"Lorsque je me déplace seule en France, où que ce soit, je suis en zone périlleuse "…

com sur: « On espère jusqu’au bout qu’il sera capable de se lever pour s’interposer »…

« Ce qui me conforte dans l’idée que lorsque je me déplace seule en France, où que ce soit, je suis en zone périlleuse et que dans ces circonstances, une femme n’est jamais trop prudente et que je dois toujours rester fin prête pour une démonstration pratique impromptue de mes talents en arts martiaux défensifs comme l’aïkido. et qu’il est heureux que j’y aie été initiée très tôt. »

https://www.youtube.com/watch?v=AfdpXiTLe-4&feature=youtu.be  »

(luce-sait-y-faire).

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« lorsque je me déplace seule en France, où que ce soit, je suis en zone périlleuse et que dans ces circonstances, une femme n’est jamais trop prudente »

Ce n’est hélas pas…qu’en France ! :##

Il faudrait décréter l’enseignement de la self-défense…OBLIGATOIRE(!) pour les petites filles

Dés le premier biberon !

C’est un atout majeur dans la vie d’une femme, de pouvoir compter sur… ELLE-MÊME, pour se défendre !

Celles qui préfèrent se réfugier derrière un « costaud », ne le tient généralement pas en… laisse(!), pour l’avoir sous la main au mauvais moment ! :##

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

8 réflexions sur « "Lorsque je me déplace seule en France, où que ce soit, je suis en zone périlleuse "… »

  1. Plus l’apprentissage des gestes qui détournent l’agression est commencé jeune ,
    plus il aura de chance de devenir une seconde nature,
    – un jeu de réflexes naturalisés, en quelque sorte,
    qui saura s’exprimer le moment venu avant même de devoir y penser,
    par simple instinct physique de survie,
    devenant ainsi imparable par son instantanéité.

    À cet âge, avec de bons formateurs et une pratique suffisante
    se défendre efficacement devient vite un jeu amusant
    auquel les fillettes formées peuvent facilement devenir des virtuoses,
    les mettant dès lors chaque jour un peu plus à l’abri
    du statut de victime impuissante pour le reste de leur vie.

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  2. Plus l’apprentissage des gestes qui détournent l’agression est commencé jeune (clic), plus il aura de chance de devenir une seconde nature, – un jeu de réflexes naturalisés, en quelque sorte, qui saura s’exprimer au besoin le moment venu avant même de devoir y penser, par simple instinct physique de survie, devenant ainsi imparable par son instantanéité.

    Fillette de 9 ans élève d’aïkido (clic)

    À cet âge, avec de bons formateurs et une pratique suffisante, se défendre efficacement devient vite un jeu amusant auquel les fillettes formées peuvent facilement devenir des virtuoses, les mettant dès lors chaque jour un peu plus à l’abri du statut de victime impuissante pour le reste de leur vie.

    Pour voir une fillette qui a grandi et passe son examen d’aïkido, ceinture noire, 3ième dan, face à un ou 2 adversaires, avec ou sans armes =

    Female Aikido Best Examination Stunts and Techniques ! (clic)

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    1. « Fillette de 9 ans élève d’aïkido (clic)

      À cet âge, avec de bons formateurs et une pratique suffisante, se défendre efficacement devient vite un jeu amusant auquel les fillettes formées peuvent facilement devenir des virtuoses, les mettant dès lors chaque jour un peu plus à l’abri du statut de victime impuissante pour le reste de leur vie. »

      J’arrête pas de le suggérer !

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  3. Beaucoup d’hommes auraient besoin d’apprendre à se défendre contre les agresseurs, eux-aussi…

    Vous avez raison d’insister que les femmes ne doivent pas se résigner à devenir victimes, mais est-il nécessaire (utile? raisonnable?) de leur faire croire qu’elles ne sont en sécurité nulle part ? L’angoisse désarme…

    L’enquête ci-dessous vous surprendra:

    « Les femmes se sentent-elles plus en sécurité dans le métro parisien ou new-yorkais ? Pour répondre à cette question, la fondation Thomson Reuters a établi un classement des villes où les transports en commun sont les moins sécurisants pour les femmes. L’étude compare 15 capitales mondiales ainsi que New York, et 6 555 femmes et experts ont été interrogés. Plusieurs questions ont été posées aux passagères : est-ce que vous vous sentez en sécurité lorsque vous voyagez la nuit ? Risquez-vous d’être harcelée verbalement par des hommes ? D’être agressée physiquement ? Pensez-vous qu’un passager interviendrait si une femme était agressée ? Pensez-vous que les autorités enquêteraient en cas de violence ou de harcèlement sexuel ?

    Les New-Yorkaises les moins inquiètes

    Résultat : la ville où les transports sont les moins sécurisants pour les femmes est Bogota, en Colombie. Viennent ensuite Mexico, Lima, New Delhi et Jakarta. A l’inverse, la ville où les femmes craignent le moins de prendre les transports est New York, qui pointe à la 16e place. En 11e position du classement, on retrouve Paris. Selon la fondation Thomson Reuters, 85% des Parisiennes doutent du fait qu’un passager viendrait les secourir en cas d’agression.

    Pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les transports publics, plusieurs villes ont mis en place des trains ou des compartiments réservés aux femmes. Un système qui existe à Tokyo, Jakarta, Kuala Lumpur, New Delhi, au Caire, à Manille et auquel songe également Londres. Mais cette solution ne fait pas l’unanimité. Interrogée par CNN, Julie Babinard, spécialiste des transports à la Banque mondiale, explique : « Les initiatives réservées aux femmes ne produisent pas de solutions durables. Elles ne font que séparer les femmes et les hommes et n’apportent qu’un remède à court terme au lieu d’évoquer les problèmes fondamentaux. »

    Cité par http://www.elle.fr/Societe/News/Quelles-sont-les-villes-ou-les-transports-en-commun-sont-les-plus-surs-pour-les-femmes-2855668

    P.S. Je suppose que vous soulignerez: « Selon la fondation Thomson Reuters, 85% des Parisiennes doutent du fait qu’un passager viendrait les secourir en cas d’agression. » En effet. Plus fort: j’ai même vu le service d’ordre de la RATP de se dépêcher suffisamment lentement pour que les agresseurs, dérangés dans leur agissement, aient le temps de s’enfuir.

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    1. « Vous avez raison d’insister que les femmes ne doivent pas se résigner à devenir victimes, mais est-il nécessaire (utile? raisonnable?) de leur faire croire qu’elles ne sont en sécurité nulle part ? L’angoisse désarme… »

      Elles ne sont en sécurité nulle part : c’est hélas, une réalité quotidienne! J’ai déjà beaucoup vécu donc, beaucoup « expérimenté » la « nature » des relations femmes/hommes, dans l’espace publique..et privé !

      Vous seriez surpris de savoir -y compris dans l’entourage proche- le pourcentage de femmes, qui d’une façon ou d’une autre ont été un peu, beaucoup ou salement, agressées sexuellement

      En général la majorité d’entre elles, « enfouit » cette saloperie, et ne veut jamais en parler…

      « L’angoisse désarme » dites-vous

      Elles font au contraire, réagir certaines: cours de self-défense, vigilance accrue, armes d’auto-défense, etc, 😉

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    2. « P.S. Je suppose que vous soulignerez: « Selon la fondation Thomson Reuters, 85% des Parisiennes doutent du fait qu’un passager viendrait les secourir en cas d’agression. »
      En effet. Plus fort: j’ai même vu le service d’ordre de la RATP de se dépêcher suffisamment lentement pour que les agresseurs, dérangés dans leur agissement, aient le temps de s’enfuir. »

      Angoissant, non ?

      Et « L’angoisse désarme… », dites-vous 😉

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  4. L’angoisse résulte d’un danger omniprésent, indéfini donc impossible à combattre, la peur a un objet précis. L’angoisse affaiblit, pétrifie et désarme. C’est la peur qui nous incite à combattre sa cause, à nous défendre ou à fuir. Quand vous décrivez des faits réels vous mobilisez. Quand vous généralisez: « (les femmes) ne sont en sécurité nulle part : c’est hélas, une réalité quotidienne! » vous angoissez – ou bien vous suscitez le refus de votre affirmation qui n’est pas partagée par toutes les femmes. Dans les deux cas cela détourne l’attention de votre but d’informer, d’avertir et de faire réagir – les femmes, les hommes…

    Je ne commente pas votre article et vos commentaires pour contester votre expérience, bien au contraire, vous me faites découvrir un monde que je n’ai pas eu l’occasion de connaitre. Bien sûr, des violences contre les femmes devaient exister autour de moi, plus ou moins graves (elles ne se valent pas toutes), j’en ai sûrement commis moi-même involontairement, mais nos capacités de perception sont limitées (celles des femmes comme des hommes, faut-il l’ajouter), surtout quand notre attention se polarise sur quelque chose (les études, un travail qui nous passionne, le combat social ou politique, etc.) Depuis que j’ai écrit mes « Âneries » j’y prête plus attention – ou bien, j’ai écrit ces « âneries » parce que ma vie présente me permet de percevoir ces réalités…?

    Je prends la liberté de contester un peu vos propos en espérant servir vos objectifs.

    Quant à votre P.S.: En effet, la passivité des témoins des agressions est soit révoltante, soit angoissante. Il faut la dénoncer, en espérant de faire changer les choses, au moins un peu. L’attitude des agents de sécurité de la RATP ne m’a pas angoissée mais enragée: je les ai engueulés comme des chiens.

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  5. « ou bien vous suscitez le refus de votre affirmation qui n’est pas partagée par toutes les femmes »

    Vraiment ?

    « 85% des Parisiennes doutent du fait qu’un passager viendrait les secourir en cas d’agression. »

    En « creux » de ces statistiques, on peut « entendre » de… l’angoisse, non ?

    Il est vrai aussi que chacun(e) d’entre nous a un ressenti qui va du léger au lourd, d’après nos expériences personnelles

    Et vu le nombre élevé de femmes qui ont eu à « expérimenter » des agressions sexuelles :  » 1 jeune femme sur 10 de moins de 20 ans déclare avoir été agressée sexuellement au cours de sa vie. » (http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/), Sans compter les agressions de toute une vie des plus… « vieilles »

    On peut normalement penser, que le monde en général, n’est pas celui des Bisounours pour les nanas

    « ou bien, j’ai écrit ces « âneries » parce que ma vie présente me permet de percevoir ces réalités…? »

    Je privilégie cette hypothèse ! 😉

    « Je prends la liberté de contester un peu vos propos en espérant servir vos objectifs. »

    Je vous approuve et j’espère bien que vous continuerez dans ce sens.
    Ce sont seulement les insultes et les attaques visant ma… personne(!) que je ne permets pas

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