Trouver LA bonne solution concernant le sort de petits enfants martyres ?

De « PB (Visiteur)- http://blogs.mediapart.fr/blog/peter-bu :

« Il y a tellement de familles qui attendent des années avant de pouvoir adopter un enfant: ne pourrait-on pas leur confier ces petits martyres?

Dans mon pays d’origine, l’une de mes nièces, mariée et heureuse, mère de deux garçons, a ainsi adopté une petite fille d’une mère clocharde et ivrogne notoire. Je connais cet enfant depuis six-sept ans, ses deuxièmes parents et ses frères l’adorent, elle est vive, intelligente, curieuse, joyeuse.

Certes, toutes les adoptions ne se passent pas aussi merveilleusement, mais tout de même, pourquoi la France met-elle tant d’obstacles sur le chemin des couples prêts à se dévouer à un enfant qui en a besoin ?  »

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« pourquoi la France met-elle tant d’obstacles sur le chemin des couples prêts à se dévouer à un enfant qui en a besoin ?  »

Ce n’est pas si simple, il me semble, compte tenu que le risque de tomber sur des pères Incestieux ou des mères maltraitantes…

Existe!

Et les dégâts collatéraux chez les enfants concernés, -y compris dans les familles « naturelles »- sont terribles aussi :

Les tribunaux regorgent de leurs crimes divers:##

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

2 réflexions sur « Trouver LA bonne solution concernant le sort de petits enfants martyres ? »

  1. Bien sûr que « ce n’est pas si simple ».

    En commentant ce texte j’ai imaginé toutes sortes de difficultés et d’abus possibles et probables, à commencer par la question de savoir qui, de quel droit, suivant quelle procédure, sous quels contrôles déciderait qu’un enfant ayant un ou les deux parents vivants peut / doit leur être enlevé pour être confié à des tiers.

    Cependant, les tribunaux décident assez souvent qu’un enfant doit être éloigné de sa famille et placé dans un centre éducatif. Cela signifie que les critères, procédures et garanties existent. Elles sont probablement imparfaites mais si c’est le cas elles peuvent être améliorées.

    Les candidats à l’adoption sont examinés sur toutes les coutures et surveillés pendant des années : cela devrait tout de même éliminer la plupart des risques.

    Des milliers d’enfants vivotent dans des orphelinats qui, dans certains pays, sont de vrais mouroirs. Malgré cela il y a, en France, de moins en moins d’enfants « adoptables ». D’une part, leurs pays d’origine commencent à vouloir garder ces futurs citoyens, ils peuvent toujours servir de chair à canon. D’autres part, les bonnes âmes tolèrent cet état de choses par crainte de trafics d’enfants qu’une libéralisation en la matière pourrait engendrer. N’est-ce pas, au contraire, la pénurie actuelle qui favorise ces trafics?

    Aux Indes, en Chine, au Vietnam et ailleurs on force les femmes à avorter si on sait qu’elles portent une fille: ne serait-il pas possible d’éviter au moins un certain nombre de ces « féminicides » (génocides féminins) par le biais de l’adoption? Je sais, elles se comptent par dizaine de millions (!) et certains pourraient ne pas vouloir y toucher par crainte d’aggraver la crise démographique. Pourtant, assassiner des petites filles avant ou après leur naissance n’est pas la solution acceptable de cette crise.

    En Polynésie une tradition permet aux parents qui ont trop d’enfants (par rapport à leurs possibilités de les élever) de les offrir à un autre membre de la famille qui ne peut pas en avoir. L’enfant a alors deux mamans et deux papas ce qui semble tout à fait naturel. (En l’occurrence, voici une contribution au débat sur la levée de l’anonymat des mères qui accouchent « sous X ».) Cela a existé dans d’autres pays. Évidemment, un tel système ne peut pas être greffé en dehors de son contexte où il avait mûri durant des siècles mais n’y aurait-il pas une impulsion pour chercher la solution aux problèmes évoqués ci-dessus?

    Rien n’est simple – sauf le laisser-aller.

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