"On se sauve soi-même, en se laissant aimer. Pour cela il faut du cran – femme, on en a "

( Pointez souris pour légende ).
Le baiser de Nangyuan(Non contractuel).

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Communiqué par un (visiteur)-

Par mademoiselledupetitbois :

 » … une belle liste de bons hommes qui, de près ou de pas loin, m’ont témoigné leur soutien dans les épreuves, exclusivement féminines ou non.

Ces hommes-là, face à l’agression ou dans la vulnérabilité de certaines situations, ont su me rendre plus forte. Non pas en m’offrant une protection masculine (du moins si l’on juge que l’amitié n’est pas une forme de protection en elle-même – je crois qu’elle l’est), mais en me considérant. Tout court. En ne m’enfermant pas dans je-ne-sais-quel stéréotype (il y en a tant !), en ne me réduisant pas à mon sexe, à mon genre, aux clichés. En considérant la personne que je suis, et sa parole. Sans ignorer non plus la femme dont ils sont curieux, et sans crainte ni peur de me tancer joyeusement aussi parfois. En étant eux-mêmes, en somme : leur proximité m’a permis de constater que non, l’homme n’est pas (notamment) qu’un prédateur ou un méprisant sujet faisant de la femme son objet. Je leur dois une fière chandelle à ces hommes-là : ils m’ont évité, à certains moments de mon existence, bien des écueils, dont le danger de devenir misandre. Et tout ça avec force rires à gorge déployée, bien entendu.

Ce que l’on comprend à travers l’amitié ne trouve pas sa traduction immédiate en amour, eh non. Mais l’amour vient. Il arrive, un jour, par surprise, et met à bas des murailles érigées au fur et à mesure des mauvaises rencontres, d’une mauvaise éducation (les deux mon capitaine). Il parvient par sa force à éradiquer la peur et sa cohorte d’agents armés jusqu’aux dents. Un amour salvateur. Du moins on aime à le croire, et cette force de salvation, on l’a en soi. On se sauve soi-même, en se laissant aimer. Pour cela il faut du cran – femme, on en a. L’homme qui se fait le relais n’est en revanche pas forcément à la hauteur (loin de là), il peut se révéler un autre fumier de la pire espèce encore plus tordu que les précédents, mais l’important n’est pas là : l’important, c’est que chemin faisant, on apprend à ne plus avoir peur, sans se mettre en danger. Moi, je dois ça à un petit gros manipulateur. Eh oui. »

http://mademoiselledupetitbois.wordpress.com/2013/03/08/des-hommes-en-cadeau/#more-2212

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« On se sauve soi-même, en se laissant aimer.  »

C’est tellement vrai: se laisser…aimer(!)et finir par SE faire confiance en s’aimant, aussi, un petit peu plus chaque jour, pour commencer…

« L’amour salvateur » existe: je l’ai rencontré ! 😉

Pour copier mademoiselledupetitbois : « Cet homme-là, face à l’agression ou dans la vulnérabilité de certaines situations, a su me rendre plus forte. Non pas en m’offrant une protection masculine (du moins si l’on juge que l’amitié n’est pas une forme de protection en elle-même – je crois qu’elle l’est), mais en me considérant. Tout court. »

« Pour cela il faut du cran -femme, on en a »

Je me demande souvent dans quel état seraient les…mecs, s’ils étaient soumis scrupuleusement(!), au même mauvais sort réservé aux femmes partout dans le monde -et depuis des siècles,- par la famille, les sociétés, les religions/coutumes/traditions ?

Merci Visiteur pour ce lien

Et merci aussi pour : » m’avoir toujours considérée. Tout court. En ne m’enfermant pas dans je-ne-sais-quel stéréotype…féministe(!) rédhibitoire ».

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

6 réflexions sur « "On se sauve soi-même, en se laissant aimer. Pour cela il faut du cran – femme, on en a " »

  1. « Dans quel état seraient les…mecs, s’ils étaient soumis scrupuleusement(!), au même mauvais sort réservé aux femmes partout dans le monde -et depuis des siècles,- par la famille, les sociétés, les religions/coutumes/traditions » ?

    Leur sort n’est pas tout à fait le même, souvent il est bien pire.

    Pour la plupart des femmes accoucher, c’est souffrir, mais elles donnent la vie. Travailler dans une mine « à la sueur de son front », sûr de mourir en étouffant, poumons noirs de charbon, ou de crever bien avant sous des tonnes de terre effondrée, voguer des semaines durant sur des coquilles de noix sur des océans déchaînés, le plus souvent soumis à des brutes, avancer en rangs serrés, baïonnette au bout du fusil, prêts à l’enfoncer dans le ventre d’autres hommes tout en sachant qu’elle peut tout aussi bien se retrouver dans le leur… Je passe sur des humiliations que la majorité des hommes subissent de la part des « mâles dominants » puisque les femmes en souffrent au moins autant.

    Pourquoi pensez-vous que tant d’hommes sont tordus – et se déchainent sur plus faibles qu’eux?

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    1. J’écoute en ce moment TV5 dans un hôtel à Chang Maï (Thaïlande).

      Il passent un doc sur l’Inde; com de la femme interviewée: « Une femme ne peut pas travailler en Inde, c’est son mari qui décide… »

      No comment :##

      PS- Je vais de ce pas visiter « le plus grand musée de bijoux de la Thaïlande »…

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      1. J’ai oublié de vous préciser: vous regardez la terre qui tourne à droite de ce blog et vous voyez où je me trouve quand j’édite un article 😉

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  2. « Leur sort n’est pas tout à fait le même, souvent il est bien pire. »

    Vous parlez des conditions « matérielles » de vie -où chaque mec PEUT… CHOISIR(!!!) son métier et moi je parle des conditions… « culturelles/religieuses/sociétales/familiales »,(!) d’existence, décidées non pas par les FEMMES pour elles-mêmes, mais par des MECS, -ou des religions inventées par eux,- pour leur bon plaisir/confort/vouloir, à… EUX !

    Un exemple tout bête qui a dû passer « inaperçu »(!) à vos yeux : où est-il écrit, dans le logiciel de la nature que les femmes DOIVENT s’occuper du ménage, de la cuisine, des enfants, des courses ? ? ? Nulle part: des mecs en ont décidé ainsi…MÊME quand leur femmes…TRAVAILLENT !!! Point !

    « Pourquoi pensez-vous que tant d’hommes sont tordus – et se déchainent sur plus faibles qu’eux?  »

    Je ne « pense » pas, c’est un fait: l’humanité est ainsi faite pour beaucoup d’humains; je ne suis pas arrivée à retrouver l’article où un sociologue décrit ce que serait l’humanité sans ses lois/amendes/prisons/: la seule loi en vigueur serait celle du plus fort!

    Un exemple parmi tant d’autres ? L’esclavage des enfants dans le monde: « Le Bénin, terre d’enfants esclaves

    Au Bénin, pays de 10 millions d’habitants classé 7e du classement de Walk Free, l’âge officiel minimum pour travailler est de 14 ans. L’éducation y est gratuite et obligatoire jusqu’à 11 ans seulement. Aussi des dizaines de milliers d’enfants victimes des trafics humain se retrouvent dans les villes du pays ou dans celles des pays voisins pour y être exploités dans la rue, dans des bordels ou dans des champs de coton. Beaucoup sont aussi «domestiques». Des petites filles placées dans des familles par leurs parents trop pauvres pour s’en occuper se retrouvent bonnes à tout faire dès l’âge de 7 ans. »

    « Je passe sur des humiliations que la majorité des hommes subissent de la part des « mâles dominants » puisque les femmes en souffrent au moins autant.  »

    Les « mâles dominants » sont la norme sociétale…normale(!) dans les couples, sous peine d’être le mari d’une femme qui porte la culotte, dirait-on ! :##

    « Dans quel état seraient les…mecs, s’ils étaient soumis scrupuleusement(!), au même mauvais sort réservé culturellement/religieusement/ aux femmes partout dans le monde -et depuis des siècles,- par la famille, les sociétés, les religions/coutumes/traditions  » ?

    Ah! J’avais oublié de vous proposer de re-lire le Coran, la Bible, l’Ancien et le Nouveau Testament, la Thora, etc, etc,…où le mauvais sort réservé aux femmes est bien « répertorié » !

    Chez les Massaïs, les femmes ne peuvent devenir propriétaires d’un troupeau, comme mes mecs, parce qu’elles AURAIENT(!!!) offensé…DIEU, à la « préhistoire », et demeurent donc dans la DEPENDANCE des mecs…à vie !

    Etc, etc, etc,…

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  3. Chère Tinguy,

    L’inégalité traditionnelle des femmes par rapport aux hommes est injuste. Vous montrez que, souvent, elle aboutit à une cruauté qui dépasse l’entendement http://tingy-tanana.blog.fr/2014/05/02/il-a-kidnappe-30-000-enfants-en-vingt-ans-et-court-toujours-18360428/ – cruauté qui se cache toujours derrière un paravent religieux ou idéologique. De surcroit cette inégalité n’a aucune raison d’exister dans nos sociétés qu’elle appauvrit.

    Je comprends que les femmes doivent se battre contre cette situation elles-mêmes. S’engager, c’est s’émanciper avant même de contribuer au changement. Cela ne dispense pas les hommes de s’y intéresser et, s’ils en sont capables, de les soutenir.

    Vous n’avez pas l’air d’apprécier quand j’évoque les souffrances des hommes. Je ne les oppose pas à celles des femmes. Il me semble utile de les mentionner pour donner une image plus réaliste du monde. Vous avez raison que les femmes n’ont pas choisi d’être opprimées, mais ne niez pas que les hommes qui le sont pour la plupart, eux aussi, ne l’aient pas choisi non plus.

    Ne balayez donc pas de la table mon évocation des boucheries guerrières, des « travaux forcés » et des humiliations que subissent des millions d’hommes, en affirmant : « Vous parlez des conditions « matérielles » de vie – où chaque mec PEUT… CHOISIR(!!!) son métier ». Se faire fusiller pour avoir refusé d’aller à la guerre n’est pas un choix. Se faire battre, parfois jusqu’à la mort, ou crever de faim, avec toute sa famille, en rechignant d’accepter des métiers inhumains n’en est pas un non plus. Ou se suicider…

    A ce titre, les femmes pourraient choisir de refuser les religions qui ont tellement contribué à leur oppression, au lieu de les soutenir comme des puissants piliers. Cela semblerait même plus aisé, mais vous savez qu’acquérir une telle liberté est extrêmement difficile, pour les femmes comme pour les hommes.

    Les femmes se sont soulevées contre les violences qu’elles subissent et se défendent avec une admirable vigueur : cela finira-t-il par inspirer les hommes malmenés? Les femmes et hommes combattant parallèlement ou, parfois, ensemble ne seraient-ils pas plus forts?

    Cordialement
    PB

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