Vidéo spot TV de l’ACPE:
» Les touristes qui se permettent de transgresser la morale et les lois de leur pays à l’étranger n’ont pas de profil type mais forment quand même un groupe, fût-il hétérogène. Ils profitent d’un voyage à l’étranger pour accomplir leurs fantasmes. On connaît les alibis que donnent ces amateurs de plaisirs exotiques tarifés : » Là-bas, ce n’est pas pareil : ils nous aiment vraiment. » Ou bien : » Chez eux, la sexualité est une chose naturelle. » Et encore : » Grâce à nous, ils mangent à leur faim. » Tristes justifications
surtout lorsque l’on sait que, la plupart du temps, ils ne se soucient pas de savoir si la personne qu’ils s’offrent est majeure ou non, consentante ou pas. Parfois même ils profitent de l’absence de législation protégeant les mineurs dans le pays.
Évidemment, tourisme sexuel et pédophilie ne sont pas synonymes mais, dans un pays en voie de développement, les touristes sexuels s’adonnent souvent à des relations sexuelles avec des adolescents ou des enfants. On parvient toutefois à distinguer 2 types de clients :
Le touriste sexuel » occasionnel » : un quidam
Premier lieu commun qui se révèle faux : les amateurs de tourisme sexuel ne sont pas uniquement des personnes ayant des pratiques sexuelles » déviantes » en temps normal ; hommes, femmes (4 % des clients), parfois couples, d’apparence « bien sous tous rapports » se paient du bon temps sans honte. Ces touristes, d’un genre bien particulier, sont souvent des quidams qui, le temps d’un voyage, se laissent tenter par une offre appétissante et très bon marché. Ils profitent d’une opportunité qui leur est proposée et qu’ils ne rechercheraient sans doute pas dans leur propre pays. Nombreux, aussi, sont ceux qui se laissent tenter après avoir abusé d’une boisson alcoolisée ou lorsqu’ils sont sous l’emprise d’une drogue.
Concernant leur profil, Le Nouvel Observateur publiait en août 2000 une étude menée par Scotland Yard. La clientèle est composée à 96% d’hommes, 73% étant de race blanche, 75% mariés et 91% se disant croyants ( !). Ils ont souvent un métier respectable et parfois même des enfants pour lesquels ils sont de bons pères. Bref, monsieur-tout-le-monde à la recherche de nouveaux plaisirs, qui se croit tout permis tant il est puissant grâce à son argent.
Le touriste sexuel » assidu » : un pédophile régressif
Dans les pays du tiers monde, certains touristes ont des relations sexuelles avec des enfants. Ce type de clients, plus nombreux qu’on peut le penser, est composé de pédophiles dits régressifs dans la mesure où ils ne s’intéressent pas habituellement aux enfants. Ils y arrivent à un moment donné de leur vie où leur activité sexuelle ne les comble plus et où ils cherchent à la pimenter du goût de l’interdit. Par dessus tout, ce qui pousse ces hommes à profiter de personnes très jeunes, c’est la quasi-assurance d’être protégé contre le sida (ce qui est faux : voir plus haut) et le besoin d’exercer une domination sexuelle. Diverses raisons à cela, notamment afin d’augmenter une capacité érectile défaillante, expliquait la psychosomaticienne Suzanne Képès au Nouvel Observateur.
Parmi ces pédophiles, 10 % seulement (toujours selon Le Nouvel Observateur) le sont habituellement, voyageant à seule fin d’avoir des relations sexuelles avec des mineurs non pubères. Le reste des clients d’enfants prostitués sont des pédophiles locaux ; en Asie, les relations sexuelles avec des enfants seraient en effet une preuve de virilité prisée.
Bien que l’on puisse clairement distinguer ces deux types de clients, tous profitent et abusent de la faiblesse morale et financière de leurs victimes. Avec l’argent, ils s’offrent en effet des êtres qu’ils ne pourraient obtenir dans leur pays. Ils franchissent les frontières, ils franchissent les limites
»
Source Routard.
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Article paru dans lExpress de Madagascar http://www.lexpressmada.com
Date : 30 avril 2010
Auteur : Stephane Solofonandrasana
« La lutte contre le tourisme sexuel est un combat de longue haleine. Beaucoup dauteurs de ce crime échappent à la justice malgache.
Des efforts restent à faire. Les auteurs du tourisme sexuel bénéficient encore de limpunité. Aucun na encore été arrêté, malgré les efforts déployés depuis des années. Le gouvernement malgache entend intensifier la lutte, par lapplication de la loi et les conventions, dont celle signée à Paris en mars 2010 « …
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Sur TF1 l’émission de reportages « Enquêtes et révélations » a diffusé :
« Madagascar : enquête sur le scandale du tourisme sexuel français » :
» Ile paradisiaque, Madagascar accueille chaque année 400 000 touristes, dont une majorité de Français, amoureux de plongée, de nature préservée, et désireux de découvrir un écosystème unique au monde. Mais c’est aussi une île rongée par la misère, classée avant-dernier pays le plus pauvre au monde par la Banque mondiale, et devenue une destination prisée des touristes sexuels. Ainsi, à Nosy Be, îlot de rêve situé au nord de Madagascar, des milliers de Français débarquent chaque année dans l’unique but de profiter de jeunes filles qui vendent leur corps moyennant quelques euros. Comment est-ce possible ? Pourquoi les autorités ferment-elles les yeux ? L’équipe a recueilli le témoignage de quelques touristes et de jeunes Malgaches, poussées par la misère à se prostituer pour trois fois rien, dans un silence général aberrant. »
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« Avec l’argent, ils s’offrent en effet des êtres qu’ils ne pourraient obtenir dans leur pays. Ils franchissent les frontières, ils franchissent les limites »
De braves « pères de famille » et de « respectables » grands-pères, s’achètent de la viande à sexe, sans AUCUNS remords …
PS- Et nous serions mortes d’envie -d’après Freud- de posséder un tel engin à la place de notre super « minou » capable de donner la vie ?
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lien – http://www.youtube.com/watch?v=mYolqxmAMkk&feature=player_embedded

Premier Motif – Poésie du Brésil
José Mário Rodrigues
Je suis celui qui a besoin de la parole
surtout de celle qui entre des nuages et des doutes
devient muette.
Je suis celui qui a besoin
d’écouter le son
retenu
dans l’espace qui va de mon corps
à ton corps
Je suis celui qui est venu de la montagne
Même sans être jamais allé à la montagne
Entre aller et venir
il y a une distance à peine imaginaire
De temps en temps
se répète en moi
l’abime qui nous constrisouns pour nous condamner
et même come ça
je suis celui qui a besoin de la parole
fragile ou farce
du son qui me fouette et m’embrase.
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J’avais mis l’article sur le célèbre poète malgache en pensant qu’il
t’intéresserait…
Doux W-E à toi
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