ça marche : le bonhomme est… "décapacitable" !

Julia Pascual:

… » Les participantes simulent l’enchaînement plusieurs fois. Timides, amusées, puis de plus en plus assurées.

Elles apprendront aussi qu’administrer une « gifle stéréo » sur les deux oreilles peut déséquilibrer, que le « PTT » – pincer, tourner, tirer – appliqué aux testicules provoque l’évanouissement. Le lendemain, elles s’entraîneront à crier et à réagir en cas d’étranglement…

… Elle distribue un croquis d’homme : « Nous allons identifier tous les points du corps que l’on peut atteindre, les points de douleur et les points “décapacitants” ».

Très vite, des petites croix fleurissent un peu partout, sur le larynx, le nez, les yeux, les oreilles, les testicules, les genoux, les pieds, les doigts… jusqu’aux poils du torse. L’invulnérabilité masculine en prend pour son grade :

« Voilà, le petit bonhomme est fragile, même s’il mesure un mètre nonante. Il faut juste oser le frapper, se donner le droit de le faire.»… (Extraits)

http://www.rue89.com/2013/01/30/mesdames-contre-les-agressions-rien-ne-vaut-la-baston-238912

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Com d’un « citoyen »:

« Juste une chose : Après vous être défendue, allez vite au commissariat porter plainte ou déposer une main courante contre votre agresseur.
En effet, une amie s’est fait un jour agresser chez elle la nuit par un voisin.
Elle est petite et semble frêle, mais son père lui a enseigné le karaté quand elle était gamine. Résultat, bras cassé pour le voisin qui n’a pas demandé son reste.
Le lendemain matin, quand elle est allée au commissariat, son voisin l’y avait précédé et déposé une main courante contre elle. Résultat, une sorte de pat, son action a été annulée parce qu’elle ne s’est pas présentée en premier au commissariat. Et le voisin n’a pas été inquiété par la police « …

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Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

Une réflexion sur « ça marche : le bonhomme est… "décapacitable" ! »

  1. Bien sûr qu’une femme peut contrôler l’agressivité de n’importe quel homme.
    Il suffit et faut pour ça accepter de s’entraîner un peu suffisamment d’avance.

    On ne jouera pas bien de violon dès la première fois qu’on le touche.

    De même, il n’est pas si difficile d’apprendre à tirer un son d’alerte d’une flûte
    et la technique de base pour pousser un tel couac d’alerte avec,
    ça s’apprends très vite .

    Les quelques courtes formations éclair en arts martiaux mixtes
    et improvisées pour aller dans ce sens
    que j’ai données lorsqu’on me l’a demandé
    dans certains coins violents et machistes du tiers monde
    me l’on prouvé à chaque fois.

    De même,
    en plus des techniques aussi simples que méchantes
    comme celles évoquées ici, plus haut,
    (assimilables à des approches comme le krav maga israélien
    pour qui seul le résultat compte,
    nonobstant le dommage, peut-être permanent, infligé à l’agresseur)
    avec un peu plus d’application,
    on peu assez facilement apprendre certaines techniques
    moins cruelles et tout aussi efficaces de contrôler une agresseur.

    Une telle approche facilite la vie par la suite dans la communauté :
    Le pardon reste toujours plus accessible
    s’il n’y a pas de dommage permanent à déplorer.
    Ce qui permet à la vie sociale de continuer ensuite
    sans climat de guerre de tranchées entre ses membres.

    Je pense notamment à l’aïkido qui est extrêmement efficace
    pour une femme ayant besoin de répondre à une agression

    L’approche strictement défensive de l’aïkido,
    ce suprême art martial du non-combat par exemple
    permet en effet d’y arriver assez vite
    et avec assez peu de temps d’apprentissage.

    De plus l’acquisition d’une telle habileté défensive n’exclue jamais
    la possibilité de réagir de façon carrément plus méchante au besoin.
    Par contre elle permet avant tout de bien analyser chaque situation.

    Ce qu’on ne sait pas faire si on y a jamais pensé.

    Que je sache,
    aucune de ces femmes du tiers monde
    avec qui j’ai travaillé quelques jours ou heures
    n’ont regretté d’avoir appris comment réagir
    pour préserver leur intégrité et leur liberté.

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