" Dans un bus bondé, il menace de lui couper les seins"…

« Un Australien qui avait verbalement agressé et menacé une jeune touriste française en la couvrant d’injures à caractère xénophobe en 2012 à Melbourne (sud) a été condamné à 21 jours de prison ferme, a rapporté jeudi le quotidien «The Age».

Fanny Desaintjores, de retour avec des amies d’une journée à la plage, s’était mise à chanter en français dans un autobus bondé le soir du 11 novembre 2012. David Graham l’avait alors prise à partie, l’exhortant à «parler anglais ou mourir» et menaçant de lui couper les seins.

D’autres passagers s’étaient joints à lui. Un homme l’avait menacée de «la planter» en la traitant de «chienne». Un autre avait lancé: «Tout le monde dans ce bus veut te tuer.» Puis une vitre avait volé en éclats. L’agression avait été filmée par un passager et très largement diffusée sur les réseaux sociaux « …(Extrait).

http://www.20min.ch/ro/news/faits_divers/story/Un-passager-raciste-et–grossier–finit-en-taule-12279060

*************************************************************************

Heureusement, « L’agression avait été filmée par un passager et très largement diffusée sur les réseaux sociaux  »

 » Il a été condamné à 21 jours de prison ferme »

Ouf !

Ah oui! j’oubliais : les Français… racistes(!) ne seront pas étonnés par un tel comportement ? :##

Avatar de Inconnu

Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

5 réflexions sur « " Dans un bus bondé, il menace de lui couper les seins"… »

      1. Bravo !
        Je viens de le lire en effet.
        Il faut que ça se dise et se sache.

        On a trop tendance à le cacher quand ça nous arrive.
        On se sent salie et on veut l’oublier au plus vite.

        C’est à cause d’expériences de ce genre
        que j’avais vécues lors d’un voyage en France
        à la mi-temps de mes 16 ans
        que quelques mois plus tard,
        lorsque je me suis retrouvée orpheline
        à la veille de mes 18 ans,
        la France n’est pas le pays où j’ai choisi de vivre.

        Envoyer à l’hôpital
        des andouilles aux mains insolemment baladeuses,
        ça va, en passant et si ça demeure vraiment très accidentel.

        Quand on connaît bien les points sensibles du corps
        et les façons les plus efficaces de les attaquer,
        que notre corps exercé sait lui-même parfaitement comment procéder,
        ça peut même se faire assez vite
        pour devenir pratiquement aussi furtif que le pelotage lui-même
        de telle sorte que personne n’y voit rien venir (*)
        et que le peloteur est neutralisé de méchante façon
        avant d’avoir pu dire ouf
        et devient le plus souvent illico mûr pour l’infirmerie
        sans que personne ne sache vraiment ce qui s’est passé,
        mais à l’époque, lors d’un séjour d’un mois,
        un peu partout en France, mais surtout à Paris,
        j’te dis pas le nombre de fois
        où ce genre de choses est arrivé
        à la jeunette de 16 ans que j’étais,
        curieuse, naïve mais sans peur,
        pas trop bégueule, l’air un peu touriste sans doute,
        fraîchement débarquée,
        aimant être plutôt court vêtue l’été
        et totalement ignorante des conventions sociales locales!

        Bref malgré mon bagage génétique français,
        la France n’est pas devenue la patrie
        que j’ai choisie pour m’y m’installer
        lorsque j’ai en ai eu la possibilité un an et demie plus tard
        et c’est beaucoup à cause de ce genre de phénomène.

        (*) tout comme, le plus souvent,
        personne ne réagit au pelotage lui-même
        dont ils seraient témoins
        s’ils prenaient plus attention à ce qui se passe autour d’eux
        .

        J’aime

      2. Trouvé sur twitter à l’instant:

        « La femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux.» S. de Beauvoir

        Des mecs la voient même…à quatre pattes !:##

        J’aime

Laisser un commentaire