"Viagra" pour femmes ? "ne serait pas pris pour le propre plaisir des femmes, mais pour celui… de leur conjoint" !

AFP

« Un « Viagra pour femmes » pourrait être bientôt commercialisé aux Etats-Unis »(Le huffingtonpost)

Ce n’est pas nouveau, voir l’article ci-dessous…

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Par Gaëlle Rolin

… »Catherine Solano (1) doute de l’utilité, à grande échelle, d’un tel médicament. Pour elle, si les femmes réclament un booster de désir, ce ne serait pas pour leur propre plaisir, mais pour celui… de leur conjoint. « C’est ce que j’entends en cabinet ! Elles viennent d’abord parce que leur mari se plaint de leur manque d’envie. Si elles étaient seules, cela ne les dérangerait pas de ne pas avoir de sexualité. Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » Pour la sexologue, il s’agit davantage d’une demande intellectuelle, en réponse à une norme dictée par la société. « Pourquoi faudrait-il que les femmes prennent des médicaments pour être comme les hommes ? »

“Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? »

Pour elle, il faut aussi interroger le rôle de la pilule contraceptive sur la baisse de la libido. « C’est surtout le cas de celles qui agissent sur l’acné, et qui baissent le taux de testostérone. Malheureusement, on fabrique un médicament pour pallier l’effet du premier. » Et, selon elle, si la femme ne ressent plus de désir, le conjoint doit aussi apprendre à lui en donner. « Les hommes doivent aussi se remettre en question ».

Cette grande culpabilité qu’endossent les femmes dans ces situations, Elisa Brune la relève, de la même façon. « Il y a l’idée que si ça ne marche pas, elles n’ont qu’à s’en prendre à elles-mêmes. Et comme elles sont inhibées par la morale et le manque d’information, elles le croient ! » Pour elle, cette pilule fonctionnera surtout si elle est couplée à une éducation qui incitera progressivement les femmes à se réconcilier avec leur corps.

Reste que, utile ou pas, le Lybrido est déjà accusé de débrider les femmes, qui seraient transformées par la dite pilule, en chasseuses d’hommes à l’appétit insatiable. « C’est le plus intéressant dans l’affaire », clame Elisa Brune. « Cela révèle de manière caricaturale, toutes les craintes sur la vraie nature des femmes et leur soi-disant appétit démesuré de sexe ! »
La société, après avoir conspué la frigidité féminine, cherché – et presque trouvé – une solution, aurait-elle désormais peur d’ouvrir une boîte de Pandore incontrôlable ? « Quand bien même, où est le problème de fond ? », s’interroge Elisa Brune. « L’ordre social repose depuis toujours sur la docilité volontaire des femmes. Elles sont de plus en plus libres, mais exploitent finalement assez peu ces nouvelles potentialités. » Le Lybrido donnera-t-il à certaines le déclic ? »…(Extrait)

http://madame.lefigaro.fr/societe/viagra-pour-femmes-vu-par-sexologues-181113-630106

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« Pour elle, si les femmes réclament un booster de désir, ce ne serait pas pour leur propre plaisir, mais pour celui… de leur conjoint. « C’est ce que j’entends en cabinet ! Elles viennent d’abord parce que leur mari se plaint de leur manque d’envie. Si elles étaient seules, cela ne les dérangerait pas de ne pas avoir de sexualité. Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » Pour la sexologue, il s’agit davantage d’une demande intellectuelle, en réponse à une norme dictée par la société. »

TOUT est dit !

“Quand vous n’avez pas faim, vous forcez-vous à manger ? » :##

RIEN à rajouter !

Ou plutôt si: « manger » …autre « chose » qui vous mettrait l’eau à la bouche

Enfin, …au minou ! 😉

La découverte du viagra féminin…a monopolisé des milliards de dollars…

Site Women’sHealth Center :

Traduction:

$ 2 à 3 milliards de dollars seront dépensés dans les dix prochaines années sur les produits visant à améliorer la vie sexuelle de ces femmes sans désir).
(Note de Tingy: des premières recherches, dans les années 2000, avaient aussi coûté des milliards de dollars, pour aboutir à la concusion que le viagra des femmes sont… leur cerveau. )

La cause?

Le manque d’intérêt sexuel d’une femme est souvent liée à sa relation avec son partenaire (!!!), explique Sandra Lieblum, directrice de la santé sexuelle et conjugale à la UMDNJ Robert Wood Johnson Medical School, à Piscataway, NJ.
« Le plus important organe sexuel [des femmes] se trouve entre ses oreilles. Les hommes doivent avoir un lieu pour le sexe – les femmes ont besoin d’un but » dit-elle.
Mais il peut aussi être déclenché par des préoccupations familiales, de maladie ou de décès, d’emploi ou de soucis financiers, les responsabilités de garde d’enfants, la gestion de carrière et des enfants, actuelles ou antérieures, la violence physique et psychologique, la fatigue et la dépression…

…Son quasi quotidien, quoi !

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…  » La majeure partie des jeunes filles, décrit la première fois comme un scénario qui leur a complètement échappé. Quoi c’est déjà fini ? C’est ça le plaisir ? Et moi alors ? Je dois être frigide, comme ma mère ! J’ai été nulle ! La prochaine fois je m’y prendrai mieux, sinon il risque d’aller voir ailleurs et de me traiter de frigide. Ce ne doit pas être bien compliqué. Je n’ai qu’à imiter les nanas des films, qui se tortillent de plaisir sous les coups de boutoir d’un type concentré sur son plaisir à lui.
– De plus en plus, ce mauvais scénario devient carrément ringard, pour un nombre croissant de femmes intervient Cécile. Elles ne veulent plus simuler. Elles exigent un vrai plaisir pour tous les deux, ou rien du tout. Et voilà les petits chéris tout décontenancés, menaçant même d’aller voir ailleurs. Des orientales ou des Africaines par exemple, jugées plus dociles et plus accommodantes. Ils y gagneront au change, peut-être, mais leurs partenaires en resteront à la sexualité du Mâle de Cro-Magnon. Car elles n’ont pas, hélas pour elles, un sexe différent de celui des occidentales !
– Une chose est sûre, il faudra que la femme cesse une fois pour toutes de faire semblant, sinon on ne va jamais y arriver, dit Pablo. Il faudrait aussi qu’elle guide son partenaire. Qu’elle participe à la recherche de son propre plaisir : où, quand, comment.
– Tu as raison, confirme Cécile, et une fois qu’elle aura sombré dans son délicieux désastre, le Mâle pourra alors la rejoindre pour exploser ensemble dans un embrasement sensuel. Exit la décharge, unilatérale, répétitive et frustrante: bonjour plaisir! C’est triste et réducteur, le sexe, à la manière de bon nombre de Mâles. Parfois comique même, on dirait des lapins. Tu imagines un pianiste, qui se contenterait de frapper avec rage toujours la même touche? Alors qu’il lui suffirait d’effleurer sensuellement d’autres notes, pour faire jaillir des harmonies à embraser un eunuque ! Mais à l’évidence, pour beaucoup de Mâles, ce n’est pas la qualité qui compte, c’est la quantité et dans l’urgence.
– J’ai lu que le laboratoire qui a conçu le Viagra, a investi des milliards de dollars, dans la recherche d’un équivalent féminin de la petite pilule bleue, intervient Chriselda. Ils ont arrêté les frais, à la suite de tests effectués sur 3000 femmes. Ils ont conclu que la seule zone érogène de la femme est… son cerveau ! Tout ce fric, pour découvrir que la femme est le plus souvent un être sensuel, tandis que le Mâle, lui, très souvent, un robot sexuel. Le labo aurait pu tout simplement nous demander ce qui nous fait bander, plutôt que de calquer notre sexualité sur la sexualité masculine. Dans laquelle beaucoup d’hommes fonctionnent encore sur le mode
préhistorique, de la pénétration -jouissance »…
(Extrait du  » Village des Vagins ».)

La sexualité féminine, elle, n’y trouve pas son compte. La féministe Susan Sontag confirme dans  » Réflections sur la libération de la femme »: …nous devons nous mêmes redéfinir la sexualité (féminine). Car, ni les rapports sexuels en soi, ni les aventures à la chaîne ne nous satisfont » (!)
Les tricheuses n’y peuvent rien : les femmes n’ont pas les mêmes rythmes que les Mâles, et notre chimie sensuelle est infiniment plus nuancée, plus inventive, plus imprévisible, plus globale que la sexualité des Mâles, qui se révèle insatiable, exigeante, mécanique, centrée sur leur engin et d’une répétitivité effarante et ennuyeuse.

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S’il suffisait d’un pénis, même L ou XXL, pour faire jouir une femme, alors on entendrait gémir de plaisir des millions…de prostituées .

En fait, pour beaucoup de mecs, la femme est un ustensile à sperme; ils ont besoin de se soulager, point barre.
La plupart des femmes le SAVENT…et s’en accomodent, du fait de la tradition sociale et de ce qu’elles appellent pudiquement de l’  » amour* « .( * refus de se prendre en charge, dépendance matérielle affective et psychologique, manque d’estime de soi …)

Mais de plus en plus, des femmes libres (juste libres, pas « libérées »), se mettent à EXIGER un plaisir PARTAGE…

…Et de gros soucis apparaissent…Surtout chez les super machos, habitués aux râles de cinéma de leurs partenaires habituelles, et tellement imbus de leurs performances…de pacotille .

Ainsi va le monde !