(« Narcisse de Michelangelo »- Non contractuel).
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Source : « La lettre de campagne » de Laurent Joffrin du 24 février :
… »Mélenchon a dit qu’il n’était pas question d’accorder «l’amnistie» à ceux qui ont participé aux gouvernements Hollande. Les mots ont un sens : si les socialistes de gouvernement sont des criminels, à quoi bon discuter ?
C’est tout le problème de Hamon. Il cherche des voix sur sa gauche alors qu’elles sont sur sa droite. Au plus bas de la popularité de Hollande, il y avait encore quelque 10% des Français pour le soutenir. C’est très peu. Mais si ces électeurs votent, c’est beaucoup : 10 points de suffrage, c’est ce qui manque à Hamon pour passer le premier tour. Que va-t-il dire à ces électeurs plus réformistes, plus réalistes ou plus modérés, sans lesquels il n’y a pas de majorité possible ? Pour l’instant, tout occupé à discuter avec Jadot et Mélenchon, il ne leur dit rien. Le risque grandit de les voir rejoindre en masse, faute de mieux, la candidature Macron, à laquelle le ralliement de Bayrou apporte un crédit supplémentaire. C’est le paradoxe des frondeurs : ils combattent le social-libéralisme avec tant de maladresse qu’ils vont finir par le mettre au pouvoir… »(Extrait).
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Mépriser ceux qui ne partagent pas ses propres idées -sectarisme narcissique ?- ne LES fera pas avancer, au contraire ?
On ne change pas un perdant passé …ni un futur perdant ?
Ce que je privilégie chez E. Macron et qui manque -manquera toujours, cruellement ?- chez Mélenchon, c’est une capacité d’ECOUTE de l’AUTRE, car il est persuadé qu’il détient LA vérité absolue , et non pas quelques ‘vérités’, et… l’AUTRE aussi ?