement, il na pas pu aller bien loin vu que tous les habitants du quartier lentouraient. Il sest abrité dans le cabanon dun jardin attenant au terrain de sports. Là, il a tenu en respect, avec son grand couteau, les voisins qui tentaient de lattraper. Mais, quand les gendarmes de Petite-Île sont arrivés quelques minutes après, Nicolas Calpétard a finalement accepté de se rendre.
IL RISQUE LA PERPÉTUITÉ
Immédiatement conduit dans les locaux de la gendarmerie de Petite-Île, lassassin présumé dElodie a dû être transféré vers une autre caserne dans le courant de la journée dhier pour des raisons de sécurité, certains membres de la famille de la victime en voulant visiblement à son intégrité physique. Lors des premières heures de sa garde à vue, Nicolas Calpétard aurait reconnu avoir agressé sa compagne. Il sera entendu jusquà vendredi matin par les enquêteurs de la brigade de Petite-Île et de la brigade de recherches de Saint-Pierre. Il devrait être mis en examen à lissue de ces 48 heures de garde à vue pour assassinat, soit un homicide volontaire avec préméditation. Le crime le plus grave du code pénal et pour lequel il risque la réclusion à perpétuité
Textes et photos : Benoît Toulorge et Armelle Hervieu
Une voisine : Jai entendu des cris de douleur
Une habitante du quartier où Elodie a été assassinée témoigne : Jétais chez moi quand jai entendu des cris de femme. Je pense que cest Elodie qui hurlait de douleur. Il était 9 h ou 9h30 du matin. Il y avait quelques jeunes qui jouaient au foot sur le terrain de sports. Je ne savais pas quElodie y était avec son compagnon. Elle était revenue vivre ici depuis très peu de temps avec ses enfants. Elle avait quitté Étang-Salé sans doute pour le fuir mais dans le quartier on nen savait pas plus. Cétait une jeune femme adorable, souriante mais très discrète. Cest dramatique ce qui sest passé. Qui va soccuper des enfants dElodie maintenant ! Vous imaginez ces deux petits bouts de 1 an et demi et trois ans sans leur maman
.
Que c’est atroce et quelle lâcheté. Vraiment affreux, sans se soucier des enfants. J’espère qu’il prendra à vie.
Bisous
J’aimeJ’aime
Ca arrive beaucoup trop souvent…Dans une quasi INDIFFERENCE de tous!!!
Bises
J’aimeJ’aime
moi je me demande où ils vont chercher leur rage pour faire ça à leur propre famille. C’est vraiment inexcusable pour eux, mais aussi pour ceux qui restent indifférents à de tel drame.
Bisous
J’aimeJ’aime
Leur rage ? Dans…Leur pantalon ! Où ils ont fait émigrer leur cervelle et leur coeur…
Bises
J’aimeJ’aime
tu sais Tingy… Dans leur Pantalon, il n’y a pas plus de cervelle q’autre chose,car ils ne réfléchissent pas avant d’agir, tout du moins j’ose l’espérer.
Bisous
J’aimeJ’aime
En fait, leur nana sert de défouloir à leur mal-être…
Big bisous
J’aimeJ’aime