
Source : feeriedimages.centerblog.net
Com de amedebout :
IL NEST DIMAM QUE LA RAISON !
Les gens voudraient quun imam se lève
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse il nest dimam que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
qui procurent la terreur à laide de versets,
Comme dautres dans les tavernes
Procurent le plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,
Les corps vont à la poussière.
Aucun savant ne sait où va lâme.
Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,
Et mon voyage est pour un monde ailleurs.
Cela malgré moi aussi, et Dieu men est témoin !
Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,
A accomplir une tâche,
Ou suis-je libre de mes choix ?
Raison demeures laissées à labandon
Ignorance solides demeures habitées.
La religion commerce de morts.
Pour cette raison, cest un objet invendable
parmi les vivants.
L égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.
Malheur à lui ! Quel homme na pas connu limpiété ?
Le Livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur lhomme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas lathée
Mais plutôt celui qui, craignant lenfer,
Persiste dans sa furie.
La raison ne peut que sétonner des lois,
Quelles soient païennes, musulmanes,
juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, Ô genre humain!
Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection!
Quant à la certitude, elle nexiste pas.
Lapogée de mes efforts se trouve
Dans lintuition et les pressentiments.
Jai poussé loin mes recherches
Et mes investigations.
Jaffirme, malgré cela,
Que je suis perdu et ignorant.
Le mensonge a détruit
Les habitants de la terre.
Leurs descendants se sont groupés en sectes
Qui ne peuvent fraterniser.
Si linimitié navait été dans leur nature,
Dès lorigine,
Mosquée, église et synagogue
Nauraient fait quune.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres –
Elle na pas daube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois
A toute génération ses mensonges
Que lon sempresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans légarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
AINSI PARLAIT ABDUL AL MAARI, POÈTE ARABE DU XIème SIÈCLE AUSSI INVRAISEMBLABLE QUE CELA PUISSE PARAÎTRE AUJOURDHUI !
SUR http://www.enquete-debat.fr/archives/claude-goasguen-le-crif-et-israel
*****************************************************************************************
Whaouuu !
« Le « Livre » est devenu trompettes des égarés,
Et les « versets », mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur lhomme paisible qui veille
Au clair de lune »…
Cela concerne TOUS les « Livres »(Bible, Thora, Coran…° et TOUS les « versets »(dogmes)
Il existe des hommes de « raison » de… tous bords
et des « égarés », de toutes…confessions
Les « égarés » n’étant pas ceux qu’on croit 😉
Je veux demeurer: « la femme paisible(?!) qui veille
Au clair de lune »…hahaha !
Un texte qui donne lieu à bien des réflexions.
Bises 😉
J’aimeJ’aime
Peut-être s’en servir comme ligne de vie ?
J’aimeJ’aime
Bonjour,
Un poète et philosophe qui a marqué sont temps et pourtant que le peuple musulman n’a pas oublié.
Egal à lui-même, profond et détaché, courageux et réaliste, objectif et provocateur, Abu Al Ala al Maari est de la trempe des libres-penseurs rigoureux, doublés de poètes prolifiques au verbe expansif, symbolique et méditant.
Qui parlera de moi au sable du désert
Humecté de rosée, fin collier de dunes
Qui leur dira que je respire en paix aux voix
des chameliers poussant leurs bêtes devant eux (…)
Voyez les avancer, portant ces lourdes outres
tout emplies de fatigue à grand’peine amassée.
Mais rien ne justifie cette terreur que tu ressens
Il suffit de réfléchir sainement
pour que s’allège le difficile
car, valide, la raison laisse à l’âme le temps d’aller à sa fin
appelant jeu le sérieux qu’elle rencontre
et pures images éphémères
les belles qui vont et viennent, insouciantes
Vie comme un pont entre une mort et une autre
Et la perte de l’homme est que le pont soit traversé
Bonne soirée, Sophianne
J’aimeJ’aime
« Vie comme un pont entre une mort et une autre
Et la perte de l’homme est que le pont soit traversé »
J’ai mis ton com en article ce jour
Douce fin de journée
J’aimeJ’aime