" Le labyrinthe de l’injustice "…

Amnesty International-
Etats-unis : Les femmes autochtones sans protection face aux violences sexuelles.
Extraits:
«La plupart des femmes battues ou violées ne dénoncent pas ces actes à la police. Elles prennent une douche et se rendent au dispensaire pour se faire soigner »Amérindienne ayant subi des violences sexuelles (anonymat préservé à sa demande), février 2006.

…«Elle était terrorisée et m’agrippait la main.Elle se sentait terriblement humiliée.Elle s’accrochait à moi comme si elle allait se noyer.» Travailleuse sociale (ayant demandé à conserver l’anonymat) évoquant les réactions d’une femme amérindienne victime d’un viol lors d’un examen médicolégal
dans un hôpital de l’État, en février 2006…

… » plus d’une femme amérindienne ou autochtone de l’Alaska sur trois est victime d’un viol au cours de sa vie »…

… » Une autochtone a fait à Amnesty International le récit des violences que lui avait infligées un ancien petit ami en 2001. Cet homme s’est rendu à la police et a reconnu l’avoir violée à trois reprises et l’avoir contrainte à une fellation. Comme la victime avait moins de dix-huit ans au moment des faits, il s’agissait d’une atteinte sexuelle sur mineur, laquelle constituait un viol en vertu de la législation de l’État. L’agresseur a toutefois été autorisé à plaider coupable de faits moins graves que les motifs d’inculpation initiaux et a été condamné à une peine de trois ans d’incarcération dont il n’aurait purgé qu’une année et trois mois. À la suite du viol, la jeune femme s’est livrée, semble-t-il, à des comportements de plus en plus autodestructeurs. Sa mère a expliqué à Amnesty International qu’elle avait supplié, en vain, les autorités de l’État de lui assurer un soutien psychologique. Elle a précisé que sa fille avait purgé une peine d’emprisonnement plus longue pour avoir volé et détruit le véhicule d’un proche que son agresseur à la suite du viol. »
Témoignage recueilli par Amnesty International en 2005…

…Della Brown, une femme autochtone de l’Alaska âgée de trente-trois ans, a été violée, mutilée et assassinée. Son corps a été découvert dans une baraque abandonnée à Anchorage en septembre 2000. Son crâne avait été fracassé à un tel point que le coroner a comparé sa tête à un «sac de glaçons». Selon la police, plusieurs personnes seraient entrées dans la baraque et auraient enflammé des allumettes pour regarder le corps, mais ces gens n’ont pas signalé le meurtre à la police d’Anchorage. Personne n’a encore été traduit en justice pour le viol et le meurtre de Della Brown(19).

À l’instar des femmes qui vivent dans d’autres pays, les femmes autochtones sont souvent victimes d’actes de violence sexuelle commis par une connaissance, par leur petit ami ou par leur mari. D’après les statistiques du département de la Justice des États-Unis, dans à peu près un quart des cas de violence sexuelle signalés visant des Amérindiennes ou des femmes autochtones de l’Alaska, l’agresseur présumé est un partenaire intime.
Lorsque ceux-ci commettent des actes de violence sexuelle, ils bénéficient souvent d’une impunité qui est notamment due au fait que ces actes de violence ne sont considérés comme des infractions pénales ni par les femmes elles-mêmes, ni par les autorités compétentes, ni par la société en général. Bien souvent, les femmes ne dénoncent pas la violence conjugale. Et lorsqu’elles le font, la réaction de la police et des tribunaux est souvent loin de répondre aux nécessités…

… »Ces atteintes aux droits humains des peuples autochtones trouvent un écho aujourd’hui dans la société et la culture populaire aux États-Unis. Ainsi, un jeu vidéo intitulé Custer’s Revenge(la revanche de Custer) a été commercialisé par une société privée en 1989. Le but du jeu était de manipuler le personnage du général Custer de façon à ce qu’il viole une femme amérindienne ligotée à un poteau. L’université du Dakota du Nord a refusé de changer sa mascotte, le Fighting Sioux(Sioux combattant), malgré la vive opposition des tribus sioux et bien que des formes d’expression au contenu racial et sexuel choquant en aient résulté. Par exemple, des étudiants de l’université ont porté des tee-shirts ornés d’une caricature où l’on voyait un Indien sioux s’accoupler avec un bison. »…

…Les exactions commises dans le passé ont laissé des séquelles. La déshumanisation dont les Amérindiennes et les femmes autochtones de l’Alaska ont fait l’objet depuis le début de l’histoire des États-Unis influe sur les attitudes actuelles. Elle est partiellement responsable des chiffres élevés de violences sexuelles commises contre ces femmes et des taux élevés d’impunité dont jouissent leurs agresseurs…

… » Amnesty International tient à exprimer sa gratitude à toutes les victimes de la violence sexuelle qui ont eu le courage de sortir du silence et de raconter leur histoire, ainsi qu’aux personnes qui les ont soutenues avant et après qu’elles eurent livré leur témoignage à Amnesty International. En produisant le présent rapport, Amnesty International souhaite donner aux personnes qui ont été victimes de violences sexuelles la possibilité de s’exprimer, car elle est convaincue que les mesures destinées à mettre un terme à la violence contre les femmes autochtones doivent être prises en fonction du point de vue de ces femmes.

Amnesty International est reconnaissante aux organisations de défense des droits des Amérindiens et des peuples autochtones de l’Alaska, aux experts et aux personnes qui lui ont donné des conseils et des recommandations sur la méthodologie de recherche et le contenu de ce rapport, et qui lui ont généreusement communiqué des renseignements. Le présent rapport ne peut certes pas brosser un tableau complet du travail essentiel et innovant entrepris par les femmes autochtones pour mettre fin à la violence sexuelle. Nous espérons toutefois qu’il reflète la détermination et l’espoir de ces femmes qui œuvrent sur tout le territoire des États-Unis pour bâtir un avenir dans lequel leur dignité et leur sécurité seront respectées.

Amnesty International souhaite, en produisant ce rapport, participer au travail des multiples organisations et militant(e)s qui œuvrent pour la défense des Amérindiennes et des femmes autochtones de l’Alaska et sont à l’avant-garde du mouvement de protection et de soutien des femmes. C’est grâce à leurs efforts que le Congrès a adopté, en 2005, la Violence Against Women Act(Loi contre la violence faite aux femmes)qui contient, pour la première fois, un chapitre relatif aux tribus, visant à accroître la sécurité des femmes autochtones de l’Amérique et de l’Alaska et leur accès à la justice (voir encadré, chapitre 7 du présent document). En appuyant ces initiatives entreprises et menées par des femmes autochtones, Amnesty International entend développer les possibilités de discussion sur les violences sexuelles infligées aux femmes autochtones »…

Source Amnesty International.
Lire TOUT le long rapport : » Document – États-Unis. Le labyrinthe de l’injustice : les femmes autochtones sans protection face aux violences sexuelles. »sur le site.

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 » Amnesty International tient à exprimer sa gratitude à toutes les victimes de la violence sexuelle qui ont eu le courage de sortir du silence et de raconter leur histoire, ainsi qu’aux personnes qui les ont soutenues avant et après qu’elles eurent livré leur témoignage à Amnesty International. En produisant le présent rapport, Amnesty International souhaite donner aux personnes qui ont été victimes de violences sexuelles la possibilité de s’exprimer »…

SORTIR du SILENCE !!!

[  » ces actes ne suscitent plus guère de trouble dans l’opinion publique. Fréquemment, les gens réagissent par des reproches qui visent la victime plutôt que l’agresseur.

«Le rejet est général… Les gens disent tout simplement »tu l’as bien cherché« ».Ex-procureur (ayant demandé à conserver l’anonymat),février 2006.]

"Il " chante …

« Elle » est toujours dans sa tombe…Et ses parents à jamais dévastés et inconsolables…

Communiqué de presse de SOS SEXISME-16 octobre 2007 .

[ Il n’a tué QU’UNE FEMME !

Ouf ! Nous avons eu peur… Peur que le chanteur de Noir Désir ne croupisse en prison et nous prive des romances que nous aimions tant.

Qu’à cela ne tienne ! La France de Rachida Dati où des ‘peines plancher’ ont été instituées pour la récidive du moindre fait divers, n’a pas cru bon de repenser les condamnations pour le meurtre d’une femme.

Normal ? NON ! Car dans la hiérarchie des horreurs où l’on est censé ne pas confondre crime et délit, on vient de libérer l’homme « à la conduite exemplaire » qui a battu M.T. jusqu’à ce que mort s’en suive.

La France aurait-t-elle une justice qui protège les personnalités médiatiques ? Tuer une femme coûterait-il si peu ?

Mais de quoi se plaint-on ? 4 années ‘au trou’ n’est-ce pas encore trop cher payé pour le simple meurtre d’une femme ? Car que vaut la vie d’une femme dans notre pays ? Rien ou presque ! Quand on sait que (d’après les statistiques) une femme est tuée par son compagnon tous les 2 jours et demi, la banalité de cette pratique aide à comprendre qu’il serait ridicule de condamner les exécutants, à moins que l’on ne trouve des vocations pour le métier d’architecte de prison.

Femmes battues, enfermées, mutilées, achetées, vendues, violées, asservies de mille façons, harcelées de mille manières, tuées dans les films porno pour faire ‘plus vrai’ ou dans la vie de tous les jours selon le bon vouloir des hommes, les ignominies commises à l’encontre des femmes, en France comme ailleurs dans le monde, n’ont pas de limites et peu de sanctions.

Le système patriarcal en place protège ses arrières… ce n’est pas la sortie prématurée de B.C. qui nous contredira ! ]
Docteure Michèle Dayras (Présidente)
source SOS sexisme.org

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« Il » chante …

Je sais: des fans disent que c’est de sa faute à elle, qu’elle l’a bien cherché…

PERSONNE, personne ne MERITE « ça », de la part de son compagnon qui a TOUJOURS le choix

de s’en aller…

En attendant, « il » chante et Marie est dans sa tombe…

" Tu suces ? "

APPEL A LA PREPARATION D’UNE MARCHE DE NUIT A PARIS, NOVEMBRE 2010

« Tu suces ? » « Vous êtes seule ? » « T’es bonne tu sais.. » « Pour qui
tu te prends salope », « C’est il ou elle ? », « Tu n’es qu’une sale
gouine ! », « Laquelle fait l’homme ? » « Tu pourrais être canon si tu
mettais une jupe ! », « Les gens comme toi ne devraient pas exister ! »
Pelotées dans le métro, suivies et insultées dans la rue, nous sommes
considérées, jugées et jaugées comme un morceau de viande.
NON, les violences n’ont pas d’heure et elles sont partout : dans les
maisons, dans la rue, au travail… L’espace public (métro-bus, parcs, bars,
rues) soi-disant neutre, est recouvert de pubs de magazines d’affiches,
banalisant la culture du viol.
Les agressions masculines sont cause de mort, d’invalidité, de handicaps
pour les femmes du monde entier.
La violence des hommes contre les filles, les femmes, les lesbiennes et
les femmes trans frappe tous les milieux sociaux, toutes les cultures tous
les pays et toutes les religions.
Nous dénonçons les violences spécifiques faites aux lesbiennes parce
qu’elles s’aiment, affirment leur existence, se réapproprient les espaces,
échappent au contrôle des hommes.
Nous voulons être libres de circuler de jour comme de nuit.
Liberté et autonomie pour toutes !
Nous marcherons contre toutes les violences patriarcales dans l’espace
public comme dans l’espace privé.
Nous marcherons contre tous les interdits qu’on finit par trouver normaux
et contre toutes ces normes (contrainte à la maternité, à
l’hétérosexualité, obligation à la sexualité et au plaisir après leur
interdiction pendant des siècles, normes esthétiques) qui nous étouffent.
« La libre disposition de notre corps » s’est transformée en « libre
exploitation de notre corps ».
Nous marcherons pour transformer nos peurs en rage en lutte en force.
Nous refusons la récupération de nos luttes par les partis à des fins
racistes, sécuritaires, électorales et de contrôle social. Nous sommes
contre la stigmatisation et l’exclusion des femmes voilées, les
vidéos-surveillances, la rétention de sûreté, les contrôles au faciès, la
loi sur le racolage passif qui criminalise les prostituées et les rejette
vers la périphérie et les met en danger. Nous refusons un état qui rafle
et qui expulse les femmes sans papières.
Nous marcherons contre l’économie capitaliste qui écrase d’abord les
femmes (bas salaires, CDD, temps partiels imposés). Nous ne voulons pas
d’un monde où l’on doit choisir entre rêver d’être patronne et souffrir
d’être exploitée.
Nous reprendrons l’espace public sans drapeaux ni partis.
Nous sommes libres de dire NON.
Autonomie et résistance !
Fortes et fières,
Solidaires et en colère !
Nous prenons la rue et la parole pour affirmer :
Filles, femmes, femmes trans, lesbiennes et féministes,
La liberté de décider de nos vies partout et toujours !
Marchons la nuit, pour ne plus nous faire marcher dessus le jour !  »

Collectif RAGE DE NUIT

Source ragedenuit@gmail.com

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 » Mais avant de publier l’appel, je rappelle un film montré en mars au forum des images : Drague (la), de Charlotte Szlovak, qui suit le trajet d’une jeune femme rentrant chez elle le soir…vu du point de vue de la jeune femme…tout est dans la durée et la répétition…et aide un peu mieux à comprendre ce qu’il nous « faut accepter » le plus souvent. Accepter ? Pourquoi ?

Voici l’appel :

Première réunion : samedi 11 septembre, 14h, 5 rue du capitaine Marchal, 20ème arr. métro Porte de Bagnolet.
Ecrivez-nous si vous ne pouvez venir mais souhaitez être tenues au courant des suivantes.
Source » à Dire d’Elles ».

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 » jugées et jaugées comme un morceau de viande »…

Je ne crois pas que des types « biens » s’imaginent à quel point des machos crades, SACCAGENT la vie de nanas qui

ne désirent que, VIVRE en être HUMAIN …LIBRE et RESPECTE !!!

" La drague " de Charlotte Szlovak.

 » Pour des artistes, il s’agit surtout de révolutionner le regard, en déconstruisant les structures phallocentrées du regard et le processus de fascination qui a pour objet la femme – cette dernière est, au cinéma, inéluctablement réduite au statut d’objet de désir.
Pour se faire, les réalisatrices opèrent d’une part une révolution du point de vue, qui jusque là était exclusivement masculin et d’autre part une révolution du regard porté sur la femme. Comme l’explique Agnès Varda “Il faut que le cinéma aille plus vite que les moeurs, que les femmes inventent leur propre futur, en modifiant leur propre représentation”. Ainsi, elles introduisent un regard féminin et féministe sur la société et ses oppressions comme dans Histoires d’A (1973) de Charles Belmont et Marielle Issartel qui traite de la prohibition de l’avortement , ou encore sur l’expérience d’être une femme comme dans La Drague (1974-75) de Charlotte Szlovak où l’on suit une fille traversant Paris le soir. »…

… » Films-manifestes, films-cris, films-espoir, expérimentaux, documentaires ou de fiction,
en 35 mm, 16 mm et vidéo… Les féministes donnent forme aux images d’oppression
pour s’en affranchir et rêvent des images utopiques pour les réaliser. Elles se dégagent
des figures sexistes stéréotypées et proposent une démarche politique d’autoreprésentation,
créent des images qui leur sont propres et non pas imposées par un
modèle masculin. “Il faut que le cinéma aille plus vite que les moeurs, que les femmes
inventent leur propre futur, en modifiant leur propre représentation”, souligne Agnès Varda.
Depuis 40 ans, puissant outil de contre-pouvoir, la caméra accompagne aussi les
femmes dans leur quête d’identité individuelle et collective. À travers dix séances de
projections, des rencontres et un colloque, la manifestation “Je suis une femme,
pourquoi pas vous ?” invite à (re)découvrir de l’intérieur les luttes féministes des années
70, leur vitalité et l’actualité de leurs questionnements jusqu’à nos jours « …

…  » Quand les femmes s’emparent de la caméra :
histoire des pratiques et théories des représentations
Extraits de films à l’appui, réunissant à la fois praticien-nes et chercheur-es, conçu
comme une journée de rencontres et de débats, ce colloque propose d’interroger d’un
point de vue historique et esthétique les rapports entre femmes, féminisme et cinéma,
de questionner l’impact du MLF dans le champ cinématographique et de dresser un
état des lieux quarante ans après.
Quelles sont les conditions nécessaires pour que les femmes accèdent aux métiers du
cinéma? La prise en main de la caméra par les femmes modifie-t-elle les pratiques et
les représentations ? Dans quelle mesure les outils du cinéma et de la vidéo ont-il pu et
peuvent-ils encore aujourd’hui accompagner les luttes féministes ? Qu’en est-il des
pratiques contemporaines de production et de diffusion ? Quelle articulation repérer
entre le cinéma et les autres arts?  »

Source »je suis une femme pourquoi pas vous »-http://re-belles.over-blog.com/
Forum des images Mars 2010.

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… » révolutionner le regard, en déconstruisant les structures phallocentrées du regard et le processus de fascination qui a pour objet la femme – cette dernière est, au cinéma, inéluctablement réduite au statut d’objet de désir. »

Un Q, Point barre !

C’est bon d’être une femme…

C'est bon d'être une femme
Photo: c’est bon !

Je comprends parfaitement que cela puisse horrifier et dégoûter, certaines femmes…

Qui ne sont pas « nées » pour cela…

Nous sommes toutes (et tous),la résultante de notre vécu perso

Chacun(e) se « répare » à sa manière

Ma « manière à moi » me transporte dans une sorte de « béatitude »…

Mon dieu que j’aime ça: !

"Mécanique de l’horreur" ?

… » Sous prétexte de les rapatrier au Rwanda, les soldats regroupaient des réfugiés hutu et « tiraient sur eux de manière indiscriminée à l’arme lourde » ou les frappaient « à coups de marteau ou de houe », selon le rapport. »

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 » La publication vendredi d’un rapport de l’ONU détaillant la mécanique de l’horreur en République démocratique du Congo (RDC) de 1993 à 2003 se veut, au-delà de la polémique sur d’éventuels « crimes de génocide » par l’armée rwandaise, un premier pas sans précédent pour venir à bout de l’impunité dans une martyre.

« Ce rapport reflète l’engagement des Nations unies à aider le gouvernement de RDC dans ses efforts pour éradiquer la culture de l’impunité qui a permis les violences sexuelles et d’autres graves violations des droits de l’homme », a déclaré Navanethem Pillay, Haut Commissaire aux droits de l’homme.

Précédé en août de fuites et d’une vive controverse qui a retardé sa publication afin de laisser le temps aux « Etats concernés » de faire des commentaires qui seront ajoutés au document, le projet de rapport, dont l’AFP a obtenu une copie, accuse notamment l’armée rwandaise de « nombreux actes de violence graves commis à l’encontre des Hutu en 1996 et 1997 ».

Ces Hutu s’étaient réfugiés en RDC en raison de l’arrivée au pouvoir en 1994 à Kigali de la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) qui avait mis fin à un génocide ayant fait environ 800.000 morts, selon l’ONU, surtout parmi la minorité tutsi.

Piqué au vif, Kigali a, dans un premier temps, menacé de retirer ses 3.550 soldats de la paix au Soudan. Mais l’irritation initiale a laissé place à l’apaisement après une visite éclair au Rwanda du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et le gouvernement rwandais a confirmé la semaine dernière qu’il maintiendrait ses troupes dans le cadre de la mission de maintien de la paix au Soudan.

Le rapport, un pavé de plus de 500 pages, dresse l’inventaire des violations les plus graves des droits de l’homme commises sur le territoire de l’ex-Zaïre entre mars 1993 et juin 20O3 et se veut « un premier pas vers un exercice de vérité parfois douloureux mais nécessaire ».

Cette méthodologie rigoureuse, dite « mapping », décrit par le menu 617 violations graves ayant fait des dizaines de milliers de morts, mais aussi leur contexte et la région spécifique où elles ont été commises.

Cependant, cet exercice « ne vise pas à attribuer de responsabilités individuelles ni à blâmer un groupe plutôt qu’un autre », indique le Haut Commissaire dans sa préface.

« Ce rapport est très puissant, dans la mesure où il documente en détail des évènements sur une période de dix ans », analyse Carina Tertsakian, de Human Rights Watch (HRW). « Quand on le lit, c’est incroyablement choquant, l’horreur et la magnitude de la violence », assure-t-elle.

Dans un de ses passages les plus controversés, le rapport évoque notamment des massacres « organisés selon un schéma quasi identique de façon à tuer un maximum de victimes » hutu dans la région de Walikale par des forces rwandaises.

Sous prétexte de les rapatrier au Rwanda, les soldats regroupaient des réfugiés hutu et « tiraient sur eux de manière indiscriminée à l’arme lourde » ou les frappaient « à coups de marteau ou de houe », selon le rapport.

Dans le projet en possession de l’AFP – qui serait la version définitive, selon des diplomates onusiens – le rapport indique que « la question de savoir » si ces actes « constituent des crimes de génocide a soulevé de nombreux commentaires et demeure irrésolue jusqu’à présent ». Elle ne pourra être tranchée que par « un tribunal compétent, statuant au cas par cas ».

Selon un diplomate onusien, le « rôle d’un rapport n’est que d’amener des faits. C’est un appel à la conscience. La question de poursuites se situe à un autre niveau, c’est l’oeuvre de la justice internationale ».

« Nous espérons que le rapport final sera fidèle à l’original et nous pensons qu’il le sera », estime, pour sa part, Carina Tertsakian.

« Sa seule publication est extrêmement importante, car c’est la première fois que l’on voit une analyse aussi complète et documentée d’événements dans un rapport de l’ONU », ajoute-t-elle.

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« Ce rapport reflète l’engagement des Nations unies à aider le gouvernement de RDC dans ses efforts pour éradiquer la culture de l’impunité qui a permis les violences sexuelles et d’autres graves violations des droits de l’homme », a déclaré Navanethem Pillay, Haut Commissaire aux droits de l’homme.

EXACT !!!

Des nanas approuvent : tout n’est pas perdu, alors! ;)

vendredi, 01. oct, 2010 @ 01:01:47

… » Merci à vous de vous investir dans cette lutte, sincèrement.

Bizzzzz « 

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Hé bé ! C’est moi qui te remercie pour tes encouragements !

DES nanas de blog.fr m’avaient plutôt habituée aux…Insultes gratuites…( Je ne parle pas des machos: c’est normal les insultes crades, venant d’eux).

Une « Enfermée derrière les barreaux » ( Texto!) de l’époque, non contente de reprendre à son compte des propos diffamatoires et crades d’un vieux macho aigri qui s’était vanté dans l’un de ses articles d’avoir cogné une nana, a tenté de monter une cabale contre mon blog, qui a fait… Pschitt! ( 3 ou 4 groupies seulement l’ont suivie, dans ses délires haineux…)

Cabale qui n’a pas empêché mon blog de se développer, loin de là ! 115000 pages vues, 68000 visiteurs et 104 pays l’ont visité : « ça plane pour moi » la la la la …

Je t’embrasse, et MERCI : de temps en temps, ça fait du bien…Surtout venant d’une nana !

PS- « Les marques du fouet disparaissent, la trace des injures, jamais. » [ Proverbe africain ]
Source Evene.