" Existe-t-il un féminisme musulman? "

… [ Comment comprendre alors, d’autres réalités comme celles de La Tunisie, du Maroc, de l’Algérie, de l’Egypte, de l’Iran où les femmes bien que très présentes dans le corps social ont à subir une forme d’oppression ? Pourquoi des pratiques comme la lapidation ou le mariage forcé perdurent encore dans certains pays islamiques ? Comment expliquer enfin que des jeunes filles dont les mères ne se voilaient pas décident de porter le Hidjab ou le Tchador ?

Autant de questions qui trouvent une part d’explication dans la montée en puissance d’un Islam politique. En Tunisie notamment mais aussi dans la plupart des pays arabes, on note que le pouvoir en place tente d’intégrer un Islam modéré afin de contrer des mouvements plus radicaux. Dès lors, quelles sont les conséquences d’une telle évolution sur le droit des femmes ?

Selon Wassyla Tamzali, auteur de «Une Femme en colère, lettre d’Alger aux européens désabusés » (Gallimard) à paraître le 10 Novembre, la réponse est claire. Ce sont les femmes qui en paient le prix. Or, l’ambition de nombreuses femmes du monde arabe est pour elle évident. « Nous voulons être des musulmanes mais nous voulons aussi être inscrites dans la modernité et dénoncer des pratiques comme la polygamie.»

La romancière Saphia Azzedine, auteur du très remarqué, « Confidences à Allah » ( Leo Scheer, 2008) ne dit pas autre chose « Ces autorités passent le plus clair de leur temps à disserter sur le statut de la femme, j’entends comme la contrôler plutôt que d’envisager une véritable société musulmane moderne. Sans singer l’Occident. » ] …

Source Terrafemina- Par Véronique Forge – Publié le 3 novembre 2009

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Un blog féministe : si, si !

 » Le féminisme n’a jamais tué personne , tandis que le machisme TUE tous les jours  » ! ( B. Groult)

Chris Hedges

Pour faire changer le regard des femmes…sur elles-mêmes.

NOUS LES VALONS BIEN!

A propos des femmes qui se défendent d’être féministes! 😦

 » ça me fait le même effet qu’un juif antisémite !  » dit Johanna B; ( 93 ans) dans le documentaire de Veronika Minder, le « Bal des Chattes Sauvages » .

Pour parodier Cindy Sheehan (Mom for peace):
Mais…on ne :  » peut faire d’elles ce qu’elles ne veulent pas être !

Maillage plutôt que chamaillage ! ! ! Pour affronter les orages qui saccagent la condition féminine.

Ciel d'orage
Huile sur carton.( Cliquer pour agrandir )

Je reçois des messages d’encouragement dans ma boite de message/blog, de la part de … mecs ! ! !( de plusieurs pays! France, bien sûr, mais aussi, Canada, afrique, Belgique, Cuba…).
Et un écrit méprisant et plein de suffisance d’une femme qui snobe:  » Mes grands discours « , car il suffit, d’après elle, d’agir . Qu’en sait-elle des « actes » des féministes ? !!!
Pour parodier un ancien Premier Ministre: » La route est encore longue et la pente est raide ». Et l’adage :  » On n’est jamais trahie que par les siens  » , se vérifie !
Bref… je ne suis pas prête de jeter mon « stylo » , et merci pour les encouragements des mecs pro-féministes. Ils savent que les discours féministes, critiquant, à juste titre, des actes innacceptables contre les femmes, ne les concernent en AUCUNE façon, et que :  » Le féminisme n’a jamais tué personne alors que le machisme tue tous les jours » ( Benoîte Groult ).
A lire des témoignages, qui ne datent pas de la Préhistoire (!), dans http://encorefeministes.free.fr/devenuesfeministes.php3

En voici un exemple copié/collé sur ce site:

 » Témoignages de membres de notre réseau

Patric Jean
D’abord, je ne suis pas féministe. Je suis pro-féministe.
Le féminisme est un combat de femmes pour l’émancipation, entre autres, de la tutelle des hommes. Or j’en suis un. Et à ce titre, un dominant. Non par nature. Par ma socialisation en tant qu’homme. J’ai beau travailler à cette question depuis des années, je me prends encore chaque jour en flagrant délit.
Il faut avouer que je reviens de loin. Elevé dans un monde féminin, comme un coquelet nourri au grain de la phallocratie, il m’a fallu rencontrer pas mal de femmes pour ouvrir les yeux.
Ma réflexion politique sur d’autres sujets, mon éducation aussi sans doute, m’avaient préparé à la remise en question. Et c’est une féministe qui me bouleversa un après-midi de septembre, à Bruxelles. J’étais étudiant et devais interroger Françoise Hecq pour un petit journal que j’avais créé. Une heure lui a suffi pour m’ébranler à vie. Elle avait trouvé les mots justes pour instiller le doute en moi. Je l’ai quittée, sans plus jamais la croiser depuis, rempli d’un sentiment nouveau d’injustice.
Cette découverte ajoutait un étage à mon mille-feuilles. Je n’étais plus seulement un Blanc et appartenant à la bourgeoisie. J’étais aussi maintenant un homme. C’est donc par le volet politique que j’ai entamé une longue remise en question de l’organisation de mon espace intime.
L’amour m’a aussi permis d’accepter les modifications les plus importantes de mes comportements. Je devrais dire qu’il m’a permis de me forcer à les accepter. Car j’ai rapidement compris que de la compréhension intellectuelle des phénomènes au changement radical de mes pratiques, il y aurait un long chemin. Une longue traversée.
Enfin, en tant qu’homme, je pourrais dire à quel point les idées des féministes radicales m’ont émancipé. Car en se libérant, les femmes libèrent les hommes. Mais ça c’est une autre histoire…  »

No comment.