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…Le plat ne lui plaisait pas, alors il voulait aller au Mc Do mais elle ne voulait pas lui donner dargent
La parole est à la victime. À peu près du même âge, petite et ronde, toute sa famille est venue la soutenir : Je ne veux plus rien avoir à voir avec lui. L’avocat, Me Bigonnet, sadresse au prévenu : Monsieur, vous me faites peur. Parce quun jour, il y aura le coup de trop
La présidente expose lensemble des faits : le 4 décembre au soir, au domicile de Saint-Martin-de-Valgalgues, Mickael reproche à sa compagne de ne pas avoir cuisiné un plat correctement. Il la gifle fortement, lui cogne une oreille, un il. Il la frappe avec des baskets. Il y a aussi des insultes, des coups de pied. Ce nest pas la première fois. En 2011, il avait déjà passé plusieurs mois en prison pour le même genre de faits. À sa sortie, sa compagne lavait repris, elle croyait quil avait changé.
Prévenue, une tante a appelé les gendarmes. Ils arrivent le lendemain matin. La jeune femme veut les suivre. Il tente de la retenir. Bagarre : il assène un coup de poing au gendarme, selon le témoignage du militaire, dont la lèvre saigne. Dans la confusion, la gendarmette prend également un coup au visage »…(Extrait).
http://nouvelles-aujourdhui.com/ales-le-diner-ne-lui-allait-pas-il-a-cogne-sa-compagne/
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« En 2011, il avait déjà passé plusieurs mois en prison pour le même genre de faits. À sa sortie, sa compagne lavait repris, elle croyait quil avait changé…. Le plat ne lui plaisait pas, il voulait aller au Mc Do et elle ne voulait pas lui donner dargent parce quil faut lui donner de largent puisquil ne travaille pas…
Il a changé: la même « histoire à dormir debout les yeux grand ouverts » que toutes les femmes qui ont fini… assassinées(!) par leur compagnon/conjoint, se sont racontée ? :##
» Ils ne changera pas ! Oublie-ça ! «
C’est ce qui est le plus important et le plus difficile message à faire comprendre à une victime d’abus et d’agressions.
Il m’est déjà arrivé d’avoir à conseiller des femmes battues que j’avais aidées en les défendant d’un compagnon agresseur sans gène qui, pensant n’avoir rien à craindre d’une petite touriste qui s’adonnait à être là à ce moment-là, avait essayé de jouer physiquement les vilains avec leur compagne.
Ça m’est arrivé en Amérique latine et en Asie, et c’est chaque fois pareil « il m’avait dit qu’il avait changé » ou « JE vais le changer » ou pire « c’est de ma faute: je ne dois pas bien l’aimer: je n’ai pas encore réussi à le changer »
OUBLIEZ-ÇA madame, ILS NE CHANGENT JAMAIS sans être obligés et traités (et encore ?). De plus, ça n’est PAS VOTRE RESPONSABILITÉ de l’aider à le faire
L’acte de violence commis contre une compagne relève de la psychose et le psychotique dangereux doit être traité comme tel, ce qui n’est pas rien, vous pouvez en être sûre.
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