(Non contractuel).
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Par M. H.
… »Les résultats sont écœurants », tempête l’un des auteurs de l’étude, le journaliste Matt Daniels, sur le Huffington Post américain.
« Honnêtement, le plus surprenant pour moi est qu’on soit les premiers à faire cette étude. Nous parlons tous de la faible représentation des femmes au cinéma mais tout le monde semble se contenter d’anecdotes plutôt que de données. »
Cette fois-ci, les données, il y en a. Et leur contenu est édifiant. Après la polémique sur les « Oscars trop blancs », place à la dénonciation de la suprématie masculine dans les productions hollywoodiennes. La critique n’est pas nouvelle mais il est surprenant de voir à quel point les femmes s’expriment peu à l’écran : les dialogues masculins dominent dans 80% des films du panel. Et les longs-métrages dans lesquels deux femmes figurent parmi le trio de personnages principaux ne représentent, quant à eux, que 18% de la sélection »…(Extrait).
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La petite de l’illustration peut toujours s’ époumoner, il est trop tard pour changer quoi que ce soit en profondeur, dans ce monde infecté jusqu’à la moelle par la misogynie* des mecs: il faudrait tout, absolument TOUT…reformater !
Car ce cancer* a émis des métastases dans les moindres recoins familiaux et sociétaux, grâce à l’efficacité misogyne imparable des religions INVENTEES(!) par les MÂLES , sans oublier la force physique supérieure de ces derniers, qui sait se montrer… ‘convaincante’ !
Et caca sur le gâteau: beaucoup de femmes ne PENSENT plus en tant que PERSONNES(!) exigeant des DROITS humains, HU-MAINS(!!!) mais comme les mecs et les religions pour X raisons, notamment par atavisme…
Bref ! « Les Oscars sont trop blancs », les films sont trop sexistes/machistes et la Terre est devenue misogyne jusqu’à l’overdose…
Elles le valent bien ! (« Qui ne dit rien, consent », affirme le proverbe, très justement.)
L’étude du Polygraphe, très intéressante, prouve que dans les filmes américains les femmes parlent beaucoup moins que les hommes. Quand on dit qu’avec une femme seul l’écho peut avoir le dernier mot… Les vieux, hommes comme femmes, n’ont presque pas le droit à la parole mais c’est un autre constat de cette étude que le commentaire de Tingy ne mentionne pas.
Les « tireurs de ficelles » du cinéma américain semblent convaincus que leurs films doivent être survoltés et violents. Même les films de qualité pêchent par cet excès. Cela correspond davantage aux rôles masculins. Plus que la misogynie c’est peut-être cela – et le culte du héros hérité des « pionniers » qui ont colonisé l’Amérique – qui explique le déséquilibre précité en défaveur des femmes, des vieux – et des « minorités », une autre discrimination rappelée par cette étude. C’est injuste et absurde mais en déduire que « la Terre est devenue misogyne jusqu’à l’overdose… » est abusif.
Qu’en est-il de la représentation et de la parole des femmes au cinéma européen, indien, japonais ?
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« en déduire que « la Terre est devenue misogyne jusqu’à l’overdose… » est abusif. »
Pour un…MEC lambda, c’est sûr ! 😦
Les faits sont que la mode squelettise les femmes, les diktats masculins de beauté les martyrisent, la sexualité à la mode masculine les pornoïse, les religions détruisent leur identité propre pendant que les Etats sont au garde à vous…
Excusez du peu….
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