La malédiction(!) des règles, pour les …religions ?

« Pourquoi les règles sont-elles si occultées dans notre univers culturel, exception faite de publicités qui continuent de verser du liquide bleu sur des serviettes blanches…? Alors que l’hémoglobine coule à flots à la télé et au cinéma.

« A cause des religions dont la plupart ont inventé des lois pour mettre à l’écart la femme considérée comme impure, voire maléfique, pendant ses règles », explique l’artiste qui dit avoir étudié les travaux d’historiens de l’art et d’anthropologues pour entreprendre sa démarche.
Des millénaires d’obscurantisme ont rendu tabou un sujet pourtant ô combien naturel ». Et qui fait qu’aujourd’hui encore, des femmes de tous pays vivent leurs règles comme une épreuve, une punition, une souillure. D’où le nom donné à l’exposition, le même que certaines femmes anglaises donnent à leurs menstruations, « The curse », la malédiction…

…Entre les règles et la ménopause, une place est faite aux traditions, légendes et autres superstitions.

Comme dans « Les limaces », où l’artiste a mis en scène « la poésie absurde » d’une tradition paysanne angevine du XIXe siècle qui voulait que les épouses, les sœurs ou les filles traversent les champs pendant leurs règles pour tuer les insectes »…(Extrait).

http://www.huffingtonpost.fr/2014/12/16/exposition-regles-representer-sujet-tabou_n_6331800.html?utm_hp_ref=france

********************************************************************************

« Les publicités qui continuent de verser du liquide bleu sur des serviettes blanches…? Alors que l’hémoglobine coule à flots à la télé et au cinéma. »

Parce que ce sont des… MECS(!) qui font les pubs ET les films ? ? ?

Comme ce sont toujours des …MECS (!) qui ont INVENTE(!) des religions misogynes ?

C’est sûr, aucun remède en vue pour nous débarrasser des horribles « limaces » enfantées par les dégâts collatéraux des religions

Dont la connerie/misogyne/violente…abyssale et indécrottable, est entretenue… religieusement(!) par des FEMMES ?

Pour prétendre au respect, les religions doivent d’ABORD, respecter l’INTEGITE des femmes ! :##

REGLES comprises !

Rappelons aux religions que les règles ne sont pas du sang « sale », c’est juste « un nid pour accueillir un ovule fécondé »

C’est à dire le premier « nid » des MECS(!!!), religieux et autres, aussi ?

Notons enfin, que sociétalement parlant, le sperme revêt toutes les qualités : apparence, texture, odeur, saveur, absolument…di-vines ! :##

Avatar de Inconnu

Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

Une réflexion sur « La malédiction(!) des règles, pour les …religions ? »

  1. Bonjour, belle et féministissime
    ___________________________

    Chez les peuples unis par le wampum des six nations iroquoiennes,
    en Amérique du nord, les serviteurs des rois européens,
    sinon esclaves rebelles en fuite de ces mêmes royaumes
    trouvèrent
    une société parfaitement matrilinéaire,
    aussi bien au niveau de la propriété que de la filiation,

    et la première vraie démocratie connue,
    avec des conseils de grands-mères élues
    qui prenait les décisions importantes,
    que partageaient, discutaient
    et appliquaient ensuite un conseil des chefs,
    surtout à l’extérieur des villages
    actifs en matière de défense, chasse, pêche, voyage;
    les unes et les autres « élu-e-s » de chaque communauté,
    groupe de maisons longues
    et maisons longues elle-même.

    Souvent choisi-e-s pour des motifs héréditaires.

    (Ah oui, c’est vrai, Athènes et les grecs !?
    Et leur « démocratie », δημοκρατία avec esclaves et maîtres ?
    Laissez-moi rire.

    Chez les iroquois, on considérait
    que la femme menstruée devait être aidée,
    parce que son corps était blessé
    et perdait son sang,
    alors elle pouvait
    et choisissait en général
    de s’isoler pour être à l’abri de toute interférence,
    dans une section où on faisait tout pour l’aider à « guérir »
    et ne participaient donc pas
    à des festivités épuisantes comme les pow-wows.

    La femme menstruée n’était par rejetée comme impure,
    mais protégée comme n’importe quel-le blessé-e perdant son sang,
    – par accident, blessure de guerre ou loi des choses –
    devait l’être et plus encore,
    car c’est par cette blessure que la vie continue.

    ©2014

    J’aime

Laisser un commentaire