[« SOCIÉTÉ – Émasculations vengeresses en Thaïlande : les facteurs à risques
La propension castratrice des épouses ou concubines siamoises fait régulièrement les délices de médias concupiscents, mais c’est cette fois le respectable journal britannique Guardian qui revient sur un péril bien connu. Entre 1970 et 1983, une centaine d’ablations du pénis ont été répertoriées en Thaïlande par l’université dHawaï si bien que des équipes de chirurgiens thaïlandais, comme celle de l’hôpital Siriraj de Bangkok, ont acquis une réputation mondiale pour la réimplantation des précieux organes. Et un article publié par des chercheurs du Medical College of Georgia s’efforce d’identifier les facteurs ayant provoqué l’acte vengeur sur la base d’études cliniques. Ils soulignent trois faits récurrents dans la semaine précédant les faits : des difficultés financières, l’absorption d’alcool ou de drogue par le mari avant l’amputation et l’humiliation publique de la compagne outragée par la présence d’une maîtresse. Si la Thaïlande est devenue un lieu privilégié pour l’étude de cette pathologie, elle ne détient pas le monopole d’une pratique institutionnalisée dans la Chine ancienne et qui sévit encore dans toute l’Asie. C’est l’effet de mode si prégnant dans le royaume qui semble lui conférer un relief tout particulier. « L’épidémie s’est développée, car les femmes s’encouragent publiquement et incitent leurs soeurs bafouées à agir ainsi « , écrivent des chercheurs de la Washington University de St Louis. Le caractère extrême de la punition ferait écho à la colossale injustice vécue par les femmes dans une société qui peine à évoluer. « Les femmes thaïlandaises sont profondément frustrées par leur position dans une société dominée par les hommes » indique Siriporn Skrobawek, directrice de laFoundation for Women de Bangkok. Avant de conclure: « elles n’ont guère d’autre choix que de recourir à des mesures draconiennes et cela suscite ici quelques sympathies ».
E.D. (http://www.lepetitjournal.com/bangkok.html) mardi 27 novembre 2012]
Article transmis par CYRANO017
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« Les femmes thaïlandaises sont profondément frustrées par leur position dans une société dominée par les hommes » indique Siriporn Skrobawek, directrice de laFoundation for Women de Bangkok. Avant de conclure: « elles n’ont guère d’autre choix que de recourir à des mesures draconiennes et cela suscite ici quelques sympathies ».
Dont acte 😉
A acte barbare réponse barbare…dé-fi-ni-tive ?