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Merci Yvon!
# Féministe. " Femme ! J'essaye juste de comprendre pourquoi chaque jour qui passe, Le système t'exploite, te trahit, t'insulte et toi tu ne dis rien " (Istina). Quelle liberté… humaine(!), féminine ? ? ? Quand la "liberté religieuse", justifie à elle seule(!), la "non-liberté/intégrité des femmes", partout sur la planète ? Ni HAINE/des/mecs,ni lesbienne/frustrée/mal baisée ! Mais encore trop de: "PETITS mâles sans envergure et passablement ridicules qui sont persuadés de leur supériorité et ne doutent jamais"(Jean-Michel). CHAQUE JOUR j'ai HONTE que des FEMMES MEURENT dans une INDIFFERENCE ABYSSALE: grâce à "la folle passivité de ces êtres tellement conditionnées à être rabaissées qu'elles ne daignent plus le remarquer!"(Istina). Mais, affirme Andreas: "Il n'y a pas: 'rien à faire', puisque nous faisons, nous combattons. Toi et moi, dans quelques années Nous ne contemplerons plus les 'résultats' Nous serons morts. Il n'y aura pas de monument, même pas de mémoire Pour Tingy ou Andreas A part celle, fugitive, de nos enfants ou petits-enfants. Mais la mémoire de nos combats restera, Et, personnellement, je me sentirais bien d'être enterré dedans! " …Moi aussi !!! (NB : L'ensemble des textes et des photos, PERSONNELS, présents sur ce blog, sont la propriété de l'auteure de ce site. Interdiction stricte de copier, reproduire ou redistribuer ce contenu sous quelque forme que ce soit. Mis à part extrait avec source mentionnée).
Je ne mets que le lien, car les images sont extrêmement choquantes, d’une horreur sans nom; interdit aux enfants et aux âmes sensibles. Je n’ai pas pu aller jusqu’au bout!
Cet article a pour but d’informer : ce sont des actes d’une barbarie incroyable, faits non pas pour se défendre, ou pour subsister , encore moins sous le coup d’une haine géante… Mais si après tout, je pense qu’il faut la haine de SOI !
Et si PERSONNE n’ACHETAIT PLUS de FOURRURE, ça s’arrêterait , non ? D’autant plus que les fausses sont si « vraies » , 100 fois moins chères et lavables en machine.
Le lien : http://www.peta.org/swf/fur_farm.swf ( ATTENTION: images HORRIBLES )





Monotype avec gouache ( cliquer pour agrandir.)
Le magazine Marie Claire d’octobre 2008 :
[ Divorcées à 10 ans( Par Manon Quérouil ).
Yemen. Dans ce pays d’Arabie, comme tant d’autres, on marie les petites filles à des hommes qui les frappent et les violent. Du haut de ses 10 ans, Nojoud est la première à avoir obtenu le divorce. D’autres , plus jeunes encore, se battent pour rompre ces noces barbares.
« …Et puis mon mari avait l’air gentil et avait juré à mon père de m’élever et de ne pas me toucher avant plusieurs années; »Barbare
« …Quand je suis arrivée dans la chambre, j’ai vu qu’il n’y avait qu’un seul matelas. J’ai voulu m’enfuir, mais il m’a rattrapée, frappée et prise de force. »
Pendant plus d’un mois la scène, invariable, se répète chaque nuit, jusqu’au jour où l’enfant, sur les conseils d’une tante qui lui glisse un billet pour le trajet en bus, trouve le courage de se rendre seule au tribunal.
Le juge ému par sa détresse, décide de l’héberger le temps du procès, et accorde le divorce à la fillette qui doit cependant verser une compensation financière au mari.
Réticents( les membres du comité de la charia qui siègent au Parlement) à statuer sur une question à propos de laquelle le Coran reste silencieux, ces derniers sont prompts à opposer l’exemple du Prophète, dont l’une des épouses Aïcha, n’avait que 9 ans lors de leurs noces…
« Siqhar » ou « mariage d’échange » : une coutume encore très répandue dans le pays, consiste à donner la petite soeur du marié à un membre de la belle famille en guise de dot.
Nojoud : » Le mariage c’est fait pour rendre les femmes malheureuses « ]
SI DIEU EXISTAIT, il ne se rendrait pas COMPLICE de telles IGNOMINIES !
QUAND les FEMMES ACCEPTERONT-elles d’OUVRIR les YEUX sur les RELIGIONS faites PAR des MÂLES pour des HOMMES ? ? ? ? ??????????????????????????????????Pas pour ne plus y croire, mais pour les FORCER à CHANGER….pour CHANGER la place de la femme dans le monde.
CE n’est PAS un MONDE FAIT POUR les FEMMES! NOUS n’avons RIEN à FAIRE là ! ! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
L’Australie est , par excellence , le pays des grands espaces. Nous le parcourons d’Ouest en Est( environ 4000 km + 2000 km vers Alice Springs et environs); de Perth à Adelaïde en bus, avec aller-retour sur Ayers Rock et Alice Springs et le reste en camping-car, d’Adelaïde à Brisbane.
A peine débarqués à Perth, nous squattons la piscine intérieure de l’espèce de « Chambre d’hôte » que nous avons dénichée au syndicat d’initiative du coin. En fait, c’est un ravissant petit hôtel, très familial et convivial.
Un agent de voyage, en chemisette, short et grandes chaussettes blanches (allure Ranger, quoi), nous conseille un by-pass bus, valable 15 jours et à programmer selon nos choix, au jour le jour.
Après la visite de Perth et des environs, nous traversons le Désert de Nullarbor et Kalgoorlie, une vieille cité d’or désertée. Un road-house nous accueille à l’heure du déjeuner; pendant que nous patientons dans la file d’attente ( pour de très gras fish/potatoes !), les enfants, assis par terre se déchaînent en français ( évidemment), devant un épisode de Mac Gyver, suscitant un franc amusement des autochtones .
Au cours du trajet Perth/Adelaïde, qui dure de 8 heures du matin au lendemain soir 18 heures, la vidéo nous fait passer de bons moments, avec le film du dentiste fou et celui de la fleur géante ( les images sont parlantes et notre anglais restreint…).
Le nombre de kangourous tués, le soir , sur la route est impressionnant(sans doute aveuglés par les phares). Sinon overdose de grands espaces sublimes, avec coucher de soleil à 360 ° . Le pied ! Terre orangée, avec parfois, de rares touffes de hautes herbes rousses et tranchantes, des habitations perdues dans des lointains impressionants ( et l’hyper, le docteur, la sage-femme…? ), eucalyptus ( 7oo espèces), acacias, Koala, Kangourous, wallabis, ; les saisons sont inversées par rapport à l’hémisphère nord. L’attitude des gens est incroyablement, sympa, « maternante » même , parfois; vestige d’un temps où la vie, là, n’était possible, qu’avec une entraide, sans faille, de chacun.
A l’occasion d’un arrêt ( toutes les 2 heures ), j’ai vu des jeunes acheter et dévorer crus, des sachets entiers de haricots plats d’Espagne.
Nous omettons de faire escale à Coober Pedy, à cause des petits: il y fait une chaleur infernale; dommage, car je voulais creuser ( on peut acheter une petite concession ), pour trouver d’hypothétiques opales.
Au snack d’Ayers Rock, de voraces et obstinés essaims de mouches se disputent notre poisson-frites. J’en avale même , beurk! ( Je pense à une rupture d’insecticide; mais le serveur m’ apprend…qu’ils respectent l’environnement, ici !!! Bon?!)
En soirée , quand le soleil décline, le rocher sacré s’illumine d’un orange flamboyant.
Au cours de la journée la température tourne autour de 50 à 55 °, et de grands parasols de toile blanche abritent les cheminements; mais les nuits sont froides !
Cap sur Alice Springs située près d’une réserve aborigène. Des autochtones enseignent aux touristes des méthodes de survie, au cours de petites virées dans le désert. Pendant que d’autres s’adonnent à un artisanat fascinant, décoré de peintures en pointillés et en traits, richement colorés; sans oublier la fabrication de didgeridoo et du fameux boomerang!
Adelaïde ressemble à une grande ville anglaise. Nous sommes frappés par la gentillesse et les attentions des gens, qui prennent toujours du temps pour renseigner le voyageur, allant jusqu’à l’accompagner pour trouver le bus qu’il faut, et demander au chauffeur de le faire descendre devant le Zoo !
Visite d’une galerie d’opales: un régal des yeux, car cette pierre splendide réunit en son sein, l’éclat de toutes les autre pierres précieuses. Elle a longtemps été délaissée, à cause de sa réputation de porter malheur !
Ballarat est une petite ville de chercheurs d’or, du siècle dernier, entièrement reconstituée. On dirait un magnifique décor de film, avec des rues pavées, des charrettes à chevaux, des dames en grandes robes satinées couleur pastel, et une foule de petits métiers d’autrefois: trop cool ! Les enfants s’achètent des petites bourses de (fausses) paillettes d’or, à la boutique de souvenirs.
Melbourne nous paraît très austère; nous ne nous y attardons pas.
Sydney, par contre est très chaleureuse, animée et conviviale; à l’heure du déjeuner, de nombreux employés de bureau …pique-niquent au pied de leur bureau, dans de grands parcs verts, accueillants. Quant au toit de l’Opéra , il ressemble à une grande bestiole sur le point de s’envoler.
Nous ne restons pas longtemps sur la plage de Brisbane, préférant visiter la ville. Nous ne sommes pas déçus; sur une place, de nombreux artistes s’adonnent aux arts de rue : magique! J’entends encore la mélodie jouée par l’un d’eux , avec un doigt savamment glissé sur le bord de verres plus ou moins remplis d’eau.
Singapour AirLines accepte de nous embarquer à Brisbane, sans supplément, alors que nous avons un aller-retour Saint Denis-Perth. Le confort et la gentillesse, de cette compagnie sont connus; seul petit bémol, on nous sert à manger, toutes les 2 heures 30 environ. Bon on fait avec…le stress aidant !!!
– Collen McCullough est une auteure australienne connue, avec son roman: » Les oiseaux se cachent pour mourir ». L’écrivain le plus populaire aujourd’hui est Tim Winton.
A découvrir sur YouTube ; « Festival of arboriginal rock music « ( avec les instruments du coin: dépaysant ; il manque juste la plage , le feu de camp et + si affinités …)
CHAPITRE XV
Je cherche en vain un endroit où me garer, sur la petite place encombrée de voitures, en majorité luxueuses. Les 4 x 4, BM et autres décapotables de toutes marques grillent au soleil. Pas un coin d’ombre, l’astre du jour rebondit de partout. Je décide de patienter en double file.
En face de la placette, une rue mène à la plage toute proche où se démènent et s’emmêlent surfeurs, baigneurs, promeneurs, camions bars, Coca-Cola et « bouchons chinois ».
Une place se libère. J’ai à peine fini de me garer, quand je vois la psy ouvrir sa salle d’attente.
Elle est belle, un peu sexy, d’âge moyen, vêtue d’une tenue décontractée. Sa superbe chevelure rousse est retenue sur la nuque par un foulard aux tons vifs.
Je n’ai pas le temps de feuilleter une revue à l’intérieur de la salle d’attente, que déjà elle m’ouvre la porte de son cabinet. Son regard clair, son sourire lumineux, ce que je perçois de sa personnalité chaleureuse, m’inspirent confiance et sympathie.
– Je vous imaginais plus âgée dis-je, à peine assise dans un fauteuil en tamarin canné.
– Je peux toujours essayer de me vieillir un peu, répond-elle avec un sourire amusé.
– Je vous voyais assez forte, avec un chignon et des lunettes d’écailles. Tant pis, je vais faire avec, dis-je amusée aussi.
Je laisse mon regard prendre possession des lieux, pendant que Wanda prépare son nécessaire à noter.
– Je viens vous voir pour améliorer ma communication avec les autres. J’ai déjà vu un psy mâle, pendant un peu plus d’un an. Je ne lui ai pas parlé de ma mère, pas vraiment, Il n’a été question que du « Père-Ver », M. Hef. Pendant des décennies il m’a rongée de l’intérieur, à la manière des carias(termites), sans laisser apparaître de dégâts notables à l’extérieur.
Le buste penché en avant Wanda est très présente, par un sourire, un hochement de tête ou un regard attentif.
À un moment donné de mon long monologue, je prends conscience que je veux retrouver la mère du bébé que j’étais, pour pouvoir ensuite la « quitter en paix ».
– Vous dites n’avoir jamais ressenti de tendresse de la part de votre mère et vous ne manifestez aucun ressentiment à son égard, pourquoi ?
– Elle a été très malheureuse avec M. Hef. D’autre part, elle n’a jamais cessé d’être la petite fille de sa terrible mère, qu’elle surnommait la mère Tapedur. Ma Mère-Morte n’a jamais été battue, mais je dois avouer que le peu que j’ai perçu de ma grand-mère maternelle confirme tout à fait le choix de ce surnom lapidaire. C’était une femme de caractère, peu encline à des épanchements d’aucune sorte. Ce n’est pas auprès d’elle que ma Mère-Morte aurait pu apprendre la tendresse.
À cause d’une foule de petits détails qui me reviennent à l’esprit, j’ai la nette impression que ma Mère-Morte a vécu par procuration, comme portée par sa vie, dessinée par d’autres, sans jamais tenter d’être l’actrice principale de sa destinée. Je n’ai pas envie de décortiquer par le menu mes sentiments à son égard, mais depuis la scène qui a suivi notre fugue pour la retrouver, quand j’avais dix ans, j’ai totalement et définitivement renoncé à espérer sa tendresse, à vouloir qu’elle accepte d’être « réellement » ma mère. Mais je n’ai pas ressenti le désir ou le besoin d’ajouter ne serait-ce qu’une once de haine dans son cabas de vie tellement rempli de manques et de ratés. On lui avait mis dans le ventre une vie qu’elle refusait de toutes ses forces, au point d’essayer, en vain, de l’éliminer à plusieurs reprises. Que celles de sa génération qui se retrouvaient enceinte chaque année, à leurs corps défendant, lui jettent la première pierre. Pour ma mère, c’était être enceinte d’un coureur de jupons en plus. À la décharge de M. Hef, ma Mère-Morte n’était pas une épouse sensuelle. Elle était plutôt du genre « grande romantique asexuée ». Elle n’avait qu’une quarantaine d’années quand elle a divorcé, mais elle n’a jamais connu d’autres hommes par la suite. Pourtant elle a reçu des demandes en mariage qu’elle a refusées. Elle avait payé cher pour savoir que le mariage c’est le sexe aussi
Les bébés en prime !
C’est curieux, quelque part, je me sens solidaire de cette femme. De toute évidence, elle ne pouvait me donner ce qu’elle n’avait jamais reçu.
Mon regard qui s’est évadé par la grande fenêtre close habillée de voilages, revient dans la pièce immobile et rencontre le léger sourire de Wanda toujours attentive. Je continue.
– Pour en terminer avec M. Hef, j’ajoute que je l’ai définitivement « enterré ». Je veux dire que j’ai enterré à jamais le père qu’il n’a pas voulu être. J’aurai dû le faire beaucoup plutôt. Mais jusqu’ici, me « séparer » de lui me semblait totalement exclu, tout le temps que je gardais l’espoir insensé qu’il deviendrait un jour ce qu’il n’était pas, qu’il me donnerait ce que j’avais obstinément désiré, qu’il me dirait ce qu’il n’avait jamais dit.
– Bien. Quand désirez-vous que l’on se revoie ? demande Wanda en ouvrant son agenda.
– Si c’est possible, j’aimerais garder le même jour et la même heure.
– Entendu, à jeudi neuf heures, dit-elle en me raccompagnant à la porte.
( A suivre…)

( Mamita a détourné une pub des « 3 Suisses » en y substituant sa tête et les noms de ses petits. Cliquer pour agrandir )
» Ma mère bien-aimée,
Je voudrais pouvoir poser ma tête sur ta poitrine
Pour écouter ton coeur, comme quand j’étais enfant.
Et retrouver le paradis, éloigné depuis tant d’années,
Du rempart tout puissant de tes bras autour de moi.
Au fin fond de mes nuits sans étoile,je me suis inlassablement
Accrochée, à la jupe de mon institutrice adorée
Dont l’amour inestimable, a transformé les hiéroglyphes
De Daniel et Valérie, en petites perles du Petit Poucet.
Insouciante, je ne pensais qu’aux sapotilles et aux éclaboussures
Du lavoir de la cour de récréation de l’école des Roches Noires.
Tandis que toi,infailliblement, tu façonnais jour après jour,
Année après année, ce que je suis aujourd’hui…ce que je serai demain.
J’ai traversé les pires tempêtes; j’ai perdu, seulement de vue, mon soleil.
Il a faibli, me fut caché parfois, mais il ne s’est jamais éteint.
Les nuages lourds sont passés, comme les jours mauvais…et il brille
Toujours un peu plus chaque matin, que Dieu me fait la grâce de m’accorder.
Puisses-tu chère maman, m’attendre encore un petit peu
Car je voudrais tellement entendre battre ton coeur, pour de vrai.
Retrouver et embrasser tes mains que la petite fille n’a jamais lâchées
Même quand elle boudait ; et dont les ineffables caresses,
Même au plus profond des plus noires amnésies, ont consolé tant de chagrins.
Ta lumière me fait cruellement défaut.
Je voudrais , enfin, apaiser mon amour pour toi, entre tes bras.
Aide-moi, douce maman, à enfanter à mon tour d’un petit soleil.
Sensitive. »