Florence Nightingale ?

nightingale_lamp(Florence Nightingale fut une légende de son vivant)…

Florence Nightingale à travers ses écrits Par Monica Baly.
Extrait:
 » Nous devons toutes un jour sauter dans le vide comme Sappho, dans un sens ou dans l’autre, avant d’atteindre comme elle le repos mais quelques unes le font dans la mort et d’autres dans le mariage, et d’autres encore dans une vie nouvelle dans ce monde. Quelle est la meilleure part Dieu seul sait« …

Lien http://books.google.fr/books?id=VZajFHcrqwgC&lpg=PA5&ots=CRFEMLMXZF&dq=florence%20nightingale%20visionnaire&pg=PP1#v=onepage&q=florence%20nightingale%20visionnaire&f=false

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… » La dame à la lampe

Cette femme ayant vécu durant l’ère victorienne est allée à l’encontre des règles rigides de la société britannique de l’époque. Venant d’une famille aisée, rien ne la prédestinait à une carrière d’infirmière.

Ce noble métier possédait une mauvaise réputation, les postes étant en grande partie occupés par des femmes relativement pauvres. Dans la pratique, elles pouvaient tout aussi bien travailler comme cuisinières.

Lorsque Florence Nightingale décida en 1845 d’en faire sa carrière, elle se heurta à la colère de sa famille et à la détresse de sa mère. Ce choix était la preuve de sa passion et de son rejet du rôle attendu d’une femme de son statut, qui était de devenir épouse et mère.

Grâce à cette flamme qui l’animait, elle a révolutionné le travail des infirmiers, notamment pendant la guerre de Crimée. Grâce à ses recommandations, le nombre de décès des soldats hospitalisés chuta considérablement.

Elle devint célèbre sous le nom de «La dame à la lampe», car c’est ainsi qu’elle visitait les blessés la nuit pour les réconforter. »

Florence Nightingale est morte chez elle, à l’âge de 90 ans, le 13 août 1910. Selon ses dernières volontés, elle refusa des funérailles nationales à Westminster.

Elle a été enterrée à St Margaret Church, près de la maison de ses parents.

Les réformes prévoyantes de Florence Nightingale ont influencé la nature des soins de santé modernes et ses écrits continuent à inspirer les professionnels du métier. »
Michel Alphonse.
Source L’express de Maurice

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Elle était CONTRE le droit de vote pour les femmes…

Nul(le) n’est parfait(e)

 » Nous devons toutes un jour sauter dans le vide comme Sappho »…

Pour vivre NOTRE vie, celle que chacune…CHOISIT !

Pas SEULEMENT la vie que la société, la famille, le mari, les enfants, le travail…S’ACHARNENT à IMPOSER aux femmes!

« Dieu seul sait »…

Non !

CHACUNE sait « Quelle est SA meilleure part », et DOIT…L’exiger de SOI et des autres !

« Florence Nightingale fut une légende de son vivant, mais les années de la Guerre de Crimée qui la rendirent célèbre ne durèrent que deux ans sur une vie de quatre-vingt-dix ans consacrée en grande partie à faire campagne en vue de l’adoption et du développement de programmes de formation des infirmières. Elle a ainsi ouvert une nouvelle profession aux femmes. »
Lien http://www.medarus.org/…/ nightingale_flo.html

La singularité de l’ esclavage à la Réunion…

Les colons de La Réunion ont refusé l’abolition de l’esclavage en 1794! Les esclaves attendront…La Révolution de 1848 pour être enfin libérés!!!

… » De 1717 à 1817 près de 80 000 esclaves sont introduits dans l’île. Ils proviennent d’une traite régionale qui se fournit sur les côtes de l’Afrique orientale et à Madagascar.

La Révolution française abolit l’esclavage en 1794 mais les colons de La Réunion refusent d’entériner cette décision qui les ruinerait et renvoient les commissaires de la République venus faire appliquer la loi. Le rétablissement de l’esclavage en 1802 destiné à relancer l’économie des colonies est accueilli avec soulagement.

En 1834, l’Angleterre met fin à l’esclavage dans ses colonies. Les esclaves des îles voisines – Maurice et les Seychelles – sont libres. Ce n’est pas le cas des esclaves réunionnais qui doivent attendre la révolution de 1848.

Le Commissaire général de la République, Sarda-Garriga, débarque le 13 octobre 1848 à l’île Bourbon, renommée île de la Réunion, et proclame l’abolition le 20 décembre 1848.

Le jour même, environ 62 000 esclaves sont libérés dans le calme. »
Source Mi aime a ou

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Sarda Garriga (13.12.1808/08.09.1877)

 » Né à Pezillas-la-Rivière, dans le Roussillon, le 13 décembre 1808. Fils de Gauderi Sarda, berger et de Marie Garrigue. Sarda-Garriga a pour parrain, Joseph Bonaparte, frère de l’Empereur, Roi d’Espagne, qui avait était accueilli par sa modeste famille.
Après de brillantes études, il fait carrière dans l’administration des finances de Louis-Philippe, ce qui ne l’empêche pas d’afficher ses opinions républicaines. Il épouse en 1841, Ève Louise Poncelet de Mauvoir.
Il est nommé en 1848, receveur général des Finances. Franc maçon ami de Victor Schoelcher, celui-ci membre du gouvernement provisoire le choisit pour le poste de commissaire général de la République à la Réunion. Sa mission : abolir l’esclavage à l’île de la Réunion en évitant les
troubles.
Le 14 octobre 1848, il débarque de l’Oise et arrive comme Commissaire général de la République à la Réunion.
Le 20 décembre 1848, il proclame l’abolition de l’esclavage à l’île de la Réunion.
Le 17 février 1849, il épouse en seconde noce, Mme Clément. Sarda-Garriga est relevé de ses fonctions en novembre 1849, il quitte l’île le 12 mai 1850 pour entrer à Paris.
En décembre 1851, il est nommé commissaire général de la Guyane. il rentre en France en 1853, ne voulant pas être le gardien des opposants de Napoléon III, sa carrière est brisée.
Il se retire dans l’Eure où il monte une affaire d’eaux minérales qui fait faillite. Le Conseil général de la Réunion lui accorde une modeste pension. Il meurt pauvre le 8 septembre 1877. Hormis la reconnaissance d’une grande partie de la population de la Réunion, le libérateurs des esclaves est mort totalement oublié par ses contemporains. »
Source mi aime a ou

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Lire TOUT l’article passionnant sur le site mi aime a ou…

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« Le jour même, environ 62 000 esclaves sont libérés dans le calme. »

Dont mon ancêtre à qui on attribuera par la suite comme patronyme, le nom de son…métier !

Et mon père a épousé…La descendante d’un noble établi dans l’île qui avait sauvé sa tête en fuyant la Révolution

"Les esclaves oubliés de Tromelin"…

La tragédie des naufragés de l’île de TromelinL'île de Sable ou Tromlin

Le 31 juillet 1761, après une erreur de navigation, l’Utile, un navire de la Compagnie française des Indes orientales, fait naufrage sur les récifs de l’île de Tromelin (alors baptisée île de Sable), en revenant de Madagascar. Le trois-mâts était parti de l’île Maurice (alors appelée Île de France) avec 120 hommes d’équipage pour aller chercher clandestinement un nombre inconnu d’hommes et de femmes, sur la côte orientale de Madagascar, dans le but de les réduire en esclavage à Maurice. Lorsqu’ils s’échouent sur les récifs entourant l’île, de nombreux esclaves restent prisonniers de la cale où ils étaient cantonnés.

L’équipage ainsi qu’une soixantaine de Malgaches parviennent toutefois à rejoindre l’île. Sous le commandement de La Fargue, le capitaine du navire, puis de son second, Castellan, les naufragés réussissent à survivre en construisant deux campements (un pour l’équipage et un pour les esclaves), en creusant un puits, et en se nourrissant des dernières vivres, puis de tortues et d’oiseaux de mer. Le bois de l’épave est utilisé pour construire une embarcation, sur laquelle prennent place deux mois plus tard les membres de l’équipage, qui promettent aux Malgaches laissés sur l’île avec quelques vivres de revenir les chercher. Arrivés à Maurice, les marins signalent que des survivants sont restés sur l’île, mais, malgré leur insistance, le gouverneur refuse de porter secours aux Malgaches, car l’Utile avait enfreint l’interdiction d’importer des esclaves à Maurice. La nouvelle de cet abandon parvient finalement jusqu’à Paris, où des écrivains des Lumières, tels que Condorcet ou Bernardin de Saint-Pierre, s’émeuvent de cette situation. La Guerre de Sept ans et la faillite de la Compagnie conduisent toutefois quelques années plus tard à l’oubli des naufragés.

En 1773, un navire passant à proximité de l’île repère les survivants et les signale de nouveau aux autorités de l’île Maurice, qui envoient un bateau. Celui-ci n’arrive pas à s’approcher de l’île et le sauvetage échoue. Un an plus tard, une deuxième tentative de sauvetage reste infructueuse, le navire ne parvenant pas à accoster sur l’île. Ce n’est que le 29 novembre 1776, quinze ans après le naufrage de l’Utile, que le chevalier de Tromelin, commandant la corvette La Dauphine, récupère les 8 survivants : 7 femmes et un enfant de huit mois, tous vêtus de pagnes de plumes tressées. Les survivantes ont réussi à maintenir un feu allumé pendant quinze ans, grâce au bois provenant de l’épave, l’île étant dépourvue d’arbre. Lors de leur arrivée à Maurice, le Gouverneur affranchit les rescapés.

En octobre et novembre 2006, une expédition archéologique baptisée « « Esclaves oubliés », menée par Max Guérout, ancien officier de la marine française et vice-président du Groupe de recherche en archéologie navale (Gran) et placée sous le patronage de l’UNESCO a permis d’en savoir plus sur l’organisation et les conditions de vie des naufragés pendant ces quinze années.

Une deuxième expédition organisée en novembre 2008 n’a pas permis de retrouver de sépulture, mais des récipients en cuivre témoignant du mode de vie adopté par les esclaves. »
Source Sénat.com

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… » L’ équipe d’archéologues a fouillé terre et mer pour reconstituer le quotidien de ces esclaves pendant ces quinze années. Ils ont mis au jour les traces d’une société sur cette île d’un kilomètre carré dépourvue d’arbres et d’abris, dévoilant les premiers vestiges des habitats des esclaves, étrangement ressemblants à ceux construits à Madagascar. Pendant de longues années, les esclaves vont se nourrir d’oeufs, d’oiseaux, de tortues.

Les archéologues espèrent à terme connaitre les causes des décès et les rites funéraires de ces soixante oubliés. »
Source France info.

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« L’île Tromelin est située 450 kilomètres à l’est de Madagascar et à 535 kilomètres au nord de l’île de La Réunion. Elle est entourée de fonds marins de 4 000 mètres de profondeur. Il n’a pas encore été clairement défini si elle constitue le sommet émergé d’un volcan sous-marin ou s’il s’agit d’un atoll surélevé.

L’île Tromelin est composée d’un terrain plat et sablonneux, recouvert d’arbustes épars, battu par les vents et chahuté par les alizés. Son point le plus élevé ne dépasse pas sept mètres d’altitude. D’une forme ovoïde, sa côte de 3,7 kilomètres de longueur est sablonneuse. L’île est longue d’environ 1 700 mètres et large au maximum de 700 mètres. Elle est ceinturée par une barrière de récifs coralliens particulièrement dangereux à la navigation et rendant son accès très difficile. L’accostage se fait uniquement par temps calme et par un seul point, au nord-ouest où il existe une passe étroite. Très souvent, les lames déferlent sur les récifs, rendant tout abordage impossible. » ( Wikipédia)

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Dans le docu une intervenante explique que le navire L’Utile est une flûte de la marine Royale vendue à la Compagnie française des Indes Orientales pour effectuer le commerce dans les Mascareignes.

En fait, les esclaves auraient été abandonnés parce que ce bateau, en REALITE, faisait de la traite d’esclaves pour son compte, « au noir »!!! Pour ces salopards de Français, ces esclaves auraient été la preuve de leur « commerce » ignoble.

« En 1748 dans de L’esprit des Lois Montesquieu écrivit un texte satirique intitulé De l’esclavage des nègres; il y tournait en dérision les justifications idéologiques et matérielles de l’esclavage nègrier » (Wikipédia).
Pendant que l’Église continuait, elle, à…TERGIVERSER sur cette ignominie !!!

« 7 femmes et un enfant de huit mois, tous vêtus de pagnes de plumes tressées. Les survivantes ont réussi à maintenir un feu allumé pendant quinze ans, grâce au bois provenant de l’épave, l’île étant dépourvue d’arbre »…

Eh bé! Qu’est-il arrivé aux…Mecs, le sexe fort ???

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Le docu que j’ai vu sur TV5 Monde cet aprèm, m’a beaucoup émue. Deux de mes frangins aiguillonnés par une (magnifique) cousine venue passer des vacances à la Réunion, ont réussi(il y a une quinzaine d’années, à remonter notre filiation jusqu’à Juliette, notre première ancêtre malgache…Esclave!
En ces temps là, l’Église baptisait les « sauvages » d’office, et leur donnait un nom chrétien…Donc, je ne connaitrai JAMAIS son vrai nom !

Tingy descendante d'esclave malgache

" Zistwar pa facile gobé"…

plage

Pour lire le créole mauricien, ou les autres créoles, une suggestion: lisez à voix « haute » sans vous attarder sur…L’orthographe 🙂
A défaut de comprendre, vous entendrez la « musique » de la langue parlée à Maurice…

« Dépozisyon madam Latur », de Lindsey Collen
(Extrait)

– Mo ti lakaz Sité Penndo sa zour-la 11 Septam 2007. Mo bien rapel Votroner. Sis banané pas vit, Votroner. Pli boner mem zour, lor televizyon ti pé montré sé avyon-la rant dan sa dé batimen-la. Enn apré lot zot efondré. En evennman enkrwayab. Alor, mo ti pé pans lor la, kan mo ti pé triyé bred anba lavarang, pré kot pyé bred murung, koté lakuzinn. Enn gro paké bred ziromon pu enn tufé. Pa pu enn buyon, non. Pu enn tufé. Baton bien tann, fey larz, kuler ver fonsé. Mo rapel tusala tré byen, Votroner »…

Source « Histoires incroyables » collection Maurice.( Que je savoure en ce moment…)
Vingt-quatre auteurs mauriciens en vingt-sept histoires incroyables.

"Le Kama-Sutra ne peut rien pour toi"…

Paroles de forum:

[ « Libéré toi-même !

…Il faut coucher mais, si on le fait, on ne s’attire que le mépris des hommes. L’essor de la pornographie venant s’en mêler, il y a encore beaucoup à faire pour atteindre l’harmonie des relations entre les femmes et les hommes. Les plus coincés ne sont pas ceux qu’on croit.
En guise d’ouverture, quelques pistes de réflexion sur le saphisme. Selon l’auteure, il est vraiment dommage de limiter les manifestations de la sexualité au coït dans le couple hétérosexuel. Le simple contact physique est évité dans la vie quotidienne; l’attirance envers des partenaires non socialement autorisés, source de culpabilité et de méfiance entre les individus.
Bien sûr, tout cela est bien dommage. L’éducation continue de faire de beaux gâchis(et les religions aussi:Tingy). Le principal est de faire ses choix en fonction de ses désirs, non en fonction du discours bien pensant.
Un livre à mettre entre toutes les mains, pour sa manière franche de décrire la sexualité comme quelque chose de naturel, dépourvue d’éléments racoleurs, tout en remettant en cause de nombreuses idées reçues. Il m’a donnée l’impression d’être comprise.
C’est décidé, mon prochain amant sera adroit. Et généreux. Ou ne sera pas. »

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 » Orgasm For the Masses:

…Il devient impossible de prétendre que les femmes sont mystérieuses, compliquées, longues à la détente. Une femme laissée à elle-même sait fort bien se procurer un orgasme, et elle n’a pas besoin de longues heures pour ça.
L’analyse statistique dégage des types de techniques, de positions favorites. Il y a celles qui préfèrent être sur le dos, les jambes écartées, celles qui affectionnent leur oreiller, jambes serrées, sur le ventre… Autant de façon de se faire plaisir, qu’il semble naturel d’intégrer aux relations avec un partenaire. Malheureusement, la plupart des femmes interrogées font preuve d’un ressentiment envers l’égoïsme de celui-ci, qui applique des recettes infaillibles pour parvenir à son orgasme à lui, sans se préoccuper de celui de la femme.
Il y aurait comme un blocage culturel, intériorisé, qui empêche les femmes de s’exprimer au lit, de faire passer leurs besoins en premier. « Impolies », « agressives », « peu féminines », la sanction par le dédain s’avère efficace. Au bout de plusieurs années, certaines femmes en viennent à reconnaître que leur véritable vie sexuelle n’a lieu que dans la solitude, le reste relevant plus du chantage affectif que d’autre chose: « Avec lui, je suis une eunuque aimante ; il n’y a que quand je suis seule que je peux être un être sexuel à part entière », avoue l’une des interviewées. »

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« Le Kama-Sutra ne peut rien pour toi

…Dans le rayon du supermarché culturel où j’ai réussi à trouver la seconde édition du rapport Hite en poche, il y avait un mec, vautré par terre, qui feuilletait ostensiblement une édition illustrée du Kama-Sutra, en chantonnant et en se balançant sur lui-même. Lui, il n’avait pas l’air de se poser beaucoup de questions. Il avait probablement l’intention d’épater sa prochaine conquête, mais il n’avait pas choisi le bon bouquin pour ça. Si, pour lui, la seule façon de varier sa vie sexuelle était de pratiquer la pénétration dans tous les sens, sa partenaire méritait une petite pensée de commisération. J’aurais pu lui indiquer une référence bibliographique plus adaptée au bon épanouissement du couple, mais il aurait cru à une invitation à mettre immédiatement en pratique ses lectures, alors je l’ai simplement enjambé, une expression de neutralité absolue sur le visage, pour feuilleter le livre de mon choix dans mon coin. »

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 » A vos clitos, citoyennes !

… Pourtant, les médecins, psychanalystes, intellectuels ont toujours écrit qu’elles « devraient », « normalement », atteindre l’orgasme par le coït et que, si elles n’y parviennent pas, c’est qu’elles sont atteintes d’une déficience physiologique ou mentale. Idée lumineuse : et si ce n’était pas plutôt ces honorables spécialistes, tous des mecs, évidemment, qui devraient remettre en question leur vision de la sexualité féminine ?

S’il y a bien une chose qu’on apprend dès la première année en sociologie, c’est qu’un fait social est « normal » dès qu’il se produit dans un pourcentage significatif de la population (merci Durkheim et le Suicide). Les femmes sont donc normales, elles ne souffrent pas d’un rejet névrotique des hommes. Par contre, les hommes, eux, auraient bien besoin de leçons de compréhension et de dextérité manuelle pour satisfaire leurs partenaires. » ]……………..

Source Ciao! (Forum au sujet du « Nouveau rapport Hite)

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Eh bé ….

« Les femmes sont donc normales, elles ne souffrent pas d’un rejet névrotique des hommes. »

…Peut-être d’une overdose de sexe « à la MANIERE des…Mecs ?

" Women, we can" ? CULPABILISEES !!!

A Maurice aussi : [ La violence conjugale continue à tuer :

La violence conjugale a encore une fois tué. Les journaux rapportent que la pauvre femme était sourde et comme son appareil auditif était en panne, elle n’avait pas entendu la requête de son maître et seigneur. Il lui a donné une leçon définitive !

Les journaux rapportent aussi qu’il était sous l’influence de l’alcool mais autant qu’on sache il n’avait ni frappé, ni tué « so camarade boire ». C’est en traversant le seuil de sa maison qu’il s’acharne sur sa propre femme, celle qui doit lui obéir, le servir et être son esclave. Sa soi-disant ivrognerie lui a fait prendre un marteau et l’assommer sans merci tout en empêchant son fils de venir en aide à sa maman. Son ivrognerie ne l’a pas empêché de traîner sa femme dans la salle de bain et de lui mettre la tête sous le robinet.

( Un nouveau drame s’est produit dimanche le 17 octobre à Palma. Marie Brigitte Vincent Georges, une femme de 52 ans, a été sauvagement assassinée par son mari. Sous les yeux de son fils, âgé de 17 ans, il lui a donné plusieurs coups de marteau sur le crâne puis l’a traînée dans la salle de bain pour lui mettre la tête sous le robinet. Le fils qui a essayé de porter secours à sa mère a aussi été battu. Le mari a ensuite abandonné sa victime sur un sofa et a quitté la maison. Ce n’est que le lendemain matin que le fils réalisa que sa mère était grièvement blessée et il appela à l’aide. Il était trop tard, sa mère était déjà morte. )

Cessons avec des excuses et ayons le courage d’admettre que la violence conjugale mutile et tue.

A Maurice, on a tendance à arguer qu’on a une loi contre la violence conjugale, la Protection from Domestic Violence Act, promulguée en 1997. Certes, la loi est indéniablement un progrès mais elle est nettement insuffisante.
Les pouvoirs publics n’agissent pas, selon moi, de manière suffisamment efficace pour lutter contre ce fléau.

Dans les centres de la famille (Family Protection Units) que le ministère a ouverts dans chaque district de l’île, les officiers sont beaucoup plus concernés pour organiser des (sic) session de réconciliation que de réellement protéger, et soutenir la femme battue. Nous avons reçu beaucoup de témoignages de femmes qui disent avoir même été culpabilisées par ces officiers pour qui coûte que coûte, la famille doit préserver sa façade, même si ce n’est qu’en apparence.

Bien sûr que la famille est une institution importante et essentielle pour le couple et les enfants mais il y a famille et famille. La violence conjugale brise la famille et on ne peut chercher des raccourcis à ce problème. Il faut l’attaquer à la racine et tout mettre en œuvre pour son élimination au sein des familles. La protection de la femme, une personne humaine, doit primer sur celle de l’institution familiale, du système.

Mme Marie Brigitte Vincent Georges ne doit pas devenir une statistique dans une banque de données. Elle était une femme, une personne humaine et elle a été impitoyablement assassinée. Que sa mort au moins nous fasse réfléchir et nous aide à coordonner nos actions pour la protection des femmes et l’élimination de la violence au sein des familles.

La lutte contre la violence conjugale et la protection des victimes ne peut et ne doit se faire dans le style « fonctionnaires d’état ». Ce travail est une mission et requiert un engagement total, sans préjugés ou idées préconçues et sans des méthodes à la va-vite pour souvent gonfler les statistiques. Ce n’est pas non plus un travail qu’on peut faire sans la collaboration des organisations de la société civile, qui semblent avoir une plus grande appréciation de l’ampleur et la gravité du problème. Ensemble, on peut et on doit arrêter la violence conjugale.

« Women, we can », placardé sur les bill boards et les poubelles de notre pays, ne serait qu’un slogan creux, si on n’adopte pas un programme d’actions, à court et à long terme, afin d’éliminer la violence au sein des familles. Il faut « empower » une nouvelle culture axée sur des principes de non-violation de l’intégrité humaine et de respect des droits humains fondamentaux, dont le plus important est le droit à une vie sans violence, sans torture, sans menaces et sans la peur d’être assassinée dans sa propre maison. ]

Rada Gungaloo
courrier WEEK-END- dimanche 24 octobre 2010

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 » La femme mauricienne continue d »être victime de la violence conjugale et d’autres formes de violences gestuelles et psychologiques. Et on peut même dire que la situation se dégrade davantage. Et ce malgré les lois, la volonté affichée de la ministre de mieux combattre ce fléau. Malgré les actions louables des ONG. Malgré les campagnes de sensibilisation régulières. Comme si tout cela ne sert à rien, ou presque rien »…
Publié par AllAfrica News: Ile Maurice dans Actualités.
Source Journal Île Maurice

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 » Dans les centres de la famille (Family Protection Units) que le ministère a ouverts dans chaque district de l’île, les officiers sont beaucoup plus concernés pour organiser des (sic) session de réconciliation que de réellement protéger, et soutenir la femme battue. Nous avons reçu beaucoup de témoignages de femmes qui disent avoir même été culpabilisées par ces officiers pour qui coûte que coûte, la famille doit préserver sa façade, même si ce n’est qu’en apparence. »

Même si elles risquent de FINIR par être ASSASSINEES…

J’ai la RAGE !!!

« La protection de la femme, une personne humaine, doit primer sur celle de l’institution familiale, du système. »

La femme, une personne humaine ?

VISIBLEMENT pas pour tout le monde…

En FRANCE aussi !!!

PS- Ces officiers sont des…Mecs qui « comprennent » des mecs!

Joséphine de l’île Maurice…

 » Actrice porno et sorcière, elle voulait l’investiture UMP-

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler de Joséphine, la voyante-sorcière-chasseur-actrice porno et militante UMP originaire de l’Ile Maurice :

… »Cela n’a aucun lien, mais notre amie est également actrice porno… Et pas n’importe laquelle s’il vous plaît : Joséphine est : « la star poilue du X ».

… »Il y a deux ans, Joséphine s’est trouvée une nouvelle mission, peut être le mélange parfait de toutes ses précédentes activités : elle a voulu remporter l’investiture UMP pour les élections légistatives de 2007 en Ardèche !

… » Joséphine a attendu que l’élection soit votée pour ouvrir un site dans lequel elle raconte les conditions dans lesquelles elle a tenté de briguer cette candidature de député pour le parti présidentiel.

Tout commence lorsqu’elle apprend que dans le cadre de la loi sur la parité, l’UMP recherche des candidates pour les prochaines investitures… On est alors en 2006.

Sur son blog, Joséphine explique qu’elle dispose de sérieux atouts contre sa concurrente :

– « Je suis issue de l’immigration, étant arrivée sur le territoire national français avec un passeport mauricien et rien d’autre que ma valise […] dans laquelle j’avais apporté ma robe de mariée pour rejoindre mon fiancé que j’ai connu grâce à une annonce parue dans « Le Chasseur Français ».

– La France […] m’a offert la possibilité d’être aujourd’hui l’une de ses concitoyennes à part entière, d’y travailler, et d’avoir eu la chance d’y rencontrer le succès dans le cadre de ma carrière de chanteuse et de comédienne professionnelle ».

Bel exemple d’intégration à l’heure des Rachida Dati et autres Rama Yade…

Pourtant, pour des raisons qui m’échappent encore, c’est Rachel Cotta qui sera choisie par l’UMP… Le parti de Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs jamais daigné recevoir Joséphine  »

mathieuge (sur twitter)
Source le Post: où lire tout l’article assez époustouflant 😉

Lien http://www.lepost.fr/article/2009/09/24/…
À la découverte de « Joséphine de l’Ile Maurice », un personnage politique local de l’Ardèche.

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Ce qui m’a le plus époustouflée ?

La photo avec le minou incroyablement poilu…

Mais je trouve tout aussi… »Incroyable », LE « timbre post » incontournable de nos jours !

La poésie à Maurice…

Les yeux de Lisa

Je ne suis qu’un enfant piégé par ton regard
Je le sais et pourtant ma vie est un hasard
Miraculé par ton rire délicieux

Je ne suis qu’un torrent asséché par tes larmes
Mon cœur est ouragan que tes deux yeux désarment
D’un sourire volcan visible à mille lieues

Je ne suis qu’un silence atteint par ta lumière
L’histoire recommence au toucher incendiaire
Des mots que tu inventes à me désarçonner

Je ne suis qu’une absence éblouie de chimères
Tes contes d’innocence irisent mes déserts
Je le dis mon enfant : Je suis ton prisonnier…

Michel Ducasse

(Extraits de la 3e partie de “soirs d’enfance”).
Soirs d’enfance, Michel Ducasse • Éditions Vilaz Métiss -2004
Source Potomitan

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Michel Ducasse Poète mauricien

Michel Ducasse est né le 13 février 1962 à l’île Maurice. Il a passé toute son enfance dans le village de Goodlands, au nord-est de l’île. Il a commencé à écrire ses premiers poèmes à l’âge de 15 ans. Des études de lettres et de linguistique à Nancy (France) ont parachevé son amour des mots.

Depuis son premier livre publié en 2001 (« Alphabet »), trois autres recueils de poésie ont suivi, toujours aux éditions vilaz métiss: « mélangés » (2002), « soirs d’enfance » (2004) et « calindromes » (2008).

Si c’est un…Mec qui le dit !

Les colères de Tingy (Webcam ce jour)
Article : « Vas-y Vazaha »-
« Les colères du général Hubert ».

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Commentaire de cet article rédigé par : Julien

 » Dans mon commentaire précédent, j’ai parlé de rapport entre homme(s) et femme(s), entre blanc(s) et autochtone(s), il s’agit, bien évidement, de rapport de force !
Ceux sont ces rapports de force qui vont déterminer les relations sociales au sein (ou entre) d’une famille, d’une société ou d’une communauté et chaque individu ou groupe d’individu vont s’efforcer de s’acquérir du pouvoir en essayant de “dominer” l’autre ou les autres.
Et cette domination ils vont chercher à se l’acquérir soit par la force, soit par la “manipulation”.
—
Manipuler c’est amener insidieusement quelqu’un à tel ou tel comportement, le diriger à sa guise, le manœuvrer …
—
Pour pouvoir “manipuler” quelqu’un la technique est toujours la même, “rabaisser” psychologiquement cette personne, le faire croire qu’il est fautif d’un acte grave ou d’une attitude qu’en réalité il n’a jamais commis, et que de ce fait il risque le pire des perditions (enfer, déchéance totale, …) … sauf, … sauf, … sauf si le soi-disant fautif donne toute sa confiance, son obéissance (accompagné souvent d’une adoration) et sa fidélité à son gourou (le manipulateur) qui est le seul a pouvoir le sauver !!!
Cette manipulation nous la voyons sans aucune ambiguïté dans la Foi catholique en particulier, et chrétienne en générale, mais aussi dans toutes les autres confessions, sectes ou pas sectes, ainsi que dans toute association ou groupe d’individu quelque soit sa vocation.
L’homme (le mâle) est un manipulateur vis-à-vis de la femme (la femelle) pour pouvoir obtenir toute les faveurs de la femme sans que cette dernière puisse si opposer (sexe faible, inférieur physiquement et intellectuellement aux hommes, n’a été créée que pour “écarter ses cuisses” afin de faire plaisirs aux hommes, etc., …)
La société dans la quelle nous vivant (en France, à Madagascar actuellement ou ailleurs) a été conçu PAR les hommes (les mâles), AVEC des hommes (les mâles), POUR les hommes (les mâles) avec tout ce que cela a pour conséquence néfaste pour les femmes.
Pour assurer la survie de la race, la nature à programmer l’homme (le mâle) à n’avoir qu’une seule et unique finalité, “baiser”, “baiser” et encore “baiser” la femelle.
La nature, par contre, n’a pas programmé la femelle pour “baiser” mais pour enfanter, pour procréer et accompagner le nouveau né durant ses premières années.
Dans une telle situation, la femme en difficulté n’aura pas beaucoup de choix pour s’en sortir “honorablement” et la prostitution sous toute ses formes (comme les mariages “appropriés”) sera souvent la seule issue, y compris dans les pays les plus riches ou/et ayant les plus hauts niveaux de vie. »
Rédigé par Julien le le 22 mars 2010.
Source Le Monde.fr – « Vas-y Vazaha »-« Les colères du général Hubert » -19 mars 2010

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« La société dans la quelle nous vivons (en France, à Madagascar actuellement ou ailleurs) a été conçu PAR les hommes (les mâles), AVEC des hommes (les mâles), POUR les hommes (les mâles) avec tout ce que cela a pour conséquence néfaste pour les femmes. »

C’est un MEC qui le dit ici…

C’est aussi ce que JE n’arrête pas de répéter…En boucle, je sais, 😉

Mais quel est ce mot à la mode en ce moment ?
Ah, oui : « stigmatisation »!
Je stigmatise les ACTES indignes de… MACHOS (phallocrates, sexistes, misogynes …) dans mes articles.

Donc je serais anti mec, lesbienne, frustrée et mal baisée?

Par contre, un mec PUBLIANT des articles sexistes machistes et misogynes, qui ne font que banaliser le mauvais sort des femmes dans le monde, rencontre l’approbration de mecs, ce qui est « normal »(!), mais aussi le plébiscite de…Nanas! Ce qui est « normal » aussi: elles ne vont pas s’aliéner la sympathie des « Maîtres du Monde »! Ou pire, passer pour une FEMINISTE: horreur et damnation!(Sur des blogs, ces post font même dans l’humour et ça marche: poilade et sympathie générale- on a le monde que l’on mérite)…

Ces nanas ont tété la NORME sociale depuis leur premier biberon.

LEUR vie ENTIERE DEPEND d’un mâle: une soi-disant « sécurité »(!) matérielle pour beaucoup, psychologique pour d’autres, et SURTOUT… AFFECTIVE pour la majorité d’entre elles…

Pourtant, c’est tellement…Jouissif, de vivre SA vie…A SOI: de dépendre de… SOI. « L’autre » étant un « plus »!

Un mec dans la vie des nanas? OUI !!! Mais pour des « PLUS », pas pour des « MOINS »; pas pour « une vie aux libertés conditionnelles et surveillées » !

Je souhaite aux nanas « SOUMISES », y compris les machas de…Blog.fr ;), d’avoir d’aussi chouettes rapports d’EGALITE et de RESPECT mutuels que j’entretiens avec mes potes et les mecs  » biens » en général, ainsi qu’avec la communauté lesbienne …
Et d’être aussi volcaniquement « honorée »( Hahaha!!!) en dépit d’un âge canonique

Je suis (vraiment) HEUREUSE de dénoncer* le MAUVAIS sort fait aux femmes PARTOUT dans le monde…
Mais ça se VOIT, non ?

PS- *dénoncer : je parle, sans insultes ni grossièretés, UNIQUEMENT de ce que je SAIS, de ce que j’ai VECU, dans ma chair et dans mon âme, de ce que VIVENT chaque seconde, des MILLIONS de femmes à travers le monde
Sans aucune invention, non plus: toutes ces violences en paroles et en actes, INDIGNES du genre HUMAIN…Dépasseraient en intensité, la plus géante des fictions!

« Tout ce qui ne nous DETRUIT pas nous rend plus FORT(E) » !
…Mais, ça s’ENTEND, depuis 3 ans(!),non?

" Loulou are piti mouton"…

Une fable de Jean de la Fontaine en…Créole mauricien ! Savoureux 😉

« Un pé avant soleil tombé, ène zène pitit mouton ti apé boire ène bon dileau bien frais tout sel dans bord la rivière.
Faudrait li gagne ène grand la soif pour li faire ça !
Sire li ti doite tende brébis appelle li : bé ! bé ! bé !
La cause ça même, ça bon pitit là ti après boire plis vite qui li capave.
L’heir li ti pres pour fini, li tende ène gros la voix ène dimoune en colère.
Li lève la tête.
Qui li trouvé ?
Ene espèce qualité gros licien qui apé guette li avec mauvais vilains liziés.
So la guèle grand ouvert garnie avec gros gros lédents pointes comant lédents réquin, are ène longue lalangue rouze couleir difé, sourti déhors comant lalangue licien qui gagne soif.
Pôve pitit mouton !
Na pas licien ça ! mais ène louloup ! Encore ène louloup vente plate, qui sans manzé dipis hier bomatin.
Ena d’chance pour qui zamais to mamman pour trouve toi encore, mo noir !
Louloup dire li en colère :
« Ça qui appelle to ène pitit fronté pour vine Sali dileau mo après boire. To pour gagne to pinition, pitit vacabond ! »
Pitit mouton là fine saisi. Mais ça ti ène pitit zanimau boucoup l’esprit, qui ti énan lécoeir aussi. Li guette louloup avec so bon pitit figuire, li réponde li avec so pitit la voix douce, un pé tremblé, pas vrai ?
« Grand misié, esquise moi dire ou ça : Mo na pas capave sali vous dileau. Vou are moi apé boire ène bon distance. Moi, en bas ; vous, là haut. Dileau descende, zamais li rémonté !
Mais guette ça vilain pitit fanor, qui oulé faire so l’instinct are moi !
(Louloup fine plis en colère).
Alors, ène grand dimoun na pas conné ça qui li causé ? quand mo dire : to salis mo dileau, to salis li, pitit félone ! Alors éna encore ène l’autre charge lors toit : Mo conné qui to fine cause ène mauvaise causé pour moi, l’année passée.
─ Mo dimande ou pardon, mo maîte. Cène qui fine dire ou ça, li fine cause menti. L’autre banané, mo pas ti encore né. Mo encore boire dilait mo manman !
─ Si na pas toi, alorse to frère.
─ Mo pas énan frère. Mo même sel pitit manman éna.
─ Alors to papa, to manman ou bien gense dans to famille. Mo bien conné qui gardiens moutons, liciens are to camrades, zot tout passe létemps acuise moi ène banne méçancetés. Mo bisoin tire mo révenze. Tant pis pour toi : toi paye pour zot. Si to pas conne la loi, acouté : Innoncent paye pour lé coupable. »
Li na pas laisse mouton réponde. Li saute lors li, tranglé li, souque li par so la peau licou, manière chatte faire avec so pitit.
Li charié li dans so la case dans ène grand bois. Ça zour à soir là, louloup là ti bien plein so vente.

Dimoun qui plis fort, faire ça qui oulé, li bisoin gagne raison. »
La Fontaine, livre I, fable 10.

Source Robert Furlong critique littéraire. Robert Furlong vous propose une promenade guidée dans la littérature de l’océan Indien.

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« Dimoun qui plis fort, faire ça qui oulé, li bisoin gagne raison ».

Le plus fort fait ce qu’il veut, il a besoin d’avoir raison.

Heuu… C’est un peu comme dans les couples

…Le plus « fort » VEUT toujours avoir raison ?