Source : PARIS (AFP) – Publié le 02/06/2010
[ Les nouvelles unions polygames et la justice musulmane vont être proscrites à Mayotte, île française de locéan indien où lislam est très fortement majoritaire, aux termes dune ordonnance examinée mercredi en Conseil des ministres.
Le gouvernement a décidé de mettre un terme à linégalité entre hommes et femmes en matière de mariage et de divorce, poursuivant ainsi la modernisation du statut civil de droit local applicable à Mayotte.
Cette île, au sud de larchipel des Comores, deviendra en 2011 le cinquième département de lOutre-mer français.
Lordonnance prévoit dappliquer aux Mahorais relevant du droit local – inspiré du droit musulman et des coutumes africaines et malgaches – les règles ordinaires du code civil dans ces domaines.
Elle interdit de contracter, à lavenir, de nouvelles unions polygames, et ce sans condition dâge, allant dans le sens des souhaits dune majorité des habitants, notamment des femmes de lîle, les hommes étant, selon des sondages, beaucoup plus partagés.
A Mayotte, le mariage dun homme avec plusieurs femmes étant toléré, certaines femmes ont dû accepter de « cohabiter » avec dautres. Certains hommes polygames louent parfois plusieurs maisons.
Le texte du gouvernement constitue une nouvelle avancée par rapport à la réforme Girardin de 2003, qui avait commencé à restreindre la polygamie, mais permettait encore aux hommes nés avant le 1er janvier 1987 et aux femmes nées avant le 1er janvier 1990 de contracter de telles unions.
Cependant, il ne remet pas en cause les situations acquises, comme le prévoit le pacte pour la départementalisation de Mayotte, qui a servi de base pour le référendum de mars 2009, où 95% des Mahorais ont dit oui au département.
Les Mahorais mariés continueront de vivre sous le régime matrimonial quils ont choisi.
Lordonnance présentée par la ministre de lOutre-mer Marie-Luce Penchard proscrit en outre la répudiation.
Pour les personnes accédant, à compter du 1er janvier 2005, à lâge requis pour se marier, le mariage ne pouvait être dissous que par le divorce ou par la séparation judiciairement prononcée.
Lordonnance présentée mercredi relève dautre part de 15 à 18 ans lâge légal minimum des femmes pour se marier, comme en métropole et dans les DOM.
[ Elle supprime la justice « cadiale », une justice rendue par des juges musulmans pour des Mahorais relevant du statut personnel de droit local, dont le fonctionnement, souligne le pacte, « est incompatible avec des principes républicains » (assistance dun avocat, procès contradictoire, audiences publiques).
Le rôle des cadis, qui sont des fonctionnaires de la collectivité départementale, sera désormais recentré sur des fonctions de médiation sociale.
Compétents pour tout ce qui relève de létat des personnes – mariage, filiation, répudiation, successions, donations – les cadis ont été dans leur forme actuelle installés par les colonisateurs français au XIXe siècle, selon Yves Moatty, magistrat spécialiste de lhistoire de lîle.
Officiellement, Mayotte abritait quelque 187.000 habitants en 2007 mais ce chiffre est sans doute bien inférieur à la réalité, en raison de limmigration clandestine massive.]
Acueil d’Orange.
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Bref, ces messieurs voulaient que Mayotte deviennent un département français…pour les « avantages financiers »
Mais conserver…Des « lois musulmanes et africaines »…Pour les avantages MACHISTES!
Un Mahorais s’était exclamé lors du vote : « Nous avons plusieurs épouses légitimes, vous avez une épouse ET des maîtresses »…
La vérité sort de la bouche des…Mecs ?