Mois : mars 2012

 » Les spécialistes en pédopsychiatrie se penchent depuis quelques années sur la question de l’évolution d’enfants issus de familles homoparentales, ceci dans le but de savoir si oui ou non l’orientation sexuelle des parents peut être handicapante pour ces enfants…

Voici quelques avis de spécialistes dont l’opinion est favorable (synthèses effectuées à partir de temoignages receuillis):

L’avis de Geneviève Delaisi de Parseval

Geneviève Delaisi de Parseval est psychanalyste. Auteur, notamment, de La construction de la parentalité dans les couples de même sexe in Au-delà du pacs : l’expertise familiale à l’épreuve de l’homosexualité (Puf, 2001).
« Je n’ai pas noté chez ces enfants des problèmes spécifiquement liés au choix d’objet sexuel des parents […]  » D’après le temoignage de Geneviève D.P, ll’homoparentalité ne soulève aucun problème particulier pour les enfants issus de ces familles, c’est pourquoi elle est favorable à cette idée.
Et concernant le choix sexuel de ces enfants, elle pense que celui de leurs parents n’a aucune incidence et que dans tous les cas Ces enfants ont autour d’eux des grands-parents, des parrains et marraines… Ils ne vivent pas en vase clos. » ils ont donc d’autre modèles auquels se référer.

* Pierre Bourdieu (sociologue) :

« Pour moi, il n’y a pas d’équivoque. C’est comme s’il on refusait aux homoseuxels d’aller à l’école. C’est du même ordre »

* Elisabeth Roudinesco (psychanalyste) :

« Rien ne permet de dire aujourd’hui que les enfants d’homo -comme il se désignent eux-même- soient plus perturbés que les autres ou plus ignorant de cette fameuse différences. »

L’avis de Boris Cyrulnik
Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et éthologue. Auteur, notamment, des Vilains Petits Canards (Odile Jacob, 2004) et de La Résilience (avec Claude Seron, Editions Fabert, 2004).
Après avoir étudié les resultats de l’enquête d’une association amercicaine et d’après sa propre expérience, il estime que l’homoparentalité n’est pas plus perturbante pour les enfants qu’un autre modèle familial quelconque.
« Je suis plutôt pour. Selon mon expérience, les enfants élevés par des couples homosexuels grandissent comme les autres. Ni mieux ni moins bien. Les chiffres des enquêtes réalisées au Québec et par l’Association américaine de psychiatrie sont probants : la proportion de difficultés est identique dans les deux cas. »

L’avis de Daniel Marcelli

Daniel Marcelli est pédopsychiatre. Auteur, notamment, d’Adolescence et psychopathologie (avec Alain Braconnier, Masson, 2004) et de L’Enfant, chef de la famille (Albin Michel, 2003).
Daniel Marcelli ne voit aucune objection au fait qu’un couple homosexuel enfante, il a tendance à trouver plus aberrant qu’une personne seule puisse, légalement parlant, adopter un enfant alors qu’un couple constitué de deux personnes de même sexe n’en a pas le droit.
« Je ne suis pas contre l’homoparentalité. A ce jour, aucun écrit scientifique ne démontre qu’un enfant élevé par des adultes du même sexe est plus perturbé qu’un autre. Le fonctionnement psychique de l’être humain est d’une très grande plasticité. »

L’avis de Christophe André
Christophe André est psychiatre et psychothérapeute. Auteur, notamment, de La Psychologie de la peur (Odile Jacob, septembre 2004) et de Vivre heureux : psychologie du bonheur (Odile Jacob, 2003)
Du point de vue de Christophe André, il n’existe pas de différence entre les enfants élevés soit par des personnes du même sexe, soit par des personnes du sexe opposé. Il pense que du moment que les parents entourent et élèvent leur enfant avec de l’amour, tout devient possible.
« Peut-être s’apercevra-t-on demain qu’il n’y a guère de différence entre les enfants élevés par des couples homosexuels ou hétérosexuels : il y a tant d’autres facteurs qui pèsent sur l’équilibre et la construction d’un enfant ! »

L’avis de Marcel Rufo
Marcel Rufo est pédopsychiatre. Auteur, notamment, d’Elever bébé 2005 (Hachette pratique, 2004), Frères et sœurs, une maladie d’amour (Le Livre de Poche, 2003) et de Tout ce que vous voulez savoir sur la sexualité de vos enfants (Anne Carrière, 2003).
L’adoption n’est pas une très bonne solution mais elle reste tout de même la meilleure selon Rufo. Il ne croit pas que le fait qu’un enfant grandisse dans un foyer homoparental puisse le perturber étant donné qu’il va construire lui même son identité à partir du moment où il commencera a fréquenter la crèche ou l’école. Malgrè son acceptation concernant l’homoparentalité, il est contre la procréation médicalement assistée puisque d’après lui, non seulement la mère vivra mal sa grossesse, mais l’enfant aura encore plus de mal à accpeter le fait de ne pas avoir concrètement deux parents.
« Je suis plutôt pour l’adoption homoparentale, mais le pédopsychiatre que je suis émet des réserves »…

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Et à ceux qui disent que l’image sexuelle renvoyée à l’enfant est dégueulasse, JE pense que REGARDER la sexualité d’autrui est …TOUJOURS « dégueulasse » !

Idem pour l’orientation religieuse!