Par Sophie Bramly:
« L’agriculture peut-elle être la pire ennemie de la sexualité féminine ? C’est la thèse défendue par Christopher Ryan et Cacilda Jetha, auteurs outre-Atlantique du livre à succès « Sex at Dawn » (la sexualité à l’aube). »
Pendant plusieurs millions d’années il semblerait que la vie en hordes était globalement favorable aux femmes, la répartition du travail chez les chasseurs-cueilleurs étant à peu près égalitaire, qu’il s’agisse de trouver de la nourriture, de défendre le groupe ou de s’occuper des enfants (il est vraisemblable que la paternité était partagée, les femmes ayant plusieurs partenaires). Les raisons n’étaient pas particulièrement nobles, mais simplement essentielles à la survie du groupe : « le partage institutionnalisé des ressources et de la sexualité minimisait les risques, assurait que la nourriture ne sera pas gaspillée dans un monde sans réfrigération, éliminait le risque d’infertilité masculine, améliorait la santé génétique des individus et assurait aux enfants comme aux adultes un environnement social plus sûr ».
Avec l’agriculture : » les populations, ont cessé d’être nomades. Ce faisant, en se fixant sur les terres labourées, est née l’idée de la propriété…
… Posséder un lopin de terre impliquait la naissance d’un autre rapport au pouvoir par la nécessité de défendre son territoire (d’où est venu le goût de la guerre et le besoin de chefs puissants). L’organisation de la sphère sociale s’est modifiée (on quittait alors la notion de partage pour celle d’une cohabitation plus ou moins harmonieuse). Enfin, tous les efforts ne pouvant être vains, naissait aussi le besoin de léguer ses biens à sa descendance. Ainsi, la sexualité est passée de plaisirs libres et variés à un mode répressif, uniquement axé sur la reproduction, la question de la paternité se plaçant dorénavant au centre des préoccupations ; car pour léguer à sa descendance, il fallait être sûr que la progéniture était sienne.
Or, l’unique moyen pour en avoir la certitude était d’empêcher les femmes d’avoir plusieurs partenaires. C’est ainsi que fut inventée la monogamie, et d’une certaine façon l’annexion de la femme et du territoire…
…À une époque où les femmes sont économiquement indépendantes et peuvent accéder seules à la propriété comme à la maternité, il n’est pas infondé d’ouvrir un débat « …(Extraits).
terrafemina.com
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À la Préhistoire : « l’unique moyen pour avoir la certitude que la progéniture était sienne, était d’empêcher les femmes d’avoir plusieurs partenaires. C’est ainsi que fut inventée la monogamie, et d’une certaine façon l’annexion de la femme et du territoire »…
Cependant:
Aujourd’hui : « À une époque où les femmes sont économiquement indépendantes et peuvent accéder seules à la propriété comme à la maternité, il n’est pas infondé d’ouvrir un débat »
En effet !
POURQUOI…encore(!) garder un petit… CHEF(!) à la maison, et perdre du même coup la liberté de vivre SA propre vie ?
…Fais pas ci et fais pas ça
Habille-toi comme ci et pas comme ça
Tâches ménagères et couches, à toi réservées
Sexualité à la manière/de/mec, « obligée »
Tes sorties, motivées
Tes dépenses, décortiquées
Tes relations surveillées
Fais pas ci et fais pas ça…
SAMBO NANAS 
Dans toute la préhistoire, l’homme a de tout temps ignoré ce qui féconde la femme, il n’a jamais su pourquoi un enfant en sortait.
Or, comme il est incontestable que la femme donne l’enfant, son statut était bien meilleur à cette époque.
C’est très récent dans l’histoire de l’humanité qu’on sache pourquoi la femme est fécondée, ainsi que je l’explique à propos de l’adoption de couples de même sexe.
http://contrelabienpensance.blog.fr/2012/08/21/mariage-et-adoption-par-des-couples-homosexuels-14584423/
C’est d’ailleurs ce qui explique que les ethnies qui revendiquent plusieurs millénaires ont une filiation matrilinéaire, il est bien évident qu’il n’aurait jamais donné la filiation à la femme s’ils avaient su que l’homme était procréateur.
Le statut de la femme devient catastrophique à partir du moment où l’homme se sait procréateur car alors l’enfant devient la propriété du père, et la femme est reléguée au second rang, ce qui n’a jamais pu se produire durant toute la préhistoire, qui est, rappelons-le, la plus longue histoire de l’homme.
Bien à vous
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