Machine à laver les péchés ?

Le remords (tableau : « Le remords » )

 » Une idée reçue tenace:

Parmi les avantages que les croyants, même peu pratiquants, prêtent à la religion et mettent souvent en avant, c’est celui du garde fou qu’elle constituerait en matière de morale. « Sans la religion, chacun ferait ce qu’il veut ! »
En faisant intervenir une transcendance, une divinité qui voit tout et qui fait le bilan de chaque être humain dans l’au-delà, lors d’un « jugement dernier », la religion manie la carotte et le bâton. Elle s’adresse aux sentiments les plus primitifs que sont la peur et l’espérance d’un bénéfice futur. Elle ne s’adresse ni à l’intelligence humaine qui est apte à comprendre l’intérêt de tel ou tel comportement, ni au sens des responsabilités de chacun envers les autres.
Des parents agnostiques ou athées ainsi que le système d’instruction laïque, si on lui en donne les moyens, sont à même de fournir aux enfants les bases morales nécessaires à la vie en société.

Une morale universelle ?
Le problème pour les athées est de trouver une morale « universelle », en l’absence de morale « divine », révélée à tel ou tel lointain prophète. Une forme de conscience morale existe chez la plupart des êtres humains indépendamment de la notion de Dieu ou de transcendance, mais c’est avec l’autorité de la raison et de la sagesse pratique que l’homme essaie de répondre aux questions sur la finalité des actions humaines. Cependant une telle recherche débouchera forcément sur une création humaine, donc arbitraire, donc relative, donc imparfaite, donc perfectible, donc pas vraiment universelle (sauf à restreindre le sens au mot universel à l’ensemble de l’humanité).

Morale, christianisme et perfection
Le christianisme a pris les enseignements de Jésus Christ, Dieu lui-même et fils de Dieu, comme référence pour sa morale.
C’est sans doute là l’un des aspects les plus critiquables et les plus pervers de cette religion, d’avoir pris comme modèle un personnage divin. La perfection étant un attribut indéfinissable et inaccessible du concept de Dieu, le croyant s’épuise à l’atteindre (quand il ne veut pas imposer cette morale aux autres), se culpabilise de ne pas y parvenir et passe à côté de la vie.
La morale doit être moins ambitieuse, à la portée de l’homme.

Y a-t-il une morale athée ?

En matière de morale, être athée signifie simplement que l’on ne fait appel à aucune référence divine pour déterminer ses règles de conduite. C’est tout. A mon avis, on ne peut donc sur ce plan-là, tirer aucune conséquence de sa non-croyance en Dieu. Il en est de même en matière d’éthique. Etre athée n’implique pas une attitude prédéterminée, par exemple : pour ou contre l’IVG, l’euthanasie, le mariage homosexuel. Il s’agit de choix personnels, avec une influence plus ou moins forte du milieu culturel.
En conséquence, il n’est pas logique de critiquer une religion sur ses positions morales au nom de l’athéisme. Ce qui peut-être critiqué ou combattu, c’est la référence à un message « divin révélé » ou la prétention de la religion à imposer sa morale à l’ensemble de la société. Pour critiquer la morale portée par une religion, il faut faire appel à d’autres valeurs (toutes compatibles, bien évidemment, avec l’athéisme) : bon sens, logique, humanisme, progressisme, laïcité, solidarité, générosité »…

Source http://atheisme.free.fr

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« En faisant intervenir une transcendance, une divinité qui voit tout et qui fait le bilan de chaque être humain dans l’au-delà, lors d’un « jugement dernier »,la religion manie la carotte et le bâton. Elle s’adresse aux sentiments les plus primitifs que sont la peur et l’espérance d’un bénéfice futur. Elle ne s’adresse ni à l’intelligence humaine qui est apte à comprendre l’intérêt de tel ou tel comportement, ni au sens des responsabilités de chacun envers les autres« .

Hélas !

La machine à laver les péchés n’a de réalité que dans les contes religieux: confessionnal, pèlerinage à la Mecque, etc…

Nos mauvaises actions sont inscrites dans l’éternité et aucune religion ne peut les effacer, comme par magie

On peut juste apprendre à vivre avec et à ne plus les commettre !

Auteur : Tingy

Romancière féministe : je viens de publier " Le temps de cuire une sauterelle " :-)) Et de rééditer : "Le Père-Ver" et "Le Village des Vagins" (Le tout sur Amazon) ... et peintre de nombreux tableaux "psycho-symboliques"... Ah! J'oubliais : un amoureux incroyable, depuis 46 ans et maman de 7 "petits" géniaux...

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