Et…en France ? RIEN : la religion "gouverne" encore, beaucoup trop de cervelles politiques ou pas, endoctrinées!

[ Feu vert au mariage homosexuel au Portugal :

La cour constitutionnelle du Portugal a donné son feu vert jeudi à la loi autorisant le mariage homosexuel, qui devra être promulguée par le chef de l’Etat pour entrer en vigueur.

La loi, adoptée en février par la majorité de gauche du parlement, modifie la définition du mariage dans le code civil en y supprimant la référence au « sexe différent ». Toutefois, elle exclut explicitement les couples homosexuels mariés du droit à l’adoption.

Le président Anibal Cavaco Silva, catholique pratiquant et membre du principal parti d’opposition de centre-droit, avait transmis le mois dernier le texte à la Cour constitutionnelle, disant avoir des « doutes » sur sa constitutionnalité.

Pour la Cour constitutionnelle, la loi fondamentale « n’interdit pas l’évolution de l’institution » du mariage. En outre, « l’extension du mariage à des personnes de même sexe n’empêche pas la reconnaissance et la protection de la famille en tant qu’élément fondamental de la société », a estimé la Cour.

Le chef de l’Etat dispose désormais d’un délai de 20 jours pour promulguer la loi ou pour y apposer son veto, ce qui imposerait un nouveau vote du parlement mais ne ferait que retarder son entrée en vigueur.

Selon les médias locaux, les autorités portugaises, comme la hiérarchie catholique, souhaitent voir « réglée » la question du mariage homosexuel avant la visite du pape Benoît XVI au Portugal, prévue du 11 au 14 mai.]

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Tant mieux, si ça peut faire baisser le taux d’homophobie !

Ce qui m’étonne, c’est que de bons croyants ne combattent pas la prostitution avec la même férocité !

En fait: d’un côté ils disposent des femmes, et de l’autre elles les rayent de leur sexualité !

Donc, c’est normal !

"Pas entre les jambes"… (Castration Chirurgicale.)

[ « Le problème n’est pas entre les jambes mais entre les oreilles » : polémique autour de la castration chirurgicale en République tchèque .

Le mois dernier, le Comité pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) – organe du Conseil de l’Europe – a expressément demandé aux autorités tchèques de mettre un terme aux castrations chirurgicales pratiquées sur les auteurs de crimes sexuels.

Ales Butala -La mission du CPT avait visité dans le courant de l’année 2008 deux prisons et deux hôpitaux psychiatriques tchèques. Le Slovène Ales Butala dirigeait cette mission :
« La castration chirurgicale est une intervention mutilante et irréversible. Elle ne peut pas être considérée comme une nécessité médicale pour le traitement des délinquants sexuels. Cette intervention ôte toute capacité de procréation et a d’importantes conséquences physiques et mentales. La conclusion du CPT était que la castration chirurgicale est un traitement dégradant et c’est la raison pour laquelle nous avons demandé un arrêt immédiat de la castration chirurgicale dans le cadre des traitements des délinquants sexuels. »

Dans sa réponse au Comité, le gouvernement tchèque a rejeté les critiques formulées, mais le nouveau ministre en charge des droits de l’Homme, Michael Kocab, a envisagé que la castration chirurgicale puisse être à terme abandonnée au profit de la castration chimique, pratiquée dans d’autres pays d’Europe :
« Si l’on démontre que l’efficacité de cette méthode est comparable, nous déciderons d’avoir recours à cette solution plus modérée et moins mutilante. »
En République tchèque, la pratique de la castration chirurgicale a été légalisé en 1966. Selon le gouvernement, 94 hommes ont été castrés chirurgicalement depuis l’année 2001.
Nous nous sommes rendus dans l’hôpital psychiatrique de la ville d’Havlickuv Brod et nous y avons rencontré plusieurs patients. Le premier d’entre eux, que nous appellerons Miroslav, a été castré en 2001, après avoir été condamné à 8 ans de réclusion pour un meurtre sexuel qu’il a commis alors qu’il était encore mineur:

« La castration chirurgicale est un choix individuel que chacun doit prendre en conscience, parce que c’est irréversible. Pour moi, c’était le bon choix, et le seul possible vu la gravité de mon état. Ça m’a aidé à diminuer mon taux de testostérone et mon agressivité. Maintenant je suis calme et peux vivre sans problème. »
En moyenne, trois patients de cet hôpital psychiatrique sont chirurgicalement castrés chaque année. Dénommée scientifiquement « pulpectomie testiculaire », la castration chirurgicale encore pratiquée en République tchèque consiste à vider les testicules de leur tissu. Zelmíra Herrova dirige le département de sexologie de l’hôpital d’Havlickuv Brod :

« Les crimes qui peuvent être commis par ces déviants sexuels sont si horribles que nous avons besoin d’une méthode fiable. Pour l’instant hélas, la méthode la plus fiable dont nous disposons pour des patients aussi dangereux est la castration. »
Frantisek est un autre des patients de ce même département de sexologie. Condamné pour crime sexuel, il réfléchit à la possibilité de se faire castrer :
« Je ne suis pas contre la castration, mais je suis marié et ça aurait des conséquences aussi pour mon épouse. Alors j’essaie de poursuivre mon traitement sans avoir recours à la castration mais c’est une possibilité que j’envisage quand même. »
Pour le CPT, l’un des problèmes observés réside dans le consentement que doit donner le patient avant la castration. Un consentement pas assez informé, souvent donné contre la promesse de sortir plus tôt et parfois obtenu sous pression, comme le font également valoir les défenseurs des droits de l’homme en République tchèque. Jana Mareckova est avocate et représente la Ligue des droits de l’homme :
« Le problème est dans la pratique, parce que les patients ne sont pas suffisamment informés et souvent le consentement du patient peut être obtenu sous la pression. Donc il existe des doutes sur le fait qu’il ait donné son consentement volontairement et librement. Même si le patient doit donner son consentement par écrit, il est impossible de savoir s’il l’a donné de son plein gré ou s’il l’a donné parce que les docteurs l’ont menacé de renforcer ses conditions d’internement en lui interdisant par exemple les promenades ou les visites. »
Une majorité de sexologues tchèques reste favorable à la castration chirurgicale, car elle permet selon eux de réduire drastiquement les risques de récidive et permet également de remettre en liberté des déviants sexuels qu’on aurait dû sinon laisser enfermés toute leur vie. Pourtant, certains spécialistes comme le docteur Koznar de l’hôpital psychiatrique de Prague-Bohnice ne partagent pas cet avis :
« Je pense que ce n’est pas une bonne solution. Le centre sexuel n’est pas entre les jambes mais entre les oreilles. Même si le patient est castré, il doit quand même selon moi modifier sa façon de penser et c’est ce que nous essayons de faire en psychothérapie. L’opération seule n’est qu’une intervention biologique. Si l’homme ne change pas son mode de pensée, même après castration il sera toujours mentalement perturbé. »
La castration est un thème qui revient régulièrement à la une de l’actualité européenne suite à des affaires qui marquent l’opinion publique. Récemment, c’est un ministre italien du gouvernement Berlusconi qui s’est déclaré favorable à la castration chirurgicale après une affaire de viol.
En République tchèque, un homme a été condamné à perpétuité le mois dernier pour le viol et le meurtre d’un garçon de 9 ans. Selon son avocat, il va demander à être castré.]
Cesky Rozhlas
-03-03-2009 14:36 | Alexis Rosenzweig

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« La conclusion du CPT était que la castration chirurgicale est un traitement dégradant »

Et…Être violées en série…C’est QUOI au juste ?

" La métamorphose impensable"…

homme fortsa place

[ Être un homme ou une femme est-il naturel ou culturel? L’identité sexuelle s’enracine-t-elle dans le corps, est-ce une donnée physiologique, voire neurobiologique? Ou ne s’agit-il que d’un rôle qu’on joue, qu’on pourrait intervertir avec d’autres et dont on puisse altérer le texte?
La métamorphose transsexuelle est une voie d’accès privilégiée à ces interrogations, parce que le réel de l’identité, avant d’avoir pu dire son mot, est ici forcé par un fabuleux acte autoconstructif: si tant de magistrats, tant de psychiatres sont embarrassés par les transsexuels, si leur affaire est à la pointe avancée de la bioéthique, de la critique de la culture ou de la protestation libertaire, c’est justement parce qu’ils assument leur identité comme une « construction sociale ».
Dans la sphère éthérée des débats savants, ils font sentir l’urgence d’une affaire de vie ou de mort, en un court-circuit inattendu entre une question de catégorisation et une atteinte directe à la chair. Le problème est, pour le dire d’un mot, métaphysique. Il vise le noeud obscur qui attache ce corps à ce je; il oblige donc à dévoiler quelle nature humaine il faut, à un moment ou à un autre, nous supposer.
Et il est à peine besoin de l’approfondir pour que la philosophie, la psychanalyse, mais aussi la médecine, la sociologie, le droit – toutes disciplines aspirant à sauver leur rationalité, voire leur scientificité, face à ce qui paraît la déraison même, « changer de sexe » – en ressortent ébranlés. Telle est la crise des certitudes qui motive cet essai. ]
 » La métamorphose impensable »: essai sur le transsexualisme et l’identité personnelle-Auteur : Pierre-Henri Castel- Gallimard

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 » Être un homme ou une femme est-il naturel ou culturel?  »

Pour MOI, c’est…Culturel !

Le naturel c’est de se ressentir comme…Un être HUMAIN sans aucun JEUX de RÔLES imposés par la « culture », profondément réducteurs et injustes !!!

Heureusement des femmes ont su les transgresser, pour VIVRE leur destin CHOISI, et non plus subi !

Il n’y a qu’à voir, les insultes et les cabales, suscitées par des articles qui ne correspondent pas à ce qu’attendent des moutons formatés par une société, encore largement sexiste et machiste, pour se convaincre du POUVOIR de formatage de la « culture ».

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La fête du pénis au Japon …

( Vidéo: danse du pénis géant)

 » Dans une banlieue paisible de la ville de Komaki, au Japon, un sanctuaire a été érigé en l’honneur du pénis. Tous les ans, les adultes comme les enfants viennent assister à la procession d’un gigantesque phallus en bois, manger des confiseries en forme de pénis et écrire des vœux sur des cartes illustrées par des dessins phalliques. L’un de nos Observateurs était sur place.

Depuis près de 1 500 ans, au début du printemps, les habitants de Komaki célèbrent le festival du pénis, ou « Honen-sai », une fête au cours de laquelle sont louées la fertilité et les bonnes récoltes.

Tous les ans, un nouveau pénis géant est fabriqué avec de l’hinoki (bois de cyprès). Il fait 2,5 mètres de long et pèse 280 kilos. Il est fabriqué par des artisans spécialisés qui utilisent les outils et les techniques d’antan. Ce pénis représente l’essence de l’union entre l’homme et la femme, mais aussi l’essence de la terre. Les capes blanches que portent les hommes symbolisent la propreté et la sainteté, et seuls ceux qui en sont vêtus ont le droit de porter le pénis de bois. Ils doivent avoir 42 ans, un âge que les Japonais considèrent comme l’âge de la malchance. Cette procession est censée les aider
Les femmes portent des petits pénis pour se protéger du mal ou pour améliorer leur fertilité. Elles doivent avoir 36 ans, un âge de malchance aussi.
Source France 24

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Commentaires:

 » Foufounette
Soumis par Gourdin du soleil levant (non vérifié) le mer, 24/03/2010 – 17:00.

euh… c’est quand la fête de la Foufoune ?  »

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Bonne question !!!

Sur I-Télé ce jour: la journalite précise que pendant cette fête, les femmes prient aussi, pour ne pas attraper les MMST, sida etc, généreusement distribués par des compagnons égoïstes et irresponsables…

Queer et violences faites aux femmes…

La théorie « queer » et la violence contre les femmes
par Sheila Jeffreys, professeure de science politique

 » Je parlerai ici de la manière dont les théories queer et postmoderne ont influencé la capacité des féministes et des lesbiennes de s’organiser pour contrer et même reconnaître la violence exercée envers les femmes. Dans ces deux théories, basées sur l’individualisme libéral, de nombreuses formes de violence sont renommées « transgression », « choix » ou « représentation ». Je me concentrerai sur trois formes de violence :
– la prostitution comme moyen pour les hommes d’abuser des femmes,
– les opérations transsexuelles
– et l’industrie des « modifications corporelles ».

Mon point de départ est ce vieux slogan qui a maintenant perdu de son sens : « Mon corps m’appartient ». Pour faire un parallèle avec la violence, je suggère que ce slogan a deux significations importantes :

1. Nous sommes très affectées par le concept de femme-objet, qui implique que notre corps est considéré comme un objet que les autres peuvent utiliser sans égard de notre désir ou de notre personnalité, comme c’est le cas dans le viol, le viol d’enfant et la prostitution. Ce qui est fait à notre corps nous affecte. Pour survivre à cet usage violent ou agressif que subit notre corps, nous devons apprendre à nous en dissocier. Pour ce qui est de la prostitution, le slogan « Mon corps m’appartient » nous permet de reconnaître les conséquences de la dissociation nécessaire aux prostituées pour pouvoir survivre à la violation de leur être engendrée par la violence sexuelle commerciale.

2. Le slogan « Mon corps m’appartient » signifie aussi que notre corps n’est pas en cause. C’était le message sous-jacent des groupes de conscientisation qui a permis à tant de femmes d’accepter la physiologie de leur corps et de mettre de côté le maquillage et les autres déguisements.
Les problèmes que les femmes ou les hommes peuvent avoir quant à l’apparence de leur corps ou à leur « configuration » génitale sont politiquement construits par une société gouvernée par des hommes dans laquelle les femmes, et quelques hommes, sont sexuellement et physiquement violées par des hommes, dans laquelle la construction des rapports sociaux de sexe et du corps parfait est utilisée pour renforcer le contrôle social et favoriser la domination masculine et la subordination des femmes. L’insatisfaction vis-à-vis de notre corps, qui découle de ces conditions politiques, est un problème politique. La mutilation du corps est une tentative de le couper pour l’adapter à un système politique oppressif, plutôt que de chercher à adapter le système au corps humain.

Une des valeurs féministes essentielles consiste à créer une sexualité de l’égalité dans laquelle il nous est possible d’assumer notre corps, d’en être fière et de l’aimer tel qu’il est.

Dans le contexte de l’oppression, rien de tout cela ne fut simple. Dans les années 1980, il y a eu un ressac face aux principes fondamentaux du féminisme.
Les travaux féministes dénonçant la pornographie, le harcèlement sexuel, le maquillage, les talons aiguilles et autres pratiques nocives au nom de la beauté étaient décrits comme politiquement corrects, puritains, anti-sexe.  »
Source lez zones

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 » Les travaux féministes dénonçant la pornographie, le harcèlement sexuel, le maquillage, les talons aiguilles et autres pratiques nocives au nom de la beauté étaient décrits comme politiquement corrects, puritains, anti-sexe. »

Et : « Anti-mec »…Sur blog.fr ! Et par des…NANAS en plus !

Y a ENCORE du boulot, pour effacer les marquages au fer rouge des lois, dogmes et traditions (machistes et misogynes), effectué par DES mâles et DES religions…

Il faudrait, déjà, que DES…femmes(!), ne s’y opposent pas en luttant bec et ongles, pour leur…maintien, en l’état!

" Ça se passe au cimetière," (Humour noir)

Source France 24:

 » Ça se passe au cimetière, au moment de l’inhumation d’un célèbre
cardiologue. De nombreux confrères sont présents. Pour la circonstance l’entrée du caveau a été ornée d’un énorme coeur de deux mètres de haut fait avec des fleurs, et le cercueil est placé devant. Après le sermon et les adieux, le gigantesque coeur s’entrouvre, le cercueil est roulé à l’intérieur et le coeur se referme. Tout le monde est silencieux et très ému.

Soudain, l’une des personnes présentes se met à éclater de rire. Son voisin le réprimande d’un air sévère :

– Chuut!… Mais qu’est-ce qui vous prend de rire comme ça ?
– J’imagine mes propres obsèques, répond le rieur.
– Et alors ?… Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle!
– Si ! Je suis gynécologue!!!  »

Soumis par Utilisateur non inscrit (non vérifié) le jeu, 25/03/2010 – 18:35.

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Un retour à la… »Source » en quelque sorte ?

La théorie queer…

homme fortfemme de ménage (illustrations de…genres)

« Considérant le genre comme un construit et non comme un fait naturel, la théorie queer est avant tout une possibilité de repenser les identités en dehors des cadres normatifs d’une société envisageant la sexuation comme constitutive d’un clivage binaire entre les humains, ce clivage étant basé sur l’idée de la complémentarité dans la différence et censé s’actualiser principalement par le couple hétérosexuel.

La théorie queer, avec son intérêt pour les implications de sexualité et genre, reste surtout une exploration de ces implications en termes d’identité. La nature provisoire de l’identité queer implique beaucoup de discussion (au niveau théorétique autant qu’au niveau social) sur la façon de définir l’adjectif « queer. »

La théoricienne queer Eve Kosofsky Sedgwick a exploré cette difficulté de définition, remarquant que même si le terme change beaucoup de signification selon qu’il s’applique à soi ou à un autre,

« « Queer » has the virtue of offering, in the context of academic inquiry into gender identity and sexual identity, a relatively novel term that connotes etymologically a crossing of boundaries but that refers to nothing in particular, thus leaving the question of its denotations open to contest and revision. » (Extrait de son livre Epistemology of the Closet, aussi résumé dans le texte de Turner A Genealogy of Queer Theory, p.35.)
Grâce à sa nature éphémère, l’identité queer, malgré son insistance sur la sexualité et le genre, semblerait s’appliquer à presque tout le monde : qui ne s’est jamais senti inadéquat face aux restrictions de l’hétérosexualité et de rôles de genre ? Si une femme s’intéresse aux sports, ou un homme au ménage, sont-ils donc queer ? Pour cette raison, la plupart de théoriciens queer insiste sur l’auto-désignation de l’identité queer.
Avec le genre, la sexualité compose un des thèmes principaux de la théorie queer, et comprend de la recherche sur la prostitution, la pornographie, le non-dit de la sexualité entre autres. Le terme queer, quand il est appliqué aux pratiques sexuelles, offre beaucoup plus d’innovation que d’autres termes comme « lesbienne » et « gay. » Lorsqu’un interlocuteur se désigne comme « queer, » il est impossible de déduire son genre. Teresa de Lauretis, qui a été la première à employer le terme queer afin de décrire son projet théorique, espérait qu’il aurait des applications pareilles pour le rapport entre la sexualité et la race, la classe et d’autres catégories que le genre. Pourtant en dehors de l’université, quand le terme queer réfère à la sexualité, il est plus souvent un synonyme pour « gay et lesbienne, » parfois « gay, lesbienne et bi, » et moins souvent « gay, lesbienne, bi et trans. » L’exclusion commune des trans de cet usage populaire peut être du au fait qu’un trans exprime des rapports déviants avec le genre et la sexualité. Beaucoup de trans, s’inspirant de la théorie queer aux niveaux sexuel et genré, préfèrent se distinguer des trans traditionnels (les FtM et MtF qui affirment le binarisme du genre en changeant de sexe sans revendication) par l’usage des termes « gender queer » et « FtN ou MtN » (femelle-à-neutre ou mâle-à-neutre).

Les enquêtes queer sur le genre cernent surtout les instances déviantes du genre (les transgenres, les gender-queers, et les travesties) ainsi que la séparation de genre et de sexe biologique. S’appuyant sur l’idée de la féministe Simone de Beauvoir qu’on « ne naît pas femme, on le devient », Judith Butler a été la première théoricienne queer à aborder cette séparation de sexe et de genre.
La biologiste Anne Fausto-Sterling constate que la peur de la confusion de genres a poussé la science et la médecine à chercher des critères irréfutables de sexe anatomique et du genre psychologique. Son travail interroge les interventions médicales qui peuvent guérir la dysphorie du genre et l’hermaphroditisme.

À part de la sexualité et du genre, la théorie queer s’intéresse beaucoup à la parenté et aux revendications identitaires en général. La théoricienne queer Judith Butler a fait une exploration de la parenté dans son livre Antigone’s Claim et de la question d’identité dans The Psychic Life of Power, où elle s’est donnée la tâche d’expliquer pourquoi on insiste sur une revendication identitaire qui peut mettre quelqu’un en danger (en suscitant une violence physique ou psychique).
Presque tout le travail qui se proclame queer partage une résistance théorique à l’essentialisme et aux prétentions totalisantes, ce qui rend la théorie queer et le terme queer si difficiles à décrire « …
Source lez zones

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 » Presque tout le travail qui se proclame queer partage une résistance théorique à l’essentialisme et aux prétentions totalisantes« …

Je partage , aussi…

De la banlieue de Pretoria…Au lagon du Trou d’Eau .

petits Sudafs (photo du groupe)

Câlins avec des petits Sudafs en stage de foot à la Réunion.

Ils viennent de la banlieue de Pretoria (Afrique du Sud).

La société de John a financé le projet. C’est aussi lui qui a pris la photo.

Comment il est ? 23 ans, « tablette de chocolat », type italien avec un beau regard bleu foncé et une grande gentillesse…;)

Les petits ? Très beaux, fondants de tendresse et débordants de vie…J’imagine certains, de retour dans leurs bidonvilles chaudières…

Aimer ( Poète brésilien : Carlos Drummond de Andrade)

Carlos Drummond de Andrad Rio (Photo: sculpture du poète rêvant face à la mer à Rio.)

AIMER

Que peut une créature sinon, entre créatures, aimer ?

aimer et oublier,

aimer et malaimer,

aimer, désaimer, aimer ?

aimer, et le regard fixe même, aimer ?

Que peut, demandé-je,

l’être amoureux,

tout seul, en rotation universelle,

sinon tourner aussi, et aimer ?

aimer ce que la mer apporte à la plage,

ce qu’elle ensevelit,

et ce qui, dans la brise marine,

est sel, ou besoin d’amour, ou simple tourment ?

Aimer solennellement les palmiers du désert,

ce qui est abandon ou attente adoratrice,

et aimer l’inhospitalier,

l’âpre, un vase sans fleur, un parterre de fer,

et la poitrine inerte, et la rue vue en rêve,

et un oiseau de proie.

Tel est notre destin : amour sans compter,

distribué parmi les choses perfides ou nulles,

donation illimitée à une complète ingratitude,

et dans la conque vide de l’amour la quête apeurée,

patiente, de plus en plus d’amour.

Aimer notre manque même d’amour,

et dans notre sécheresse aimer l’eau implicite,

et le baiser tacite,

et la soif infinie.

Carlos Drummond de Andrade

( Source I-voix -traduit par Ludmyla – Publié dans : Poésie – divers

PS- Pour une amie/blog…

http://www.blog.fr/srv/media/dewplayer.swf?son=http://data6.blog.de/media/769/4029769_a94b4924e7_a.mp3