Sexualité et répression…

… » la cohabitation sexuelle n’est pas considérée par la loi et l’usage indigènes, à l’instar de nos sociétés, comme un devoir imposé à la femme et comme un privilège pour le mari. Les indigènes trobriandais estiment, conformément à la tradition, que le mari doit mériter les services sexuels qu’il reçoit de sa femme et les payer« …

«  [ La sexualité et sa répression dans les sociétés primitives« – Bronislaw Malinowski (1884-1942).

 » Bronislaw Malinowski, l’un des pères de l’ethnologie moderne, parvient à une analyse des transformations que la nature animale a dû subir dans les conditions anormales qui lui ont été imposées par la culture. Réfuter Freud – en particulier celui de Totem et Tabou -, tel est l’enjeu de ce livre majeur qui fonde en même temps une nouvelle théorie de la culture. »

Extrait : [… LA PATERNITÉ DANS LE DROIT MATERNEL :

Le rôle du père mélanésien diffère considérablement de celui du patriarche
européen, à la phase dont nous nous occupons. J’ai déjà esquissé plus haut cette
différence et montré la position sociale qu’occupe le Mélanésien, en tant qu’époux
et père, et le rôle qu’il joue dans le ménage ; il n’est pas le chef de la famille, ses
enfants n’héritent pas de lui, et ce n’est pas lui qui assure la principale subsistance
de la famille. Or, cela change entièrement ses droits légaux et son attitude à
l’égard de sa femme.
Un Trobriandais cherche rarement querelle à sa femme, c’est à peine s’il osera
la brutaliser, en tout cas il est incapable d’exercer une tyrannie permanente. Même
la cohabitation sexuelle n’est pas considérée par la loi et l’usage indigènes, à
l’instar de nos sociétés, comme un devoir imposé à la femme et comme un privilège
pour le mari. Les indigènes trobriandais estiment, conformément à la
tradition, que le mari doit mériter les services sexuels qu’il reçoit de sa femme et
les payer. Et le seul moyen pour lui de s’acquitter de cette dette consiste à se
rendre utile aux enfants et à leur témoigner de l’affection. Il existe plusieurs
légendes indigènes à l’aide desquelles on a essayé d’incorporer ces principes dans
une sorte de vague folklore. Lorsque l’enfant est tout petit, le père lui sert de nurse
et se montre plein de tendresse et d’amour ; plus tard, il joue avec l’enfant, le porte
et lui apprend des occupations et des jeux amusants, mettant en mouvement son
imagination.
C’est ainsi que la tradition légale, morale et coutumière et toutes les forces
d’organisation concourent à assigner à l’homme, dans son rôle d’époux et de père,
une attitude qui n’a rien de celle d’un patriarche. Et, bien que nous soyons obligé
d’en donner une définition abstraite, on aurait tort de croire qu’il s’agit là d’un
principe purement abstrait, détaché de la vie. Non, l’attitude dont nous parlons
s’exprime dans chaque détail de la vie quotidienne, elle imprime un cachet
particulier à toutes les relations à l’intérieur de la famille, s’impose à tous les
sentiments qui s’y font jour. Les enfants ne voient jamais leur mère subir les
brutalités de la part du père, jamais celui-ci ne cherche à se l’asservir ou à la
réduire à l’état de totale dépendance, alors même qu’il s’agit d’une femme du
commun mariée à un chef. Jamais non plus les enfants ne sentent s’abattre sur eux
la lourde main de leur père : il n’est ni leur parent, ni leur maître, ni leur bienfaiteur.
Il ne possède sur eux ni droits ni prérogatives d’aucune sorte. Mais il
éprouve pour eux, comme tout père normal dans n’importe quelle partie du
monde, une solide affection, ce qui fait, les devoirs imposés par la tradition
aidant, qu’il cherche à gagner leur amour et à maintenir son influence sur eux.
En comparant la paternité européenne à la paternité mélanésienne, il importe
de tenir compte des faits aussi bien biologiques que sociologiques. Biologiquement,
il existe certainement chez tout homme moyen un sentiment d’affection et
de tendresse pour ses enfants. Mais ce sentiment peut n’être pas assez fort pour
contrebalancer toutes les charges que les enfants imposent aux parents. Aussi
lorsque la société intervient et déclare, dans tel cas donné, que le père est le
maître absolu, que les enfants n’existent que pour son plaisir ou pour sa gloire,
elle rompt l’heureux équilibre qui, sans son intervention, aurait pu s’établir entre
l’affection naturelle et l’impatience non moins naturelle que le père peut éprouver
du fait de ces charges, souvent pénibles. Or, dans une société matrilinéaire, où le
père ne jouit d’aucun privilège à l’égard des enfants et n’a pas droit à leur
affection, il est obligé de faire tout son possible, pour gagner celle-ci ; et, d’autre
part, n’étant pas surmené par les ambitions et les responsabilités économiques, il
est d’autant plus libre et disposé à laisser s’épanouir ses instincts paternels. C’est
ainsi que, dans nos sociétés, l’équilibre entre les forces biologiques et sociales, qui
était assez satisfaisant au cours de la première enfance, subit une certaine rupture
par la suite, tandis qu’il se maintient sans défaut dans la société mélanésienne.
Le droit paternel, nous l’avons vu, est une cause importante de conflits familiaux,
puisqu’il reconnaît au père des prétentions et des privilèges hors de
proportion avec ses penchants biologiques, ainsi qu’avec l’affection personnelle
qu’il est capable d’éprouver pour ses enfants ou de leur inspirer. ]

—————————————–

( Note: inversion dans l’ordre de présentation de ces deux paragraphes )

…[ En ce qui concerne la situation du père, on constate que dans notre société,
malgré son peu de respect pour le principe des nationalités et les distinctions
sociales, le père jouit encore d’un statut quasi-patriarcal .
Il est le chef de la famille, dont il est chargé d’assurer la subsistance économique, et c’est de lui que les enfants tiennent leur nom et tout ce qu’ils possèdent. Maître absolu de la famille, il est facilement porté à en devenir le tyran, auquel cas on voit se produire toutes sortes de frictions entre lui, d’une part, sa femme et ses enfants, de l’autre.
Les détails de la situation qui en résulte varient dans une mesure considérable
selon le milieu social. Dans les classes riches de nos pays occidentaux l’enfant est
bien séparé du père par toutes sortes de dispositions qui régissent la nursery. Tout
en étant confié à la nurse qui ne le quitte jamais, l’enfant n’en est pas moins
constamment surveillé par la mère qui conquiert alors invariablement une place
dominante dans les affections de l’enfant. Quant au père, il pénètre rarement dans
l’atmosphère de la vie infantile, et quand il le fait, il se présente en visiteur et en
étranger devant lequel les enfants doivent se conduire bien, faire preuve de
bonnes manières, représenter, pour ainsi dire. C’est lui qui est la source de
l’autorité, c’est lui qui a l’initiative des punitions, et il n’est pas rare de le voir
prendre aux yeux de l’enfant figure de croquemitaine. Le plus souvent, l’enfant en
arrive à envisager le père sous un double aspect : d’une part, il est l’être parfait
qu’on doit s’attacher à satisfaire dans tout ce qu’on fait ; d’autre part, il est
l’ « ogre » que l’enfant doit craindre, car il ne tarde pas à se rendre compte que
toute la maison est arrangée de façon à assurer au père le plus grand confort
possible. Le père tendre et sympathique devient facilement aux yeux de l’enfant
un demi-dieu. Mais le père solennel, impassible, insensible, dépourvu de tact,
devient vite suspect et ne tarde pas à s’attirer la haine de la nursery. Dans ses
rapports avec le père, la mère sert d’intermédiaire, souvent prête à dénoncer l’enfant
à son autorité supérieure, mais intercédant, en même temps, pour faire
adoucir ou lever une punition.
Le tableau est différent, mais les résultats sont à peu près les mêmes, lorsqu’on
pénètre dans le logement, se composant d’une seule pièce ou d’un seul lit, d’un
paysan pauvre de l’Europe orientale et centrale ou d’un ouvrier d’une catégorie
inférieure. Le contact entre le père et l’enfant est beaucoup plus étroit, mais cela
donne rarement lieu à une affection plus profonde; au contraire, dans la plupart
des cas, ce contact engendre des frictions plus aiguës et qui deviennent facilement
chroniques. Lorsque le père rentre de son travail fatigué ou pris de boisson, il
exhale naturellement sa mauvaise humeur sur sa famille et brutalise femme et
enfants. Il n’est pas un village ou un quartier de nos villes modernes où l’on ne
puisse observer des cas de véritable cruauté patriarcale. J’ai connu moi-même des
paysans qui, rentrés ivres chez eux, se mettaient à frapper les enfants par simple
plaisir ou les tiraient de leur lit pour les envoyer dehors par une nuit froide.
Mais, même dans les cas les plus favorables, l’ouvrier qui rentre de son travail
veut que les enfants se tiennent tranquilles, arrêtent leurs jeux bruyants, répriment
les explosions spontanées de leur joie ou de leur chagrin. Dans les maisons
pauvres, comme dans les riches, le père est le suprême dispensateur des punitions,
alors que la mère, qui veut intervenir en médiatrice, subit souvent le même sort
que les enfants. En outre, dans les ménages pauvres la prédominance économique
et sociale du père est reconnue plus explicitement et plus facilement et agit dans
la même direction que son influence paternelle. ]
(Indigènes des Îles Trobriand (Nouvelle-Guinée)-(Traduction française par le Dr. S. Jankélévitch)
Source UQAC. Les classiques des Sciences sociales.

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 » La cohabitation sexuelle n’est pas considérée par la loi et l’usage indigènes, à
l’instar de nos sociétés, comme un devoir imposé à la femme et comme un privilège
pour le mari. Les indigènes trobriandais estiment, conformément à la tradition, que le mari doit mériter les services sexuels qu’il reçoit de sa femme et les payer »…

Eh bé !!!

Quand en Europe on en était au « Devoir conjugal » ou « Permis de VIOLER SA femme »!

…  » Les enfants ne voient jamais leur mère subir les brutalités de la part du père, jamais celui-ci ne cherche à se l’asservir ou à la réduire à l’état de totale dépendance, alors même qu’il s’agit d’une femme du commun mariée à un chef. Jamais non plus les enfants ne sentent s’abattre sur eux la lourde main de leur père : il n’est ni leur parent, ni leur maître, ni leur bienfaiteur »…

On s’en doutait : les mêmes religions ne sont pas passées par là !!!!!!!!

SALETES de sociétés patriarcales !

" Elle vous attend"…

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« Elle vous attend« …

L’éternelle…PASSIVE !

« Lui » choisit, comme un acquéreur potentiel, en face d’un troupeau de bétail.

Mais…Il existe heureusement, des nanas ACTIVES qui décident d' »interpeller » le « bon »

partenaire, sans programmer de « relations durables »

Et coulent ensuite des jours heureux dans une parfaite égalité…

-Pourquoi c’est « lui » qui « la » demande en mariage ,

-Pourquoi c’est « lui » qui « l »‘invite à danser ?

– Pourquoi choisit-on généralement le mec, lors d’un micro-trottoir, où figure un

couple ?

– Pourquoi des « spécialistes » invités lors d’une émission dans les médias, sont surtout

des… mecs ?

-Etc…

Pourquoi ?

Parce que la société DRESSE les mecs à être actifs, entreprenants

Et les nanas à la passivité, au manque de confiance en elles, et à laisser au mâle le

PREMIER rôle…En TOUT !

« Elle » vous attend…Venez faire votre marché !

Pour le "Droit des Hommes "…

[ « LA VIOLENCE : UN DROIT DES HOMMES

Extrait de la version japonaise de notre livre  » Femmes et Violences dans le monde

Bien qu’elles représente une pratique pluri-millénaire, qui s’est poursuivie dans tous les pays quels qu’en aient été la religion ou le système de gouvernement, la violence contre les femmes est le plus souvent niée. Elle n’est pas reconnue comme le FONDEMENT DE LA DOMINATION GLOBALE DES HOMMES SUR LES FEMMES et n’est donc pas étudiée.

Pourquoi n’a-t-on jamais pris le temps de réfléchir au sens profond de cette violence, qui, par sa nature et par les excuses qu’on lui a toujours trouvées, constitue l’abus de pouvoir le plus cynique et la manifestation la plus dégradante du mépris du premier sexe pour le second ? Aussi dégradante pour l’auteur des sévices, d’ailleurs, que pour sa victime. L’occultation des faits s’explique, semble-t-il, par deux raisons :

* la première c’est que cette violence s’exerce sur des victimes à peu près impuissantes et qui ont rarement la parole;
* la deuxième, c’est que les auteurs de cette violence, les coupables, sont partie intégrante et même pièces maîtresses du système patriarcal. Ils peuvent être hommes de loi, hommes d’affaires, hommes politiques, policiers, militaires, tenants en somme du pouvoir, qui refusent de se mettre en question.

Cette conspiration du silence autour des violences, en particulier sexuelles, a découragé la recherche sur ce sujet, comme s’il s’agissait d’un sujet tabou. Les chercheurs, aujourd’hui encore, occultent la réalité des faits en banalisant le vocabulaire et en gommant les précisions qui pourraient choquer. Par exemple, alors que les mauvais traitements, les viols ou les meurtres sont à 90% le fait des hommes, les sociologues préfèrent les regrouper sous l’appellation vague de  » violences familiales « . Tout se passe comme si on refusait de regarder en face cette vérité :  » Les comportements brutaux relèvent d’un processus plus ou moins conscient d’intimidation, par lequel TOUS LES HOMMES maintiennent virtuellement TOUTES LES FEMMES en état de peur et de dépendance « .

Ce silence, qui équivaut à une complicité tacite, il faut rappeler qu’on le retrouve dans tous les pays. Partout les hommes sont complices de la violence d’autres hommes.

Complices notamment par l’hypocrisie et le refus d’informer. Pourtant certains pays ont entrepris une action d’ensemble. Le Conseil de l’Europe avait adressé, il y a 10 ans déjà, une Recommandation à ses Etats Membres sur  » LA VIOLENCE DANS LA FAMILLE « , une formule qui ménageait, encore une fois, la sensibilité masculine. Tout récemment, à Vienne, en 93, on a été plus loin avec la  » DECLARATION SUR L’ABOLITION DE LA VIOLENCE ENVERS LES FEMMES  » (on voit que la formulation se rapproche peu à peu de la réalité), qui pose un principe très nouveau : les abus envers les femmes ne doivent plus être considérés comme un problème culturel, du domaine privé ou individuel, mais comme une matière politique relevant des Droits Universels et qui requièrent une action des Etats.

L’O.N.U a approuvé cette Résolution. La conséquence est qu’on ne pourra plus invoquer  » la nature féminine « , la coutume ou bien tel précepte religieux pour justifier une atteinte aux droits et au corps des femmes.

Par ailleurs l’analyse féministe s’attache aujourd’hui à prendre le problème en amont, d’une manière globale. Loin d’être perçue comme une perte de contrôle momentanée, une difficulté à communiquer, la violence est replacée dans le contexte général du contrôle de l’homme sur sa partenaire et du maintien de ce contrôle au nom des valeurs dites viriles.

Elle souligne aussi la victimisation des femmes, régulièrement montrées dans un statut de faiblesse et de dépendance. Cette appropriation des femmes découlant de structures très anciennes, il est normal que dans l’inconscient des uns et des autres subsiste la mémoire de la violence permise. Le déclenchement de cette violence est toujours en étroit rapport avec la perte ou le maintien du pouvoir viril. Or nous évoluons dans un climat psychologique où la virilité et la force brute sont trop souvent associées et continuent à être survalorisées.

Un exemple significatif : la vogue du hard rock américain, commencée dans les années 60 et qui constitue une transposition qui se veut héroïque, esthétique et quasi religieuse, de la violence. Des vedettes comme Jim Morrisson, Les Doors, Les Hell’s Angels, Mick Jagger ou les Rolling Stones, qui ont exercé une influence énorme sur la jeunesse, ont bâti leur carrière sur des simulations de viols sur la scène et des exhibitions sauvages censées provoquer l’extase sexuelle des filles.

Les filles se pâment, les garçons de déchaînent. On imagine les effets à long terme de cette mythification des mâles les plus violents.

Face à tout cela, qui existe et qu’on ne peut pas faire disparaître, il faudrait que les médias, au lieu de se contenter d’exhiber des cas pathétiques de viols ethniques, de femmes battues, etc., se livrent à une analyse critique des relations Homme/Femme.

Pour expliquer la recrudescence de violence constatée aujourd’hui, on évoque souvent la déstabilisation des mâles, qui seraient traumatisés par l’émancipation récente de leurs compagnes. Voire. Il semble que cette  » fragilité masculine  » continue à assurer la domination mâle dans tous les domaines que les hommes jugent importants : la politique, la science, l’art, l’argent, le sexe.

Le vrai progrès serait donc non seulement de guérir les hommes de la violence – cela prendra beaucoup de temps – mais que les femmes apprennent à s’y soustraire et osent la dénoncer.

Une démarche sans doute aussi difficile pour les unes que pour les autres, car elle romprait avec l’image traditionnelle qui perpétue des comportements désolants. Un défi exaltant pourtant qui pourrait déboucher sur une société véritablement nouvelle, où les mots LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE et SORORITE prendraient tout leur sens. ]
(Benoîte GROULT)
Source SOS SEXISME.

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« Le vrai progrès serait donc non seulement de guérir les hommes de la violence – cela prendra beaucoup de temps –

* mais que les femmes apprennent à s’y soustraire et osent la dénoncer »

… * Cela prendra…ENCORE plus de temps !!!!!

PS- et sur blog.fr on se fait encore (en 2010 !), « lyncher » par des machas :yes:

"Grand-mères battues"…

[ “VIOLENCES CONTRE LES FEMMES AGEES EN OCCIDENT” (extraits)
par Suzanne Weber

Le thème de la violence familiale à l’encontre des personnes âgées est largement tabou.(…) L’image sociale négative de la vieillesse s’oppose, également, à la levée du tabou. En effet, elle tend à banaliser la violence en lui fournissant un schéma interprétatif qui en favorise la méconnaissance. (…)

Très rare sont les personnes âgées qui se plaignent, exceptionnelles celles qui portent plainte. (…) Leur dépendance affective à l’égard de leurs enfants est le plus souvent telle, qu’elles préfèrent les sévices à l’exclusion et au rejet, plus, elles n’imaginent même pas d’autre issue que de se taire et de subir…

Le cas des personnes âgées battues a été signalé, pour la première fois, en 1975 : “grand-mères battues”. Il est significatif que ce titre désigne spécifiquement les femmes comme victimes de ces violences.

Ida Hydle, gériatre à Oslo, a étudié le problème de la violence à l’égard des personnes âgées au sein de la famille, au niveau européen. Elle recense des abus d’ordre physique (coups et blessures, refus d’aide en cas d’urgence, négligences graves en ce qui concerne l’alimentation, l’hygiène et les soins corporels), d’ordre psychosocial (insultes, humiliations, isolement, séquestration) et d’ordre financier (escroquerie, usurpation de biens). L’expérience prouve que ces trois formes d’abus se trouvent souvent associées. Des recherches conduites en Norvège, ainsi qu’une étude finlandaise en cours, montrent que 60% à 80% des victimes sont des femmes – les violences physiques prédominant – alors que chez les hommes il s’agit, plutôt, de violences psychologiques.

70% DES AUTEURS DE VI0LENCES SONT DES HOMMES. (…) Ida Hydle souligne que ce sont surtout les rapports mère/fils qui représentent un risque pour la santé et la situation financière des femmes âgées. (…)

Il ressort de ces études que, bien que les soins aux personnes âgées dans la famille pèsent plus lourdement sur les femmes, les hommes sont plus fréquemment auteurs de violences et d’abus. De plus, la violence conjugale n’est, nullement, atténuée par le vieillissement…le contraire peut même se produire. (…) ]
FEMMES ET VIOLENCES DANS LE MONDE
Editions L’Harmattan

Source SOS Sexisme.

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 » De plus, la violence conjugale n’est, nullement, atténuée par le vieillissement…le contraire peut même se produire. »

On s’en doute : beaucoup de femmes âgées n’ont AUCUN moyen de subsister seules

Sans compter le « formatage » de dépendance psychologique, depuis tant d’années !

" L’HYMEN, BUTIN DE GUERRE " – Leila Sebbar

( DIEU n’a JAMAIS eu RIEN à voir avec les RELIGIONS, qui commettent TOUTES, le SACRILEGE de parler en SON nom, pour se donner le DROIT de commettre les pires ATROCITES…En toute IMPUNITE – Tingy.)

“L’HYMEN, BUTIN DE GUERRE” (extraits)
par Leila Sebbar

Une guerre qui ne dit pas son nom mais où l’enjeu principal, c’est la Femme, son âme et son corps. Ici la femme n’est pas “l’avenir de l’homme”, la femme est le capital de l’homme, corps et âme. En état de guerre, quelle place pour les femmes? La maman ou la putain. Le lit de la douleur, enfanter des soldats et les pleurer, le lit des guerriers, se coucher pour le plaisir du soldat violeur. Le conflit armé exaspère ce que la paix a jusqu’ici toléré: que le corps des femmes fonctionne encore comme butin, butin légal, prélevé par une famille sur une autre famille avec l’accord des pères vigilants, un contrat entre hommes avec échange de capital. L’hymen d’une femme appartient au père, au frère, à la famille, au clan, à la tribu. (…)

Dans la guerre, sur l’autre rive, les frères combattent les frères. L’honneur des femmes leur appartient, de droit, ils sont les soldats de Dieu, ils n’ont pas à négocier le butin de guerre. La femme est rare, son hymen précieux, offrande aux soldats des maquis de Dieu, acte de piété disent-ils. Et si le femmes ne se rendent pas à leurs raisons divines, ils les enlèvent. Les vainqueurs usent comme il leur plait de ce qui leur revient: un butin de guerre sacré, dans une guerre sacrée.
Ils paraîtront devant Dieu en vainqueurs de la foi, innocents. Ils appellent ces viols “mariages de jouissance”, ils raptent des vierges, menaçant du couteau ou du revolver les pères et les frères, ahuris et terrifiés, déshonorés; où est le contrat? Certains pères ont renié leurs filles violées lorsque les intégristes violeurs ne les ont pas assassinées ou décapitées devant leur compagnes.
A quel désordre mental, idéologique, attribuer ces actes criminels contre les femmes, sinon à la peur ténébreuse, ancestrale, de l’hymen, du ventre et de l’âme des femmes.(…) Ce sont des assassins, ils doivent être jugés comme des criminels de guerre; Il faut traduire ces hommes en justice devant un Tribunal International (…).
FEMMES ET VIOLENCES DANS LE MONDE
Editions L’Harmattan

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« On a coutume de croire que les viols, les meurtres, la maltraitance et la persécution sexuelles des femmes, banalisés dans les pays pauvres ou en état de guerre, ne peuvent exister dans les nôtres qu’à titre de faits divers. De même on a cru encore tout récemment que l’enfance violée et martyrisée n’existait que dans un contexte de misère. Nous savons maintenant que l’aisance économique n’élimine pas les violences.

Une vingtaine de femmes, de toutes générations et de toutes origines, détruisent ce préjugé rassurant. Sur la base d’une documentation irréfutable, elles récapitulent ce fait planétaire, la violence masculine contre les femmes : auxU.S.A. et au PÉROU, en CHINE et dans les pays sous loi musulmane, en EUROPE comme en AFRIQUE.

Cet ouvrage collectif n’est pas un simple catalogue. Il doit informer et donner la conscience que la lutte contre les violences à l’égard des femmes n’est pas un combat d’arrière-garde mais bien d’une actualité sans cesse renouvelée.  »
Source SOS SEXISME.

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Comment en est-on arrivé là ?

Comment des mâles ont pu s’APPROPRIER des DROITS sur l’autre MOITIE de l’HUMANITE, pour l »‘ASSERVIR, l’HUMILIER, la VIOLER,l’ASSASSINER…

Au même titre que du…BETAIL ?

COMMENT ???

Au NOM de DIEU !!!

Et des…Femmes trouvent ce comportement NATUREL: elles CROIENT dur comme fer que c’est …DIEU

qui « PARLE »!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Que c’est…DIEU qui les trouve IMPURES,

Que c’est DIEU qui EXIGE que des …MECS/RELIGIONS cadenassent le SEXE des femmes !!!

Que c’est DIEU qui EXIGE qu’on les TUE…Pour un hymen troué !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

AU SECOURS…Le Monde est fou !!!!

Viendra-t-il un jour où on ELIMINERA ces mecs, pour leur…RELIGION/PENIS utilisée de façon PERVERSE et CRIMINELLE ?

La SEXUALITE de CHACUN ne regarde que LUI et ELLE, dans le RESPECT de tous.

Le RESPECT n’a RIEN à voir avec… le fond de culotte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

RESPECTER chaque HUMAIN, homme et FEMME(!), C’est respecter sa… PERSONNE TOUT ENTIERE, cela n’a RIEN à voir avec son…SEXE

Qui APPARTIENT à CHACUN(E), en PROPRE, et de façon NON négociable !

Dieu, n’a absolument RIEN à voir avec les RELIGIONS

Qui se réclament toutes de « LUI » [ ou d' »ELLE »! 😉 ] pour faire régner et…ACCEPTER(!!!) l’OBSCURANTISME la TERREUR et l’HORREUR…En toute IMPUNITE !

" Tours et détours de la vilaine fille " -2006

« Tours et détours de la vilaine fille  » – (Une farouche guérillera!)
Mario Vargas Llosa (Auteur), Albert Bensoussan (Traduction)
[ Que de tours et de malices chez cette  » vilaine fille « , toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le  » bon garçon « . Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante en pleine adolescence, dans l’un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d’une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d’autre souci que les chagrins d’amour.
Rien ne laissait alors deviner que celle qu’on appelait à Miraflores  » la petite Chilienne  » allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Cassa, puis l’épouse d’un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London.
D’une époque, d’un pays à l’autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.
Mario Vargas Llosa nous offre un cadeau inattendu : une superbe tragi-comédie où éros et thanatos finissent par dessiner une autre Carte de Tendre entre Lima, Paris, Londres et Madrid. Car Tours et détours de la vilaine fille est bien cela : la géographie moderne d’un amour fou. ]

Présentation de l’éditeur
Source Amazon.

J’adore :"La sueur de l’écrivain maudit" …

Rédigé par Libraire à tout prix 5 Octobre 2010.

[ «  Suffit-il d’avoir publié une nouvelle dans une revue pour devenir écrivain ?
Dans ma ville, oui. Cela vous autorise même à organiser un événement culturel d’envergure.

Pendant que vous traquez les auteurs que les critiques littéraires oublient, pendant que vous vous échinez à dénicher les romans que vous pourrez proposer à vos clients, le centre culturel de votre ville organise, en toute candeur, un salon littéraire.
Sans vous concerter, bien sûr. Le libraire étant, c’est bien connu, un horrible commerçant qui a l’impudeur d’oser vouloir gagner sa vie sur la sueur de l’écrivain maudit.
Le libraire s’évertue à défendre son échoppe, en voulant se différencier des grandes surfaces, mais le moindre quidam peut s’ériger en combattant de la cause des « petits éditeurs ».
Le terme petit revêt aux yeux de la lauréate du grand prix de la nouvelle organisé par le village d’à côté, une sorte de respectabilité et le gage absolu de la qualité littéraire.
La dame, dotée de son prix pour une nouvelle de trois pages, devient la référence culturelle de la cité. Elle balaie en un coup de menton méprisant, le travail des libraires, elle fustige les systèmes de diffusion, elle déblatère sur le rôle des éditeurs, les grands. Elle sait de quoi elle parle, elle leur a envoyé maintes fois sa prose. Elle attend leur réponse.
Soutenue par la ville, notre écrivaine en herbe convie son éditeur, son imprimeur et une amie, autoproclamée critique littéraire (la preuve : elle a son blog sur lequel elle nous fait partager ses lectures) à participer au premier grand salon mondial de la nouvelle de la région.
La libraire n’a qu’à bien se tenir, qu’on range du côté des profiteurs du talent des autres.
Mais la libraire ne se tient jamais bien.
Elle jubile de voir que les douze auteurs « de premier plan » qui avaient été invités ne se déplacent pas. Elle ricane de constater que personne ne s’est inscrit aux ateliers d’écriture dirigée par la plumitive. Le principe était pourtant simple : on regarde une carte postale de la ville et on a cinq minutes pour pondre un texte. Personne ne semble se précipiter pour réserver sa place au colloque : «Pourquoi écrire court quand on peut écrire long » ?
La libraire est rassurée, il semblerait que les villageois aient gardé le sens de la réalité, eux.
En revanche, la libraire ne décolère pas quand elle lit le bulletin municipal dans lequel est annoncé l’événement de la saison. On y énumère les « grandes plumes » de notre culture française : Balzac, Maupassant…Gavalda.
La libraire reste sans voix.  »
Source libraire à tout prix.

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«  Suffit-il d’avoir publié une nouvelle dans une revue pour devenir écrivain » ?

Ce qui suit est MON avis .

Vous écrivez un manuscrit:

-Est-ce qu’un éditeur fait assez confiance à votre ouvrage( qui sera par la suite acheté ou…Non !), pour l’éditer à SON compte( compte d’éditeur) et non pas à compte d’auteur (c’est VOUS qui payez! ) ?

-Avez-vous eu de « bonnes » critiques, une fois le livre sorti : journaux, télés.

-De « grandes librairies » acceptent-elles de les diffuser ? (Entrepôt, Virgin,etc…)

– Et enfin, votre livre s’est-il vendu dans le grand public( oublions les amis et connaissances…)

OUI à tous ces points : vous avez écrit un ouvrage, apparemment, intéressant…

Cela ne fait pas de vous un…ECRIVAIN, pour autant !!!

Et en ce qui ME concerne tout juste une…Romancière ( en colère :yes: ) : une nana qui écrit des… romans qui se sont vendus… (un troisième en long chantier: d’autres priorités…).

"Romancière en colère"…

Mes romans

(Citation de l’article du 4 sept.2007, de S. Buttard, journaliste au Quotidien.)
 » Romancière en colère. 😉
La Réunionnaise lyliane Lavilgrand publie »Le Village des Vagins », roman d’un féminisme engagé, un récit cru et audacieux d’utopie féminine.
C’est l’histoire d’une mère de famille qui pète les plombs . Quitte son mari, ses enfants- trois ados en pleine forme avec tout ce qui va avec- et sa vie, direction les Grenadines.
Elle se lie avec une jeune aventurière et ensemble, elles imaginent  » Le Village des Vagins », un monde où le masculin ne l’emporte plus . . .
Publié à compte d’éditeur, ce second roman fait suite au » Père- Ver », roman sur les violences conjugales dont Lyliane Lavilgrand a vendu tous les exemplaires. Ancienne enseignante, elle revendique haut et fort son ton libre et ses mots crus, souvent à la limite de la brutalité. »Je suis une féministe », revendique-t-elle, qui préfère s’exprimer » dans un roman plutôt qu’avec un sermon ».
« Le modèle social actuel, n’est pas fait en faveur des femmes, poursuit- elle, citant l’actualité, telle la fragilité des lois sur l’avortement aux USA ou les violences conjugales. « Au début, quand j’écrivais Tingy Tanàna, une femme mourait tous les cinq jours sous les coups de son conjoint. Aujourd’hui, c’est tous les deux jours ».
A travers ce roman d’ aventures féministes, l’auteur imagine ainsi d’autres sexualités (citant la féministe américaine Suzan Sontag) d’autres modes de cohabitation que le mariage » invention sociale et religieuse qui est devenue la règle », ou une autre vision religieuse des femmes- » toutes les religions ont été crées par des hommes et la femme y est l' »inférieure ». »

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Résumé sur la 4ème de couverture du roman :

[ La narratrice, Marie, déstabilisée par des évènements familiaux imprévus, décide de faire le point sur sa vie. Elle s’envole pour s’isoler en Martinique. Mais elle rencontre Cécile, une enseignante. Cette dernière vit à bord de son voilier « la Bohème ». Elle propose à Marie une croisière dans les Grenadines. Les routes en bateau sont longues. Les deux amies discutent énormément. . .
Elles se découvrent le même rejet pour le modèle social où elles évoluent. Une société où les hommes, pardon, les mâles, se sont taillés la part du lion dans tous les domaines : sexualité, travail, famille. Pour y parvenir, ils n’ont pas hésité à voter des lois sexistes et à inventer des religions misogynes, qui les ont confortés dans leur machisme voyant ou latent.
Bref, Cécile et Marie feront des rencontres étonnantes. . . La voyageuse « solitaire » inventera une société de femmes avec l’aide de sa tribu, à Tingy Tanàna, le Village des Vagins ( Madagascar ). ]
Oct. 2007 – Épuisé.

Quand je doute …

Vidéo – ( Piqûre de rappel).

Quand je doute du courage des femmes….Pour cracher leur colère envers des dogmes religieux .

« C’est à la suite de cette interview courageuse sur la chaîne Al Jazeera le 21 février 2006, que Wafa Sultan devient une vedette internationale, présentée par les uns comme la voix de la raison, par d’autres comme une hérétique voire une apostate.
L’interview a été téléchargée sur Internet plus d’un million de fois en deux semaines et a rapidement circulé sur Internet. Pour Wafa Sultan, les musulmans du monde se sont enfoncés dans la barbarie. À contre-courant de la thèse du choc des civilisations, la psychologue oppose la barbarie à la modernité, la violence à la raison.
Félicitée par les réformateurs islamiques, elle a aussi catalysé la violence islamiste, recevant des menaces de mort.

Wafa Sultan est née en 1958 dans une famille musulmane traditionnelle de Syrie à Baniyas, petite ville sur la Méditerranée à deux heures de Beyrouth. Son père, musulman dévot, était un négociant en céréales. Wafa Sultan a suivi jusqu’à l’âge adulte tous les préceptes religieux.
Sa vie bascule en 1979. Elle est alors étudiante en médecine à Alep. L’époque oppose les Frères Musulmans et le gouvernement du Président Hafez el-Assad. C’est dans ce contexte qu’elle assiste à l’université, sous ses yeux, à l’assassinat de son professeur par des membres des Frères Musulmans. Cet événement la marquera à tout jamais : « à ce moment précis, j’ai perdu la foi en leur dieu, et commencé à remettre en question tous nos enseignements. C’était le tournant de ma vie, et cela m’a amenée à la situation présente. J’ai dû partir. J’ai dû rechercher un autre dieu ».
En 1989, elle parvient avec sa famille à s’expatrier aux États-Unis. Elle s’installe en Californie. Elle termine sa licence de médecine. »

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« Ainsi, dit le Seigneur à son peuple, si ton frère, fils de ta mère, ou ton fils ou ta fille, ou la femme qui repose sur ton sein, ou l’ami que tu aimes comme toi-même, t’incite secrètement en disant :
Allons et servons d’autres dieux ! des dieux que ni toi, ni ton père n’ont connu,… tu ne jetteras pas sur lui un regard de pitié, tu ne l’épargneras pas, tu ne le couvriras pas. Mais tu le feras mourir, tu dois le tuer, que ta main soit la première sur lui pour le mettre à mort… »
(Deutéronome 13:6)

Pas une religion pour sauver l’autre…

Et on s’étonne de la violence dans les sociétés !

Toutes les religions sont largement responsables des violences contre les femmes…

En commettant le sacrilège de parler au nom de Dieu !!!

Dieu n’a RIEN à voir avec les religions et avec tous leurs dogmes injustes, discriminatoires et barbares !