"Menottée à un arbre et enfermée quelques instants dans une geôle."

« Cinq gendarmes dont un adjudant de la brigade de Roussillon ont été jugés par le tribunal correctionnel de Vienne hier pour des faits de violence commis à l’encontre d’une jeune collègue de 21 ans entre le printemps 2013 et avril 2014. Elle avait notamment été menottée à un arbre et enfermée quelques instants dans une geôle. Retenant autant le caractère provocateur de la victime que les limites acceptables dépassées par les cinq militaires, le procureur a requis des peines allant de l’amende avec sursis à quatre mois de prison assortis d’un sursis simple. Le jugement a été mis en délibéré au 30 septembre »…

http://www.ledauphine.com/isere-nord/2014/07/23/menottee-a-un-arbre-et-enfermee-par-des-collegues

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« menottée à un arbre et enfermée quelques instants dans une geôle. »

Des faits de violences à l’encontre d’une jeune femme, -21 ans-, à la gendarmerie aussi ? ? ?

Normalement, ils sont formés pour parer/résister/faire face/ aux provocations, il me semble ?

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

2 réflexions sur « "Menottée à un arbre et enfermée quelques instants dans une geôle." »

  1. « Retenant autant le caractère provocateur de la victime »: c’est un peu court. Le Dauphiné rapporte cette information sans se poser de questions : quel journalisme !
    « (…) enfermée quelques instants dans une geôle »: si ce n’était que « quelques instants » cela ressemble à une taquinerie.
    Les policiers devraient être un peu plus adultes, mais vu le contexte, « que jette une pierre celui n’a jamais pêché ».
    Cependant, la jeune femme ne semble pas avoir apprécié ce « jeu » : sinon ils ne se seraient pas tous retrouvés devant un tribunal. Que s’est-il réellement passé? Agaçant, Le Dauphiné. Il se contente juste de verser un peu d’huile sur le feu.

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  2. « le caractère provocateur de la victime »

    Traduction ? Elle a refusé de fermer sa gueule en face de mâles couillus !

    De la part de gendarmes, et dans une CASERNE, mais non pas dans un plumard, ce n’était en aucun cas un « jeu », mais un comportement… misogyne !

    « Le Dauphiné se contente juste de verser un peu d’huile sur le feu. »

    En aucune façon: le journal ne fait que relater des…FAITS(!)

    Ce sont ces gendarmes qui ajoutent des braises sur des foyers planétaires de la misogynie !

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