
( Des salopes ? Non ! Seulement des… féministes pour l’égalté femmes/hommes). Photo non contractuelle .
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« Slut walk : fières dêtre salopes ou pas ?
…La première de ces manifestations de rue sest tenue à Toronto (Canada) le 3 avril 2011 pour protester contre les propos tenus par un officier de police local quelques semaines plus tôt.
Celui-ci avait estimé que, pour leur propre sécurité, «les femmes devraient éviter de shabiller comme des salopes». Par dérision, par provocation et aussi pour retourner contre eux le vocabulaire de leurs « oppresseurs », des féministes décident alors de lui répondre en se réappropriant le terme injurieux et en lui conférant un sens positif : celui dune femme libre de se vêtir et de vivre sa sexualité à sa guise, et qui na pas à être jugée, stigmatisée ou agressée pour cela.
Lors de ce premier rassemblement et de ceux qui ont suivi, beaucoup de femmes ont arboré délibérément des tenues sexy ou provocantes. Leur message ? Faire comprendre que la responsabilité dun viol ou dune agression sexuelle nincombe jamais à la victime, quelle que soit sa tenue vestimentaire, mais toujours à lagresseur.
La maman ou la putain
Si, parmi les féministes, chacun saccorde à dénoncer la culpabilisation des victimes de viol et leuphémisation de ce crime, lemploi du terme «salope», en revanche, est loin de faire consensus. Ce nest pas la première fois quune «minorité» opprimée reprend à son compte une insulte la visant directement afin den faire un élément de fierté : les mots «pédé», «gouine», ou «nègre» ont connu le même destin, suscitant à chaque fois les mêmes débats au sein des mouvements démancipation.
Certaines féministes ont ainsi fait remarquer que toutes les femmes nétaient pas disposées à se reconnaître dans linsulte «salope», même détournée de son sens initial, ou que ce terme sinscrivait dans une opposition binaire («la maman ou la putain»), produit de la domination masculine et qui ne laisse aux femmes que deux choix possibles.
Selon ces critiques, en se définissant elles-mêmes comme «salopes», les femmes resteraient prisonnières dune identité forgée par le désir masculin. À Vancouver, en mai dernier, les questionnements ont été si profonds que les organisateurs de la marche ont décidé de lannuler pour pouvoir tenir un débat à la place. Nul doute que ces interrogations traverseront aussi les manifestant(e)s qui participeront aux SlutWalks françaises.
Par Romain Vallet, sur heteroclite.org.
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Linternaute encyclopédie définit ainsi la salope : « Personne méprisable »
Pour MOI, faire le sexe comme chacune l’entend, est tout à fait légitime et non méprisable(dans le respect de l’autre). Sauf dans le cas de la prostitution, car il y a rapport de force: le mâle paie et utilise sexuellement la prostituée, selon ses fantasmes, violences verbales, psychologiques et physiques, comprises! La prostitution ne se justifie pas avec le « consentement » de la prostituée, de même que l’on ne peut justifier le cannibalisme, par ex, avec le « consentement » du…mangé! (le cas s’est produit!)
Dans son logiciel, la nature a prévu une sexualité avec du plaisir… partagé (l’ovulation étant LE déclencheur « normal » féminin), que le mâle a dévié en « sexe à la manière du mâle »: leur déclencheur « normal », étant réglé sur non-stop! Mais eux, seraient des séducteurs(!) et les filles des salopes.
«les femmes devraient éviter de shabiller comme des salopes». Par dérision, par provocation et aussi pour retourner contre eux le vocabulaire de leurs « oppresseurs », des féministes décident alors de lui répondre en se réappropriant le terme injurieux et en lui conférant un sens positif : celui dune femme libre de se vêtir et de vivre sa sexualité à sa guise, et qui na pas à être jugée, stigmatisée ou agressée pour cela »…
Des …femmes(!!!) utilisent ce « terme injurieux et en lui conférant un sens NEGATIF : celui dune femme libre de se vêtir et de vivre sa sexualité à sa guise,… qu’elles jugent, stigmatisent ou agressent pour cela »…
« Lors de ce premier rassemblement et de ceux qui ont suivi, beaucoup de femmes ont arboré délibérément des tenues sexy ou provocantes. Leur message ? Faire comprendre que la responsabilité dun viol ou dune agression sexuelle nincombe jamais à la victime, quelle que soit sa tenue vestimentaire, mais toujours à lagresseur »….
Ce n’est pas gagné: des… femmes continueront à penser « à la manière de mecs » et à véhiculer leurs discours machistes, inculqués dans le biberon, par la famille, les religions, les sociétés…
Pour MOI, un comportement de « salope » (un comportement « méprisable », mâle et femelle), ce n’est pas celui de la nana qui baise selon ses fantasmes, mais celui de personnes qui pratiquent:
– l’intolérance et ses corollaires : l’insulte, l’injure, le dénigrement, l’incitation à la haine de l’autre…qui n’a pas notre profil
– et aussi celui des personnes mâles et femelles, qui se placent du point de vue de l’oppresseur sexiste ou de l’agresseur sexuel
Bref, répondre à l’insulte « salope/putain » par : salope/méprisable, toi-même ?
je te comprends et je vous respecte de tous coeur
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« je te comprends et je vous respecte de tous coeur »
Tu parles de… respect : je suis aux anges ! :yes:
PS- « chrychry », la « phonétique » de ton avatar m’a causée des interrogations, hahaha !
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Je suis étonné que personne n’ai réagi à cet article, car il ne doit quand même pas laisser indifférent.
Moi personnellement, je leur donne entièrement raison, car se faire insulter, suite à la façon dont tu es habillée, ça doit faire mal. Puis tellement de femmes violées. On dirait que les mecs pensent qu’elles n’attendent que ça ;( Ce sont eux les salops, Oui!
Bises )
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En général, « personne » ne réagit à ce type d’article
Sauf pour…Insulter 😉
Bonne soirée à toi
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Je te réponds plusss, demain
J’ai eu de la visite
Et Monamoureux m’attend pour savourer sa salade « tropicale », hahaha !
Source : feeriedimages.centerblog.net
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