Par Gilles Daniel
… »grosse burne » ou « mes couilles », des images obscènes qui s’affichent sur leur écran d’ordinateur ou sur les murs du bureau, des remarques sexistes et insultantes à répétition, comme cette confrère qualifiée de « pétasse » et de « salope » car elle collabore parallèlement au magazine Sensuelle… C’est l’ambiance qu’a dû supporter pendant des années une journaliste de La Nouvelle République du Centre-Ouest.
Cette femme de 47 ans, qui avait en vain alerté son employeur et ses collègues, avant d’être licenciée pour inaptitude en 2014, vient de faire condamner le quotidien régional devant le conseil de prud’hommes de Tours pour harcèlement sexuel, a rapporté cette semaine dans un communiqué l’association européenne contre les violences faites aux femmes (AVFT). C’est le sexisme et la misogynie qui régnait dans la rédaction, et non des agissements à caractère sexuel la visant personnellement, qui ont valu à son employeur – qui a fait appel – de devoir notamment lui verser 10.000 euros de dommages et intérêts. Une décision inédite en France.
« Un environnement incompatible avec le fait de bien faire son travail »…(Extrait).
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« Les ambiances de travail « néandertaliennes », poursuit Marilyn Baldeck, « sont une réalité tellement massive qu’elle est devenue banale. Le seuil de tolérance* est si haut que ces comportements ne sont pas dénoncés. »
Une évidence*, vécue à d’autres niveaux sociétaux !
Des excuses de la part du quotidien condamné pour sa tolérance indigne, seraient apprécié des nanas !
Concernant les journalistes présents*: on ne pourra pas changera une … éducation familiale ratée ? :##
Et dire qu’il doit y avoir des…femmes du quotidien qui les* soutiennent et les défendent: l’éducation sexiste et misogyne fait des ravages chez les femmes aussi, hélas!
Ce jugement fera-t-il changer le comportement de l’homme de néandertal au bureau ?!