L’ homosexualité? "Un handicap"…

lesbiennes

A « pénaliser »…Avant de « les expédier en enfer » !

A Maurice: » Un couple homosexuel crie à l’injustice – L’accès dans une boîte de nuit lui a été refusé.
By Lovina SophiePublished 01/22/2011

Ce couple qui projetait de passer une bonne soirée, le 1er janvier, au Buddha Club, à Grand-Baie, a vite désenchanté. Christopher (prénom fictif) et Michel (prénom fictif) ont subi les pires humiliations de leur vie. Le responsable à l’entrée de la boîte leur a carrément refusé l’accès à l’intérieur parce qu’ils sont gays.

«Vous ne pouvez pas entrer ! Un couple c’est un homme et une femme. Pas deux mecs… », aurait lancé le responsable à Christopher et Michel. Cela a été une désagréable surprise et des instants humiliants pour ce couple gay qui voulait simplement s’amuser comme tout le monde.

C’est vers 23h que Christopher et Michel, accompagnés de deux couples hétéros, se rendent au Buddha Club, à Grand-Baie. Mais leur soirée allait vite tourner en cauchemar pour ce couple gay, tous deux âgés d’une vingtaine d’années. « Seuls les deux couples hétéros peuvent entrer. Un couple de mecs, ça passe pas », leur dit-on.

Les deux hommes ont vainement tenté de protester. Mais, de l’autre côté, on ne voulait rien entendre. « Faites ce que bon vous semble. Vous n’allez pas entrer », a répliqué le responsable.

Selon les deux jeunes hommes, tous ceux qui ont assisté à cette scène ont été outrés. Les trois couples ont déserté les lieux, et les autres personnes présentes au moment de l’incident leur ont emboîté le pas. Christopher et Michel estiment que leurs droits ont été lésés et envisagent de porter l’affaire devant la Commission des droits de l’homme.

L’ex-Attorney General, Rama Valay­den, sollicité pour commenter cet inci­dent a déclaré que l’Equal Opportuni­ties Bill’ a fait des provisions pour éliminer toute discrimination sur l’orien­tation sexuelle, tout comme dans la ‘Employment Relations Act’. Malheu­reuse­ment, aucune mention n’a été faite concernant l’entrée dans les places publiques, comme les restaurants ou les boîtes de nuit ». Rama Valayden soutient qu’avec la promulgation de l’‘Equal Opportunities Bill’, on pourra mettre fin à toutes sortes de discrimination.

Quant à Nathalie Ahnee, présidente du collectif Arc-en,Ciel, alertée sur ce triste incident, se dit choquée d’une telle attitude : « C’est un cas flagrant de discrimination. On n’a pas le droit de refuser l’entrée dans une place publique à un couple, sous prétexte qu’il a une tendance sexuelle différente des autres », dit-elle.

Elle affirme suivre cette affaire de près. Le collectif Arc-en-Ciel a adressé un courrier à la direction de la boîte de nuit pour demander des explications. « Si aucune réponse n’est obtenue, collectif Arc-en-Ciel compte faire campagne pour décourager la communauté gay à se rendre dans cette boîte de nuit », poursuit-elle.

Nathalie Ahnee affirme qu’elle a déjà eu une plainte similaire dans le passé. Elle suggère que les lieux de divertissement et restaurants affichent si l’endroit est gayfriendly ou pas pour éviter tous les désagréments.
Quant au propriétaire du Buddha Club, Ajay Beegoo, il reconnaît qu’il a reçu une plainte sur cet incident par téléphone et qu’il attend un courrier officiel pour ouvrir une enquête. Toutefois, il trouve cela bizarre qu’un tel incident ait pu se produire dans sa boîte de nuit. Il affirme que des soirées gays sont souvent organisées dans son club, soutenant même que bon nombre de ses fidèles clients sont gays. »

****************************************************************************************
Ci-dessous quelques com. Edifiants !

TERRIBLE :said this on 24 Jan 2011
BIZIN PAS ACCEPTER ZOTTE CATEGORIQUEMENT.EXCLURE DE LA SOCIETER.ZOT MALSAINE; UN DROIT KI NOUS AUSSI NOUS ENA.POUR PAS ACCEPTER ZOTTE+=LES HOMOS;DIEU A DEJA BANI SA PRATIQUE LA. ./ALLER ALLE SOIGNE ZOT ENA TOUS KALITER METHODE ET SOIN FINE EVOLUER POUR KI ZOT SORTIE DE SA HANDICAP LA.MAIS NON ZOT VISE SA.BIZIN PENALISE ZOT

hismet :said this on 22 Jan 2011
li normal pa capav acepter zot…alle fanne zot c… lot place…nou pa bizin subir zot cinema…zot meme pe amene sida partou…arc en ciel p fer nen tas geste..lot coup zot vine rose hill nou pou fer ene contre manifestation… qui gay friendly.. alez vous faire voir en enfer…

TekTek: said this on 22 Jan 2011
Quand eski moriciens pou grandi?
Homophobie trop commun dans moriss. Bisin respecter ban gays ek montrer ki tout dimounes egale.

Bref, comme sur des forums français, quoi !

Je m’interroge toujours, sur la haine que l’homosexualité provoque chez certains: peut-être parce qu’elle résonne en eux comme une « chose honteusement enfouie »?

Ma cellulite ? Je-la-garde !

François Boucher 015(L’Odalisque de François Boucher).

Encore un article sur ce prétendu « fléau » ! [Il date de l’été dernier. Je lis à contre-saison des magazines offerts dans les avions 😉 ]

Assez ! מספיק! Достаточно!كفى! bastante ! 够了! Genug! Abbastanza! 十分!…

On reparlera de la cellulite quand les énormes bedaines fièrement assumées par des mecs auront disparu de l’horizon des nanas ! PERSONNE ne peut croire qu’elles sont bandantes pour leurs compagnes : comme dab, « ils » imposent, « elles » font avec…Comme pour le « reste »!

Un vieil Italien dégarni voyageant sur le ferry Praslin-Mahé, arborait son INCROYABLE bide distendu mis en valeur par sa chemise à fleurs, déboutonnée. Il l’affichait sans complexe en compagnie d’une jeune et magnifique Seychelloise qui lui avait fait un beau petit métisse.

Des nanas en sont encore à se torturer les méninges en s’imaginant que les mecs vont fuir leur cellulite: FAUX !

Leur perception est « essentiellement » visuelle: arrangez-vous pour être « bandante », AVEC votre cellulite, et le petit oiseau « réagira » au quart de seconde! Son proprio itou! N’y at-il pas un dicton qui affirme que les mâles sortent avec les minces mais « rentrent » avec les rondes ?

Je me souviens de ce jeune instit martiniquais qui salivait sur une instit plus très jeune, à l’allure un peu vulgaire et cellulitique, avec laquelle disait-il, il pourrait réaliser ses meilleurs (pires ?) fantasmes!

Et j’ai TOUJOURS vu les mecs de certaines de mes jeunes et vieilles copines, les tromper volontiers avec ce qu’ils qualifient, en général de « boudin »…Hors micro!

Courage, les rédactrices ! Harcelez-nous d’articles culpabilisants, de pub « humiliantes », de gros plans hideux, d’instruments de torture divers et raffinés, de régimes inhumains, de crèmes Machin …STIGMATISANT les bides hypertrophiés MASCULINS !!!

En attendant, ma cellulite, je-la-garde !

Les peintres de la Renaissance et autres, qui l’intègrent à leur tableau, avaient tout « compris », eux!

Assez ! מספיק! Достаточно!كفى! bastante ! 够了! Genug! Abbastanza! 十分!…

Trou D'o7
(Ronde? Yes Sir! Et pas besoin de me pincer la cuisse afin de prouver la présence de l’honnie: elle y est bien, hahaha ! Et pas de collant ou de bas pour l’occulter; visible toute l’année: short et bikini, obligent !)

Inégalités femme/homme…Partout!

United Nations (New York)-21 Janvier 2011

« Afrique: FAO – Les femmes rurales sont confrontées à une inégalité croissante-

Bien que l’inégalité entre les sexes varie considérablement d’une région à l’autre et d’un secteur à l’autre, il apparaît que, globalement, les femmes profitent moins de l’emploi rural que les hommes, qu’il s’agisse d’un emploi indépendant ou salarié, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié vendredi.
De plus, les récentes crises alimentaire et financière ont ralenti les avancées réalisées sur la voie du renforcement de l’égalité entre les sexes et de l’obtention d’un travail décent pour les femmes dans les secteurs agricole et rural au cours des dernières années, selon ce rapport intitulé « Gender dimensions of agricultural and rural employment : differentiated pathways out of poverty » (Les dimensions sexospécifiques de l’emploi agricole et rural: différencier les démarches de lutte contre la pauvreté) et publié conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et l’Organisation internationale du travail (OIT).
Du fait des pertes d’emploi et de la réduction des dépenses publiques consacrées aux infrastructures et services sociaux, les femmes voient leurs charges domestiques et la non rémunération de leur travail s’intensifier, et leur contribution financière à la sécurité alimentaire du foyer est susceptible de décroître, lit-on dans ce rapport. Une situation particulièrement dramatique quand les femmes sont chef de famille.
Les facteurs qui désavantagent les femmes au plan économique sont notamment : l’emploi (métier et tâches), la segmentation (surreprésentation dans les emplois de qualité médiocre), l’inégalité de revenus entre les sexes et un nombre inférieur d’heures rémunérées pour une charge de travail globalement plus lourde.
Le rapport note que dans les pays développés ou en développement, l’écart salarial entre hommes et femmes ne s’explique pas dans 90% des cas : en d’autres termes, cet écart est attribué à la discrimination entre les sexes.
Cette discrimination à l’encontre des femmes limite à la fois leur productivité économique et leur développement personnel. Les femmes ont besoin d’avoir accès à l’éducation, à la formation, au crédit, aux marchés, à l’assistance technique et à une protection de l’emploi. Elles ont besoin d’un accès identique et garanti à la terre et aux autres biens. Et elles ont besoin d’un « capital social », y compris la possibilité d’être sur un pied d’égalité avec les hommes au sein des organisations paysannes.
Dotées de ces avantages (accessibles depuis longtemps aux hommes), les femmes peuvent accroître leur contribution au développement national et à la réduction de la pauvreté, estime le rapport.
Sur 1,4 milliard de personnes confrontées à l’extrême pauvreté dans les pays en développement, 70% vivent en zone rurale; c’est pourquoi il est crucial d’augmenter la participation économique des femmes rurales si l’on veut atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, ajoute-t-il. »

****************************************************************************************

 » Elles ont besoin d’un accès identique et garanti à la terre et aux autres biens. Et elles ont besoin d’un « capital social », y compris la possibilité d’être sur un pied d’égalité avec les hommes au sein des organisations paysannes.
Dotées de ces avantages (accessibles depuis longtemps aux hommes), les femmes peuvent accroître leur contribution au développement national et à la réduction de la pauvreté, estime le rapport. »

Et SURTOUT ne plus être DEPENDANTES…Des mecs !!!

… »ces avantages (accessibles depuis longtemps aux hommes) »

La raison du plus fort est TOUJOURS la meilleure !!!

Pinar Selek, sociologue et féministe turque…

 » encorefeministes@free.fr à tingy :

Soutenons une féministe turque !

Ce courriel est envoyé aux membres du réseau mixte et international « Encore féministes ! », qui compte à ce jour 4 387 membres (personnes et associations) dans 55 pays.
Il y a sûrement dans votre entourage des féministes prêt-es à se déclarer comme tel-les, pour peu qu’on le leur demande. Prière de leur proposer de signer le manifeste sur le site http://encorefeministes.free.fr/ ! L’union fait la force !

J’attire votre attention sur le cas de Pinar Selek, sociologue et féministe turque, soutenue par la Fédération internationale des droits de l’homme.

Accusée faussement d’être à l’origine d’un attentat terroriste, elle a été acquittée deux fois, mais elle risque la prison à vie dans le cadre d’un nouveau procès qui commence le 9 février 2011.

Voyez le site
http://www.turquieeuropeenne.eu/article4570.html
et aussi le site en français http://www.pinarselek.fr/
avec cette déclaration internationale de solidarité :
http://www.pinarselek.com/public/destek.aspx?id=47

Je vous invite à signer la pétition de soutien organisée par le PEN Club allemand http://www.ps-signup.de/

Adelphiquement*,
Florence Montreynaud

****************************************************************************************

 » Il y a sûrement dans votre entourage des féministes prêt-es à se déclarer comme tel-les, pour peu qu’on le leur demande. »

Heeuuu…Je ne crois pas, non!

Mais ce n’est pas une raison pour ne pas faire circuler ce message de soutien: elle en bien besoin!

Et au moins 135 pays peuvent, peut-être,…tomber dessus !

Des mâles manchots ?

«  Ile Maurice :Tourisme sexuel : La troublante vérité
Article de Zahool Deejay.

Le tourisme sexuel à Maurice. A priori, on aurait tendance à le nier. Mais quand un rapport, de l’United States Department of States (voir ci-dessus) cite Maurice comme un lieu de trafic et d’exploitation de personnes, dont des enfants, cela fait tiquer. Nous avons mené notre enquête en nous faisant passer pour des amis d’un étranger voulant s’encanailler. Nous choisissons comme point de départ l’aéroport, où certains chauffeurs de taxi agissent comme intermédiaires entre les touristes et l’univers de la prostitution.

Les taximen, attirés par l’afflux de touristes en cette fin de matinée, ne semblent pas prêter attention aux autres clients qui attendent un peu plus loin. Nous décidons donc de les approcher quelques instants plus tard pour une « course » vers Blue-Bay. Un dénommé Sanjay se dévoue.

Âgé d’une cinquantaine d’années, l’individu inspire confiance. En route, nous lui présentons notre « ami étranger » et nous lui expliquons que nous voulons lui organiser une petite « fête » et que nous sommes à la recherche de filles pour « égayer » la soirée.

« Je peux vous trouver des filles de 16 à 17 ans »

Après une brève hésitation, Sanjay nous confie qu’il peut nous mettre en contact avec « bann ti 35 ». Il demande toutefois quelques jours pour réunir les filles car, précise-t-il, ces dernières seraient des employées d’hôtels et de restaurants du littoral sud, et cherchent simplement à arrondir leurs fins de mois. « Ban dimounn serie sa, pa pou ena problem ar zot », assure-t-il. Pris de court par ces propos, qui confirment par ailleurs l’exactitude du rapport américain, nous lui disons que nous le rappellerons, la date de la fête n’étant pas encore fixée.

Une fois à la plage de Blue Bay nous nous renseignons aussitôt sur les pensionnats qui jalonnent le morcellement. Mais cette piste ne nous mènera nulle part, car il nous manque un élément capital : les intermédiaires que sont les chauffeurs de taxi. C’est ainsi que nous nous tournons une fois de plus vers certains d’entre eux, basés non loin de là. La deuxième tentative s’avère être la bonne. Le chauffeur nous parle d’une habituée de la région et propose de nous la présenter.

S’engouffrant dans le morcellement, le taximan nous indique la personne en question qui se dirige vers un pensionnat, situé à une cinquantaine de mètres. Du haut de ses 40 ans, Banu, nous explique qu’elle compte regagner son domicile et nous propose de rencontrer une de ses amies à Rivière-des-Créoles. Nous décidons de suivre cette piste et nous nous retrouvons, quelques heures plus tard, en présence de deux autres quarantenaires. Elles expliquent qu’elles sont disponibles, quel que soit le jour de la « fête ». C’est ainsi que devant notre réticence manifeste, le nom d’un certain James est mentionné. Après moult hésitations, Banu accepte de nous donner les coordonnées de James.

Ce dernier se trouve aussi être un chauffeur de taxi ! Opérant dans la région de Mahébourg, le dénommé James saurait, nous dit-on, où trouver des filles plus jeunes. Sur la « recommandation » de Banu, un rendez-vous est pris pour lendemain aux alentours du marché de Mahébourg. « Je peux vous trouver des filles de 16 à 17 ans. Mais il faudra partir les chercher une par une parce qu’elles ne traînent pas sur le trottoir », nous explique notre interlocuteur lors d’une conversation téléphonique la veille de la rencontre. James est un habitué du business ; il ne pose pas de questions, mais pèse constamment notre crédibilité. « Je vous ai aperçus dans la région hier. Vous étiez sans doute à la recherche de filles », dit-t-il tout en nous dévisageant. Nous acquiesçons. Il propose alors de nous emmener faire un tour des villages périphériques pour nous présenter quelques filles.

Jouant à fond notre rôle, nous en profitons pour lui poser des questions sur celles qu’il compte nous présenter. Tout comme Sanjay, il nous explique que ces filles se font de l’argent de poche ainsi. Devant la requête de notre ami qui affirme préférer des « jeunes filles », James nous propose une fourchette de 17 à 22 ans.

Notre appréhension monte d’un cran quand le taximan se faufile dans la ruelle sans issue apparente d’une cité. S’arrêtant à la hauteur d’une bicoque, il klaxonne en appelant le nom d’une fille. Aucune réponse. Une voisine lui dira finalement que celle-ci est allée travailler à Port-Louis. James s’arrête quelques ruelles plus loin et klaxonne à nouveau. Les membres de la famille de la fille jettent un regard méfiant avant de disparaître derrière leurs fenêtres.

Nous en profitons pour lui demander si ce n’est pas dangereux de se présenter ainsi devant les membres de la famille. Sa réponse est catégorique : les familles n’approuvent pas les visites de n’importe qui, sous-entendant qu’on le connaît. « Mo abitie vinn rod ban ti 35 la », glisse-t-il. Quelques secondes après, on s’entend dire que la fille n’est pas chez elle. James s’excuse et affirme qu’aucune de ces demoiselles n’a de portable, ce qui ne facilite pas les choses quand on veut les rencontrer.

Direction la cité dite « sans loi ». Anju, une fille d’apparence fébrile, répond aux appels de James et s’approche de la voiture. James la met au parfum de notre course, et la fille acquiesce en précisant que cela ne la dérange pas de « travailler » la nuit, mais pas jusqu’à trop tard.

Des collégiennes qui se prostituent

Notre intermédiaire en profite pour lui demander si d’autres personnes seraient intéressées. Elle énumère une liste de cinq noms, dont une opère dans un pensionnat de Blue Bay où nous étions la veille. James nous explique alors qu’Anju est âgée de 22 ans, et qu’il va nous présenter une fille de 19 ans. Cette dernière, Vania, accepte immédiatement, mais précise qu’elle ne pourra pas se libérer si la fête est organisée la nuit. James lui demande alors si sa sœur cadette serait de la partie. Vania répond par la négative, mais assure qu’elle pourra trouver d’autres personnes. C’est sur ces entrefaites que s’achèvera notre course, et James nous reconduit à Mahébourg.

En route, nous lui posons des questions sur des filles encore plus jeunes, des étudiantes. James nous répond que cela n’est pas impossible. De plus il précise « qu’il n’y aura pas de problème si tout se fait dans les règles établies auparavant ». Poussant les questions jusqu’au bout, nous apprenons que certaines collégiennes du coin se prostituent, mais elles opèrent dans des agglomérations éloignées – Rose-Hill, Beau-Bassin et Curepipe – où elles ne risquent pas d’être reconnues. « Ces filles sont encore à l’école et acceptent de participer à ce genre de soirée pour se faire un peu d’argent », explique notre intermédiaire.

Notre guide en profite pour nous proposer des « danseurs de séga » d’un genre particulier, mais nous déclinons son offre. Abasourdis par la tournure et l’ampleur des événements de ces deux jours, nous réglons la note et mettons fin à notre démarche. En l’espace de deux jours, nous avons pu nous rendre compte qu’un grand nombre des prostitués dans la région Sud de l’île sont en fait des étudiantes ou des jeunes filles en rupture scolaire.

Au-delà de l’hypocrisie entourant la question du tourisme sexuel, et même de la prostitution infantile, les informations contenues dans le rapport de l’US Department of States se sont avérées être plus que tangibles. L’on ne peut s’empêcher de se poser des questions sur l’étendue des implications de ce rapport, sachant que les touristes à la recherche de cet « exotisme » consultent souvent ce genre de documents pour se renseigner.

Ce que dit le rapport de l’« United States Department of States »

« Mauritius is a source country for children internally trafficked for the purpose of sexual exploitation. The scope of the trafficking problem is limited to children engaged in prostitution, through numbers of this child trafficking victims are estimated to be in the hundreds. Increases in prostitution are likely the result of school girls engaging in prostitution, possibly with the support of their peers. Other children may be introduced into prostitution through older female family members. Taxi drivers are reported to provide transportation and introductions to both the girls and the clients.
The Government of Mauritius does not fully comply with the minimum standards for the elimination of trafficking ; however, it is making significant efforts to do so. To enhance its anti-trafficking efforts, the government should advance comprehensive anti-trafficking legislation, provide additional police training in detecting and responding to instances of trafficking in persons, and expand public awareness-raising efforts on the dangers of children engaging in prostitution. » -Source : US Department of States et Lexpress
Source de l’article Radio Moris .

*********************************************************************

Tant qu’existeront des mâles manchots ?

Aminata Zaaria: "La nuit est tombée sur Dakar"…

Violences sexuelles
Tourisme sexuel : Madagascar, l’île des femmes colonisées.
Article de nina.fasciaux- rédactrice-écrivain free lance – 30/11/2010 ( A lire: lien ci-dessous).

—————————————————————————————-

Com de Léon
23H26 | 01/12/2010

« On dit que le lendemain elles sont souriantes. »

On a rarement le point de vue de la prostituée dans ces affaires-là.
En voici un, extrait d’un roman d’Aminata Zaaria, La nuit est tombée sur Dakar; pour ce que j’en sais, c’est du vécu.

La scène se passe au large de Dakar, sur l’île de Gorée, entre un vieux toubab plein aux as (handicapé de la main droite, il n’a plus que le pouce de valide, les autres doigts sont atrophiés) et la narratrice, une jeune femme du cru, décidée à sortir de la misère coûte que coûte.

« (…)Moi qui ai un faible pour les salles de bains, je suis subjuguée par celle de Bernardin. Tout est bleu avec des poignées argentées. Chez nous, au village, il n’y a pas de baignoire, ni de douche, rien qu’un seau d’eau et un morceau de brique sur lequel on se met debout pour nettoyer la carcasse.

_Tu peux prendre une douche si tu veux, ma chérie, me propose-t-il, tu dois être fatiguée.

Et sans qu’il est besoin de me le redire, je m’enferme pour prendre le premier bain de ma vie.

C’est mieux que dans tous mes rêves. Je ferme les yeux d’enchantement, grisée par autant de luxe… Et ça a duré plus d’une heure…

Une fois sortie de la baignoire, je me plantée devant la glace pour essayer les produits cosmétiques que le Crapaud semble affectionner. J’ai ouvert tous les flacons, les tubes, les boîtes…. Je me suis même mis de la mousse à raser sur le front juste pour voir, et ensuite j’ai noué mes cheveux avec une large serviette blanche, exactement comme font les stars dans les magazines féminins. Et si Bernardin n’avait pas frappé à la porte, je serais resté dans la salle de bain toute la nuit.

En revenant dans la chambre, je l’ai trouvé tout nu, affalé sur le lit.

Et là, j’ai vu l’horreur en face. Un spectacle indescriptible, . Du jamais vu. Nu, il est encore plus effrayant avec son énorme tête d’extraterrestre sans un seul cheveu, ses lèvres affaissées, son front en accent circonflexe et surtout ses yeux inhumains qui finissent de faire de lui un véritable crapaud.

Je ravale vite ma nausée et me jette sur le lit comme on plonge dans le vide avec la peur au ventre. Hormis le fait qu’il soit un individu particulièrement rebutant, me retrouver pour la première fois seule avec un blanc me terrorise. Ces individus sont si différents de nous.

Avant qu’il n’éteigne la lampe de chevet, j’ai vu ses bijoux de famille. Et je me suis demandé si le Keuteur Keuth, cet aphrodisiaque de Djimbory, pourrait porter remède à une telle défaillance. Jamais il ne pourra compter sur cette minuscule queue pour me pénétrer. Et j’en suis soulagée… Se collant très fort contre moi le Crapaud halète, palpite et gémit. Moi, j’arrive difficilement à respirer.

Comme une gamine entre les mains d’un bourreau, je ne cherche pas à me dégager. J’attends traumatisée qu’il me libère, tout en me demandant jusqu’où ça ira.

_Ouvre les cuisses, m’ordonne-t-il.
_Qu’est-ce que tu veux faire ? je lui demande, inquiète.
_Je veux toucher ta chatte mais toucher vraiment.
_Avec quoi ?
_Mon doigt.
_Noonn, je hurle en serrant très fort les cuisses, horrifiée à l’idée d’avoir cet unique doigt de sa main dans mon vagin.
_Laisse-toi faire, je t’en prie.
_Non.
_Si, insiste-t-il, en essayant de m’ouvrir les cuisses de force.
_C’est impossible, lâche-moi, je répète, en tenant très fort son bras qui essaie de se frayer un passage.
_Ma chérie, laisse-moi faire, me supplie-t-il. Je te donnerai tout ce que tu veux. Fais ça pour moi, j’en ai envie, s’il te plaît…

Et là, j’ai bien réfléchi, parce que si je refuse à cet homme d’enfoncer son doigt dans mon sexe, je serai condamnée à vivre dans la misère. Et jamais je n’aurai de belles toilettes comme Dior Touré. Je resterai toujours une pauvre fille méprisée par tous.

_Si je te laisse faire, tu vas me donner de l’argent demain pour que je m’achète quelques affaires ? lui ai-je quand même demandé pour que les choses soient claires.
_Dis-moi la somme que tu veux, je te la donne tout de suite, mais s’il te plaît, laisse-moi faire.
_Et tu me laisseras vivre ici avec toi, le temps que je trouve un appartement ?
_Comme tu veux, ma chérie, mais laisse-moi te toucher la chatte.
_Alors, demain, tu me donneras cent mille francs CFA, j’ai dit.
_Je te les donne tout de suite, a rétorqué Bernardin en se levant pour se diriger vers l’armoire. De son portefeuille, il a sorti des billets de banque pour me les tendre. Je les ai compter pour le plaisir de les palper avant de les garder sous l’oreiller. Le Crapaud est revenu se coucher près de moi et, avec l’argent bien en sécurité, j’ai eu moins de mal à ouvrir les cuisses.
Il a fourré son doigt dans mon vagin. J’ai pensé très fort à l’argent sous l’oreiller, ce qui a suffit à me faire oublier ce qu’il me faisait. Un moment, j’ai cru qu’il allait crever d’un infarctus mais ce n’était rien apparemment, il ne faisait que jouir.
Puis il s’est levé pour prendre quelques comprimés dans des boîtes posées sur la table de chevet. Il en a pris quatre qu’il a avalé avec beaucoup d’eau avant de se recoucher.. Cinq minutes plus tard, il s’est endormi et j’ai pris les boîtes pour voir quel genre de médicaments il avait absorbés. Sur toutes les notices était marqué « somnifères ». Au moins, il n’est pas atteint e maladie grave et contagieuse, j’ai pensé, rassurée de constater qu’il avait seulement des problèmes pour dormir. »
Aminata Zaaria, La nuit est tombée sur Dakar

Lien http://www.rue89.com/2010/11/30/tourisme-sexuel-madagascar-lile-des-femmes-colonisees-178296?page=1

***************************************************************************************

« Comme une gamine entre les mains d’un bourreau, je ne cherche pas à me dégager. J’attends traumatisée qu’il me libère, tout en me demandant jusqu’où ça ira. »

Jusqu’où il VOUDRA

Pour lui, c’est juste de la « viande à sexe » qu’il achète!

A 60 ans,…Certains sont pires!

Impuissante

L’AVFT lance un appel à soutien

 » Anne a été victime, entre 17 et 19 ans, d’agressions sexuelles et de viols commis par le directeur d’une maison de quartier, M. P., retraité de la SNCF de 60 ans, alors qu’elle était animatrice.
Après une plainte et une instruction qui aboutit à une ordonnance de non-lieu, la chambre de l’instruction de Metz prend le contre-pied de cette première décision et ordonne, contre les réquisitions du procureur général, la mise en accusation de M. P devant la Cour d’Assises de la Moselle. Cette ordonnance d’une rare qualité fait une part importante à la question du consentement de la victime. Elle emprunte largement les analyses de l’AVFT qui s’était constituée partie civile devant la chambre de l’instruction, sur les stratégies de M. P pour agresser et violer Anne.

Les magistrat-e-s ont en effet considéré que  » la grande différence d’âge existant entre eux, leur différence de personnalité et d’expérience de vie, une situation pouvant faire apparaître Mme C sous la dépendance économique et professionnelle de M. P, le tout pouvant générer une totale emprise psychologique exercée sur Mme C, qui serait alors soumise à une contrainte morale très forte, puisque étant placée dans une situation de fragilité et de faiblesse face à M. P., il apparaît que suffisamment de charges peuvent être réunies qui priveraient les relations sexuelles matériellement établies, ayant existé entre Mme C et M. P, du réel et libre consentement de la jeune femme, et qui permettent donc de recevoir la qualification criminelle de viols « .
La chambre de l’instruction va même jusqu’à faire siennes les analyses féministes défendues par l’AVFT dans ses conclusions :
 » L’absence d’opposition, de résistance ou de rébellion face à des manœuvres entreprenantes ne signifie pas nécessairement une adhésion librement consentie à des rapports sexuels : accepter librement, ce n’est pas céder et se soumettre « .
Cette ordonnance tranche avec l’interprétation très restrictive de la contrainte généralement faite par les magistrats, qui ne permet que trop rarement une prise en compte de la contrainte morale et économique et aboutit trop souvent à l’impunité de ceux qui arrivent à leurs fins en usant leurs victimes à petit feu et en faisant usage de leur pouvoir.

C’est de ces analyses que les parties civiles (Anne, son avocat et l’AVFT) devront convaincre les juges et le jury populaire de la Cour d’Assises de la Moselle. Ce procès est donc d’une importance capitale pour Anne et pour toutes les femmes victimes de violences sexuelles commises par une personne qu’elles connaissaient, que ce soit au travail, dans la famille ou dans le cercle social.
Comment soutenir Anne pour ce procès ?
Compte tenu de la longueur des procédures et des obstacles qu’Anne a déjà rencontrés, elle ne peut affronter seule les frais afférents à ce nouveau procès en raison de ses faibles revenus.
En outre, une procédure en dénonciation calomnieuse et diffamation contre elle, suite à la plainte de M. P. et renvoi par le parquet, est également en cours.
Le budget prévisionnel pour ces deux procédures s’élève à près de 9000€, dont une partie a déjà été avancée à Anne par l’AVFT, qui ne pourra pas s’engager financièrement plus avant.

Cette somme comprend :

Les sommes déjà avancées :

Les frais afférents aux multiples audiences devant la chambre de l’instruction de Metz : environ 5500 euros, frais de déplacements de Me Ovadia, avocat au barreau de Paris, compris.
Les honoraires de Me Colin, avocat à la Cour de Cassation, qui a répondu au pourvoi de M. P. : 500 euros
Les frais à venir :

Procédure pour diffamation et dénonciation calomnieuse : environ 2000 euros
Frais divers – transport, hébergement, restauration – pour la Cour d’Assises : environ 800 euros.
Ces frais sont très raisonnables pour des procédures de ce type grâce à l’engagement de Me Ovadia qui défendra Anne devant la Cour d’Assises au titre de l’aide juridictionnelle et de Me Colin qui a pratiqué des honoraires modérés.

Vous pouvez soutenir Anne et participer à l’action de l’AVFT (téléchager le formulaire) :
en faisant un don au fonds de solidarité au nom d’Anne. Ce don, pour lequel vous recevrez un reçu fiscal, vous donne droit à une réduction d’impôts de 66%. Si vous êtes imposable, un don de 100€ ne vous coûtera en fait que 34€. Chèque à libeller au nom de « AVFT – solidarité Anne », à adresser à l’AVFT, 51 bd Auguste Blanqui – 75013 Paris, ou virement sur le compte bancaire de l’AVFT (télécharger le RIB).
en assistant à la session de la Cour d’Assises
en envoyant vos messages de soutien
La procédure pour viols : en résumé
Anne dépose plainte pour viols le 16 juillet 2004.
Suite à une enquête de gendarmerie exceptionnelle, des dizaines de témoignages d’adolescentes et de jeunes femmes sont recueillis. Ils attestent a minima d’attitudes malsaines, au pire d’attouchements sexuels ou de viols sous contrainte, dans des circonstances similaires à celles dans lesquelles Anne a été violée par M. P.
Après une instruction critiquable à bien des égards, à commencer par la quasi-absence de la parole de la victime en raison du désinvestissement total de l’avocate qui la représentait à l’époque, une ordonnance de non-lieu pour insuffisance de charges est rendue le 20 février 2007.
Cette ordonnance est principalement fondée sur l’existence de messages que M. P. avait demandé à Anne de laisser sur son répondeur, dans lesquels elle lui dit qu’elle a besoin de lui, qu’elle est d’accord pour accéder à ses demandes, et qu’il avait pris soin de conserver en vue de se prémunir d’une éventuelle plainte.

Anne rencontre alors un avocat du barreau de Metz, qui pense pouvoir faire infirmer l’ordonnance de non-lieu et qui accepte de la défendre à l’aide juridictionnelle.
Il fait donc appel de l’ordonnance de non-lieu pour Anne tandis que l’AVFT se constitue partie civile à ses côtés.
Le 2 octobre 2007, soit une semaine avant l’audience de la chambre de l’instruction, son avocat lui adresse une facture de 418€ et la menace de ne pas se présenter à l’audience si elle ne le règle pas, en violation de la règle selon laquelle un avocat n’a pas le droit de facturer d’honoraires à une cliente qu’il a accepté de défendre au titre de l’aide juridictionnelle totale. Acculée, elle lui adresse un chèque de 50€. Suite à la constitution de partie civile de l’AVFT, l’audience est finalement renvoyée à une date ultérieure.
Anne révoque alors son avocat et lui enjoint d’annuler sa facture. Avec l’AVFT, elle tente de trouver sur place (Metz) un-e avocat-e compétent-e qui accepte de la représenter à l’aide juridictionnelle. Deux avocat-e-s refusent au motif qu’il existe un risque de conflit d’intérêt du fait de leurs liens avec la commune dont dépend la Maison de quartier qui employait Anne.

Finalement, Anne décide, sur les conseils de l’AVFT, de s’adresser à Me Ovadia, avocat au barreau de Paris expérimenté en matière de défense de femmes victimes de violences sexuelles, et avec lequel l’AVFT travaille depuis de très nombreuses années. Comme l’aide juridictionnelle est soumise à une règle de territorialité1, Anne perd ce bénéfice pendant l’instruction, alors qu’elle est en période de formation et ne perçoit par conséquent que de très faibles revenus. L’AVFT propose de lui avancer, par l’intermédiaire de son fonds de solidarité, les honoraires et les frais de déplacement de Me Ovadia.
Anne, Me Ovadia et Gwendoline Fizaine qui représente l’AVFT dans cette procédure, se déplacent plusieurs fois devant la Cour d’appel de Metz pour s’entendre dire que l’audience de la chambre de l’instruction est reportée.
Après dix renvois et reports, la chambre de l’instruction rend sa décision le 9 juin 2009, soit deux ans et demi après l’appel de l’ordonnance de non-lieu : M. P est mis en accusation devant la Cour d’Assises de la Moselle pour viols. Il se pourvoit en cassation contre cette décision. Son pourvoi est rejeté le 30 septembre 2010.

Pour toute information sur les procédures et l’appel à soutien, contactez : Gwendoline Fizaine,
01 45 84 24 24, contact@avft.org
AVFT Libres et Egales – Association européenne contre les Violences faites aux Femmes au Travail
51 boulevard Auguste Blanqui – 75013 Paris.
Tél : 01 45 84 2 42 4. Mail : contact@avft.org
http://www.avft.org
1. La règle de territorialité prévoit que l’aide juridictionnelle n’est accordée qu’à la condition que l’avocat choisi soit un avocat du barreau local

****************************************************************************************

Best of chat

 » à commencer par la quasi-absence de la parole de la victime en raison du désinvestissement total de l’avocate qui la représentait à l’époque »

Ne pas attendre de la compréhension, encore moins de l’aide de la part de beaucoup de nanas, pour ce genre d’horreur…(Même si on elles sont payées pour!)

Au mieux elles regardent « AILLEURS »

Au pire, elles pensent et disent(JUSQUE sur mon blog !) que cette jeune femme l’a bien mérité…D’une façon ou d’une autre!

Assassins d’enfance : 9 ans, 11 ans et 12 ans…

« Il dormait avec trois petites filles ».

Assassins d'enfances

Témoignages accablants contre un présumé pédophile suisse.

…[ Sahida avait 13 ans à l’époque. Elle habitait dans l’archipel des Mitsio, au nord-ouest de Madagascar. A. G., le gentil Suisse y avait jeté l’ancre. Il donnait de l’argent aux familles, des médicaments. Il promenait aussi sur son voilier des fillettes, de 8 à 13 ans.

Un jour, il fait descendre les autres gamines sur la plage et ordonne à Sahida de lui préparer un repas. «Il est alors devenu agressif. Il m’a arraché ma culotte et m’a violée», raconte-t-elle en regardant la caméra de TF1. Son témoignage, comme celui d’autres fillettes, a permis au Tribunal correctionnel de Majunga de condamner A. G. à 5 ans de prison le 2 octobre 2007.

Le Suisse se pourvoit en cassation et quitte précipitamment la Grande Ile de l’océan Indien, abandonnant son voilier. Depuis, ce transporteur connu dans le canton de Neuchâtel, coule des jours tranquilles dans un village au bord du lac.

Sébastien Spitzer, de TF1, s’est rendu en décembre à Madagascar, et en janvier dans le canton de Neuchâtel. Son reportage intitulé «Madagascar: enquête sur le scandale du tourisme sexuel», diffusé dans l’émission «Enquêtes et révélations», à 23 h 20 mardi 20 janvier est accablant. «Je suis persuadée que ce que dit cette jeune fille est vrai. C’est du viol et c’est un crime», dénonce Bakolalao Ramanandraibe Ranaivoharivony, ministre malgache de la Justice. L’Etat malgache a d’abord tenté de dissuader TF1 de réaliser un reportage sur le tourisme sexuel dans la Grande Ile. Mais face à la pugnacité de la chaîne française, les autorités ont brusquement changé leur fusil d’épaule.

Elles se sont lancées dans une terrible campagne de répression, arrêtant dorénavant les étrangers trouvés en compagnie, non seulement de mineures, mais aussi de prostituées majeures! Un médecin français en vacances, filmé par TF1, a ainsi pris 5 ans de prison ferme. Il croupit dans une cellule infecte avec soixante autres détenus.

Il dormait avec trois petites filles
A. G. est-il à l’abri en Suisse? Certainement pas. Le reportage de mardi prochain risque de lui donner des sueurs froides. De son côté, «Le Matin Dimanche» peut révéler que la justice bâloise, qui enquête aussi sur cette affaire (les viols ont été commis sur un bateau immatriculé à Bâle) possède de nouvelles charges contre A. G. Thierry, un marin unijambiste qui travaillait sur son voilier, livre un témoignage accablant concernant trois petites filles de 9, 11 et 12 ans: «Il les a déshabillées complètement, les a lavées l’une après l’autre (…) Elles pleuraient (…) Puis il a lavé les culottes des trois filles (…) La nuit, il dormait avec les trois petites filles dans son lit.»

Thierry, indigné, a demandé des explications à A. G.. Le Neuchâtelois l’aurait alors expulsé de son voilier… sans ses béquilles. Sans commentaire. ]

Ian Hamel – le 17 janvier 2009
Source Matin.ch

****************************************************************************************

Ananda Devi: " Le voile de Draupadi"…

[« La Mauricienne Ananda Devi, par ailleurs anthropologue, est l’une des romancières les plus en vue de l’Océan Indien et, au fil de ses publications, a su conquérir un public francophone exigeant »…

Le Voile de Draupadi décrit la souffrance d’une femme indienne qui refuse d’être étouffée par les traditions. »

Extait de l’inteview:

IR : A vous lire, la place de la femme dans la société indo-mauricienne est des plus désolantes : « cette vie sans vivre, c’est à cela qu’elles sont destinées… » (Pagli, p.101) ; « Elles suivaient la voie tracée pour elles depuis des siècles quand avait commencé à s’abolir la pensée ses femmes » (Moi, l’interdite, p.53) ; dans le Voile de Draupadi vous évoquez « les femmes enchaînées, les femmes prisonnières » (p.88). Femme soumise et chosifiée : n’est-ce pas une vision excessive et décidément trop sombre ?

AD : Ce n’est pas tant la place de la femme dans la société indo-mauricienne ou à une époque précise que je décris et fustige, mais plutôt, à travers des situations individuelles, un état des choses qui dure depuis des siècles et qui perdure encore au XXIème. Je veux dire par là que je ne souhaite pas que l’on rattache mon propos critique à un lieu et un temps : de telles situations ont existé de tout temps et continuent d’exister. A Maurice, il est certain que les choses ont beaucoup évolué par rapport à certains autres pays. Mais dans un monde où des femmes sont lapidées en public sans pouvoir se défendre ni recourir à un système juridique équitable ; dans un monde où il y a autant de femmes battues, sinon plus qu’avant ; dans un monde où les « tournantes » font partie du vocabulaire courant lorsqu’on décrit les banlieues des grandes villes de France ; dans un monde où les femmes sont quotidiennement violées lorsqu’il y a des conflits civils, je ne vois pas en quoi ma vision est excessive ! Même à Maurice, une femme qui fait de la politique sait qu’elle s’expose aux pires médisances d’ordre sexuel. Une femme qui dénonce un viol dont elle a été l’objet se retrouve encore, de nos jours, mise en accusation et sa bonne foi systématiquement remise en cause. Et il est certain qu’il y a des sévices faits aux femmes chaque jour, quoi qu’on en dise. Je ne crois pas, dès lors, que ma vision soit si sombre. L’enfermement social dans lequel se retrouve Pagli existe encore. Il est vrai que je choisis de décrire ces situations-là plutôt que d’autres, plus optimistes, où les femmes réussissent et sont heureuses. Mais c’est ainsi. J’ai choisi d’écrire ainsi parce que j’ai besoin de cette douleur-là pour m’exprimer. »

La Mauricienne Ananda Devi, par ailleurs anthropologue, est l’une des romancières les plus en vue de l’Océan Indien et, au fil de ses publications, a su conquérir un public francophone exigeant. Son écriture vigoureuse et fine, ses héroïnes torturées, l’omniprésence du contexte indo-mauricien, créent un univers à nul autre pareil.
Ces quelques pages vous permettront de découvrir l’interview à laquelle l’écrivain a aimablement accepté de se prêter, ainsi que la présentation de trois de ses principaux romans.]
Source http://www.indereunion.net/actu/ananda/intervad.htm

—————-

Le Voile de Draupadi

… » Si l’on veut parler de l’histoire – il le faut certainement – on dira que c’est celle de ce couple indo-mauricien : Dev, jeune avocat ambitieux mais insignifiant, conformiste mais prêt à la corruption, mari raté, homme lâche sans doute.

Anjali, héroïne et narratrice, mère torturée, femme aux forces infinies et aux fragilités de dérive inexorable. Leur tout jeune enfant est atteint d’une forme aiguë de méningite… la médecine lutte en vain, le couple se déchire près du lit de douleur. Espoir. Désespoir. Anjali accomplira-t-elle cette marche sur le feu vers laquelle la poussent son époux et sa belle famille, cet acte sacré et effrayant ? Cet abject marchandage avec les divinités illusoires, pour sauver la vie de l’enfant ?

L’esprit d’Anjali et la matière du livre, pendant qu’avance la machine tragique, s’imprègnent de maints souvenirs. Quelques-uns, ployés par le temps jusqu’à la terre d’enfance, étincellent d’un bonheur en sursis. Mais la plupart, bâtis autour de personnages emblématiques, portent le sceau funeste. Citons pêle-mêle l’histoire de Fatmah, l’amie recluse ; celle de ces deux adolescents suicidés – et pourtant leur amour ne se heurtait à nul obstacle – ; celle de l’ancêtre venu des Indes, un saint, un visionnaire… aveuglé d’une sorte de fanatisme jusqu’à la folie ; l’histoire de son fils Sanjiva, qu’il persécuta ; celle surtout de la charismatique Vasumati, fille de Sanjiva et cousine d’Anjali, trop belle, trop vivante pour vivre longtemps, trop forte pour résister longtemps à la puissance insidieuse et collective des faibles…
Différent des autres romans d’Ananda Devi, Le Voile de Draupadi les contient pourtant déjà en puissance. La tendresse du refuge végétal, le combat incessant de l’individu féminin et de la société, l’incompréhension et la soif de liberté, le sentiment d’être autre, les prémices de la folie, le harcèlement des doutes autant que celui des certitudes : autant de germes qui auront crû chez Pagli ou chez l’Interdite »…

Source http://www.indereunion.net/actu/ananda/voile.htm

—————————————————————————————

Ananda Devi est née le 23 mars 1957 à Trois-Boutiques (Île Maurice), au milieu des champs de canne à sucre.

L’île Maurice est, dans sa splendeur et sa diversité humaine, au cœur de l’œuvre d’Ananda Nirsimloo-Anenden. Cette ethnologue de formation – docteur en anthropologie sociale (University of London) –, et traductrice de métier, est sensible à l’imbrication des identités et des langages ; aussi explore-t-elle avec une grande acuité de nombreux caractères humains, recomposant ainsi les multiples univers qui se côtoient, s’affrontent, se déchirent dans un espace insulaire qui n’est pas moins analysé que recréé. Si elle a choisi d’écrire en français, ses romans et ses nouvelles intègrent le créole et l’hindi. Son style incisif, lyrique et pénétrant, offre à la langue française de nouvelles dimensions culturelles et linguistiques liées à son île natale. Ananda Devi vit à Ferney-Voltaire (près de Genève) depuis 1989, après avoir passé quelques années au Congo-Brazzaville.
Source des livres.com

****************************************************************************************

Pourquoi des femmes « VOIENT » et dénoncent tout ce qui est INJUSTE, VIOLENT et INDIGNE dans le sort réservé aux femmes à travers le monde, pendant que d’autres…Nient, minimisent ou occultent cette réalité indigne, violente et destructrice ? Allant même jusqu’à s’en prendre à celles qui osent égratigner leur « seigneur et maître ».

Pour ne pas s’aliéner les mecs?

Par indifférence génétique?

Parce qu’elles pensent VISCERALEMENT et SINCEREMENT que le monde EST ainsi FAIT ?

Qu’il a été créé pour fonctionner de CETTE manière là ? ? ?

Parce que la raison du plus fort est toujours la meilleure ?

Maudites soient toutes les religions, toutes les traditions misogynes, toutes les sociétés machistes, créées par des mâles…Pour les mâles!

Les révolutionnaires et…Les femmes !

Théâtre
… »Enfin, si cette expérience anarchiste reste inaboutie, c’est sans doute lié à l’exclusion des femmes du groupe des révolutionnaires ».

————————————————————————————–

«  Entretien de Clara Domingues avec Thissa d’Avila Bensalah qui a mis en scène cette pièce de théâtre bientôt jouée à Confluences (Paris).

… »Avez-vous eu le temps de vous organiser »…met ainsi en scène six personnages, trois femmes et trois hommes, des artistes engagés politiquement, qui sont réunis pour monter une pièce de Fassbinder : Anarchie en Bavière. A cette occasion, ils essaient d’adopter un fonctionnement démocratique au sein de leur groupe. Mais, toutes sortes de dysfonctionnement, comme les prises de pouvoir des hommes, l’incapacité de dialoguer, les monopoles de l’intelligence… réduisent à néant ces tentatives et les empêchent d’arriver à une vision commune du texte.

CD : L’impensé des révolutions est le féminisme. Comment votre pièce le prend-il en compte ?

Anarchie en Bavière est l’histoire d’un groupe de révolutionnaires qui décrète l’anarchie du jour au lendemain. La pièce consiste ensuite en une série de tableaux qui dépeint la réaction des Bavarois paniqués par le partage des biens privés. Des prostituées, notamment, s’offusquent de la disparition de la relation marchande dans la prostitution. Par ailleurs, la pièce commence par le viol d’une jeune fille dont des soldats se rendent coupables, et se termine par le récit d’une agression sexuelle d’un homme sur un enfant. Les violences sexuelles et l’aliénation des opprimés sont des questionnements fortement présents chez Fassbinder. Ils seront aussi débattus sur scène par les comédiens de Avez-vous eu le temps de vous organiser…
Enfin, si cette expérience anarchiste reste inaboutie, c’est sans doute lié à l’exclusion des femmes du groupe des révolutionnaires. Je ne sais pas si Fassbinder avait cette dimension en vue. Mais, une œuvre parle toujours au-delà de son auteur. »
2 sept. 2010
*Clara Domingues- (lire TOUT l’article sur le site- Clara est super belle, en plus!)

Source suite 101- Read more at Suite101: Avez-vous eu le temps de vous organiser depuis la dernière fois ?http://www.suite101.fr/content/laventure-collective-de-rev-olution-a17478

****************************************************************************************

« Le propre de la révolution, par rapport à une révolte, une insurrection, une réforme ou un coup d’Etat est l’instauration de manière irréversible d’un ordre nouveau. » (toupictionnaire).

Et « l’instauration de manière irréversible d’un ordre nouveau », pour les nanas, ça s’appellerait comment ?

JUSTICE, EGALITE, RESPECT…Humains!(les femmes sont des Hommes, comme les autres !)