Le violeur est déshabillé, battu à mort et pendu par la foule". Indifférence de l’Etat et complicité policière connaissent leurs limites ?

8 réflexions sur « Le violeur est déshabillé, battu à mort et pendu par la foule". Indifférence de l’Etat et complicité policière connaissent leurs limites ? »

1. Chère Tingy,

   J’en suis désolé mais je ne peux absolument pas être d’accord avec ce que vous venez d’écrire: « La SEULE chose qui me pose problème, c’est la forme et non pas le fond. »

   En colère contre les violeurs, vous voulez les punir de mort. La phrase est équivoque et peut être lue comme une acceptation de l’idée d’une « justice » expéditive par la foule déchainée. C’est trop dangereux. N’importe qui peut accuser n’importe qui de n’importe quel crime et la foule ne se soucie guère de chercher des preuves.

   Par la suite, en parlant de l’analyse de l’ADN qui doit confirmer la culpabilité du violeur, il devient clair que vous plaidez pour la peine de mort décidée par des tribunaux. En France elle a été abolie et ce n’est pas sans raison. On ne peut pas oublier d’innombrables erreurs judiciaires qui ont coûté la vie à des innocents. Et, surtout, la peine de mort n’a jamais permis de réduire la criminalité. Au contraire, parfois elle l’exacerbe. Et elle est le plus souvent appliquée à des criminels issus des « minorités » tandis que les riches et puissants y échappent.

   Vous pouvez trouver facilement des livres entiers qui le prouvent. Lisez ne serait-ce que les arguments exposés sur http://www.amnesty-marseille.fr/spip.php?article67

   Enfin, admettre la peine de mort signifie d’accepter que les tribunaux récouvrent l’assassinat politique d’un voile de l’égalité. Trop de régimes extrémistes se sont servis et continuent à se servir de la condamnation à mort pour se débarrasser de leurs adversaires politiques. La France n’est pas à l’abri. Elle a déjà connu l’Inquisition, des dictatures, un régime proche des nazis. Elle n’est pas apaisée, il y a en son sein toujours trop d’extrémistes et fanatiques de tout bord qui pourraient la faire basculer une nouvelle fois. Il ne faut pas se risquer à promouvoir la peine de mort…

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2. Cher Peter,

   « N’importe qui peut accuser n’importe qui de n’importe quel crime et la foule ne se soucie guère de chercher des preuves. »

   J’ai précisé que MOI, TINGY, je me soucie des preuves…d’ADN !

   Vous avez raison de condamner la justice populaire

   Mais devant l’inertie, l’indifférence et même la complicité des services de l’Etat, le peuple finit, tôt ou tard, par réagir pour sa propre sécurité et sa propre survie

   Vous énoncez des… PRINCIPES(!) d’humanité, très admirables et justes

   Mais des peuples, ont à se confronter…SEULS(!) et démunis à la REALITE(!) de la jungle sociétale

   J’ai déjà à maintes reprises, affirmé que je trouvais aussi… inadmissible de tuer un animal qu’un humain

   Parce qu’il ne s’agit pas, pour MOI, de supériorité humaine de fait, mais de « degrés de conscience » animale, tout aussi dignes de respect

   Je suis incapable de tuer un animal pour le manger et pourtant je ne suis pas totalement « végétarienne » (90 % ?)

   La fameuse chaîne alimentaire a ses raisons que ma raison confirme ? 😦

   Bref ! nul(le) n’est parfait(e) affirme le dicton

   Me too…

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3. Merci pour cette image la fois ironique et tendre que vous avez choisie pour clore votre réponse à mon commentaire.

   Elle complète votre portrait de femme résolue qui ne cache ni son âge, ni ce que la vie lui a apporté de sombre ou de réjouissant. Je fais allusion à la photo que vous aimez publier de temps en temps à côté de vos articles. J’aime l’étendue humaine que ces deux images expriment.

   Vous militez pour vos idées mais vous ne nous montrez pas uniquement vos convictions. C’est enrichissant – et rafraichissant…

   Face à l’atrocité du viol vous avez exprimé votre indignation avec l’énergie d’une jeune femme. Vous avez raison, il ne faut pas avaler sa votre colère. Vous vous êtes reprise tout de suite après et vous avez réfléchi sur la nécessité de juger avec preuves à l’appui. Il ne faut pas se laisser emporter par sa colère.

   A Dingapour « des étudiants et des gens en colère ont forcé les portes de la prison de district et réussi à faire sortir l’accusé » pour le lyncher. Même des étudiants y ont glissé sur la pente de leur rage et se sont retrouvés dans la foule vengeresse pour ajouter un crime au crime qu’ils voulaient punir. Pourtant la police et la justice accomplissaient leur tâche!

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   1. « Vous militez pour vos idées mais vous ne nous montrez pas uniquement vos convictions. C’est enrichissant – et rafraichissant… »

      Je suis sûre que vous savez que je ne montre que ce que je désire faire voir de moi

      Et qu’il y a toujours un « message »… dedans !

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   2. Des messages « subliminaux », de féminisme… personnel! 😉

      Entre autres singularités: la tendresse pour les mecs « biens », le bonheur de faire des petits, le plaisir d’être une nana futile quelquefois, la jubilation de partager la vie d’un mec « super-bien », plus jeune, -qui m’a choisie,- la joie de ne pas adopter la panoplie et les postures que la société assigne à mon âge, la liberté de vivre mon féminisme à moi et non pas celui dicté par d’autres, etc,

      Bref, des clichés qui racontent toujours quelque chose en rapport avec le… féminisme et non pas centré sur l’ego perso*

      A mon âge…j’ai passé l’âge*, hahaha !

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4. C est ce que j apprecie.

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   1. Merci ! 😉

      Je vais faire un gros dodo…(Il est 22h30 )

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5. C’est bien fait pour lui, ça lui apprendra.

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