» Les genres sont des produits sociaux, masculinité et féminité ne sont pas des essences propres à chaque sexe mais sont des productions culturelles* propres à chaque société »,
(*Comme les pères, par exemple ?)
Girès Joël: » La catégorie masculine –
… C’est à partir de la constatation que le sexe biologique d’un-e individu-e ne détermine pas automatiquement un rôle social, une identité et des désirs sexuels spécifiques que la notion de « genre » a vu le jour au cours de la deuxième moitié du XXe siècle.
L’anthropologie féministe a mis en évidence l’extrême variabilité des caractéristiques sociales et psychologiques que différentes sociétés attribuent à l’un ou l’autre sexe (1) : les genres sont des produits sociaux, masculinité et féminité ne sont pas des essences propres à chaque sexe mais sont des productions culturelles propres à chaque société. Cette division partage non seulement la société humaine mais aussi le monde social dans son entièreté : l’opposition entre le masculin et féminin s’insère dans un système d’opposition bien plus large régissant tout l’ordre social et attribuant aux hommes et au masculin les fonctions et les qualités les plus nobles ; en plus de la différence, socialement construite, le genre désigne la hiérarchie quasi systématique que l’on retrouve entre les hommes et les femmes, entre le masculin et le féminin dans de nombreuses sociétés.
C’est à partir des années 1970 que le concept de genre en tant que relation de domination prend forme dans les études féministes : les rapports sociaux de sexe sont un rapport de force entre ses deux termes, les deux catégories de sexe, elles-mêmes produites pour justifier ce rapport de force.
La fonction idéologique du genre apparaît désormais clairement être de légitimer l’oppression et l’exploitation des femmes par les hommes et de justifier la supériorité du masculin sur le féminin. Les catégories de sexe, comme les classes sociales, apparaissent désormais ne plus pouvoir être appréhendées qu’en relation l’une avec l’autre dans un système social.
Voilà donc exposé succinctement le cadre théorique dans lequel évoluent les deux études qui seront présentées ci-après dans ce travail. Il me paraissait important de le faire pour bien saisir le propos tenu par leurs auteur-e-s. Ceux-ci focalisent en effet leur attention sur les hommes en tant qu’ils sont le terme dominant dans les rapports sociaux de sexe. »(extrait).
A lire absolument :http://www.feministes.net/
*****************************************************************************************
« La fonction idéologique du genre apparaît désormais clairement être de légitimer l’oppression et l’exploitation des femmes par les hommes et de justifier la supériorité du masculin sur le féminin. »
Jusque dans la …Grammaire FRANCAISE
J’ai toujours refusé d’apprendre aux gamins que le : « masculin l’emporte ( notez le verbe choisi !),sur le féminin »
Je me suis toujours contentée de leur dire que les grammairiens étant des mecs, ils avaient pu DECIDER, cette… farce misogyne!
De même pour le: » Papa plantant sa petite graine dans le ventre de maman »
Cette dernière n’étant plus assimilée qu’à… Un vulgaire terreau :##:
La vérité biologique étant que papa plante une …MOITIE de graine, qui va se mélanger à la Moitié de graine présente dans le ventre de maman
Qui en faisant plus, comme d’habitude, doit se muer en une irremplaçable machine à
fabriquer le bébé, avant de batailler courageusement pour le mettre au
monde
… »l’opposition entre le masculin et féminin s’insère dans un système d’opposition bien plus large régissant tout l’ordre social et attribuant aux hommes et au masculin les fonctions et les qualités les plus nobles ; en plus de la différence, socialement construite, le genre désigne la hiérarchie quasi systématique que l’on retrouve entre les hommes et les femmes, entre le masculin et le féminin dans de nombreuses sociétés. »
C’est normal que des mecs aient cherché à IMPOSER leur domination, ayant l’avantage de la force physique…
C’est incompréhensible que des femmes continuent à l’accepter- certaines la
revendiquant!
Elles le valent bien ?

Cette question des productions culturelles des genres n’est simple du tout. Le culturel est produit par les hommes et les femmes. Comment croire qu’une production culturelle qui a duré des milliers et des milliers d’années ait été simplement imposé par la force physique?
Même chez les « mâles » humains les dominants sont rarement les plus forts physiquement et les guerriers les meilleurs ne sont pas non plus toujours les plus costauds(les pygmés d’Afrique et les indiens d’Amazonie avec leurs petites flèches empoisonnées étaient des guerriers redoutables sans même parler des « petits » japonais) . A part les fameuses amazones, peut-être, du côté de la mer noire, on a jamais vu de groupes féminins organisés physiquement en tant que force autonome, non soumise aux hommes.
Les reines puissantes de l’antiquité et du monde moderne n’ont jamais cherché à s’appuyer particulièrement sur les femmes et à organiser des groupes militaires de femmes à leur disposition, même simplement en complément des groupes masculins.
Probablement, quelque part, cette production culturelle correspondait à une mémoire des conditions de la survie de l’espèce, acceptée plus ou moins par les femmes.
Ces conditions ont changé radicalement (baisse mortalité enfantine et en général, contrôle des naissances, développement scientifique et économique..)et la production culturelle des genres qui en découle a changé aussi.
L’hygiène pasteurienne et la pénicilline du Docteur Fleming et leurs conséquences sur la baisse des infections néonatales et la fin des grossesses à répétition pour reproduire l’espèce a peut-être été le fait générateur du féminisme bien plus que tout le reste.
J’aimeJ’aime
« Le culturel est produit par les hommes et les femmes. »
Pourquoi ai-je le sentiment si vif, de vivre dans un monde d’hommes fait par les hommes pour les hommes ?
Pourquoi les femmes restent paralysées de peur et…Impuissantes, durant un viol?
Pourquoi des millions de femmes battues ne peuvent pas bloquer les violences maritales…
Etc…
J’aimeJ’aime